Habitants de Metz
Les habitants de Metz et plus largement du Pays de Metz regroupent les individus qui n'appartiennent ni aux paraiges, ni au clergé messin. Il peut s'agit de nobles et d'étrangers installés à Metz, de bourgeois, de villageois ou d'officiers au service de la ville.
Hommes
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André de Vigneulles (1500-156.) Né en 1500, André est le cinquième fils de Phillipe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il a pour parrain André Roynette, chanoine des cathédrales de Metz et de Toul. Son second parrain est le curé de Saint-Martin, Pierre Pairepat. Sa marraine est la femme de Mathieu Bay, un marchand messin. Il meurt à une date inconnue après 1560.
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Antoine de Norroy (14..-1537)
Descendant du lignage barrois des Cherisey, qui a pris le nom de Norroy ou Nourroy au XIVe siècle, il est seigneur de Port-sur-Seille. Il est le fils aîné de Georges de Norroy et de Catherine d'Autel. Il s'installe à Metz vers 1480, au moment de son mariage avec Claude de Serrières, fille de Jean de Serrières dit le Huttin. Aucun de ses enfants n'entrent en paraiges, malgré son mariage avec une femme issue des paraiges. Il reconstruit l'église du village vers 1500. Il y est enterré après sa mort, survenue le 7 novembre 1537. -
Bernard de Norroy (14..-15..)
Bernard de Norroy est l'un des fils d'Antoine de Norroy et de Claude de Serrières. Il épouse Perrette Baudoche le 20 novembre 1516. Le divorce de Perrette et d'Androuin Roucel avait fait scandale. Il meurt en 1518 ou 1520, peut-être au cours d'un tournoi à Metz. -
Charles de Beauvau (14..-15..) Charles de Beauvau, issu d'un lignage noble originaire d'Anjou et installé en Lorraine, est le fils de Bertrand de Beauvau et de Françoise de Brézé. En 1487, il épouse en premières noces Bonne, fille de Joffroy Chaverson et de Jennette Grognat et veuve de Philippe Desch. Après le décès de son épouse en 1499, il se remarie en 1500 avec la riche bourgeoise messine Barbe d'Aiey. Il meurt entre 1509 et 1528, laissant Barbe veuve.
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Collignon de la Tête d'Or (14..-1...) En 1499, Collignon est l'aubergiste de la Tête d'Or, située rue des Bons-Enfants, lorsqu'il devient le parrain d'Arnould, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt en 1513 ou avant, date à laquelle un autre aubergiste lui a succédé.
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Flory de Marteau (15..-15..) Flory de Marteau est un noble possiblement originaire du Dauphiné, fils de Roch de Marteau. Il se marie en premières noces à Barbe, fille de Renaud Desch et de Barbe de Montarby. C'est une double alliance entre les deux familles : Roch de Marteau après son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Barbe meurt le laissant veuf avant 1561. Flory se remarie avec sa cousine germaine, Anne Desch et meurt avant 1586.
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François Colligny (14..-15..) Maître François Colligny est notaire épiscopal et procureur de la cour. Il épouse une certaine Isabelle mentionnée en 1505. En 1513, ce notable habite dans le quartier de Saint-Jacques et finance la fête paroissiale. En 1512 et 1515, il est le procureur de Perrette Baudoche dans l'affaire de l'annulation de son mariage avec Androuin Roucel, et passe vingt-et-un mois à Rome pour plaider devant le tribunal. Il meurt à une date inconnue.
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François de Vigneulles (1504-1504) François est le huitième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte, né le 31 mai 1504 et baptisé le lendemain. Il meurt le 10 Juillet de la même année. Il a pour premier parrain le seigneur Dimanche, curé de Saint-Étienne-le-Dépenné. Son second parrain est le petit Lowiat, l'écrivain, prénommé Estienne. Sa marraine est Jeanne, femme de Collignon de Châtel de Lorry.
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Hector de Vigneulles (1509-1509) Né en juillet 1509, Hector est le onzième enfant de Philippe de Vigneulles et Zabeline Le Sarte. Il meurt trois mois plus tard en septembre 1509. Ses parrains sont messire Dom Jean et le seigneur Nicole Roucel et sa marraine est Isabelle, épouse de Martin d'Ingenheim, clerc des Sept de la Guerre.
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Henri d'Orquevaulz (14..-14..)
Ce peintre et enlumineur est actif à Metz dans les années 1440-1460. On lui attribue six manuscrits enluminés et une peinture murale de la cathédrale. -
Hermann de Münster (13..-1392) Hermann de Münster est un maître verrier originaire de Münster, en Westphalie en Allemagne. Il est actif à Metz entre 1381 et 1392 : son atelier travaille notamment sur le chantier de la cathédrale : on lui attribue la grande rose de la façade, appelée le « Grand O ». Il meurt en 1392 et est enterré dans la cathédrale.
