1524 - Un chanoine et des proxénètes sont bannis de Metz
Contenu
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Titre
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1524 - Un chanoine et des proxénètes sont bannis de Metz
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Nature de l'événement
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Justice et faits divers
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Autres personnages
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Les autres personnages sont anonymes
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Date
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28 juillet 1524
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Description de l'événement
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Un couple séduit une jeune fille du quartier populaire d'Oute-Seille et la vend à un moine pour qu'il couche avec elle. Le marché échoue, mais les proxénètes trouvent un autre client dans le clergé messin, le jeune chanoine Jean Bidard. Philippe de Vigneulles, amateur de scandales, est heureux de pouvoir constater que la justice messine a tôt fait d'arrêter tout le monde. Commence alors le rituel de la diffamation publique : le couple de proxénètes est exposé au pilori au Champ-à-Seille, puis tout le monde est banni de la ville. La foule participe à la justice en prenant à partie les coupables ; dans ce cas, c'est le chanoine qui concentre la vindicte. Les enfants le huent en retournant le rite d'acclamation lors des élections municipales.
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« Le 28 juillet, il y eut un grand scandale à Metz : une jeune femme et son mari furent mis aux fers sur le pilori, près de la Xippe, sur la place du Champ-à-Seille, et furent bannis de Metz et du pays pour dix ans. Voici pourquoi : peu auparavant, ils avaient suborné une jeune fille du quartier d’Outre-Seille, et ils devaient la livrer à un moine de Saint-Martin-devant-Metz. Mais celui-ci ne put pas leur donner l’argent qu’ils réclamaient en échange, et ils la ramenèrent dans la cité. Les mêmes la livrèrent à maître Jean Bidard, chanoine de la cathédrale (après qu’ils l’eurent présentée à maître Guillaume qui n’en voulut point). Mais pendant que ce maître Jean couchait avec elle et en prenait tout son plaisir, on cherchait la fille partout en ville. C’est pourquoi la Justice, avertie du cas, fit arrêter les coupables : on leur mit une mitre sur la tête, aussi bien l’homme que la femme, qui étaient les complices du chanoine, le moine, l’homme, la femme et la fille et en tel état, ainsi mitrés, on les mena, et ils furent bannis. Plus de trois cents jeunes garçons criaient à pleine voix sur leur passage, comme les enfants le font lors de l’élection du maître-échevin : ils criaient d’une même voix : « Maître Jean Bidard ! » (Chroniques de Philippe de Vigneulles, t. IV p. 503).
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| Titre |
Classe |
| La Xippe |
Lieu
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| Titre |
Classe |
| Jean Bidard (14..-15..) |
Personne
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