Clergé messin
Cette collection regroupe les membres du clergé, hommes et femmes, séculiers et réguliers, actifs à Metz entre les XIIIe et XVIe siècles.
Hommes
-
Adhémar de Monteil (12..-1361) Adhémar de Monteil a été le 70e évêque de Metz, de 1327 à 1361. Il est issu d'une famille noble du Dauphiné, fils d’Hugues II Adhémar de La Garde, seigneur de La Garde et de Monteil, et de Sibylle de Poitiers. D'abord archidiacre de Reims, et doyen de la cathédrale de Toul, il est ensuite nommé nommé évêque de Metz en 1327. Il meurt le 12 mai 1361. Enseveli dans la chapelle des évêques, son gisant, abîmé, se trouve aujourd'hui dans la crypte de la cathédrale.
-
André Roynette (147.-1557) Sans doute né dans les années 1470, André est le fils de Hugues Roynette, conseiller du duc de Lorraine René II, puis président de la chambre des comptes de Nancy. En 1494-1495, André est diacre et cumule des prébendes de chanoine des cathédrales de Metz, Toul et Verdun. Il s'agit de financer ses études : maître ès arts, il est alors inscrit comme étudiant de l'université d'Heidelberg en théologie. En 1499, son père Hugues est disgracié pour une raison inconnue et exécuté. À la suite de cette catastrophe, André semble se fixer à Metz. En 1500, il devient d'ailleurs le parrain d'André, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Le 24 février 1506, il résigne sa prébende de Toul. Il occupe la charge d'écolâtre de la cathédrale de Metz de 1512 à 1532. En 1523, l'exécution de son père est pardonnée : il devient à son tour conseiller du duc de Lorraine, puis en 1530, prévôt de Saint-Dié. Il meurt en 1557 et se fait enterré dans la chapelle Saint-Léon qu'il a fait construire en 1545 dans la collégiale Notre-Dame de Saint-Dié.
-
Antoine Esch (1...-15..) Antoine Esch est un clerc savant, auteur d'une histoire latine de Metz en 1528, l'« Epitome gestorum Mettensium ». Originaire peut-être de la région d'Esch-sur-Salm dans l'électorat de Trèves, il est maître à la faculté des arts de l’Université de Trèves en 1537, où il est encore mentionné en 1550.
-
Arnould Thierri, de Clerey (14..-1505) Arnould Thierri de Clerey est originaire de Clarey-sur-Brennon, dans le diocèse de Toul. Il aurait été chanoine de la cathédrale de Metz pendant 53 ans, soit entre 1452 et sa mort en 1505. Il a été également curé d'Épinal, ville du diocèse de Toul mais seigneurie de l'évêché de Metz. Arnoul Thierri a exercé d'autres dignités ecclésiastiques, trésorier du chapitre cathédral entre 1477 et 1484 et prévôt du chapitre de Notre-Dame-la-Ronde Contemporain des chanoines Jean Herbillon et Nicolle Desch, il exerce un rôle important dans la vie citadine dans la deuxième moitié du XVe siècle. Il a été étroitement lié aux élites patriciennes et bourgeoises messines, aux famille Desch et de Heu et à Philippe de Vigneulles. Il devient notamment le parrain du premier-né de Nicolle III de Heu et de Marguerite de Brandebourg. On connaît notamment Arnould Thierri pour sa bibliothèque personnelle, recomposée grâce à son ex-libris « ATM » (Arnulphus Thierricis Metensis). Au moins 20 manuscrits sont répertoriés, dont 10 malheureusement détruits par le feu de Saint-Quentin de 1944. Il s'agit d'un exemple exceptionnel nous informant des fonds canoniaux messins à la fin du Moyen Âge à Metz.
-
Aubert Boulay (13..-1438) Aubert Boulay est le fils de Guerciriat Boulay et d'Anel Faulquenel. Après une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale, il abandonne le canonicat pour être inscrit en paraiges. Il se marie avec Bille d'Abocourt, mais le mariage est de courte durée. Aubert meurt durant l'épidémie de peste de 1438-1439 qui ravage la ville de Metz. Elle se remarie rapidement avec Joffroy Desch, mais succombe à son tour en octobre 1439 de la peste.