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Jacomin Daiton (14..-151.) L'ascendance de Jacomin est inconnue. Ce pelletier bourgeois de Metz épouse une certaine Mariette qui est mentionnée comme marraine de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1501. Jacomin participe à la fête des voisins de la Pierre Borderesse organisée par Philippe de Vigneulles en 1513. Le chroniqueur messin le décrit alors dans ses mémoires comme un homme « assez âgé ». Il meurt à une date inconnue.
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Jacomin Husson (14..-1518) Jacomin Husson est un marchand établi dans le quartier de Porte-Moselle. Il compose une chronique qui devient originale pour les années 1510-1518. On en conserve un manuscrit autographe et une copie dotée d'une continuation par Renaud Le Gronnais. Contemporain de Philippe de Vigneulles, du même milieu que lui et comme lui tributaire du manuscrit de Vienne ayant appartenu aux Aubrion, Husson peut apparaître comme son rival littéraire : les deux ambitionnent d'écrire une histoire complète de Metz depuis ses origines.
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Jacomin Le Braconnier (1490-1550) Jacomin Le Braconnier est le fils de Poincignon Le Braconnier, de Lessy et d'une certaine Jacomette. Bourgeois marchand de Metz, Jacomin épouse en août 1516 Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles. Le couple a trois enfants, Philippe et Claude, qui meurent en bas-âge, et Catherine. Jacomin meurt en 1550. Il est possiblement le frère de Mathieu Le Braconnier, clerc des Treize qui vit à la même époque.
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Jacomin le Roussel (13..-1366) Jacomin le Roussel est un tanneur de Metz. Il fonde un autel dans la paroisse Saint-Etienne en 1354. Le nom de son épouse nous est inconnu, mais nous avons la trace d'une fille issue de ce mariage : Alixon le Roussel. Jacomin meurt en mai 1366.
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Jacques de Vigneulles (1505-1508) Né le 8 juin 1505, Jacque est le neuvième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt âgé de trois ans en juillet 1508. Ses parrains sont maître Jean Noël et Hannes le vieux, et sa marraine est Isabelle, femme de François Coligny.
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Jean Aubrion (14..-1501) Jean Aubrion est né vers 1440, il est le fils du marchand Hannès de Morhange. Écrivain au service de la ville, il occupe au cour de sa carrière plusieurs offices . Il est administrateur de l'abbaye de Saint-Vincent, procureur accompagnant les hommes de paraiges lors de légations municipales, compagnon du conseil de la corporation des merciers et épiciers de Metz et échevin de la paroisse Saint-Jacques. À partir de 1465, alors âgé d'environ 25 ans, il début l'écriture de son « Journal » sur la vie urbaine messine qu'il rédige jusqu'à sa mort en 1501. Le récit est repris par son cousin Pierre Aubrion après sa mort. Il épouse à une date inconnue une certaine Perrette, qui, veuve, se remarie avec Baudat Blanchard homme de paraige, signalant ici le milieu aisé du ménage. Jean Aubrion a tenté d'entrer en paraiges, mais comme ni son père ni son grand-père maternel n'étaient inscrits au sein de ceux-ci, sa demande a été rejetée par les autorités urbaines. Jean Aubrion meurt le 10 octobre 1501. Son corps est inhumé en l'église Sainte-Croix où il avait acquis une stalle familiale dès 1488.
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Jean Blanchard (14..-14..) L'ascendance de Jean Blanchard est inconnue. Il occupe la charge d'écrivain du palais. Il épouse Béatrice Gérardin, possiblement fille de Nicolle Gérardin du paraige de Jurue. Le couple a deux enfants qui nous soient connus : Baudat et Otton. Le premier poursuit une carrière municipale alors que le second poursuit une carrière ecclésiastique. Veuf en 1497, Jean meurt à une date inconnue.
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Jean Cage, dit Hesse (14..-15..) L'ascendance de Jean Hesse est inconnue. On sait simplement qu'il vient du village de Lessy et qu'il devient le parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1508.
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Jean d'Ancy (1...-1461) Écrivain (responsable de l'écrit public), il occupe la charge municipale de receveur des deniers entre 1439 et 1461. Il est notamment responsable en 1444 et 1445 de recueillir l'impôt destiné à payer l'énorme indemnité de guerre imposée à la ville par Charles VII et René d'Anjou. En 1457, il habite place de Chambre. Il décède le 8 février 1461.
