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Cheminée du Passe-Temps Cette cheminée monumentale ornait l'hôtel du Passe-Temps construit par Pierre Baudoche entre 1486 et 1488. Le manteau est sculpté de six écus, dont, selon les relevés de Lorrain au XIXe siècle, trois étaient encore peints des armes des La Marck, des Anglure et des Baudoche. Mais son dessin montre à gauche un écu sans peinture qui ne porte pas les grelots des Anglure mais une croix engrêlée (comme celle des Lenoncourt) ; au milieu un écu parti portant la fasce et le lion des La Marck, et un autre écu parti des armes des Baudoche et d'un aigle noir sur fond d'or (non identifié).
Pierre Baudoche avait épouse Bonne de la Marck, dont la soeur Claude, morte avant 1489, était l'épouse de Louis de Lenoncourt.
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Wagner, Pierre-Edouard, « L'Histoire de Metz véritable (1231-1445). Une chronique messine du XVe siècle par le curé de Saint-Eucaire »
Wagner, Pierre-Edouard, « L'Histoire de Metz véritable (1231-1445). Une chronique messine du XVe siècle par le curé de Saint-Eucaire », dans Mireille Chazan et Gérard Nauroy (dir.), Écrire l'histoire à Metz au Moyen Âge: actes du colloque organisé par l'Université Paul-Verlaine de Metz, 23-25 avril 2009, Berne, 2011, p. 153-172
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Isabelle Guyot-Bachy (1962-....)
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Chronique du curé de Saint-Eucaire (édition Chazan)
Chronique du curé de Saint-Eucaire de Metz (1231-1445) et Continuation (1445-1464/1465), éditées par Mireille Chazan, revues et complétées par Isabelle Guyot-Bachy, Marc H. Smith et Françoise, Vielliard, Paris, Société de l'Histoire de France, 2025
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Pierre de Saint-Dizier (13..-14..)
Pierre de Saint-Dizier est mentionné comme curé de la paroisse Saint-Eucaire, en Outre-Seille, de 1416 à 1445. On ignore tout de sa formation : il se dit maître, ce qui laisse envisager une formation scolaire ou universitaire. Dans les années 1430-1445, il rédige une chronique, la première de grande ampleur écrite en français à Metz. Il meurt entre 1445, quand son oeuvre s'interrompt assez brutalement, et 1456, date à laquelle un autre curé est mentionné à Saint-Eucaire.
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Wagner, Pierre-Édouard, « La collégiale Saint-Sauveur de Metz (Évolution d'un îlot urbain, 1565-1965) »
Wagner, Pierre-Édouard, La collégiale Saint-Sauveur de Metz (Évolution d'un îlot urbain, 1565-1965), Cahiers Lorrains, n°2, 1981, p. 83–103.
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Palais épiscopal
Le palais de l'évêque de Metz était situé près de la cathédrale, au coeur de la cité : il a donné son nom à la rue du Palais. Après le début du XIVe siècle, les évêques résident dans leur résidence de Vic-sur-Seille, mais le palais leur sert lors de leurs séjours en ville. Il est aussi utilisé lors de grandes cérémonies et pour accueillir les princes de passage..
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Perrin de Raigecourt (13..-14..)
Perrin de Raigecourt est le fils de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Seigneur de Jouy, il épouse Jennette, fille de Werry Le Gronnais et d'Alix de Tournay. Le couple a deux filles, Catherine et Mahaut, qui meurent toutes deux durant la terrible épidémie de peste de 1466, laissant Perrin sans descendance. Il meurt à une date inconnue après 1427.
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Jennette Le Gronnais (13..-14..)
Jennette Le Gronnais est la seule fille et héritière de Werry Le Gronnais et d'Alix de Tournay. Elle épouse Perrin, fils de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Le couple n'a que deux filles qui nous soient connues, Catherine et Mahaut, qui meurent toutes les deux durant la terrible épidémie de peste de 1466. Jennette meurt à une date qui nous est inconnue.
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Baudat de Landremont (13..-14..)
Baudat de Landremont est l'un des deux enfants connus de Thiriat Howesson dit de Landremont, un notaire apostolique et impérial installé à Metz. Possiblement par le mariage de son père avec une Messine, il entre au paraige du Commun. Le nom de l'épouse de Baudat nous est inconnue, mais il a un fils, Thiriat de Landremont, aussi homme de paraige. Baudat meurt à une date inconnue après 1462.
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Mahaut de Raigecourt (14..-1466)
Mahaut de Raigecourt est la fille de Perrin de Raigecourt et de Jennette Le Gronnais. Elle épouse Jean Boulay dont elle est la première épouse. Elle meurt, sans doute de la peste, le 17 mars 1466, durant la terrible épidémie qui affecte la cité. Son corps est enseveli à la Collégiale Saint-Sauveur. Jean Boulay, veuf, se remarie avec Clémence, fille de Werry Damvillers.
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Simonin Bertrand (14..-1483)
Simonin Bertrand est le fils de Jean Bertrand de Jurue et d'une mère inconnue. Son épouse nous est inconnue et sa famille est largement décimée durant la terrible épidémie de peste de 1466 qui emporte son fils aîné Didier et 4 jeunes enfants, deux fils et deux filles . Le lignage des Bertrand s'éteint avec la mort de Simonin le 5 septembre 1483.
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Thiriat de Landremont (14..-1482)
Thiriat de Landremont est le fils de Baudat de Landremont et d'une mère inconnue. Son grand-père paternel, Thiriat Howesson dit de Landremont, notaire et clerc d'officialité, est le premier de cette famille à s'installer à Metz. L'épouse de Thiriat de Landremont est inconnue, mais sa descendance est tristement connue : il est le père de Jean de Landremont, supplicié à mort en 1492 pour trahison. Thiriat mène une carrière très active au paraige du Commun au sein du conseil des Treize jurés. Il meurt le 30 novembre 1482.