-
Aubert de la Court (12..-1348)
Aubert de la Court est le fils de Nicolle de la Court et de Poince Ruèce. Il est d'abord religieux à l'abbaye cistercienne de Villers-Bettnach avant de renoncer à ses vœux pour rentrer dans le siècle. Il meurt le 23 juin 1348 et son corps est enseveli au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets). -
Bertrand de Tournay (13..-14..) Bertrand de Tournay est le fils d'Hennequin de Tournay et de Catherine Gourdat, l'un des enfants d'une nombreuse fratrie. Comme son frère Jean, il poursuit une carrière ecclésiastique et devient prêtre de la paroisse Saint-Victor, puis chanoine de la cathédrale de Metz vers 1398. Il meurt à une date inconnue après 1404.
-
Collignon Fessal (13..-14..) Collignon Fessal est le fils de Jean Fessal et d'une mère inconnue. De la paroisse Saint-Jacques, il poursuit une carrière ecclésiastique et devient chanoine de la collégiale Saint-Thiébaut dont nous avons les mentions en 1375, 1379 et 1408. Il meurt à une date inconnue au début du XVe siècle.
-
Conrad II Bayer de Boppard (13..-1459) Conrad II de Bayer a été le 77e évêque de Metz. Il est le fils de Conrad Bayer de Boppard, seigneur de Château-Bréhain et de Marie de Parroy. Lors de ses études, il devient bachelier en droit canon. Il est d'abord chanoine de Verdun, puis succède à Raoul de Coucy à l'épiscopat de Metz en 1415. Il participe au concile de Constance (1414-1418). Il nomme comme coadjuteur Georges de Bade qui lui succède à sa mort. Il meurt le 20 avril 1459 et son corps est enseveli dans la cathédrale Saint-Étienne.
-
Didier Noël (14..-1483) Didier Noël est originaire du diocèse de Châlons. En 1456, il est maître ès arts et bachelier en théologie. Il obtient la licence en théologie à l’université de Paris en 1460 puis accède au grade de docteur. Il est plusieurs fois lecteur et est élu recteur de l’université de Paris en juin 1459. Il bénéficie d'une prébende de chanoine de la cathédrale de Verdun de 1456 à 1468. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz après 1462. Il y occupe la charge de cerchier (circator). À partir de 1473, l'évêque de Metz Georges de Bade fait de lui son évêque suffragant. Il résigne sa charge de cerchier en faveur de son neveu Jean Noël en 1482. Retiré au couvent des Cordeliers de La Chapelle-aux-Bois, près d'Avril, il y meurt le 11 avril 1483 et y est inhumé. Deux livres de sa bibliothèques personnelle ont été identifiés.
-
Dimanche, curé de Saint-Étienne (14..-15..) Dimanche ou Domange dont nous ignorant l'ascendance est curé de Saint-Étienne-le-Dépenné, une église située en Outre-seille. En 1504, il devient le parrain de François, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
-
François N., chanoine de Saint-Thiébault (14..-15..) François dont on ignore le patronyme était chanoine de l'église collégiale Saint-Thiébault. En 1499, il devient le parrain de Arnould, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
-
Georges Ier de Bade (1433-1484) Georges de Bade a été le 78e évêque de Metz. Fils du margrave Jacques Ier de Bade et de Catherine de Lorraine, il nait en 1433 et entre dans les ordres en 1445. Il étudie en plusieurs lieux : Pavie, Cologne et Erfurt. D'abord nommé coadjuteur de l'évêque Conrad II Bayer de Boppard en 1456, il devient évêque de Metz en 1459, à la mort de celui-ci. Il meurt le 11 octobre 1484 et son corps est enseveli dans la cathédrale.
-
Henriet Roucel (14..-1490) Henriat Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il est d'abord prévôt et chanoine de Saint-Sauveur avant de devenir chanoine de la cathédrale et occuper la charge de grand aumônier. En 1488, il reconstruit la grande aumônerie et la chapelle qui en dépend, la chapelle Saint-Nicolas devenue Sainte-Reinette. Il meurt le 14 janvier 1490. Selon la Chronique rimée, il est enterré dans la cathédrale, sous le jubé, auprès de Nemmery Baudoche, lui aussi grand aumônier, que la chronique présente comme son oncle malgré les 150 ans qui les séparent.
