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Encadrement de fenêtre armorié (hôtel de Gargan) Auguste Prost a gardé la trace d'un encadrement de fenêtre ou de porte sculpté déposé dans le jardin de l'hôtel de Gargan. Les armoiries sont celles d'Isabelle Louve, femme de Jean Desch (Desch et Louve) et celles de Poince de Vy (Desch et de Vy), respectivement la grand-mère et la mère du chanoine Nicolle Desch, constructeur de l'hôtel.
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Salle aux devises (hôtel de Gargan) Dans ses carnets, Auguste Prost a conservé la description d'une salle de l'hôtel de Gargan construite par le chanoine Nicolle Desch. Cette salle d'apparat, à l'étage, était divisée par une rangée de colonnes ornées de chapiteaux sculptés, de devises latines et d'armoiries.
Le programme est à la fois familial et moralisateur. Les emblèmes (des guimbardes) et les armoiries sont ceux de la famille Desch et de ses alliances. Les devises sont des proverbes dénonçant l'oisiveté :
- « Panem otiosa non habebit » / « celle qui est oisive n'aura pas de pain » ;
- « Qui non laborat, non manducet » / « qui ne travaille pas ne mangera pas » ;
- « nihil difficile volenti » / « rien de difficile à celui qui veut ».
D'autres sont des citations de la Bible :
- « Jugum Domini Suave et onus eius [leve] » / « le joug du Seigneur est facile à porter, son fardeau est léger » (Mt, 11, 30) ;
- « Qui perseveraverit salvus erit » / « celui qui persévérera sera sauvé » (Mt 24, 13) ;
- « Non coronabitur nisi qui certaverit » / « on ne reçoit la couronne que si l'on respecte les règles » (Tim., 2, 5).
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Jean de Boutillier, Somme rurale (Metz, BM, Inc. 445)
Lyon (Rhône)
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Maison de Bibra
Au milieu du XVe siècle, le noble allemand Philippe de Bibra épouse une Messine, Isabelle Desch, et construit une maison de plaisance juste à la sortie de la ville, sur la route d'Allemagne, à côté de la porte des Allemands. La maison est démolie lors du siège de 1552.
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Philippin Desch (13..-1439)
Philippin Desch est le fils de Joffroy Desch l'aman et d'une certaine Jacomette. Il naît dans la paroisse Saint-Gorgon. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1412 et est alors sous-diacre. Il meurt le 20 août 1439 et est enterré dans la cathédrale. Son testament a été conservé et sa tombe a été fouillée en 1914.
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Henriette Le Gronnais (14..-1470)
Henriette Le Gronnais est la fille de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Elle épouse Philippe Desch, fils de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers en 1462. Elle meurt le 17 juin 1470 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs. Son seul fils connu, Claude, meurt mineur en 1472.
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Philippe Desch (14..-14..)
Philippe Desch est le fils de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. En 1462, il se marie en premières noces avec Henriette, fille de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Après le décès d'Henriette en 1470, il se remarie le 23 octobre de la même année avec Bonne Chaverson. Il meurt entre 1477 et 1487, laissant Bonne veuve qui se remarie avec Charles de Beauvau en 1487.
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Bonne Chaverson (14..-1499)
Bonne Chaverson est la fille de Joffroy Chaverson et de Jennette Grognat. Elle épouse le 23 octobre 1470 Philippe, fils de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers dont elle est la seconde épouse. Veuve, elle se remarie avec Charles de Beauvau au cours de l'année 1487. Elle meurt le 28 février 1499 et son corps est enseveli au couvent des Cordeliers. Veuf, Charles se remarie avec Barbe d'Aiey, fille d'une famille bourgeoise de marchands de Metz.
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Isabelle Desch (14..-1466)
Isabelle Desch est l'une des filles de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Religieuse de Sainte-Glossinde comme plusieurs de ses soeurs, elle meurt le 21 août 1466 de peste durant la terrible épidémie qui ravage la ville ; ses soeurs Jeanne, Jennette et Wiberotte y succombent aussi. Son corps est inhumé dans l'abbaye.
