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Grande verrière occidentale de la cathédrale Saint-Étienne
La grande verrière à l'entrée de la cathédrale est dite occidentale, mais orientée au sud-ouest. Elle fait partie du premier cycle des vitraux réalisés pour la cathédrale aux XIIIe et XIVe siècles. Son programme iconographique met en regard l’Ancien Testament et le Symbole des Apôtres qui est annoncé par les prophètes. Le tout est inspiré de ce qui se faisait à cette époque en Rhénanie et en Westphalie, d’où Hermann de Münster était originaire. En bas sont représentés les Prophètes, au-dessus, les Saints, au sommet, les Apôtres.
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Verrière du transept nord de la cathédrale Saint-Étienne
Cette verrière de la cathédrale Saint-Étienne est l'œuvre de Théobald de Lixheim, qui la signe et la date en 1504. Elle est plusieurs fois modifiée dans les siècles suivants, particulièrement au XIXe siècle : en 1879, la maison Schmidt-Reuters, puis Fritz Geiges entre 1879 et 1909, lui donnent son aspect actuel en remplaçant les lancettes de la galerie inférieure, avec les huit apôtres. Il reste est le travail Théobald de Lixheim : les vitraux du tympan, les deux registres supérieurs (huit saintes), et les registres intermédiaires (huit saints), aux têtes entièrement refaites.
Au niveau intermédiaire sont représentées les saintes Agnès, Marguerite, Marie-Madeleine, Catherine, Apolline, Odile, Élisabeth et Barbe, avec les armoiries de l’évêque Henri de Lorraine, qui offrit ces vitraux à la cathédrale de Metz. Au niveau supérieur, les huit sains sont Hubert, Michel, Antoine, Roch, Nicolas, et deux moines non identifiés. Les socles et les dais sont extrêmement développés.
Theobald a signé son œuvre sous les pieds des saintes : « HOC OPUS PER THEOBALDUM DE LYXHEIM VITRIARIUM PERFECTUM EST ANO DOMINI MCCCCCIV ». Traduction en français moderne : « Cette œuvre fut achevée par Théobald de Lixheim, verrier, en l’an du Seigneur 1504 ».
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Verrière du transept sud de la cathédrale de Metz
Valentin Bousch réalise la verrière du transept sud de la cathédrale Saint-Étienne en deux étapes : la partie haute est financée par le chapitre de la cathédrale en 1521. Elle représente un soleil entouré d'anges. En 1525, Valentin Bousch commence les trois niveaux de lancettes. Le chanoine Evrard Marlier mort cette année-là, était lui-même l'exécuteur testamentaire de son oncle le chanoine Otto Savin, décédé un demi-siècle plus tôt. Grâce à ces legs, Bousch termine la verrière en 1527. L'œuvre est inspirée du peintre allemand Hans Baldung Grien (1484-1545). Deux séries de saints évêques de Metz, en haut et en bas, et une série de saintes, au milieu, sont présentés dans un décor d'architecture Renaissance.
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Vitrail de Jean Bataille Ce vitrail commandé par Jean Bataille est attribué à l'atelier du verrier Hermann de Munster, qui travaille dans les années 1380 au chantier de la cathédrale.
Le chevalier est vêtu comme un combattant de la fin du XIVe siècle : il porte une jaque, une veste matelassée et serrée, de couleur verte. La ceinture basse (demi-ceint) faite de plaques métalliques articulées, permet d'accrocher les gantelets de fer et l'épée. Sur la tête, le chevalier porte un bassinet dont la visière est relevée. Le cou et le bas du visage sont protégés par un camail en mailles. Le bas du corps est protégé par des cuissières et des jambières, reliées par des genouillères à ailerons. Les pieds sont chaussés de solerets à poulaine et à éperons.
À genoux les mains jointes, Jean Bataille est en prière, l'inscription autour de sa tête invoque la Vierge, qui devait être figurée sur la partie droite du vitrail d'origine : « Memento queso mei Maria mater Dei Omnipotensis » (Souviens-toi de moi, je t'en prie, Marie mère du Dieu Tout-Puissant).
