Garin le Lorrain, le héros tué à Génivaux
Contenu
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Titre
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Garin le Lorrain, le héros tué à Génivaux
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Nature de l'événement
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Récit légendaire
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Personnage principal
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Garin le Lorrain
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Autres personnages
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Fromont, le traître Bordelais
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Ancelin, évêque de Verdun
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Guillaume de Monclin, autre ennemi du clan des Bordelais
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Le jeune Gibert, fils de Garin
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Période
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La chanson de geste Garin le Lorrain situe les aventures de Garin à l'époque de Charles Martel et de Pépin le Bref (VIIIe siècle)
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Description de l'événement
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La lutte entre le clan des Lorrains et celui des Bordelais se poursuit pendant quatre générations : la chanson de geste « Garin le Lorrain », ses suites et ses « préquels » racontent une longue succession de guerres et de vengeances. À la fin de Garin, le héros est attiré dans un piège par le comte Fromond et l'évêque Anselin. Selon une version, il est invité dans une chapelle isolée pour négocier la paix, et tombe dans un guet-apens. Selon une autre version, les ennemis attaquent Metz puis s'enfuient. Mais leur fuite est une ruse : Garin tombe dans une embuscade : une armée entière l'attend. Dans un cas comme dans l'autre, après une résistance héroïque, il succombe sous le nombre et tombe mort « comme le chêne entre le bois petit ».
Les diverses versions situent sa mort à Génivaux. La chanson parle aussi de la mort de chagrin de la belle Aelis, la femme de Garin, qui est enterrée à l'abbaye de Saint-Arnoul. C'est plus tard que le tombeau de Garin apparaît à la cathédrale de Metz. À l'époque de Philippe de Vigneulles, qui adapte l'oeuvre, ces lieux sont des lieux de mémoire : on visite le tombeau à la cathédrale, et Génivaux est localisé, à deux lieues de Metz, selon Philippe.