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Jennette Desch (14..-1466)
Jennette Desch est l'une des filles de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Religieuse de Sainte-Glossinde, elle meurt le 22 juillet 1466 de peste durant la terrible épidémie qui ravage la ville ; ses soeurs Jeanne, Wiberotte et Isabelle y succombent aussi. Son corps est inhumé dans l'abbaye.
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Wiberotte Desch (1457-1466)
Wiberotte est la fille de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Elle meurt le 21 juillet 1466, âgée seulement de 9 ans, de la peste durant l'épidémie qui ravage la ville. Ses deux soeurs Jeanne et Jennette y succombent également.
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Jeanne Desch (14..-1466)
Jeanne Desch est la fille de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Religieuse de Sainte-Glossinde, elle meurt le 16 juillet 1466 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville ; ses soeurs Jennette, Wiberotte et Isabelle y succombent aussi. Son corps est inhumé en l'abbaye.
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Pierre de Beauvau (15..-15..)
Pierre de Beauvau est le fils de René de Beauvau et de Claude Baudoche. Il se marie avec Agnès Desch, dont il est le premier époux.
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Contesse Desch (15..-15..)
Contesse Desch est l'une des trois filles de Jacques III Desch d'Outre-Seille et de Françoise Le Gronnais. Elle épouse Nicolle de Raigecourt en 1511. Veuve en 1539, elle meurt à une date inconnue après 1543.
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Philippe de Bibra (14..-14..)
Philippe de Bibra (ou Bibrach) est le fils de Burthemin de Bibra, maréchal du duc de Saxe, et de Anne de Ruick. Il participe à plusieurs jeux d'armes à Metz et épouse entre 1458 et 1462 Isabelle Desch dit la Sourde, veuve de Nicolle de Raigecourt et dame d'Ancerville. Le 22 juin 1480, les droits sur Ancerville sont cédés au fils issu du premier lit d'Isabelle : Philippe de Raigecourt. Il meurt à une date incertaine après 1484.
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Nicolle de Raigecourt dit Xappel (14..-1458)
Nicolle de Raigecourt dit Xappel est l'un des fils de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Il épouse en premières noces Maiausette Noiron, unique héritière de la famille Brady, dont il est le deuxième époux. Veuf et sans descendance il se remarie entre 1442 et 1446 avec Isabelle Desch dit la Sourde qui lui donne un fils : Philippe. Il meurt en 1458 et son corps est enseveli dans la collégiale de Saint-Thiébaut. Isabelle se remarie ensuite avec le noble homme Philippe de Bibra, qui s'installe à Metz.
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Roch de Marteau (15..-15..)
Roch de Marteau est un noble dont l'origine est incertaine. Sa première épouse est inconnue, dont serait issu Flory de Marteau. Il se remarie avec Barbe de Montarby le 7 février 1537. C'est une double alliance entre les deux familles : le Roch de Marteau près son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Il meurt à une date inconnue après 1545.
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Barbe Desch (15..-15..)
Barbe Desch est la fille de Renaud Desch et de Barbe de Montarby. Elle se marie avec Flory de Marteau, un noble possiblement originaire du Dauphiné, dont elle est la première épouse. C'est un double mariage : Roch de Marteau après son remariage avec Barbe de Montarby, veuve de Renaud Desch, fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Après la mort de Barbe avant 1561, il se remarie avec sa cousine germaine Anne Desch.
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Flory de Marteau (15..-15..)
Flory de Marteau est un noble possiblement originaire du Dauphiné, fils de Roch de Marteau. Il se marie en premières noces à Barbe, fille de Renaud Desch et de Barbe de Montarby. C'est une double alliance entre les deux familles : Roch de Marteau après son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Barbe meurt le laissant veuf avant 1561. Flory se remarie avec sa cousine germaine, Anne Desch et meurt avant 1586.