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Jean de Vigneulles (1508-1508) Jean de Vigneulles est le dixième fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il naît le 23 juillet 1508 et meurt le 27 novembre de la même année. Il est enterré à Lessy. Il a pour parrain Jacques, prêtre de Lessy et Jean Cage, aussi appelé Jean Hesse de Lessy. Sa marraine est Barbe, femme de Jean Nouillonpon, écrivain de la cité.
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Jean Desch (14..-1496) Jean Desch est clerc des Sept de la guerre à Metz, une fonction équivalent à celle d'un secrétaire municipal. Il doit être distingué de la famille affiliée aux paraiges avec laquelle il n'a pas de lien de parenté. Il doit aussi être distingué de Jean Desch dit de Luxembourg qui le précède à la fonction de clerc des Sept de la guerre entre 1420 et 1464. Peut-être s'agit-il de son père, mais la documentation ne nous permet pas de le certifier. Jean Desch exerce son métier au service des Sept commis de la guerre pendant 27 ans, de 1469 jusqu'à sa mort en 1496. Bourgeois messin, Jean Desch paraît avoir été assez fortuné et avoir joui d'un certain prestige social. Il possédait notamment une maison appellée « Bonne Aventure » située sur la rue de la Haye dont les jardins bordaient la rivière de Moselle.
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Jean Gérard (142.-1509) Jean Gérard est un villageois, maire de son village de Vigneulles sur la côte de Moselle. Nous le connaissons surtout grâce au témoignage de son fils, connu sous le nom de Philippe de Vigneulles. Il est le deuxième des cinq fils de Jennat et Colette Royne. Il épouse une orpheline de Norroy, Magui Poinsay. Le couple a 5 enfants, dont deux atteignent l'âge adulte, Colette et Philippe. Veuf en 1480, il se remarie avec une femme plus âgée que lui. Quand Philippe est installé à Metz, le couple vient le rejoindre. Jean meurt âgé d'environ 80 ans en 1509.
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Jean le Sarte (14..-1510) Jean le Sarte est échevin et maire du village de Lessy. En 1490, il échappe à des ravisseurs qui enlèvent le maire de Vigneulles, Jean Gérard ainsi que son fils Philippe de Vigneulles. Philippe est amoureux de la fille de Jean, Isabelle (ou Zabellin). En 1492, Jean refuse ce mariage. Philippe est alors contraint de se marier avec une épouse choisie par son propre père, qui meurt prématurément. En 1494, le jeune veuf obtient le consentement de Jean le Sarte pour épouser Isabelle. Selon les Mémoires de Philippe de Vigneulles, Jean meurt le 16 août 1510, et son héritage déclenche un procès qui coûte cher au chroniqueur. Une stèle funéraire conserve la mémoire de ce notable dans l'église du village.
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Jean Praillon (1....-155.) Jean Praillon fait une carrière au service de la ville : il est secrétaire des Treize. Il rédige la dernière grande chronique messine du temps de la ville libre, avec un point de vue souvent critique sur le gouvernement des paraiges. Sa famille occupe ensuite une place importante dans le gouvernement urbain sous occupation française. Il est un bienfaiteur du Petit-Clairvaux, dont il fait redécorer le choeur de l'église.
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Johann Casimir I. Kolb von Wartenberg (1584-1661) Johann Casimir I. Kolb von Wartenberg, ancien gouverneur du Palatinat pour l'électeur palatin, se réfugie à Metz pendant la guerre de Trente ans et y acquiert de nombreux manuscrits.
