Treize

Les Treize jurés, ou les Treize, formaient le principal conseil de la cité de Metz, aux fonctions judiciaires (tribunal des Treize), mais aussi législatives et exécutives. Ils étaient élus chaque année à la Chandeleur (2 février), cooptés parmi les hommes de paraiges : deux membres par paraige ancien plus trois pour le Commun. Avant 1318, leur conseil se tenait dans le "Grand chapitre", la galerie ouest du cloître de la cathédrale. Quand le Palais des Treize est construit à quelques pas de la cathédrale, ils s'y réunissent désormais, dans la chambre des Treize.

Liste des Treize

  • André de Rineck (14..-1527)
    André de Rineck entre au paraige par sa mère, Mahaut de Vaudrevange. Il est maître-échevin en 1469, puis part en pèlerinage l'année suivante : il visite Rome, l'Égypte et Jérusalem. Il occupe une place centrale dans les activités municipales au tournant du XVIe siècle. Il initie le mariage de Nicolle III de Heu avec Marguerite de Brandebourg et est le parrain de son fils Nicolle IV. Il protège Philippe de Vigneulles, qui le met en scène dans la dernière des Cent nouvelles nouvelles. Il épouse Perrette Roucel en janvier 1464. Elle meurt en juillet 1507, le laissant veuf et sans enfant. Après une longue carrière au service de la cité, André de Rineck meurt à son tour en 1527. Sa sépulture se trouve aux Dames Prêcheresses, car il a été bienfaiteur du couvent.
  • Androuin Roucel (14..-1564)
    Androuin Roucel est l'un des fils de Werry Roucel et d'Anne de Barbey. Ses fiançailles avec Perrette Baudoche sont célébrées le 8 juillet 1503, leur mariage le lendemain. Il est en procès avec son épouse à partir de 1512, et divorce en 1515 après appel à la cour de Rome, sous motif de l'impuissance de l'époux et de la non consommation du mariage. Androuin Roucel ne se remarie jamais. Il mène une carrière très active au sein du gouvernement municipal, particulièrement au sein des Sept commis de la guerre. Il fait partie des élites catholiques qui affrontent les protestants dans les controverses qui touchent Metz dans les années 1540. En 1542, il est Treize sous le maître-échevin protestant Gaspard de Heu. Quand une épidémie touche Metz, tous les seigneurs quittent la ville et selon la Chronique rimée, seul Androuin Roucel reste dans Metz pour empêcher Gaspard de Heu de convertir officiellement Metz au protestantisme. En 1552, il habite sur le Champ-à-Seille et loge le roi de France Henri II. Androuin meurt âgé, sans doute octogénaire, en 1564. Il est enterré au couvent des Célestins, dont il est un des bienfaiteurs. Le partage de sa succession cause un litige parmi ses petites-nièces, Anne et Marguerite, filles de Livier Roucel, et son petit-neveu Philippe, fils de Warin Roucel.
  • Aubert Boulay (13..-1438)
    Aubert Boulay est le fils de Guerciriat Boulay et d'Anel Faulquenel. Après une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale, il abandonne le canonicat pour être inscrit en paraiges. Il se marie avec Bille d'Abocourt, mais le mariage est de courte durée. Aubert meurt durant l'épidémie de peste de 1438-1439 qui ravage la ville de Metz. Elle se remarie rapidement avec Joffroy Desch, mais succombe à son tour en octobre 1439 de la peste.
  • Baudat Blanchard (14..-15..)
    Baudat Blanchard est le fils de Jean Blanchard et de Béatrice Gérardin. Grâce au mariage de son père avec une femme liée aux paraiges, Baudat peut intégrer le paraige de Jurue. Il mène une carrière active notamment au sein des Treize jurés. Il se marie en premières noces à Perrette Le Bel, veuve de Nicolas d'Outre-Seille, marchand avec qui il a deux enfants : Jean et Barbe. En 1501, il devient le parrain de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Après 1501, il épouse Perrette, la veuve de l'écrivain Jean Aubrion. Peu après le mariage, en 1502, Baudat vend sa maison qu'on dit « La Magnier », située sur la rue des Bons-Enfants, derrière Saint-Sauveur, au chroniqueur et marchand Philippe de Vigneulles. Perrette meurt le laissant veuf une deuxième fois entre la fin avril et le début mai 1512. Il meurt à son tour à une date inconnue après 1524.
