1399 - Jacques Desch en croisade en Prusse
Contenu
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Titre
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1399 - Jacques Desch en croisade en Prusse
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Nature de l'événement
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Batailles et faits d'armes
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Période
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Du 25 novembre 1399 au 11 avril 1400
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Lieu
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Nancy
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Königsberg (Prusse), aujourd'hui Kaliningrad (Russie)
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Samogitie (aujourd'hui apskritis de Telšiai, Lituanie)
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Description de l'événement
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Partir combattre les païens est au cœur de l'imaginaire du chevalier : au XIVe siècle, l'Ordre des chevaliers teutoniques organise des croisades contre les Lituaniens, les derniers païens d'Europe. Ces expéditions militaires attirent la noblesse de tout l'Empire. Pour des bourgeois, y participer équivaut à un brevet de noblesse. Le 25 novembre 1399, huit patriciens messins se rendent à Nancy pour partir en expédition en Prusse, aux côtés du duc de Lorraine. Ce sont le chevalier Jacques Desch, Jean Noiron, Guerciriat Boulay et Jean de Vaudrevange, qui sont adoubés tous les trois à cette occasion, Jean de Vy, Lowy Paillat l'échevin, Jean Faulquenel dit Crowelet, Perrin Le Gronnais et Morisat de La Tour.
Dans sa Chronique, Jacques Desch évoque la guerre menée contre les habitants de la Samogitie, retranchés dans des forêts impénétrables où se trouvent leurs sanctuaires. L'expédition a lieu en hiver, alors que le sol est gelé : les croisés dorment dans la neige, mais les chemins sont praticables. Une fois le pays soumis, il faut se dépêcher de repartir avant la fonte des neiges, sous peine d'être prisonnier de la boue et des rivières en crue.
La croisade de 1399-1400 est une des dernières organisée par l'Ordre teutonique. Depuis 20 ans, les princes lituaniens se sont convertis au christianisme. La croisade de 1399 est d'ailleurs co-dirigée par le duc lituanien Vytautas, en passe de devenir plus puissant que l'Ordre. Mais ces bouleversements géopolitiques échappent complètement aux Messins, qui ont des soucis plus immédiats : ils n'ont pas assez d'argent pour payer le voyage de retour. Jacques Desch parvient à obtenir que Charles II demande lui-même à ce qu'ils l'accompagnent, à ses frais. Les croisés profitent ensuite de l'hospitalité des villes allemandes qui leur font fête, et sont de retour à Metz le 11 avril 1400.