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Le vieux Hannes le Barbier (14..-15..) Nous ne connaissons pas le patronyme d'Hannes, dit le Vieux de derrière Saint-Sauveur. Ce barbier résidait dans le quartier Saint-Jacques. À ce titre, il participe à la fête de la dédicace de l'église Saint-Jacques en 1513 organisée par Philippe de Vigneulles. Dès 1505, il devient le parrain de Jacques, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Léonard Pricard (147.-1541) Léonard Pricard est originaire d'Aix-la-Chapelle. Encore enfant, il devient apprenti à Metz chez un barbier lui-même sans doute d'origine allemande, Hannes, établi place du Quarteau. En 1485, Léonard joue le rôle principal d'un mystère joué près de chez son maître, place Saint-Louis : le mystère de sainte Barbe. Son jeu émeut tant la foule que les riches se disputent l'honneur de faire quelque chose pour lui. Le chanoine Jean Chardalle le prend alors sous sa protection et l'envoie faire des études dans « la meilleure école » de Metz (Vigneulles ne précise pas laquelle). Léonard joue à nouveau, l'année suivante, dans le Mystère de sainte Catherine, mais sa voix a mué et il a moins de succès. Mais à l'école, il se révèle extrêmement doué, et Chardalle l'envoie poursuivre sa formation à Paris, où il devient maître ès arts, ce qui est le premier degré de l'université. De retour à Metz, il devient maître d'école et « régent » de l'école de Saint-Sauveur dans les années 1490. Léonard ne n'arrête pas là : il obtient une prébende de chanoine dans sa ville natale d'Aix. Nous savons tout cela grâce à Philippe de Vigneulles, qui raconte le mystère de sainte Barbe et ne donne que le prénom du jeune acteur. Or un seul chanoine d'Aix porte ce prénom : nous pouvons identifier l'ancien apprenti barbier avec Léonard Pricard, chanoine d'Aix de 1506 à 1541. Devenu un savant humaniste, Léonard a l'honneur de correspondre avec le « prince des humanistes », Érasme. Les savants de la fin du XIXe siècle ont supposé que Philippe de Vigneulles et Léonard, qui devaient avoir le même âge, ont été amis d'enfance, et qu'en 1510, lors de son pèlerinage à Aix-la-Chapelle, Philippe en profite pour aller rendre visite à son ancien ami devenu chanoine. Lui-même n'en dit rien ni dans sa Chronique, ni dans ses Mémoires. Il écrit seulement qu'il l'a connu quand il était maître d'école, et que l'ancien acteur amateur est devenu chanoine à Aix, un homme aux responsabilités importantes (« porter grand office »). Plutôt qu'un ami d'enfance, Léonard est pour Philippe un voisin du quartier Saint-Jacques et (pourquoi pas?) le maître d'école de ses enfants.
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Louis de Lenoncourt (14..-14..) Louis de Lenoncourt est le fils de Philippe de Lenoncourt dit le Jeune et de Catherine de Beauvau. Issu d'une des principales familles de la chevalerie lorraine, qui se partage entre le service du duc et celle du roi de France, Louis de Lenoncourt s'installe à Metz. Il épouse une fille de Robert de la Marck, Claude, en 1470. Devenu veuf, il se remarie en 1489 avec une riche veuve du milieu des paraiges, Catherine Chaverson. Il meurt après 1498.
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Lowiat Estienne (14..-1500) Lowiat Estienne est écrivain, c'est-à-dire rédacteur d'actes publics. En 1478, ce riche bourgeois est enlevé par un parti de génetaires (des cavaliers légers) avec son beau-frère, Hennequin l'Apothicaire, à Ars-sur-Moselle. Il est mentionné comme receveur de l'abbaye de Saint-Vincent entre 1478 et 1518. En 1504, il devient le parrain de François, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Maheu Gourdat dit Linglois (13..-13..) L'ascendance de Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand du quartier de Saulnerie est inconnue. Il épouse en premières noces une certaine Martenette. Il se remarie avec Alixon, fille du tanneur Jacomin le Roussel. Il meurt à une date inconnue avant 1367, laissant Alixon dans un long veuvage. Les quatre filles issues de ses deux mariages sont mariées avec des hommes de paraiges. Maheu est-il inscrit lui-même en paraige ? On peut le supposer, mais la documentation conservée ne permet pas de le confirmer.
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Martin d'Ingenheim (143.-1516) Martin d'Ingenheim est clerc et secrétaire des Sept de la Guerre au service de la ville de 1471 jusqu'à son décès en 1516. Il est blessé à la tête par un carreau d'arbalète lors de l'attaque surprise de la ville en 1473. En 1480, il est marié avec Catherine, fille de Pierson, fabricant de galoches à semelles de bois. En 1512, alors sans doute octogénaire, il remplit encore ses fonctions de secrétaire et participe à une ambassade messine pour assister à la diète impériale à Trèves avec Gérard Tanard aussi clerc des Sept. Avec lui apparaît une puissante « dynastie familiale » de clercs des Sept de la guerre qui se maintient jusqu'au basculement de souveraineté de 1552 : son neveu, appelé Martin le Jeune d'Ingenheim, occupe lui aussi le rôle de clerc des Sept à partir de 1505, puis le fils de ce dernier, François d'Ingenheim, licencié en droit de l'université d'Heidelberg, recruté vers 1548.
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Martin Jean d'Ingenheim le Jeune (14..-153..) L'ascendance de Martin d'Ingenheim le jeune n'est pas connue. Mais il est le neveu de son homonyme, Martin d'Ingenheim le vieux, tous deux occupent l'office de clerc des Sept de la guerre. entre 1522 et 1536, il agit aussi à titre de notaire public. Il épouse en premières noces une certaine Isabelle. Devenu veuf entre 1509 et 1514, il épouse Perrette Bay, sans doute déjà à un âge avancé. Il meurt vers 1538. Son fils François, après des études universitaires à Heidelberg en droit, devient comme son père clerc des Sept de la guerre.
