Collégiale Saint-Sauveur
Contenu
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Titre
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Collégiale Saint-Sauveur
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Description
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Le chapitre Saint-Sauveur est fondé au XIe siècle et s'installe dans une chapelle déjà signalée à l'époque carolingienne près de l'ancien forum romain. Deuxième chapitre de la ville après celui de la cathédrale, il compte 20 chanoines du XIIe au XVIe siècle. Le cloître de Saint-Sauveur est reconstruit entre 1458 et 1464. La collégiale Saint-Sauveur et sa voisine l'église paroissiale Saint-Jacques sont détruites en 1565, par décision du capitaine de la citadelle. A leur place est ouverte la place Saint-Jacques. Le chapitre est alors réduit à 12 prêtres, qui célèbrent les offices dans la chapelle du cloître. Les bâtiments sont lotis après la Révolution, et disparaissent au gré des reconstructions ; les derniers vestiges sont démolis en 1965.
L'église, de grande dimension, occupait le côté sud de la place actuelle. Les bâtiments du chapitre s'élevaient au sud, autour des quatre ailes du cloître, à la place de l'actuel îlot entre la rue du petit-Paris et la rue Ladoucette. Ils comprenaient une chapelle à l'est, Notre-Dame, une salle capitulaire à l'ouest, et une école. Dans les années 1490, le régent de l'école est le jeune Léonard Pricard, de retour de l'université de Paris et futur humaniste.
En 1355, le paraige de Porsaillis avait l'habitude de se réunir dans le cloître. Celui-ci a été un lieu de sépulture pour les gens de paraiges, mais les tombes ont été détruites, sans doute en 1565. Les sources écrites attestent que des membres de la famille de Raigecourt, du paraige de Porsaillis, y ont été enterrés.