  • Baudat de Landremont (13..-14..)
    Baudat de Landremont est l'un des deux enfants connus de Thiriat Howesson dit de Landremont, un notaire apostolique et impérial installé à Metz. Possiblement par le mariage de son père avec une Messine, il entre au paraige du Commun. Le nom de l'épouse de Baudat nous est inconnue, mais il a un fils, Thiriat de Landremont, aussi homme de paraige. Baudat meurt à une date inconnue après 1462.
  • Burthe Paillat dit le Jeune (13..-14..)
    Burthe Paillat dit le Jeune est le fils de Burtignon Paillat et d'une mère qui nous est inconnue. Son épouse nous est également inconnue, mais il a deux fils : Collin et Louis. Il meurt après 1409.
  • Claude Baudoche (14..-1542)
    Claude Baudoche est le fils de Pierre Baudoche et de Bonne de la Marck, sa troisième épouse. Il se marie en premières noces avec Philippe, fille de Conrad de Serrières et de Philippe Desch le 27 août 1498 ; son épouse a 10 ans au moment du mariage. La même année, il est adoubé chevalier. Devenu veuf en 1504, il convole en secondes noces avec Yolande, fille de Jean de Croÿ et de Diane de Crecques, issue d'un lignage noble bourguignon. Il meurt en 1542, laissant son épouse veuve. Son corps est inhumé en l'église Sainte-Barbe. Avec son épouse Yolande, il commandite une série de vitraux au maître-verrier Valentin Bousch qui sont d'abord installés dans l'église Sainte-Barbe, puis déplacé dans la cathédrale au moment de la destruction de l'église au XIXe siècle.
  • Claude Le Gronnais (150.-15..)
    Claude Le Gronnais est le fils de Thiébaut Le Gronnais et de Perrette Roucel. Il se marie le 5 février 1532 en premières noces avec Catherine, fille de Jean de Créhange et d'Ermengarde de Raville. Le jour des noces à l'hôtel de Burtaigne, la galerie de l'hôtel s'effondre sur les invités. Devenu veuf en 1544, convole en secondes noces avec Claude, fille de Aimar de Prie et de Claudine de la Beaume, le 22 novembre 1546. Il meurt à une date inconnue.
  • Collard Le Gronnais (12..-133.)
    Collard Le Gronnais est le fils du riche banquier Philippe Le Gronnais et d'une mère inconnue. Il se marie à une certaine Idette dont il a trois enfants qui nous soient connus : Poince, mariée à Ingrand Burchon, Maheu et Philippe. Après avoir participé à l'assassinat de Ferry d'Épinal, il est condamné au bannissement de la cité en 1314 par les Treize jurés. Il meurt entre 1335 et 1336.
  • Conrad de Serrières (145.-1504)
    Conrad de Serrières est le seul fils de Jean de Serrières dit Huttin et d'Ève Maizerot, issus de lignages nobles lorrains. En 1470, il se marie en premières noces à Philippe Desch, fille de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. Devenu veuf en 1488, il convole en seconde noces avec Claude Baudoche, fille de Pierre Baudoche et Bonne de la Marck. Après leurs fiançailles le 2 mai 1491, le mariage est célébré le 25 juillet 1491, Claude est alors âgée de 13 ans et Conrad de 40 ans. Il est adoubé chevalier en 1498. Les deux époux meurent en 1504 : Claude le 9 mai et Conrad le 8 septembre.
  • Forquignon Noiron (13..-13..)
    Forquignon Noiron est le fils de Nemmery Noiron et de Maiausette Brady. Son épouse est inconnue, mais son fils Nemmery Noiron dit Guedange nous est connu. Vers 1380, il est convié, en compagnie de deux autres treize jurés : Jean Roucel et Nicolle Mortel, à résoudre une transaction entre les deux chapitres de la cathédrale de Metz et de l'église Notre-Dame-la-Ronde concernant un mur qui coupait en travers la nef de la Cathédrale. Il meurt le 8 avril 1393. Il est enseveli dans l'église Sainte-Croix, là où il possédait une charge d'amandellerie.