-
Herman Petit de Bure (13..-1414) « Maître Herman de Bure » est un clerc de Metz, son épitaphe détaille ses titres : bachelier en théologie, licencié en droit canon et civil. Il devient avocat et également chanoine de la cathédrale. En 1408, il habite dans une maison canoniale située rue des Clercs. En 1411, il est recruté clerc-pensionnaire juriste au service de la ville. Il décède le 25 mars 1414 et est enterré dans la chapelle des évêques de la cathédrale, près de l'évêque Thierry Bayer. Il lègue ses livres à la cathédrale de Metz : 12 manuscrits lui sont associés.
-
Hugo Mathié (14..-1485) Hugo Mathié est originaire de Tintigny, près de Virton, dans l'actuel Luxembourg belge. Il est licencié en droit canon. Curé de Villette, dans le diocèse de Trèves en 1445, il est chapelain de la cathédrale de Toul et de la collégiale Saint-Gengoult en 1448, puis curé de Marville en 1455-1458, et également chanoine de la cathédrale de Toul et archidiacre en 1456. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1458. Il occupe la charge de chantre à partir de 1462, puis reçoit celle de doyen du chapitre, du 24 août 1470 jusqu'à sa mort le 18 septembre 1485. La maison d'Hugo Mathié était située en face du couvent Saint-Symphorien. Il est enterré dans la cathédrale, dans la chapelle Saint-Nicolas. Hugo Mathié possédait une bibliothèque : on a mention de 19 de ses livres, légués à la cathédrale. Mais il n'est pas sûr que ce Hugo soit le doyen : un autre Hugo, mort en 1536, pourrait être ce bibliophile. Enfin, un manuscrit de théologie daté de 1484 et aujourd'hui disparu porte le nom d'Hugo Mathié "de Halenzeyo" : on ne sait à qui le rattacher.
-
Jacques d'Insming (14..-1510) Jacques d'Insming (aussi appelé Jacques d'Amange) est chanoine de la cathédrale de Metz. Il aurait été chargé de continuer les travaux de Jean de Ranconval dans la cathédrale. Il fait construire le choeur en 1486 et l'autel de Notre-Dame-de-la-Tierce, dans le bras nord du transept de la cathédrale (à la place de l'actuel autel de Notre-Dame-de-Lourdes). En 1500, il acquiert la maison canoniale en Nexirue qui appartenait auparavant au chanoine Nicolle Desch. Il devient archidiacre et grand vicaire de la cathédrale en 1497 et meurt en 1510.
-
Jacques N., prêtre à Lessy (14..-15..) L'ascendance de Jacques est inconnue. En 1508, Jacques est prêtre à la paroisse de Lessy lorsqu'il devient parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
-
Jean Aubrion (13..-14..) Jean Aubrion est coûtre et chanoine de la cathédrale de Metz. Il est lié à la famille Aubrion affiliée aux paraiges, mais son lien de parenté est difficile à établir. Il possédait une maison... Il meurt entre 1404 et 1412.
-
Jean Boulay (14..-1477) Jean Boulay est le fils de Guerciriat Boulay et d'Anel Faulquenel, sa première femme. Jean Boulay poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale de Metz. Cependant, après la mort de ses deux frères, Aubert en 1438 et Jacomin entre 1438 et 1444, devenu le seul descendant mâle de la famille, il abandonne le canonicat pour s'inscrire en paraige. Il poursuit ensuite une carrière active, particulièrement au sein du conseil des Treize jurés. Il épouse en premières noces Mahaut, fille de Perrin de Raigecourt et de Jennette Le Gronnais, qui meurt sans doute de peste en 1466. Toujours sans descendance, Jean se remarie avec Clémence, fille du noble homme Werry de Damvillers, le 26 septembre 1467. Il meurt le 4 février 1477, laissant Clémence veuve : elle se remarie avec Jean de Molise, un chevalier au pays de Lombardie.