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Michel Cunehem (14..-14..) Michel Cunehem, dont l'ascendance nous est inconnue, est un noble qui vient s'installer à Metz par son mariage avec Isabelle Baudoche, veuve de Wiriat de Toul. Il est reçu dans la bourgeoisie de Metz le 14 octobre 1460, dont nous avons conservé le serment aux autorités urbaines. Il meurt à une date inconnue après 1484.
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Philippe de Bibra (14..-14..) Philippe de Bibra (ou Bibrach) est le fils de Burthemin de Bibra, maréchal du duc de Saxe, et de Anne de Ruick. Il participe à plusieurs jeux d'armes à Metz et épouse entre 1458 et 1462 Isabelle Desch dit la Sourde, veuve de Nicolle de Raigecourt et dame d'Ancerville. Le 22 juin 1480, les droits sur Ancerville sont cédés au fils issu du premier lit d'Isabelle : Philippe de Raigecourt. Il meurt à une date incertaine après 1484.
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Philippe de Norroy (14..-1511)
Philippe de Norroy est le fils d'Antoine de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille et de Claude de Serrières. Il meurt jeune sans alliance d'un accident de chasse par un sanglier en 1511 ; il est enterré dans l'église de Port-sur-Seille. Sa pierre tombale a été dessinée vers 1850, de façon très imprécise. -
Philippe de Vigneulles (1471-1528)
Philippe de Vigneulles est le plus célèbre des écrivains et chroniqueurs messins. Il est le fils d'un petit notable du village de Vigneulles, où on l'appelle Philippe Gérard, du nom de son père. Après plusieurs années de fugue en Italie, il revient en Lorraine, mais est capturé par des soldats lorrains, qui le détiennent plus d'un an (1490-1491). Enfin libéré, il s'établit comme marchand chaussetier à Metz et prospère rapidement. Philippe épouse Mariette Le Loups en 1493, mais elle meurt dès le mois de décembre. Il se remarie avec Zabelline (ou Isabelle) Le Sarte le 21 avril 1494. Le couple a douze enfants. Mais la peste de 1508-1509 ravage la maisonnée. Seuls André et Marguerite survivent à leurs parents. Dans les années 1510-1520, Philippe écrit pour son plaisir quatre œuvres importantes : un recueil de nouvelles, les Cent nouvelles nouvelles, une mise en prose moderne de l'épopée de la Geste des Loherains, des Mémoires, premier exemple du genre en français, et une grande Chronique de Metz des origines à son époque. Philippe meurt au début de l'année 1528. -
Philippe Praillon (1582-1645) Philippe Praillon est le fils de Jacques Praillon et de Salomée Pierrot, né le 28 janvier 1582. Il est d'abord chanoine de la cathédrale à partir du 8 octobre 1597, mais il abandonne le canocicat en 1605. Il épouse Anne Hellotte qui décède en août 1638. Il occupe sept fois la fonction de maître-échevin de la ville et devient lieutenant général du bailliage de Metz en 1641. Il meurt le 11 octobre 1645. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis avec les corps de son père, de sa mère et de ses grands-parents. Bibliophile, c'est notamment lui qui possède les Chroniques de la ville de Metz rédigées par Jean Praillon dans la première moitié du XVIe siècle.
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Pierre de Beauvau (15..-15..) Pierre de Beauvau est le fils de René de Beauvau et de Claude Baudoche. Il se marie avec Agnès Desch, dont il est le premier époux.
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Poincignon Le Braconnier (14..-15..) L'ascendance de Poincignon Le Braconnier est inconnue. Il épouse une certaine Jacomette qui devient marraine d'une fille de Philippe de Vigneulles. Poincignon, marchand de Metz, occupe aussi la charge de clerc des « adjournés » entre 1483 et 1509, faisant de lui un membre clé du personnel officiel de la ville chargé de l'écrit, avec des gages annuels s'élevant à 60 sous. À Metz, les « adjournés » sont des procédures judiciaires expéditives réalisées devant un nombre restreint du conseil des Treize, parfois qu'un seul, et faisant intervenir qu'un petit nombre de plaideurs (six au maximum). Les « adjournés », qui concernaient les causes civiles de petite importance, se déroulaient au Palais des Treize en la « chambre des adjournés ». Poincignon meurt à une date inconnue entre 1509 et 1518.
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Robert II de la Marck (1468-1536) Robert de la Marck descend d'une famille princière allemande, installée aux confins de l'évêché de Liège au XVe siècle, à Sedan et à Bouillon. À l'époque de ses parents, les La Marck ont noué des liens étroits avec les élites messines : ses deux soeurs ont épousé des habitants de Metz et lui-même possède un grand hôtel sur la colline Sainte-Croix.