Jean Bataille est identifiable à ses armes situées sur l'écu en-dessous de lui, porté par deux lions. Tous ces fragments ont été remployés ensemble au XIXe siècle pour former une baie sans cohérence (baie 9) dans l'absidiole nord de l'église Saint-Ségolène. Autour de lui, les donatrices, de différentes tailles et de différentes époques, ainsi que d'autres fragments, désignées seulement par leurs prénoms, ne sont pas identifiables.
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Vitrail de la Flagellation du Christ Ce vitrail aujourd'hui conservé à Londres provient d'une verrière dédiée à la Passion du Christ et qui occupait autrefois la baie axiale du chœur de l'église Saint-Martin. Les autres fragments sont conservés dans le transept nord.
Ce vitrail est la tête d'une lancette : le haut est décoratif. Dans un cadre jaune, est figuré l'intérieur d'un palais : le Christ est attaché à une colonne, et torturé par les bourreaux de Ponce Pilate. L'un le frappe avec un faisceau, l'autre avec un fouet à lanières. La scène s'inspirerait, comme les autres scènes de la verrière, d'une gravure de l'artiste allemand contemporain appelé « Maître E. S. ».
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Vitrail de sainte Ségolène (cathédrale de Metz) Ce vitrail (baie 4 de la cathédrale de Metz) a été sans doute offert par le chanoine Thiébaut Minet, par ailleurs curé de la paroisse Sainte-Ségolène. Très restauré, il est l'oeuvre du maître verrier Valentin Bousch, verrier du chapitre et de la cité de Metz dans la première moitié du XVIe siècle. Situé dans la chapelle Saint-Livier, une des chapelles du chœur, le vitrail représente le donateur à genoux à droite, dans un costume de chanoine ; à gauche, la sainte est représentée en abbesse enseignante, crosse en main et livre ouvert. Le cadre Renaissance est fait de pilastres et d'un entablement jaune d'argent et blanc.
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Vitrail des rois mages Cette verrière d'une grande finesse provient de Sainte-Ségolène. Attribuée à Hermann de Münster, elle représente l'Adoration des Mages. Des trois lancettes, on a conservé les trois grands dais d'architecture gothique et deux des trois mages, figurés comme des rois couronnés allant présenter leurs cadeaux à Jésus qui vient de naître. Selon l'iconographie du XIVe siècle, les rois sont d'âges différents et non pas, comme au XVe siècle, de pays différents. Chacun porte un présent dans une boîte dorée ; le jeune tient un ciboire, sans doute rempli d'encens ; le roi âgé tient un coffret en forme de tour, peut-être rempli d'or. Il désigne du doigt un phylactère avec le texte latin : « Nous avons vu son étoile à l'Orient » (évangile selon saint Matthieu, 2, 2). Sous les pieds des rois, une inscription biblique en latin : « Les rois de Tarsis et des Iles [apporteront des présents]. Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande ». Cette prophétie (Psaume 71, 10) annonce le règne universel du Christ, dont l'Adoration des rois est le signe.
Au-dessus des dais, deux écus sont identifiés comme ceux d'un patricien nommé Perrin Bouchatte (+1388), possible donateur de la verrière. La verrière a fait partie de la collection du peintre verrier messin Michel-Frédéric Thiria. À sa mort en 1938, elle a été acquise par le Musée lorrain de Nancy.
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Vitraux de Génicourt-sur-Meuse
Après avoir reconstruit l'église jusqu'en 1524, les seigneurs de Génicourt liés aux paraiges commandent des vitraux à leurs effigies au verrier de la cathédrale de Metz, Valentin Bousch. Dans l’abside, cinq baies représentent la famille d’Apremont et ses alliés. Sur les murs Est des deux bas-côtés, une baie représente Nicole Remiat et sa femme Aimée d’Apremont (baie 5), l'autre leur fille Alixette Remiat et son mari Renaud Le Gronnais (baie 6).
