Il y a un fantôme dans la porte des Allemands !

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Titre
Il y a un fantôme dans la porte des Allemands !
Nature de l'événement
Anecdotes littéraires
Personnage principal
Martin, curé de Saint-Gorgon
Autres personnages
Trois autres bourgeois, de service de guet
Le châtelain et le capitaine de la porte
Date
Non précisée
Description de l'événement
La nouvelle 51 de Philippe de Vigneulles met en scène quatre Messins qui sont de service de guet à la porte des Allemands : Martin, curé de Saint-Gorgon, et trois compagnons doivent y guetter le jour et y dormir la nuit pendant une semaine. Le châtelain et le capitaine de la porte leur font une grosse farce, en leur faisant croire qu'un esprit hante le château. Quand les gardes s'endorment, les deux farceurs roulent le boulet de pierre d'une serpentine sur le pavé, faisant un bruit de tonnerre. Les guetteurs sont terrifiés, car ils leur disent que c'est l'esprit, et ajoutent qu'il tire la couverture des dormeurs.

Le lendemain, le châtelain attache une cordelette à la couverture de maître Martin, et la tire en pleine nuit, faisant hurler de peur le pauvre curé. Martin obtient ensuite de dormir avec ses livres et un bâton, et quand le fantôme recommence à tirer la couverture, il donne un grand coup de bâton sur la cordelette, pensant avoir frappé le diable sur les ongles. Les guetteurs sont terrorisés, pendant que les farceurs essayent de se retenir de rire. Le lendemain, le curé raconte son aventure à ses confrères. Mais quand on apprend la vérité, tout le monde se moque bien de lui, et on l'appelle « le vrai champion qui a tapé le diable sur les ongles ».

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Philippe de Vigneulles, Les Cent nouvelles nouvelles (édition scientifique) Document
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