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Roch de Marteau (15..-15..) Roch de Marteau est un noble dont l'origine est incertaine. Sa première épouse est inconnue, dont serait issu Flory de Marteau. Il se remarie avec Barbe de Montarby le 7 février 1537. C'est une double alliance entre les deux familles : le Roch de Marteau près son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Il meurt à une date inconnue après 1545.
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Thibaut de Ligny (12..-13..) Thibaut de Ligny est un médecin (« physicien ») demeurant à Metz dans les années 1310, connu par son exemplaire du Canon d'Avicenne que lui copie son neveu Jean.
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Thiriat Howesson, dit de Landremont (13..-1418)
Thiriat Howesson dit de Landremont était un clerc, notaire apostolique et impérial de la cour de Metz, mentionné dès 1393. Il possède et acquiert plusieurs seigneuries : seigneur en partie de Larry et de Silly-en-Saulnois, li achète en 1404 un franc-alleu situé à Achâtel à l'héritier de l'écuyer Mathieu de Lucey. Il est fortement possible qu'il ait épousé une femme liée aux paraiges puisque son fils, Baudat, est inscrit au paraige du Commun. Il meurt peu de jours après sa fille Lucette le 2 juin 1418. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Victor. -
Valentin Bousch (14..-1541) Valentin Bousch est un des plus célèbres maîtres verriers du XVIe siècle. Sans doute origine de Strasbourg, il travaille sur le chantier lorrain de Saint-Nicolas de Port avant de se recevoir le titre de verrier attitré de la cathédrale de Metz en 1518. Il se fixe alors à Metz, vers 1520-1522. Il travaille pendant vingt ans pour le chapitre de la cathédrale, alors que la grande église est en plein chantier. Il travaille aussi pour certaines familles de paraiges, notamment les Baudoche, mais ses œuvres pour les églises de Metz (comme les Carmes) ont presque entièrement disparu. Demeurent des vitraux réalisés pour les gens de paraiges dans le pays messin (à Sainte-Barbe pour les Baudoche) ou ailleurs (à Génicourt-sur-Meuse pour les Le Gronnais). Valentin habitait une maison près du grenier de Chèvremont. Il dirige un atelier considérable et accumule une fortune certaine. Il meurt en 1541.
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Zayer (14..-1...) En 1497, Zayer, d'origine allemande, est l'hôte de l'auberge Aux Trois Rois, située rue des Allemands. Selon Jean Praillon, il construit un calvaire sur le Désirémont, puis un chemin de croix entre le cimetière de Saint-Eucaire et le Pont-Rengmont.
Femmes
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Alixon le Roussel (13..-13..) Alixon le Roussel est la fille du tanneur Jacomin le Roussel. Elle épouse Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand de Saulnerie, dont elle est la seconde épouse et avec qui elle a deux filles. Elle fonde un autel comme son père et sa fille Jacomette dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt en 1398 ou peu avant.
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Audeliette N. (14..-15..) Le patronyme et les origines de Audeliette sont inconnues. En 1513, elle est mentionnée comme la femme de Philippe l'Orfèvre, lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Barbe Cunehem (14..-1512) Barbe Cunehem est la fille de Michel Cunehem, noble récemment installé à Metz, et d'Isabelle Baudoche. Elle épouse le 18 septembre 1480 Renaud Le Gronnais du Neufbourg avec qui elle a trois enfants. Elle meurt le 15 octobre 1512 laissant son époux veuf.
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Barbe d'Aiey (14..-15..) Barbe d'Aiey est la fille du marchand Ancillon d'Aiey et de la riche bourgeoise Mangeatte l'Espiet. Elle épouse en premières noces Jacomin de Bouxières dont elle est la seconde épouse. Après son décès en 1499, elle se remarie au cours de l'année 1500 avec Charles de Beauvau également veuf. Elle meurt veuve à une date inconnue après 1542.
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Barbe, femme de Jean Nouillonpont (14..-15..) Barbe dont le patronyme est inconnue est mentionnée comme la femme de Jean de Nouillonpont, un écrivain messin, lorsqu'elle devient la marraine de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1504. Un Jean de Nouillonpont est mentionné comme écrivain en 1438 et en 1457, 1459 et 1468, comme maire des Célestins. Il s'agit possiblement ici de son père, du même nom.
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Béatrice Laiey (14..-1473) Béatrice Laiey est la fille de Mangin Laiey de Saint-Julien et de Catherine de Hampont. C'est par sa mère qu'elle est liée aux paraiges, Mangin étant un bourgeois écrivain installé en Ayest. Elle se marie avec Jennat de Hannonville du paraige du Commun. Elle meurt le 19 octobre 1473, laissant Jean veuf, lequel se remarie avec Claude Dicart. Son corps est enseveli dans l'église Sainte-Ségolène.