  • François Le Gronnais (1450-1525)
    Fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami, François Le Gronnais nait en 1450. Il se marie à une date inconnue à Perrette Louve. Le 3 août 1489, il devient veuf une première fois à 39 ans, il convole en seconde noces quelques mois plus tard avec Françoise Le Gronnais, issue d'une branche cousine de la famille. Le mariage est célébré le 26 janvier 1490. Il est adoubé chevalier en 1498. Le 1er octobre 1504, François est veuf une deuxième fois. Il épouse en troisièmes noces Barbe Desch le 6 septembre 1505, laquelle meurt en 1512. En 1513, il se marie en quatrième noces avec Bartholomée (ou Bertheline) de Boulan, issue d'un lignage noble de l'actuelle Belgique. Vers la fin de sa vie et pour fuir la justice messine, il se met sous la sauvegarde de l'empereur Charles Quint pour qui il devient conseiller et chambellan. Il décède le 1er janvier 1525. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Maximin. François Le Gronnais occupe une place centrale dans la vie urbaine messine au début du XVIe siècle. Il est pris dans un conflit juridique majeur avec Nicolle Desch, son beau-frère et gendre. Selon son épitaphe, François Le Gronnais aurait eu 28 enfants de ses trois premières épouses : nous avons conservé la trace de 15 d'entre eux.
  • Georges de Serrières (14..-1479)
    Georges de Serrières est le fils de Pierre de Serrières dit l'Aîné et de Marguerite Corbé. Il épouse une certaine Alix avec qui il a un seul enfant qui nous soit connu : Marguerite. Georges meurt le 9 novembre 1479.
  • Gérard Perpignant (14..-1494)
    Gérard Perpignant, fils de Jean Perpignant et d'Alixette de Tournay, apparaît inscrit dans plusieurs paraiges : Jurue, le Commun et Outre-Seille. Mais c'est au paraige d'Outre-Seille qu'il mène sa carrière municipale. Il épouse en premières noces Jennette Renguillon le 22 janvier 1468. Devenu veuf en 1481 et toujours sans descendance, il convole en seconde noces avec Georgette Roucel qui meurt le 27 août 1483. Il se remarie une troisième fois avec Gertrude Le Gronnais le 14 novembre 1491. Au décès de Gérard le 4 novembre 1494, les époux vivaient séparés.
  • Gilles Le Bel (13..-137.)
    Gilles Le Bel est le fils de Gilles Le Bel dit du Quartal et d'une certaine Marguerite. Il épouse Catherine, fille de Jean Faulquenel. Il meurt entre 1377 et 1379, la laissant veuve.
  • Guerciriat Boulay (13..-142.)
    Guerciriat ou Guercire Boulay est le fils de Aubert Boulay et de Marguerite de Laître. Il participe à l'expédition en Prusse de 1399 aux côtés de Jacques Desch et d'autres messins, où il est adoubé chevalier. Il se marie en premières noces avec Anel, fille de Jacomin Faulquenel et de Catherine de Tournay. Devenu veuf, il se remarie avec Isabelle, fille de Arnould Baudoche et de Isabelle Le Gronnais. Il meurt entre 1423 et 1425 laissant Isabelle veuve.
  • Guillaume Chaverson (13..-14..)
    Guillaume Chaverson est le fils de Jean Chaverson et de Catherine Hunebourjat. Il épouse en première noces une fille de Jean Lohier de Chambre et de son épouse Abillette. Celle-ci meurt sans doute jeune adulte. Il convole alors en secondes noces avec Catherine, fille de Jean Barroy et de Catherine Le Hungre avec qui il a deux enfants : Joffroy et Catherine Chaverson. Son épouse meurt avant 1442, date à laquelle Guillaume est mentionné veuf. Maître-échevin en 1426, Guillaume occupe de nombreuses charges municipales jusqu'en 1460, Il meurt à une date inconnue après cette date.
  • Guyot de Hampont (14..-14..)
    Guyot de Hampont est le fils de Guyot de Hampont l'armoyeur et de Catherine Morel. Il entre en paraige grâce au mariage de son père, son grand-père maternel, Maheu Morel, étant homme du paraige de Jurue. D'abord inscrit sur les listes des nouveaux officiers et au paraige de Jurue, il change pour le paraige de Porte-Moselle dans lequel il mène une carrière active au sein du conseil des Treize jurés. Aucune alliance ne lui est connue. Il meurt à une date inconnue après 1481, date de son dernier mandat.