-
Jean Chardalle (14..-1502) Jean Chardalle est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il est originaire de Marville, ville partagée entre Luxembourg et Barrois, tout comme Hugo Mathié, sans qu'on sache si les deux prêtres ont un lien de parenté. À l'issue de ses études universitaires, Chardalle est docteur en décret (droit canon). Il est reçu chanoine le 19 janvier 1474. Peu après, il part pour plaider à Rome les affaires du chapitre. Il y reste jusqu'en 1482. C'est durant son séjour romain qu'il est élu chantre. En 1492 et 1497, il fait partie des chanoines qui négocient la paix entre la cité de Metz et René II de Lorraine. Philippe de Vigneulles le présente comme « un noble seigneur de l’Église [...], un homme sage, instruit et un grand savant » (“scientifique personne”). Il meurt le 13 février 1502 et est enterré dans la cathédrale. Sa riche bibliothèque a en partie été léguée à la cathédrale.
-
Jean de Heu (13..-1372) Jean de Heu est le fils de Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court, sa deuxième femme. Destiné à une carrière ecclésiastique, il devient d'abord chanoine et primicier de l'église, puis grand archidiacre de Reims et finalement évêque de Toul. Il meurt le 9 août 1372 et un monument funéraire est érigé dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz, bien qu'il s'agisse d'un évêque de Toul.
-
Jean de Tournay (13..-1410) Issu d'une famille du quartier de Saint-Simplice, Jean de Tournay est le fils de Hennequin de Tournay et de Catherine Gourdat. Destiné à une carrière ecclésiastique, il devient chanoine de la cathédrale avant 1398. Il est grand chantre de la cathédrale en 1400, et également doyen de la collégiale Saint-Thiébaut. En 1408, il habite la maison de Haute-Pierre. Il meurt le 11 avril 1410 et est enterré dans la cathédrale.
-
Jean Gilmer (14..-1531) Jean Gilmer est un moine de l'abbaye de Mouzon, devenu prieur du prieuré de Rozérieulles, qui dépend de cette abbaye avant 1509, date à laquelle il devient le parrain d'Hector, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. En 1511, il est élu abbé de Mouzon. Il meurt simple prieur de Thin-le-Moutier en septembre 1531.
-
Jean Herbillon (14..-1517) Jean Herbillon est un chanoine et coutre de la cathédrale de Metz de 1474 jusqu'à sa mort le 7 juillet 1517. Il n'a pas de lien d'hérédité avec les paraiges de la cité. Il acquit l'une des plus riches bibliothèques pour un chanoine à Metz, notamment les manuscrits de Nicolle Desch, chanoine, à sa mort en 1477. Son testament daté du 5 juillet 1517 est conservé aux Archives départementales de Moselle à Saint-Julien-lès-Metz (G 502, no. 29).
-
Jean Le Gronnais dit Crépy (13..-1450) Jean Le Gronnais dit Crépy est le fils cadet de Renaud Le Gronnais et d'Isabelle de Herbévillers. Avant sa carrière municipale, il est chanoine de la cathédrale de Metz. Il épouse Odeliette, fille de Aubert Augustaire et de Marguerite de Tournay, à une date inconnue avant 1438. Il meurt en 1450 sans descendance.
-
Jean Noël (14..-1512) Maître Jean Noël (appelé Natalis en latin) est chanoine de la cathédrale. Il succède à son oncle Didier Noël dans la dignité de cerchier de la cathédrale en 1482, et occupe la charge jusqu'à sa mort le 17 juillet 1512. Dès 1484, il est vicaire général du diocèse de Metz. À partir de 1495, la ville le recrute pour travailler comme procureur à son service. Il est notamment actif lors de la visite de Maximilien de Habsbourg en 1498 au cours de laquelle les magistrats prononcent leur serment à l'empereur et font reconfirmer les privilèges de la ville. En 1505, il devient le parrain de Jacques, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il est inhumé dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Tierce. Après sa mort, une partie de sa bibliothèque est léguée au chapitre : 18 livres ont été identifiés, tant manuscrits qu'imprimés.
-
Maheu Le Gronnais (14..-1496) Maheu Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais dit Volgenel et de Isabelle de Heu. Il occupe la fonction de chanoine de la cathédrale avant d'entreprendre une carrière municipale comme membre du paraige de Jurue à partir de 1462, bien qu'il semble avoir été inscrit d'abord au paraige de Porsaillis comme son père. Il est le premier et seul époux connu de Marguerite Georges avec qui il se marie à une date inconnu avant 1477. Elle le laisse veuf en 1490. Il décède le 23 avril 1496.