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Vitraux de la Passion du Christ Dans l'église Saint-Martin, huit vitraux représentent la Passion du Christ. Ils ont été insérés dans une baie du transept nord avec des ajouts décoratifs du XIXe siècle. Ils décoraient autrefois la baie axiale du choeur.
On reconnaît tout à gauche en bas le couronnement d'épines, puis en haut le portement de croix. Dans la deuxième lancette, en bas le Christ et sainte Véronique, puis en haut la Crucifixion. Dans la troisième lancette, en bas la descente de croix et en haut la mise au tombeau. Sur la lancette de droite, en bas la Résurrection et en haut le Jugement dernier.
Un neuvième fragment, la Flagellation, est conservé aujourd'hui conservé à Londres.
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Vitraux de la vie de la Vierge
Cette série de vitraux de Saint-Martin peut être rapprochée de la fondation d'un autel dans cette église par Catherine Le Gronnais en 1467. La figure de donatrice peut représenter Catherine ; le donateur en armure peut être un de ses deux maris défunts.
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Vitraux de Sainte-Barbe : la Vierge et sainte Barbe Ces vitraux (baie 8 de la cathédrale) ont été créés par Valentin Bousch aux alentours de 1530 pour Claude Baudoche et son épouse Yolande de Croÿ. Ils se trouvaient à l’église Sainte-Barbe avant sa destruction en 1829. Acquis par le chapitre, ils ont été restaurés et remontés dans la cathédrale en 1842, dans la chapelle Saint-Livier, à droite derrière le chœur.
Sous de très grands dais d'architecture Renaissance, on voit à gauche la Vierge de l'Apocalypse : Marie, drapée de rayons de soleil et debout sur le croissant de lune, tient l'Enfant Jésus dans ses draps ; lui-même porte une croix dans ses mains. A droite, sainte Barbe, jeune fille blonde dans une grande robe rose, tient la palme, symbole du martyre, dans sa main droite.
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Vitraux de Sainte-Barbe : Philippe de Serrières et ses filles Ces vitraux de la cathédrale Saint-Étienne (baie 7) ont été créés par Valentin Bousch pour Claude Baudoche et son épouse Yolande de Croÿ. Ils se trouvaient à l’église Sainte-Barbe avant sa destruction en 1829. Acquis par le chapitre, ils ont été restaurés et remontés dans la cathédrale en 1855, dans la chapelle Saint-Joseph, à gauche derrière le chœur.
Les personnages prennent place dans un grand édifice Renaissance blanc et or, richement décoré, orné de deux conques. À gauche, la femme à genoux devant son livre de prière est la première épouse de Claude Baudoche, Philippe de Serrières, décédée en 1504. Elle est présentée par son saint patron, l'apôtre Philippe, qui tient l'attribut de son martyre, la croix à double traverse. Derrière Philippe se tiennent ses deux filles, Claude et Bonne, l'une brune et l'autre blonde. Elles sont présentées par sainte Catherine, la sainte la plus populaire à la fin du Moyen Âge, reconnaissable à l'épée de son martyre.
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Vitraux de Sainte-Barbe : Pierre Baudoche et son fils Claude Ces vitraux de la cathédrale (baie 6) ont été créés par Valentin Bousch pour Claude Baudoche et son épouse Yolande de Croÿ. Ils se trouvaient à l’église Sainte-Barbe avant sa destruction en 1829. Acquis par le chapitre, ils ont été restaurés et remontés dans la cathédrale en 1842, dans la chapelle Saint-Livier, à droite derrière le chœur.
Les personnages prennent place dans un grand édifice Renaissance blanc et or, richement décoré, orné d'une conque et d'un édicule à fronton. A gauche, sur un fond rouge intense, Claude Baudoche est à genoux devant son livre de prière. Il est présenté par son saint patron, l'évêque saint Claude, qui porte une croix épiscopale et une mitre. À droite, faisant face à Claude Baudoche, son père Pierre, mort en 1505, est lui aussi à genoux, mais habillé d'une armure de chevalier, l'épée au côté. Il est présenté par son patron, saint Pierre, qui porte une énorme clé.