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Hôtel Saint-Livier L'hôtel Saint-Livier dresse encore sa tour au sommet de la colline Sainte-Croix, monument historique et lieu de mémoire, témoin du bâti ancien de la cité et de ses légendes. Il a longtemps été considéré comme une maison romane, dont la tour rappelait l'architecture « italienne » des palais de Metz ; ce souvenir s'ajoutait à la légende médiévale qui en faisait la maison de saint Livier, le chevalier martyr, très populaire à Metz. Les études archéologiques et historiques récentes permettent de rendre cette maison à l'histoire et de la comprendre comme un « objet évolutif ».
La façade gauche présente de nombreux détails d'architecture romane. Une étude archéologique a montré que ces éléments étaient des remplois d'un bâtiment du XIIe siècle dans des murs gothiques. On peut considérer que la reconstruction a voulu préserver l'aspect ancien du bâtiment, peut-être déjà auréolé de légendes : la maison Saint-Livier possédait une valeur patrimoniale dès l'époque gothique, sans doute à cause du souvenir de saint Livier. Mais celui-ci s'étendait-il à toute la maison ? Pierre-Edouard Wagner a montré qu'au XVe siècle, deux bâtiments sont indépendants : la maison de Saint-Livier et ses fenêtres romanes au nord, l'hôtel au sud, qui comptait alors deux hautes tours. Après 1518, la famille de Raigecourt acquiert les deux maisons et en fait une vaste demeure patricienne, appelée maison de Mardigny sur le plan de 1575, d'après la seigneurie dont Anne Desch a héritée. La fresque Renaissance découverte dans le bâtiment sud peut dater de cette période.
Les bâtiments sont largement reconstruits à l'époque moderne et l'une des deux tours est démolie. L'hôtel Saint-Livier abrite aujourd'hui le Fonds régional d'art contemporain. Au XIXe siècle, Wilhelm Schmitz consacre 9 de ses 81 planches au seul hôtel Saint-Livier, témoignage unique de l'architecture profane du XIIe siècle.
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Fauconneau Desch Ce canon de bronze à fût octogonal, autrefois monté sur un affut à deux roues, est appelé fauconneau. Il s'agit d'une pièce d'apparat commandée par la famille Desch, qui y a fait sculpter ses armes et sa devise, la guimbarde. Le canon est daté et signé Maître Denis, qui peut identifier le fondeur mais aussi un possesseur ultérieur. La décoration de cette arme est très riche : les anses sont en forme de dragons, la culasse porte une harpie sculptée, les côtés de l'octogone sont ornés de décors architecturaux, de feuillages et de personnages masculins et féminins. Ce canon provient peut-être de Flandre, ou plus sûrement d'Allemagne du Sud, où des ateliers spécialisés produisent de tels objets de luxe à cette époque.
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Poincignon Le Gronnais (14..-1469)
Poincignon Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Il est le premier époux de Philippe, fille de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. Ce mariage sert à consolider le lien entre les deux familles, Lorette s'étant remariée avec le père de Poincignon à la mort de Joffroy Desch : on marie ainsi les enfants issus du premier lit. Mais le mariage est de courte durée, car Poincignon meurt jeune adulte le 18 avril 1469. À sa mort, il y a un long conflit de succession entre son épouse Philippe et les frères déshérités de Poincignon. Son corps est inhumé au couvent des Frères Prêcheurs.
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Barbe de Montarby (15..-15..)
Barbe de Montarby est la fille de Jean de Montarby, seigneur de Charmoille et de Dampierre et d'Anne Le Gronnais. Elle épouse en premières noces Renaud Desch, lequel meurt entre 1533 et 1537. Après son décès, elle convole en secondes noces avec Roch de Marteau, écuyer et seigneur de Villette, le 7 février 1537. C'est une double alliance entre les deux familles : Roch de Marteau après son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Elle meurt à une date inconnue.
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1515 - Duel entre deux seigneurs au palais des Treize
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1399 - Jacques Desch en croisade en Prusse