-
Matthias Henner (14..-1528)
Matthias Henner est un clerc d'origine germanique ; il est chanoine de Metz de 1502 à 1528. Il contribue aux grands travaux de la cathédrale en participant à la construction du jubé. En 1524, il offre un vitrail qui est installé dans la chapelle Saint-Joseph, dans l'abside. Sur ce vitrail identifié par Guillaume Frantzwa à partir de ses armoiries, il est vêtu en chanoine mais se présente comme chevalier de l'ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, alors même que cet ordre de moines soldats a été fusionné avec les chevaliers de Saint-Jean (futur ordre de Malte) en 1489. -
Michel Garin (14..-1512) Michel Garin est originaire du diocèse de Toul et maître ès arts. Il est reçu chanoine de Metz en 1477. En 1507, il est mentionné comme maître de l'ouvrage de la cathédrale en pleine reconstruction. Un chanoine nommé Michel est mentionné comme parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1498 : il s'agit probablement de Michel Garin.
-
Nemmery Baudoche (1...-1359) Nemmery Baudoche est l'un des fils de Pierre ou Perrin Baudoche et d'une certaine Ermengarde. Comme son oncle homonyme, il devient chanoine de la cathédrale Saint-Étienne, en 1314. Il meurt le 29 mai 1359. Son corps est enseveli dans la cathédrale.
-
Nemmery Baudoche (12..-1328) Nemmery Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et d'une mère inconnue. Il devient chanoine de la cathédrale et occupe la fonction de grand aumônier. Il acquiert la maison du Voué au bénéfice du chapitre : une partie du bâtiment sert à la grande aumônerie, dont la chapelle Saint-Nicolas est desservie par un chapitre de clercs ; le reste est converti en maisons canoniales. Cette fondation donne lieu à une légende postérieure, la légende du Voué, où saint Nicolas sauve de la mort un serviteur de Nemmery Baudoche. Il meurt en 1328. Son neveu homonyme, également chanoine de la cathédrale, fonde une chapellenie en sa mémoire.
-
Nicolle Baudoche (14..-1547) Nicolle Baudoche est un des trois fils de Pierre Baudoche et de Bonne de la Marck. Il est chanoine de la cathédrale de Metz et accède à la dignité de grand aumônier. Avec ses frères, il fonde la chapelle Saint-Nicolas dans l'église Saint-Martin, selon les dernières volontés de leur père. Il meurt le 2 février 1547.
-
Nicolle Desch (1414-1477)
Nicolle Desch est le fils de Jacques I Desch et de Poince de Vy. Il naît vers 1414. Il part de Metz vers l'âge de 15 ans faire ses études dans les universités d'Allemagne et d'italie : il est à Heidelberg en 1429, à Cologne à partir de 1431, à Pavie en 1438, enfin à Bologne en 1440-1442. En 1442, après avoir été recteur de l'université de Bologne, il devient docteur en droit romain (« décret »). Chanoine de Metz dès 1428, il est élu trésorier du chapitre cathédral de Metz pendant ses études, en 1435. Il obtient une prébende de chanoine en 1455 et la charge de chantre en 1460. Il est le dernier à obtenir l'office de trésorier, qui est supprimé après sa mort survenue le 27 juin 1477. Il était également chanoine de la cathédrale de Verdun, bénéfice qu'il résigne en 1464 en faveur d'un ancien camarade de l'université de Cologne. -
Nicolle Jean de Neufchâteau (1...-14..) Nicole Jean est un prêtre originaire de la ville de Neufchâteau, dans le duché de Lorraine. À Metz, il est curé de la paroisse Saint-Victor de 1431 à 1437. Sans doute ensuite, mais avant 1452, il est curé de Nomeny, dans le temporel de l'évêché de Metz. De 1439 à 1449, il est mentionné comme curé de la grande paroisse de Saint-Simplice. En 1452, il est mentionné comme doyen de la collégiale Saint-Thiébaut ; en 1453, il est à nouveau mentionné comme curé de Saint-Simplice, cumulant donc une charge honorifique avec un bénéfice de curé. Il possède encore ces deux bénéfices en 1461. En 1466, apogée de sa carrière, il, est official, juge du tribunal de l'évêque. Amateur de théâtre, Nicolle Jean joue le rôle de Jésus dans un grand mystère joué sur la place du Change en juillet 1437. Lors de la crucifixion, il fait un malaise, si bien qu'on doit le remplacer. Le lendemain, il joue à nouveau pour la résurrection, à la satisfaction de tous. En septembre de la même année, il joue dans un autre mystère le personnage de l'empereur Titus. Le 18 janvier 1461, il compose un bref texte en l'honneur de Jeanne d'Arc, intitulé « Abrégé des chroniques de Charles VII ». Comme le texte circule en Lorraine sous son nom de doyen de Saint-Thiébaut tout en étant associé à la chronique de son confrère Pierre de Saint-Dizier, curé de Saint-Eucaire, on a longtemps cru que le doyen de Saint-Thiébaut était l'auteur de la chronique.
