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Marguerite Desch (14..-15..)
Marguerite est la fille de Jacques Desch et de Françoise Le Gronnais. Elle est encore mineure lorsque son père et sa mère décèdent de la peste en 1499. Elle est mise sous la tutelle de Jean Le Gronnais jusqu'en 1511 lorsqu'elle épouse Thiébaut Le Gronnais. Elle apporte les droits sur Bazoncourt, hérité de son père, à son époux. En 1518, elle habite avec son époux et Claude, le seul enfant vivant du premier mariage de Thiébaut dans l'ancienne maison de Perrette Bataille, veuve de Joffroy Coeur de Fer, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise). Elle meurt à une date inconnue entre 1528 et 1568.
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Maison de Claude Le Gronnais La maison de Claude Le Gronnais, rue Mazelle, est connue grâce à une borne de non-mitoyenneté découverte en 1628. Celle-ci, datée de 1509, affirmait que le mur de sa propriété n'était pas mitoyen mais lui appartenait.
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Michel Le Gronnais (14..-1501)
Michel Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais et de Isabelle de Heu. Il apparaît d'abord sur la liste du paraige de Porsaillis, mais change pour le paraige de Jurue, dans lequel il mène l'ensemble de son active carrière municipale. Il épouse Jacomette Bataille à une date inconnue avant 1466. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. En 1469, son élection comme Sept de la guerre entraîne une crise au sein du gouvernement municipal : une partie des Treize se met alors en grève pour protester, sans qu'on connaisse la raison du conflit. Veuf dès 1473, Michel ne se remarie pas et meurt en 1501.
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Robert de Boron, Estoire del saint Graal (Collection privée)
Metz (Moselle)
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Boèce, Consolation de la philosophie (Montpellier, BU, ms. H 43) Metz (Moselle)
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Warin Roucel (15..-1538)
Warin Roucel est le fils aîné de Jean Roucel et de Jeanne Chaverson. Il épouse Anne Le Gronnais possiblement vers 1530-1531, mais le mariage est de courte durée. Warin meurt jeune adulte en 1538, expliquant qu'il n'a laissé aucune trace au sein du gouvernement de la cité. À sa mort, ses droits sur la seigneurie de Vernéville passent à son frère Livier. Il habite un hôtel aristocratique situé au Champ-à-Seille, du côté de l'hôpital Saint-Nicolas.
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Anne Le Gronnais (15..-1574)
Anne Le Gronnais est la fille de Renaud Le Gronnais et d'Alixette Remiat, sa deuxième épouse. Elle se marie en première noces avec Warin Roucel, possiblement vers 1530-1531. Mais le mariage est de courte durée, Warin meurt jeune en 1538. Elle convole ensuite en secondes noces avec François de Dommartin, un noble lorrain dont elle est la seconde épouse. Ce dernier meurt en 1549, la laissant veuve. Elle meurt le 21 août 1574. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Claude Le Gronnais (150.-15..)
Claude Le Gronnais est le fils de Thiébaut Le Gronnais et de Perrette Roucel. Il se marie le 5 février 1532 en premières noces avec Catherine, fille de Jean de Créhange et d'Ermengarde de Raville. Le jour des noces à l'hôtel de Burtaigne, la galerie de l'hôtel s'effondre sur les invités. Devenu veuf en 1544, convole en secondes noces avec Claude, fille de Aimar de Prie et de Claudine de la Beaume, le 22 novembre 1546. Il meurt à une date inconnue.
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Michel Le Gronnais dit le Jeune (14..-1551)
Michel Le Gronnais, fils de François Le Gronnais et de sa seconde épouse Françoise Le Gronnais, épouse Philippe de Florainville, issue d'un lignage noble du Barrois, en 1515. Il a un fils bâtard, Joseph, qui devient chanoine de la cathédrale. Il est responsable de la construction de l'hôtel de Burtaigne en 1531. En 1533, il est conseiller et chambellan d'Antoine Ier, duc de Lorraine. Il meurt le 1er juin 1551.
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Hôtel de Burtaigne L'hôtel de Burtaigne a été construit par Michel Le Gronnais, fils de François Le Gronnais, vers 1531. Il associe des décors Renaissance et une structure traditionnelle aux maisons du patriciat messin. Comme l'hôtel de Heu rue de la Fontaine, il comprend deux bâtiments (4 et 6 place des Charrons), l'un large et l'autre profond, donnant sur une cour. À la mort de Michel, l'hôtel passe à son fils Jacques Le Gronnais.
