1515 - Duel entre deux seigneurs au palais des Treize
Contenu
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Titre
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1515 - Duel entre deux seigneurs au palais des Treize
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Nature de l'événement
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Justice et faits divers
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Période
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Décembre 1515, vers Noël
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Description de l'événement
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Vers Noël 1515, les Sept de la guerre sont réunis dans la Chambre des sept, au Palais : parmi eux, Michel Chaverson et Philippe Desch. Selon Philippe de Vigneulles, « c’étaient deux jeunes seigneurs nobles, vigoureux, hardis et courageux ; sans vouloir rabaisser personne, ils n’avaient pas leur égal dans la cité de Metz. Et avec ça, ils avaient la tête en feu, chaud-bouillants et colériques, dans la force et la fleur de leur jeunesse ».
Philippe et Michel se disputent à propos du château de « Werey » (Avril). Ce problème d’héritage avait déjà provoqué des disputes à la chambre des Treize au temps de Jean Chaverson, le père de Michel. Et voilà que Philippe et Michel, très en colère, se traitent de menteur : « ils se seraient frappés si on les avait laissé faire. La dispute en vint à ce point qu’ils se jetèrent un défi pour se battre sur les champs, avec des lames aiguisées, sans armure. Comme je l’ai dit, tous deux étaient habiles à pied et à cheval. Aussitôt, le seigneur Philippe, chaud et bouillant, retourne chez lui. Il monta sur son cheval et, avec une lance au cou et l’épée au côté, sortit de la cité. Sur l'île du pont des Morts, il attendit son homme de pied ferme ». Son adversaire ne tarde pas. « Aussitôt que la population fut au courant, vous les auriez vu sortir par la porte de la ville, à la file, en gros troupeaux : il y avait plus de quatre cents personnes jusqu’à la croix du Pont au loup. »
Mais Nicole de Raigecourt et Renaud et Michel Le Gronnais interviennent, pour éviter que les deux jeunes seigneurs se blessent voire s’entre-tuent.
Vigneulles ajoute : « Et pire encore, le peuple de la cité se serait soulevé et aurait voulu prendre parti pour l’un ou l’autre, et il y aurait eu un massacre […] Si le seigneur Philippe ou son lignage avaient dit un seul mot à la commune d’Outre-Seille, ils seraient tous accourus avec des pieux et des massues ; pareillement, ceux de Porte-Moselle, les bouchers et les autres, seraient accourus pour aider Michel Chaverson. C’eut été un grand danger. Dieu, par sa grâce et sa bonté, leur donne la paix à chacun, pour que le peuple puisse vivre dans l’amour sous leur pouvoir. Amen ! »
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| Titre |
Classe |
 Palais des Treize |
Lieu
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Michel Le Gronnais (14..-1526)