-
Nicolle Le Gronnais dit le bon Abbé (13..-1452) Nicolle le Gronnais est abbé de Saint-Vincent de 1435 à 1452. Il meurt le 22 mai 1452. Une inscription placée sur un pilier du chœur rappelle ses mérites : il a reconstruit l'église abbatiale et le cloître, remboursé les dettes de l'abbaye et est parti en pèlerinage à Rome puis à Jérusalem en 1450-1451.
-
Othin de Bioncourt (12..-1...) Ce clerc messin est connu pour son activité de copiste au service de l'abbaye de Sainte-Glossinde : il réalise le cartulaire de l'abbaye en 1292, décoré d'armoiries et de sceaux, et l'année suivante la charte peinte de confirmation des privilèges.
-
Otto de Diemeringen (13..-1398) Le chanoine Otto est sans doute originaire de Diemeringen, un village proche du comté de Sarrewerden vassal de l'évêché de Metz (Sarre-Union, Bas-Rhin). « Maître Otto » obtient le grade de maître ès arts, peut-être à l'université de Paris. Il ne semble pas avoir été prêtre, mais être resté diacre. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz dans les années 1360. Il est accusé en 1371 d'entretenir une relation avec une femme. L'accusation ne peut pas être prouvée, mais Otto est réprimandé pour son apparence non cléricale : cheveux longs, barbe, vêtements courts et chaussures pointues (à poulaines). Il est donc envoyé 14 jours dans la prison du chapitre. Otto de Diemeringen cumule son bénéfice de chanoine avec la charge de prévôt de la collégiale de Sarrebourg. Il est connu pour avoir traduit le "Livre des Merveilles" de Jean de Mandeville en allemand. Ce texte décrit la Terre en se présentant comme un voyage universel. Rédigé à Liège au milieu du XIVe siècle, il connait un énorme succès dans toute l'Europe. La version d'Otto est une des deux qui circulent en Allemagne à partir de la fin du XIVe siècle. Otto meurt le 24 août 1398 et est enterré dans la cathédrale. Sa tombe est fouillée en 1914.
-
Otton Blanchard (14..-14..) Otton Blanchard est le fils de Jean Blanchard et de Béatrice Gérardin. Ce prêtre séduit et enlève une veuve messine, Péronne, à l'automne 1497, ce qui l'entraîne dans un bras de fer entre les autorités municipales et les autorités épiscopales. Il meurt à une date inconnue.
-
Philippe Praillon (1582-1645) Philippe Praillon est le fils de Jacques Praillon et de Salomée Pierrot, né le 28 janvier 1582. Il est d'abord chanoine de la cathédrale à partir du 8 octobre 1597, mais il abandonne le canocicat en 1605. Il épouse Anne Hellotte qui décède en août 1638. Il occupe sept fois la fonction de maître-échevin de la ville et devient lieutenant général du bailliage de Metz en 1641. Il meurt le 11 octobre 1645. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis avec les corps de son père, de sa mère et de ses grands-parents. Bibliophile, c'est notamment lui qui possède les Chroniques de la ville de Metz rédigées par Jean Praillon dans la première moitié du XVIe siècle.
-
Philippin Desch (13..-1439) Philippin Desch est le fils de Joffroy Desch l'aman et d'une certaine Jacomette. Il naît dans la paroisse Saint-Gorgon. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1412 et est alors sous-diacre. Il meurt le 20 août 1439 et est enterré dans la cathédrale. Son testament a été conservé et sa tombe a été fouillée en 1914.