La façade est décorée de 8 modillons sculptés, dont une tête et sept animaux, un lion qui porte un écu, un chien et plusieurs griffons.
L'hôtel se situe dans le quartier d'Outre-Seille, sur une place entre la grande rue Mazelle et la rivière, juste en face du Champ-à-Seille.
En février 1532, le jour des noces du neveu de Michel, Claude Le Gronnais, avec Catherine de Créhange, une partie de la galerie de l'hôtel s'effondre, là où avaient pris place la jeune mariée et une partie des invités. L'accident ne fait heureusement aucune victime.
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Marguerite de Norroy (14..-1517)
Marguerite de Norroy est la fille d'Antoine de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille et de Claude de Serrières. Elle est la première et seule épouse connue de Michel Le Gronnais, qu'elle épouse le 3 février 1506. Elle meurt en 1517, laissant Michel veuf.
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Claude Le Gronnais (15..-1572)
Claude est la seule enfant de Michel et de Marguerite de Norroy à parvenir à l'âge adulte. Elle est l'unique héritière du patrimoine familial à Louvigny, Jouy et Marly. Elle fait reconstruire la maison-forte de Louvigny qui lui vient de son père. Elle épouse avant 1542 Christophe d'Orjault dont elle est la seconde épouse. Elle meurt en octobre 1572. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Maison-forte de Louvigny (ban Bazin) Il y avait au XVe siècle trois maisons-fortes à Louvigny, car le village était divisé en trois bans seigneuriaux. Il semble que le ban Bazin appartenait en 1387 à Nicole Mortel, qui la cède ensuite à Jean de Jametz. En 1396, Jean Dieu-Ami acquiert le ban en gagière et le possède en 1404. Par sa fille Perrette, la maison-forte passe ensuite dans la famille Le Gronnais. Claudine ou Claude Le Gronnais, épouse de Christophe d'Orjeault, en hérite de son père Michel. Le couple fait reconstruire le bâtiment qui avait été endommagé par la guerre de 1490. Un cartouche daté de 1536 permet de dater l'achèvement des travaux. La maison-forte est alors une place de défense dotée de canonnières et une demeure de plaisance dont il reste quelques décors peints. Le site sert de poste de commandement allemand pendant la Première guerre mondiale et subit de graves dommages, à cause notamment de la construction de blockhaus. La maison-forte est restaurée par une association dans les années 1990 et inscrite aux Monuments historiques, puis à nouveau abandonnée.
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Aimon de Varennes, Roman de Florimont (Paris, BNF, FR 15101) Incertaine
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Psautier lorrain (Paris, BNF, FR 9572)
Metz (Moselle)
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Michel de Barisey (15..-1563)
Son père André de Barisey est le premier membre de ce lignage du Barrois à s'installer à Metz. Michel peut entrer dans un paraige, grâce au mariage de son père avec Contesse Desch. Michel, seigneur de Barisey, est le premier et seul époux connu de Aimée Le Gronnais, qu'il épouse en 1531. Il participe activement au gouvernement de la cité, particulièrement à titre de Sept commis de la guerre. La Chronique rimée fait sa louange pour avoir construit à es frais une maison pour les arquebusiers, troupes qui auparavant devaient loger chez l'habitant, en occasionnant des « esclandres ».
Il se tourne vers la Réforme vers 1543 et fait ensuite partie de la communauté protestante de la cité. Il compose alors un recueil de chants spirituels, que possède son fils en 1561. Il meurt en 1563.
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Aimée Le Gronnais (15..-15..)
Aimée Le Gronnais, fille de Renaud et de Alixette Remiat, est la première et seule épouse connue de Michel Barisey avec qui elle se marie le 15 janvier 1532. Elle hérite par sa mère des terres de Vandières et par son père du gagnage de La Horgne alors que son frère récupère la terre de Laquenexy. Elle meurt à une date inconnue après 1548.
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Abrégé en français du « Speculum » de Vincent de Beauvais (Paris, BNF, FR 9558) Metz (Moselle)
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Catherine Le Gronnais (14..-1490)
Catherine Le Gronnais est la seule enfant issue de l'union entre Pierre Le Gronnais et Catherine Chaverson. Elle est la première épouse de Nicolle de Heu, avec qui elle se marie le 9 novembre 1489. Le mariage est de courte durée, elle meurt le 18 novembre 1490 durant l'épidémie de peste.