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Catherine de Ville (14..-1499) Catherine de Ville est la fille de Nicolle de Ville et de Mahaut de Ville. Elle se marie entre 1485 et 1499 avec Philippe de Raigecourt dit Xappey, dont elle est la deuxième épouse, après son divorce avec Françoise de Warise. Elle meurt le 3 décembre 1499, laissant trois fils à Philippe de Raigecourt qui meurt quelques mois plus tard. Joffroy, Nicolle et Joffroy, encore mineurs, sont alors mis sous la tutelle d'André de Rineck.
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Claude de la Marck (14..-14..) Claude de la Marck est la fille de Robert I de la Marck et de Jeanne de Marley. Elle épouse en 1470 Louis de Lenoncourt, un noble lorrain résidant à Metz. Quelques années plus tard, sa soeur Bonne se marie avec un homme de paraige, Pierre Baudoche. Claude meurt avant 1489, date à laquelle Louis se remarie avec Catherine Chaverson.
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Collette Jaiquemat (14..-1483) Collette Jaiquemat est la fille du marchand messin Jean Jaiquemat et d'une mère inconnue. Elle épouse Jean Travalt de Porte-Moselle. Elle meurt le 29 août 1482, le laissant veuf. Elle est enterrée avec sa fille possiblement au couvent des Frères Baude, comme son époux Jean. La famille est lourdement affecté par une maladie en 1483 qui emporte Collette et deux de ses fils : Bernardin et Jean dit le Jeune.
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Diette N. (14..-15..) On ignore le patronyme de Diette. En 1501, elle est mentionnée comme l'épouse de Henry, le serrurier, et demeure derrière l'église Saint-Jacques, alors qu'elle devient la marraine de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Isabelle N. (14..-15..) L'ascendance de Zabeline est inconnue. Elle est mentionnée comme la femme de maître François Colligny, procureur de la cour en 1513. En 1505, elle devient la marraine de Jacques, fils de Philippe de Vigneulles et Zabeline Le Sarte. Elle meurt à une date inconnue après 1505.
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Isabelle N. (14..-15..) Veuve de Gérardin Coppat, Isabelle est la première épouse de Martin d'Ingenheim le Jeune, neveu de Martin d'Ingenheim dit le vieux qui a occupé cette fonction avant lui. En 1509, elle devient la marraine d'Hector, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Elle meurt entre 1509 et 1514, laissant Martin veuf, lequel se remarie avec Perrette Bay.
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Jacomette Gourdat dit Lingloise (13..-144.) Jacomette Gourdat dite Lingloise est la fille de Maheu Gourdat et de Alixon le Roussel. Elle épouse Nicolle Coince, du paraige du Commun, lequel meurt avant 1398. Aucune descendance ne leur est connue. Comme son grand-père maternel et sa mère, elle fonde un autel dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt après un long veuvage entre 1441 et 1442.
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Jacomette N. (14..-15..) Jacomette est l'épouse de Poincignon Le Braconnier, le marchand et père de Jacomin Le Braconnier. Elle devient la marraine de Jacomette, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Elle meurt à une date inconnue
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Jacomette N. (14..-15..) Jacomette est l'épouse de Didier Lapiet ou Lespiet, un corroyeur (artisan du cuir) et un marchand vivant dans le quartier du Vésigneul. En 1499, elle devient la marraine d'Arnould, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline le Sarte. Elle meurt à une date inconnue.
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Jeanne de Marley (14..-14..) Issue de la chevalerie lorraine, Jeanne de Marley épouse le seigneur de Sedan, Robert I de la Marck, et s'installe à Metz. Veuve en 1489, elle se remarie en 1491 avec un capitaine espagnol de passage. Ce mariage considéré comme une mésalliance fait scandale et est désapprouvé par ses enfants.
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Jeanne N., de Lorry (14..-15..) L'ascendant de Jeanne est inconnue. En 1504, Jeanne est l'épouse de Collignon de Châtel, frère de Jean Gérard, et donc la tante de Philippe de Vigneulles, lorsqu'elle devient la marraine de son petit-neveu François de Vigneulles. Le couple habite à Lorry-lès-Metz.
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Mangette Granjean (14..-15..) Mangette Granjean ou Grantjambe, bourgeoisie messine, épouse Nicolle ou Collignon d'Abocourt dit Fabelle, du paraige de Jurue. Au XVIe siècle, la famille Grantjambe était une famille bourgeoise aisée liée à l'exercice de l'écrit (écrivain du palais, amandellerie, etc.), mais qui n'était pas liée aux paraiges. Le couple a deux enfants connus, Jacomette et Jean. En 1495, Mangette devient la marraine de Jacomette de Vigneulles. Elle meurt, comme son époux Nicolle, à une date inconnue après 1511.
