Vitrail de Jean Bataille
Contenu
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Titre
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Vitrail de Jean Bataille
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Date
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1381/1392
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Description
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Ce vitrail commandé par Jean Bataille est attribué à l'atelier du verrier Hermann de Munster, qui travaille dans les années 1380 au chantier de la cathédrale.
Le chevalier est vêtu comme un combattant de la fin du XIVe siècle : il porte une jaque, une veste matelassée et serrée, de couleur verte. La ceinture basse (demi-ceint) faite de plaques métalliques articulées, permet d'accrocher les gantelets de fer et l'épée. Sur la tête, le chevalier porte un bassinet dont la visière est relevée. Le cou et le bas du visage sont protégés par un camail en mailles. Le bas du corps est protégé par des cuissières et des jambières, reliées par des genouillères à ailerons. Les pieds sont chaussés de solerets à poulaine et à éperons.
À genoux les mains jointes, Jean Bataille est en prière, l'inscription autour de sa tête invoque la Vierge, qui devait être figurée sur la partie droite du vitrail d'origine : « Memento queso mei Maria mater Dei Omnipotensis » (Souviens-toi de moi, je t'en prie, Marie mère du Dieu Tout-Puissant).
Jean Bataille est identifiable à ses armes situées sur l'écu en-dessous de lui, porté par deux lions. Tous ces fragments ont été remployés ensemble au XIXe siècle pour former une baie sans cohérence (baie 9) dans l'absidiole nord de l'église Saint-Ségolène. Autour de lui, les donatrices, de différentes tailles et de différentes époques, ainsi que d'autres fragments, désignées seulement par leurs prénoms, ne sont pas identifiables.
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Techniques générales utilisées
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Verre transparent : grisaille sur verre, jaune d'argent.