Jubé des Grands Carmes
Contenu
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Titre
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Jubé des Grands Carmes
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Date
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1370/1430
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Description
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Dans les églises, le jubé séparait la nef du chœur et servait de tribune pour la lecture des Évangiles, marquant une transition entre les fidèles et le clergé. Celui de l’église des Grands Carmes de Metz était célèbre pour sa beauté : cette structure gothique flamboyante en pierre finement ajourée, était ornée de motifs trilobés, de pinacles et de décors végétaux. Admiré pour sa délicatesse, il impressionna Louis XV lors de sa visite en 1744. Arès la Révolution, il fut démonté transféré à Paris, où Alexandre Lenoir le conserva au Musée des monuments français, avant que l'impératrice Eugénie s'en empare pour sa chapelle du château de la Malmaison. La plupart des fragments sont ensuite passés en main privée et ont disparu au XXe siècle. Trois élements, une niche à baldaquin et deux portails, ont été rachetés par le musée de la Cour d'or en 1960 et ont regagné Metz. Ils y ont rejoint deux fragments de pinacle et de claire-voie restés sur place à la Révolution.
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Techniques générales utilisées
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Pierre de Jaumont sculptée
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Source
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Metz, musée de la Cour d'Or n° d'inventaire 12.261a, 12.261b, 12.261c, 12.262a et 12.262b
Musée de la Cour d'Or
Église des Grands Carmes
Le jubé, relevé d'Alexandre Lenoir en 1806
Projet de remontage du jubé (partie centrale) à la Malmaison (reprod. Collot, 1989)
Les deux portails latéraux conservés (musée de la Cour d'Or n°12.261a et b)
Niche à baldaquin avec trois statues (musée de la Cour d'Or n°12.261c)
Clocheton de la partie centrale du jubé (musée de la Cour d'Or n°12.262a)
Claire-voie de la partie centrale du jubé (musée de la Cour d'Or n°12.262b)