-
Pierre Baudoche (13..-1370) Pierre Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et de Seliziette Le Gronnais. Il devient coûtre et moine de l'abbaye de Saint-Vincent, dont il est élu abbé en 1355. Il meurt le 23 mai 1370.
-
Pierre de Luxembourg (1369-1387) Pierre de Luxembourg a été le 75e évêque de Metz. Il est le fils de Guy de Luxembourg et de Mahaut de Châtillon. Il appartient donc à la branche cadette des Luxembourg, comtes de Ligny-en-Barrois, tandis que le roi Wenceslas, de la branche aînée, règne sur le Saint-Empire. En 1384, il est nommé évêque de Metz à l'âge de seulement 15 ans par le pape Clément VII à Avignon. En 1386, il est également nommé cardinal d'Avignon. Il meurt moins d'un an plus tard, le 2 juillet 1387, à 18 ans, en raison, dit-on, de son mode de vie austère. Son tombeau à Villeneuve-lès-Avignon est rapidement vénéré après sa mort, si bien qu'un procès de canonisation débute en 1390. Mais après la mort du pape Clément VII en 1397, le procès est abandonné et jamais repris. Pierre de Luxembourg n'a jamais été canonisé, mais il est proclamé bienheureux à Rome en 1527. Si son tombeau se trouve à Villeneuve-lès-Avignon, on fit construire un gisant à sa mémoire dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz, dont Louis Boudan fournit le relevé à la fin du XVIIe siècle.
-
Pierre de Saint-Dizier (13..-14..) Pierre de Saint-Dizier est mentionné comme curé de la paroisse Saint-Eucaire, en Outre-Seille, de 1416 à 1445. On ignore tout de sa formation : il se dit maître, ce qui laisse envisager une formation scolaire ou universitaire. Dans les années 1430-1445, il rédige une chronique, la première de grande ampleur écrite en français à Metz. Il meurt entre 1445, quand son oeuvre s'interrompt assez brutalement, et 1456, date à laquelle un autre curé est mentionné à Saint-Eucaire.
-
Pierre Dieudonné (14..-1466) Pierre Dieudonné est le fils de Pierre Dieudonné et d'Alix Renguillon. Il poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale. Mais lorsque son père et son seul frère Jean meurent de peste en 1439, il quitte le canonicat pour intégrer les paraiges. Il épouse alors une certaine Mariette. Comble de malchance, la famille est complètement décimée lors de l'épidémie de peste qui ravage la cité en 1466. Son épouse Mariette meurt le 20 avril enceinte, son corps est ouvert pour baptiser l'enfant ; ses trois filles Mariette, Alixette et Collette meurent au cours de l'été. Pierre meurt à son tour le 16 juillet 1466. Avec son décès s'éteint la lignée des Dieudonné.
-
Pierre Le Gronnais (14..-1474) Pierre Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Avant sa carrière municipale, il était chanoine de la cathédrale. Puis, il se marie avec Catherine Chaverson le 3 août 1467. Mais Pierre meurt jeune adulte, il décède le 26 juillet 1474, laissant Catherine veuve. Elle se marie en secondes noces avec Nicolle Desch, puis en troisièmes noces avec Louis de Lenoncourt. Le corps de Pierre Le Gronnais est inhumé au couvent des Frères prêcheurs (dominicains).
-
Pierre Parepat (14..-15..) L'ascendance de Pierre Pairepat est inconnue. Il devient curé de Saint-Martin en 1482, et occupe encore cette charge en 1498. En 1500, il devient le parrain d'André, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt à une date inconnue.
-
Pierre Roucel (14..-1466) Pierre Roucel est le fils de Nicolle Roucel dit de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il occupe plusieurs charges ecclésiastiques : chanoine de la Cathédrale de Metz et de Notre-Dame-la-Ronde, prévôt de St-Sauveur et curé de Saint-Ladre. Il meurt de la peste le 27 août 1466, lors de la terrible épidémie qui ravage la cité. Il choisit d'être enterré anonymement au cimetière Saint-Louis, avec les pauvres, plutôt que d'être inhumé dans un grand sanctuaire comme les notables laïcs ou ecclésiastiques.