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Vitraux de Sainte-Barbe : Yolande de Croÿ et ses fils Ces vitraux (baie 5 de la cathédrale) ont été créés par Valentin Bousch pour Claude Baudoche et son épouse Yolande de Croÿ. Ils se trouvaient à l’église Sainte-Barbe avant sa destruction en 1829. Acquis par le chapitre, ils ont été restaurés et remontés dans la cathédrale en 1855, dans la chapelle Saint-Joseph, à gauche derrière le chœur.
Les personnages prennent place dans un grand édifice Renaissance blanc et or, richement décoré, orné de deux conques. À droite, la femme à genoux devant son livre de prière est Yolande de Croÿ, épouse de Claude Baudoche et fondatrice avec lui de l'église Sainte-Barbe. Elle est est présentée par sa sainte patronne, sainte Yolande de Vianden, une princesse luxembourgeoise devenue religieuse dominicaine et morte en 1283. Sainte Yolande, dans son habit dominicain noir et blanc, porte la crosse de l'abbesse. Derrière Yolande de Croÿ, se pressent six jeunes gens, présentés par saint François d'Assise. Ce sont les fils de Yolande et de Claude : on connaît les noms de quatre d'entre eux, Robert, deux François et Jean. Le couple a pu avoir deux enfants morts en bas âge qui ont été représentés ici comme des jeunes hommes au milieu de leurs frères qui ont survécu. Saint François lève les bras au ciel : il contemple le Christ ressuscité, qui lui apparaît ailé comme un ange et lui fait partager les plaies de sa Passion : les stigmates.
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Vitraux de Thomas de Clinchamp à l'église de Fèves
Thomas de Clinchamp, verrier de la cathédrale, est intervenu à Fèves. On conserve trois vitraux anciens, des baies à deux lancettes, restaurées en 1892. Pendant l'occupation, ces vitraux sont déposés et mis à l'abri dans la cave du presbytère de Fèves. Malheureusement, les caisses sont retrouvées défoncées et certains panneaux des vitraux sont piétinés. Ils sont restauré par l'atelier Gaudin à partir de 1947.
Les vitraux sont offerts à l'église de Fèves par Lambert Pierreson, chanoine de la cathédrale de Metz. Le vitrail de la baie axiale est signé « Hoc opus fecit Thomas » ce qui permet d'attribuer l'ouvrage à Thomas de Clinchamp, auteur de vitraux à Norroy-le-Veneur, à Magny et à la cathédrale de Metz.
La baie 0 (à deux lancettes et tympan) représente l’Annonciation sur fond de damas bleu et comporte l'inscription « VERBUM CARO FACTUM EST / HOC OPUS FECIT THOMAS ».
La baie 1 présente sur le tympan sont représentés des anges qui portent les tables de la loi et sur les lancettes, on retrouve saint Vincent, le donateur, Lambert Pierresson, avec son monogramme dans un écu, et un saint Martyr. Sous les personnages figure l'inscription en lettres gothiques « Messire Lambert Pierreson chanoine de l'abbaye de Fève ». Ce vitrail a été l'objet d'une lourde restauration.
La baie 2 montre sur le tympan des anges portant des calices et sur les lancettes, saint Nicolas ressuscitant trois enfants et sainte Odile libérant son père des flammes du purgatoire.
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Vitraux de Thomas de Clinchamp à l'église de Norroy-le-Veneur Des vitraux médiévaux de l'église fortifiée Saint-Pierre de Norroy-le-Veneur, il ne reste qu'un vitrail placé dans la baie axiale. Daté vers 1500-1510, ce vitrail offert à l'église par un seigneur de Larue (qui est en fait une partie du village de Norroy) est l'œuvre de Thomas de Clinchamp, maître verrier de la cathédrale de Metz.