  • Jacomin de Bouxières (14..-1499)
    L'ascendance de Jacomin de Bouxières n'est pas connue, son inscription en paraige demeure inexpliquée. Il est aman de la paroisse Saint-Martin-en-Curtis et est actif dans le gouvernement de la cité dans les années 1480-1490. Il épouse une certaine Jeanne, d’ascendance inconnue, qui décède le 22 juillet 1493. Il se remarie avec Barbe d'Aiey, fille d’Ancillon d'Aiey le marchand et de Mangeatte l'Espiet. Il meurt le 30 avril 1499 pendant une épidémie et est enterré dans le collatéral nord de l’église paroissiale Saint-Gengoulf, selon son épitaphe, connue par les relevés du XVIIIe siècle. Sa veuve se remarie l’année suivante avec Charles de Beauvau, lui aussi veuf.
  • Jacomin de Raigecourt dit Xappel (14..-1456)
    Jacomin de Raigecourt est le fils de Jean de Raigcourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Il épouse Jennette, fille de Jean de Warise et d'Isabelle Baudoche. Elu mâitre-échevin en 1455, il meurt l'année suivante, laissant son épouse veuve. Aucune descendance ne lui est connue. Jennette se remarie avec Jean de Serrières et meurt à son tour en 1472.
  • Jacomin Travalt de la Hardie-Pierre (14..-1552)
    Jacomin Travalt est le fils de Didier Travalt de la Hardie-Pierre et d'une mère inconnue. Il épouse Marguerite, fille de Jean de Gorze et de Marguerite d'Outre-Seille. Aucune descendance ne lui est connue. Il mène une longue carrière municipale particulièrement actif au sein du conseil des Treize jurés. Il meurt, sans doute veuf, le 12 juin 1552.
  • Jacques de Métry (13..-14..)
    Jacques de Métry est le fils de Thiébaut de Métry et de Blancheron Roillenat. Il se marie à une date inconnue avec une certaine Odelie, avec qui il vit en 1404. On sait peu de choses sur la vie de Jacques de Métry. Il achète à Jacques Bertrand après 1404 le domaine agricole de la Grange-aux-Dames dont il devient le seigneur. En 1408, il habite derrière l'église Saint-Sauveur. Il meurt à une date inconnue.
  • Jacques Grognat (12..-13..)
    Jacques Grognat est le fils de Jean Grognat et d'une mère inconnue. Il épouse Anel dont l'ascendance est inconnue. Au terme d'un pèlerinage en Terre sainte en 1324, il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem. De retour à Metz, il échappe de justesse à la mort lors de la révolte de la Commune de 1326 et fuit la ville. Il meurt entre 1326 et 1334, laissant Anel veuve, qui se remarie avec un autre patricien, Aubertin Lohier.
  • Jacques III Desch (14..-1499)
    Jacques III Desch est le fils de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Il se fiance avec Françoise Le Gronnais le 27 mars 1488, leur mariage est célébré quelques jours plus tard. Jacques meurt le 22 mai quelques jours après son épouse durant l'épidémie de peste de 1499. Il est enterré dans la chapelle Saint-Blaise de l'église Saint-Eucaire, chapelle dont il fait construire les voûtes.
  • Jean Baudoche dit le Jeune (14..-1479)
    Jean Baudoche est le fils d'Arnould Baudoche et d'Isabelle Le Gronnais. Il se marie avec Béatrice de Vy en 1431 ou avant. C'est un double mariage : Jean et Poince son frère épousent les deux filles de Thiébaut de Vy, Béatrice et Marguerite. Il est fait chevalier en 1441 et décède le 2 novembre 1479 laissant Béatrice veuve. Elle meurt à son tour à peine quelques mois plus tard en mars 1480.
  • Jean Boulay (14..-1477)
    Jean Boulay est le fils de Guerciriat Boulay et d'Anel Faulquenel, sa première femme. Jean Boulay poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale de Metz. Cependant, après la mort de ses deux frères, Aubert en 1438 et Jacomin entre 1438 et 1444, devenu le seul descendant mâle de la famille, il abandonne le canonicat pour s'inscrire en paraige. Il poursuit ensuite une carrière active, particulièrement au sein du conseil des Treize jurés. Il épouse en premières noces Mahaut, fille de Perrin de Raigecourt et de Jennette Le Gronnais, qui meurt sans doute de peste en 1466. Toujours sans descendance, Jean se remarie avec Clémence, fille du noble homme Werry de Damvillers, le 26 septembre 1467. Il meurt le 4 février 1477, laissant Clémence veuve : elle se remarie avec Jean de Molise, un chevalier au pays de Lombardie.