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Mariette Le Loups (14..-1493) Mariette est la fille du maire d'Hagondange, alors au Luxembourg germanophone. Elle épouse Philippe de Vigneulles en mai 1493. Le jeune couple s'installe alors au Rimport, et Philippe tient boutique de draps et de chausserie. Mariette meurt jeune le 12 décembre 1493 et est inhumée dans l'église Saint-Ferroy.
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Mariette N. (14..-15..) L'ascendance de Mariette est inconnue. En 1501, elle est l'épouse de Jacomin Daiton, un pelletier de Metz, alors qu'elle devient la marraine de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Jacomin Daiton est mentionné en 1513 comme un homme assez âgé.
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N., épouse de Jean de Lorry (14..-1...) On ignore le nom de l'épouse de Jean de Lorry, teinturier, lequel vivait encore en 1480 et 1481, mentionné par Jean Aubrion dans son journal comme bourgeois et échevin de la paroisse Saint-Jacques. En 1498, elle devient la marraine de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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N., femme de Mathieu Bay (14..-15..) On ignore le prénom de la femme du marchand Mathieu Bay. En 1500, elle est la marraine d'André de Vigneulles.
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Nicolle Geoffroy (14..-14..) Nicolle Geoffroy (ou Jouffroy) est originaire de Luxeuil-lès-Bains. Elle est la nièce de Jean Geoffroy, évêque et cardinal d'Albi. Ce serviteur de Louis XI avait cherché à être abbé dans la région de Metz : il brigue l'abbaye de Gorze en 1467, puis celle de Saint-Clément ; il est finalement abbé de Saint-Symphorien de 1468 à sa mort en 1473. En 1475, Nicolle épouse le Messin Wiriat Louve, mais le mariage est de courte durée. Son époux part en pèlerinage vers Jérusalem en mars 1478. Il meurt à Rhodes au retour. apprend la nouvelle en 1480. Veuve et sans enfants, elle vend tous ses biens pour fonder le couvent des Soeurs Colettes à Metz. Elle se retire ensuite dans le couvent, avant d'être transférée à paris au couvent de l'Ave Maria, où elle finit saintement ses jours.
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Pauline de Vigneulles (1513-1513) Pauline est la douzième et dernière enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabelin Le Sarte. Elle est née fin mai 1513 et meurt le 1er juin de la même année. Elle a pour parrain Jean d'Amance, seigneur de Vaudoncourt. Elle a pour première marraine Pauline, religieuse de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains et pour seconde marraine Audeliette, épouse de Philippe l'Orfèvre.
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Perrette Bay (15..-15..) L'ascendance de Perrette Bay n'est pas connue. Peut-être est-elle la soeur de Mathieu Bay le marchand. Elle est la seconde épouse de Martin Jean d'Ingenheim le Jeune. Devenue veuve vers 1538, elle meurt sans doute âgée après 1558.
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Perrette N. (14..-1512) Perrette, dont l'ascendance est inconnue, épouse en premières noces Jean Aubrion l'écrivain. Après la mort de son époux en 1501, elle épouse Baudat Blanchard, veuf de sa première épouse. Perrette meurt laissant veuf Baudat pour une deuxième fois entre la fin avril et le début mai 1512.
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Philippe de Florainville (14..-15..) Philippe de Florainville est la fille de René de Florainville, bailli de Clermont et maître d'hôtel du duc de Lorraine, et de Anne de Norroy. Fille d'honneur de la duchesse de Lorraine et reine de Sicile, elle se marie à Michel Le Gronnais en 1515. Elle meurt à une date inconnue.
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Philippe de Pfaffenhoffen (15..-1544) Philippe de Pfaffenhoffen est la fille de Nicolas de Paffenhoven et de Marguerite de Mailly. Elle épouse en premières noces Jacques d'Haraucourt, noble lorrain, le 12 février 1524. Veuve, elle se remarie le 5 décembre 1535 avec Antoine de Raigecourt. Elle meurt le 23 décembre 1544, laissant son époux veuf. Son corps est enseveli dans la collégiale Saint-Thiébaut. Après un long veuvage, Antoine de Raigecourt meurt à son tour en 1570.
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Zabeline Le Sarte (14..-15..) Zabeline ou Isabelle Le Sarte est la fille de Jean Le Sarte et d'une certaine Jacomette. Son père refuse d'accorder sa fille Zabelline, à Philippe de Vigneulles, qui épouse Mariette en premières noces, que son propre père choisit pour lui. Après la mort prématurée de Mariette en 1493, Philippe se marie avec Zabeline, le 27 avril 1494. Le couple a eu douze enfants, dont deux seulement atteignent l'âge adulte.