La baie se compose de deux lancettes et d'un tympan. La première lancette représente saint Pierre, le patron de l'église, sous une niche d'architecture gothique. Sur le socle, on aperçoit le donateur en armes avec l'inscription gothique « Sanctus Petrus apostolus » (saint Pierre l'apôtre). C'est sur la tenture de damas rouge dans l'espace derrière le saint qu'on remarque la signature du verrier « Thomas de Clinchamp fecit hoc opus » (Thomas de Clinchamp a fait cette œuvre). On y remarque également deux armoiries de peintre-verriers sur les clefs pendantes du dais, dont les bordures portent les lettres M.A., M. R., M. H., I.H.S, dont l'attribution est encore inconnue. La deuxième lancette représente quant à elle l'évêque de Metz saint Clément aussi disposé sous une niche d'architecture gothique et son socle porte l'inscription en lettres gothiques « Sanctus episcopus », mais la tête semble icirestaurée. Sur le galon du damas on observe les marques des restaurations du vitrail : « REST. M 1859 » (Laurent-Charles Maréchal) et « TH 1934 » (Michel Thiria). Sur le tympan du vitrail sont représentés la Vierge et saint Jean sur fond de damas bleu.
Le vitrail de l'église Saint-Pierre a bénéficié de plusieurs phases de restauration, par Laurent-Charles Maréchal en 1859 et par Michel Thiria en 1934. Déposé pendant en raison de la guerre en 1939, il est remis en place par Georges Janin dès 1945, à l'endroit où il est exposé actuellement.
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Vitraux de Thomas de Clinchamp à la cathédrale Saint-Étienne
Au tournant du XVIe siècle, le bras nord du transept de la cathédrale Saint-Étienne est reconstruit. La mise en place de vitraux dans cette partie de l'église s'inscrit dans cette phase de travaux de la cathédrale, dont les vitraux produits par Thomas de Clinchamp. Il est question de quatre verrières anciennes du bras nord du transept, commanditées par le chanoine Jacques d'Insming (†1510) :
1) la baie 107 (transept nord) à quatre lancettes représente la scène du martyr de saint Sébastien sur trois lancettes et le donateur et ses armoiries avec la date de 1501 sur la dernière ;
2) la baie 109 (bras nord du transept face est), réalisé vers 1500, à quatre lancettes avec un tympan, met en scène de quatre personnages (saint Clément, évêque de Metz, saint Nicolas de Myre, saint Auteur et saint Chrodegang, évêques de Metz).
3) la baie 111 (transept nord, face ouest) met aussi en scène quatre personnages (saint Martin de Tours, saint Augustin, saint Côme et saint Damien)
4) la baie 113, comme les deux précédentes, met en scène quatre personnages (fondateurs d’ordre religieux saint François d’Assise, saint Dominique, saint Benoît de Nursie et saint Pacôme).
Thomas de Clinchamp aurait répondu à un programme iconographique très strict. Une iconographie répétitive avec des évêques et de saints faisant référence à Metz. Ses vitraux matérialisent l'autorité de l’Église et le prestige de la ville. Ses vitraux de la cathédrale ne sont pas signés comme ceux de Norroy-le-Veneur et de Fèves.
D'autres baies sont supposément attribuées à Thomas de Clinchamp selon Michel Hérold :
- la baie 15, un don de l’évêque de Metz Henri de Lorraine et du chapitre, qui est une verrerie à grands personnages (principalement des apôtres) ;
- la baie 16, don du chanoine Evrard Marlier sur l’héritage de son nom Otto Savin alors doyen du chapitre de Metz (nom inscrit sur le vitrail).
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Vitraux des Grands Carmes Trois têtes de lancettes sont les seuls vitraux survivant du couvent des Grands Carmes. Sous une décoration Renaissance, un écu permet d'identifier la donatrice : il porte à gauche les armes de Jean Papperel et à droite celles des Renguillon. Il s'agit donc d'Alixette Renguillon, mariée à Jean Papperel en 1475 et décédée en 1514. Le style Renaissance oriente plutôt vers une datation du début du XVIe siècle, au temps de son veuvage.
Neuf panneaux existaient encore au XVIIIe siècle aux Carmes. Une partie avait été acquise par Morlanne. Ces trois fragments ont ensuite été vendus en Angleterre.