-
Simon Noiron (13..-1435) Simon Noiron est le fils de Nicolle Noiron dit Guedange, maître-échevin en 1368, et d'Isabelle le Hungre. Il est chanoine de la cathédrale de Metz et occupe la charge de trésorier du chapitre à partir de 1394. Il est également chanoine de la cathédrale de Verdun, mentionné en 1394. En 1435, il est chanoine de Saint-Sauveur de Metz et prévôt de la collégiale Saint-Pierre-aux-Images de Metz. En 1408, il habite une maison canoniale en Nexirue. Lorsqu'il meurt le 10 décembre 1435, on dit qu'il était riche de 60 000 francs.
-
Thiébaut Louve (13..-1422)
Fils de Jean Louve et d'une certaine Marguerite, Thiébaut Louve est l'oncle de Nicole Louve. Élu abbé de Saint-Clément en 1390, il est le second abbé à se désigner non plus seulement par son prénom (ou nom de baptême), mais par son nom de famille, de même qu'il affiche les armes de la famille sur son sceau d'abbé. Il meurt le 10 mars 1422.
Femmes
-
Alix de Condé (12..-1312)
Alis ou Aelis de Condé est abbesse de Sainte-Glossinde entre 1292 et 1312. Elle se fait représenter dans la charte peinte qu'elle commande en 1293. -
Françoise Chaverson (14..-15..) Françoise Chaverson est la fille de Jean Chaverson et de Barbe Le Gronnais. Moniale dès 1494, elle est élue abbesse de l'abbaye Sainte-Marie-aux-Nonnains en 1513. Elle meurt à une date inconnue après 1530. Son corps est inhumé dans l'abbaye.
-
Isabelle de Warise (14..-1466) Isabelle de Warise est la fille de Joffroy de Warise avec sa deuxième épouse, Jennette Roxin. Prieure du Petit-Clairvaux, elle meurt de peste le 6 janvier 1466 au début de l'épidémie de peste qui ravage la cité. Son corps est inhumé au couvent du Petit-Clairvaux.
-
Isabelle Desch (14..-1466) Isabelle Desch est l'une des filles de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Religieuse de Sainte-Glossinde comme plusieurs de ses soeurs, elle meurt le 21 août 1466 de peste durant la terrible épidémie qui ravage la ville ; ses soeurs Jeanne, Jennette et Wiberotte y succombent aussi. Son corps est inhumé dans l'abbaye.
-
Jeanne d'Haussonville (14..-1545) Issue d'une famille de la chevalerie lorraine, Jeanne est nommée abbesse de Saint-Pierre-aux-Nonnains le 3 janvier 1518 par la duchesse de Lorraine, puis confirmée par l'évêque de Metz. Auparavant, elle avait sans doute vécu au couvent comme nièce d'une autre religieuse, Marguerite de Norroy, qui était en fait sa cousine germaine. Jeanne meurt en 1545. Sa nièce Anne d'Haussonville lui succède.
-
Jeanne Desch (14..-1466) Jeanne Desch est la fille de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Religieuse de Sainte-Glossinde, elle meurt le 16 juillet 1466 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville ; ses soeurs Jennette, Wiberotte et Isabelle y succombent aussi. Son corps est inhumé en l'abbaye.
-
Jennette Desch (14..-1466) Jennette Desch est l'une des filles de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Religieuse de Sainte-Glossinde, elle meurt le 22 juillet 1466 de peste durant la terrible épidémie qui ravage la ville ; ses soeurs Jeanne, Wiberotte et Isabelle y succombent aussi. Son corps est inhumé dans l'abbaye.
-
Mangette Ragait (14..-1526) Mangette Ragait, ou Raget, est religieuse cistercienne au prieuré du « Petit Clairvaux ». En 1495, elle est élue 11e prieure. Elle construit un nouveau cloître dans le couvent. Elle meurt le 14 février 1526 selon son épitaphe, mais le 9 février 1525 selon l'obituaire du couvent.
-
Pauline N. (14..-15..) L'ascendance de Pauline est inconnue. En 1513 elle est mentionnée comme religieuse du couvent bénédictin de Saint-Pierre-aux-Nonnains lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.