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Guyot de Hampont (14..-14..)
Guyot de Hampont est le fils de Guyot de Hampont l'armoyeur et de Catherine Morel. Il entre en paraige grâce au mariage de son père, son grand-père maternel, Maheu Morel, étant homme du paraige de Jurue. D'abord inscrit sur les listes des nouveaux officiers et au paraige de Jurue, il change pour le paraige de Porte-Moselle dans lequel il mène une carrière active au sein du conseil des Treize jurés. Aucune alliance ne lui est connue. Il meurt à une date inconnue après 1481, date de son dernier mandat.
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Jean Boulay (14..-1477)
Jean Boulay est le fils de Guerciriat Boulay et d'Anel Faulquenel, sa première femme. Jean Boulay poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale de Metz. Cependant, après la mort de ses deux frères, Aubert en 1438 et Jacomin entre 1438 et 1444, devenu le seul descendant mâle de la famille, il abandonne le canonicat pour s'inscrire en paraige. Il poursuit ensuite une carrière active, particulièrement au sein du conseil des Treize jurés. Il épouse en premières noces Mahaut, fille de Perrin de Raigecourt et de Jennette Le Gronnais, qui meurt sans doute de peste en 1466. Toujours sans descendance, Jean se remarie avec Clémence, fille du noble homme Werry de Damvillers, le 26 septembre 1467. Il meurt le 4 février 1477, laissant Clémence veuve : elle se remarie avec Jean de Molise, un chevalier au pays de Lombardie.
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1469 - L'élection houleuse de Michel Le Gronnais aux Sept de la guerre
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Alix de Tournay (13..-1...)
Alix de Tournay est la fille de Hennequin de Tournay et de Catherine Gourdat. Elle épouse Werry Le Gronnais avant 1398, date à laquelle les deux époux sont vivants. Le couple a une seule fille qui nous soit connue : Jennette Le Gronnais, épouse de Perrin de Raigecourt. Alix meurt à une date inconnue.
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Marguerite de Tournay (14..-14..)
Marguerite de Tournay est l'une des deux filles de Pierre de Tournay et de Marguerite Faulquenel. Elle épouse Nicolle Roucel dit de Change avant 1457. Le couple n'a qu'une seule fille qui nous soit connue : Perrette Roucel, connue principalement pour son divorce avec Perrin Besange. Marguerite meurt à une date inconnue après 1462.
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1461 - Le roi de France Louis XI adoube cinq patriciens messins à l'occasion de son sacre à Reims
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Nicolle Roucel dit de Change le Jeune (14..-1470)
Nicolle Roucel dit de Change est le fils aîné de Nicolle Roucel dit du Neufbourg et de Jacomette de Heu. Il épouse Marguerite, l'une des deux filles de Pierre de Tournay et de Marguerite Faulquenel. Le couple n'a qu'une seule fille qui nous soit connue : Perrette Roucel, connue pour son divorce avec son premier époux Perrin Besange. Nicolle fait partie de la délégation messine au sacre de Louis XI à Reims en août 1461, où il est fait chevalier avec 4 autres patriciens. Il meurt en pèlerinage vers Jérusalem le 4 juillet 1470. Sa sépulture se trouve dans l'église Saint-Supplice.
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Jennette Noiron (13..-1411)
Jennette Noiron est la fille de Nemmery Noiron dit Guedange et de Laure Aubrion. Elle est la seconde épouse de Martin Georges devenu veuf en 1404. Le mariage est de courte durée puisque Jennette meurt dès octobre 1411, laissant Martin veuf une seconde fois. Son corps est enseveli au couvent des Célestins.
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Isabelle Louve (13..-1404)
Isabelle Louve est la fille de Jean Louve et de Jennette Noiron. Elle épouse Martin, fils de Georges Augustaire et d'Anel de Verdun, dont elle est la première femme. Elle meurt sans doute encore jeune adulte en avril 1404. Son corps est enseveli au couvent des Célestins.
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Nemmery Renguillon (14..-14..)
Nemmery Renguillon est le fils de Pierre Renguillon dit le Grand et d'Alix de Heu. Le nom de son épouse est inconnue, mais il est marié dès 1404. Un seul fils lui est connu. Il s'agit de Jean Renguillon qui meurt pendant l'épidémie de peste de 1466. Nemmery meurt à une date inconnue en 1446 ou après.
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Martin Georges (14..-1452)
Martin Georges est le fils de Georges Augustaire dit Georges et d'Anel de Verdun. Il épouse en premières noces Isabelle, fille de Jean Louve et de Jennette Noiron. Après le décès de son épouse en 1404, il se remarie avec Jennette, fille de Nemmery Noiron dit Guedange et de Laure Aubrion. Le couple a un seul fils : Nemmery Georges qui meurt en 1420 à l'âge de 13 ou 14 ans. Veuf une nouvelle fois en 1411, il ne se remarie plus et meurt le 15 octobre 1452 sans descendance. Son corps est enseveli au couvent des Célestins.
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Jennette de Warise (14..-1472)
Jennette de Warise est la fille de Jean de Warise et d'Isabelle Baudoche. Elle épouse en premières noces Jacomin, fils de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Après le décès de son époux en 1456, elle se remarie avec Jean de Warise. Les liens de parenté de ce dernier sont incertains : il peut être le fils de Georges de Serrières. Elle meurt le 15 septembre 1472, laissant son époux Jean veuf.