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Pentecôte Le Gronnais (13..-13..)
Pentecôte Le Gronnais est la fille de Jean Le Gronnais dit l'échevin et de Catherine de Warise. Elle épouse en premières noces Henriat Bataille. Devenue veuve entre 1359 et 1366, elle se remarie avec Guillaume Poujoise dit Pallemant. Un conflit éclate entre son époux et la cité concernant la succession du fils de son premier lit, Jennat Bataille, avec son second époux. Elle meurt à une date inconnue après 1366.
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Guillaume Poujoise dit Pallemant (13..-13..)
Guillaume serait apparenté à Odile, veuve de Simon de Bellegrée, fondatrice des Cordeliers. En 1347, il part en Grèce combattre au service de l'empereur Jean Cantacuzène lors de la guerre civile qui déchire l'empire byzantin. Il en reçoit le don d'ajouter à l'aigle de son blason des plumes et des pattes. Dans les années 1360, marié à Pentecôte Le Gronnais, la veuve d'Henriat Bataille, il revendique l'héritage du fils de celle-ci, Jennat, décédé. Débouté par la cité, il prend les armes et est banni de Metz. C'est alors qu'il tente de prendre Bertrand Le Hungre en otage. L'attaque est racontée par la Chronique des Célestins car elle a pour conséquence la fondation du couvent. L'enlèvement échoue mais Bertrand intercède pour Guillaume, qui fait la paix avec Metz en février 1367.
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Jean Le Gronnais (14..-1535)
Jean Le Gronnais est le seul fils connu de Maheu Le Gronnais et de son épouse Marguerite Georges. Il mène une carrière très active au sein du gouvernement de la cité, particulièrement en tant que treize juré. Il épouse le 24 novembre 1494 en premières noces la riche héritière Alixette Perpignant, dame de Luttange, alors âgée de 15 ans. Les époux vivent dans l'hôtel Le Gronnais, qu'Alixette a hérité à la mort de son père. Veuf en 1505, il se remarie le 15 juin 1507 avec Barbe Le Gronnais, issue d'une branche cousine de la famille. Mais le mariage est de courte durée, Barbe décède en 1508 durant l'épidémie qui affecte la cité. Jean s'engage au service de François Ier contre Charles Quint. Cela entraîne la confiscation de son château de Luttange par Charles Quint : comme duc de Luxembourg, l'empereur reprend le fief de son vassal rebelle. Jean meurt le 16 mai 1535. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Alixette Perpignant (1479-1505)
Au décès de son père Gérard, Alixette est la seule enfant encore en vie. Unique héritière, elle acquiert l'hôtel de Philippe Le Gronnais (alors appelé Hôtel des Roucel) et le château de Luttange. Elle se marie à 15 ans, quelques jours seulement après la mort de son père, avec Jean Le Gronnais le 24 novembre 1494. Elle meurt le 23 décembre 1505 et son corps est inhumée à l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Gertrude Le Gronnais (14..-1510)
Gertrude Le Gronnais est la fille de Renaud Le Gronnais dit le Jeune et de Isabelle Bataille. Elle se marie en premières noces avec Gérard Perpignant le 14 novembre 1491. Mais au moment du décès de Gérard en 1494, les époux vivent déjà séparés. Veuve, elle convole en secondes noces avec Philippe III Desch. Elle meurt le 26 août 1510, laissant Philippe veuf, lequel se remarie avec Agnès d'Abrienne.
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La Grande maison (hôtel de Gournay) Le vaste bâtiment situé 9 rue du Grand Cerf (appelée au XVe et XVIe siècle « rue des Gronnais ») est aujourd'hui appelé Hôtel de Gournay ; dans son état actuel, il date des XVIe-XVIIIe siècles ; seul son portail est classé monument historique. Il s'agissait auparavant d'un des principaux hôtels patriciens de Metz : à l'angle, la rue des Parmentiers était appelée « rue derrière la Grand'maison ».
Selon le baron d'Hannoncelles (tome II, p. 82), cet hôtel appartient au XIVe siècle à la famille Falcotte (ou Faccol) puis devient la demeure de Bertrand le Hungre et de sa famille. En 1475, Pierre Baudoche et son épouse Bonne de la Marck y habitent.