1326 – C’est la révolution à Metz, Jacques Grognat fuit la Commune
Contenu
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Titre
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1326 – C’est la révolution à Metz, Jacques Grognat fuit la Commune
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Nature de l'événement
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Politique et diplomatie
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Période
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Été-automne 1326
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Description de l'événement
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En 1324-1325, la Guerre des quatre seigneurs a ravagé le pays messin. Une fois la paix faite avec les princes, les habitants de Metz se déchirent pour savoir qui va payer les dégâts. L’opposition des gens de métier, notamment ceux du quartier populaire d’Outre-Seille, fragilise le pouvoir des gens de paraige, eux-mêmes divisés. La commune s’organise, avec le soutien de certains gens de paraige, dont Jacomin Boyleau, l’aman, qui habite en face de Saint-Maximin.
Les patriciens sont visés par des représailles ; leurs maisons sont pillées. La commune décrète la démolition de la maison de Jacques Grognat. Lui-même échappe de justesse à la mort, se cache en ville et parvient à s’enfuir en secret. Philippin Faixin dit Xullefer n'a pas eu cette chance : il est exécuté devant la cathédrale.
Plus de deux cents patriciens quittent la ville selon la chronique de Jacques Desch, dont le maître-échevin Gilles le Bel. Ce sont ces événements qui poussent la famille de Jacques à changer de nom : ils s'appelaient auparavant Moresquin et deviennent les Grognat.
Les patriciens exilés sont alors appelés les Fors-Issus (« les partis dehors »). Eux-mêmes dénoncent ceux qui ont pillé leurs belles maisons, et les appellent les « Porte-en-maison » (ceux qui ont « emporté chez eux » le contenu de leurs propres hôtels). Entre les deux factions, la guerre éclate à l’automne 1326.
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1327 – Messins contre Messins, la bataille du Moulin à vent
Ressources liées
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Classe |
| Hôtel de Jacques Grognat |
Lieu
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