  • Jean Chaverson (14..-1514)
    Jean Chaverson est le fils aîné de Joffroy Chaverson. Il épouse Barbe Le Gronnais à une date inconnue. Elle meurt en octobre 1505, le laissant veuf. Il hérite de la terre de Montoy et du titre de sénéchal et chambellan héréditaire de l'évêché de Metz par sa mère, unique héritière des Grognat. Il meurt le 5 novembre 1514. Son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (cloître des Récollets), avec son fils Joachim qui meurt quelques années après lui, en 1522. Il donne des vitraux aux Récollets, connus par des relevés modernes : il apparaissait en donateur avec sa femme Barbe, devant saint Michel et la Vierge.
  • Jean d'Abrienne dit Chaving (146.-1524)
    Jean d'Abrienne est le fils de Jean d'Abrienne dit Chaving et de Marguerite de Verdun. Il épouse Catherine Le Gronnais avant 1493. Elle meurt en 1516, le laissant veuf. Selon Philippe de Vigneulles, il était « homme de bonne sorte, doulx et courtois au peuples et que chacun amoit » (de bonne famille, doux et courtois envers les gens du peuple, aimé par tout le monde). Jean meurt assassiné par son serviteur le 2 février 1524, vers l'âge de 60 ans. Il est inhumé dans le couvent des Frères prêcheurs (couvent dominicain). Son fils meurt accidentellement vers l'âge 11 ans, noyé chez un gentilhomme de Barrois. Sa fille Agnès devient ainsi l'unique héritière du patrimoine familial.
  • Jean de la Court (12..-1344)
    Jean de la Court est le fils de Nicolle de la Court et de Poince Ruece. Il épouse Mahaut Chameure avec qui il a un seul enfant qui nous soit connu. En 1321, il fonde avec sa mère Poince l'abbaye Notre-Dame du Pontiffroy. Il meurt au courant de l'année 1344.
  • Jean de Landremont (14..-1492)
    Jean de Landremont est le fils de Thiriat de Landremont et d'une mère inconnue. Il épouse une femme dont l'identité nous est inconnue. Vers 1488 il habite la partie droite de l'hôtel Saint-Livier. Jean de Landremont meurt exécuté le 5 janvier 1492 : il est resté dans l'histoire messine comme le traître par excellence. D'une famille de paraige, il est Treize juré en 1491, alors que la guerre vient de se terminer entre la cité de Metz et le duc de Lorraine René II, sans apaiser les tensions. Jean est accusé d'avoir voulu livrer la ville au duc, en lui ouvrant la porte du Pontiffroy. Son complice, le Breton Charles Quevelet, en était le châtelain et c'est lui qui le dénonce à Jean Chaverson. Jean est arrêté le 10 décembre 1491. Le seul document découvert chez lui est une pension touchée du duc de Lorraine à partir de septembre 1491. Être pensionnaire, en temps ordinaire, est une pratique qui n'a rien de répréhensible, mais l'acte est ici interprété comme le salaire de la trahison. Jean avoue et affirme ne pas avoir été torturé pour cela. Son supplice public, le 5 janvier, a lieu en place de Chambre, sous la cathédrale, pour rassembler le plus de public possible ; il est longuement détaillé dans les chroniques, qui insistent sur les raffinements de cruauté dont Jean est victime ; après sa mort, son corps découpé en morceaux est exposé aux quatre grandes portes de la ville : il s'agit à la fois de punir le traître et d'enseigner à la population les conséquences de la trahison. Les biens de Jean sont confisqués et le dénonciateur récompensé. Le souvenir maudit de Jean est ensuite soigneusement entretenu par la cité : le Saint-Juratoire, le livre sur lequel les Treize prêtent serment, est peint d'une image du diable où son nom est inscrit. Jean de Landremont était-il coupable? Aucun historien messin n'en a jamais douté, et les mécanismes du procès politique ne sont pas faits pour permettre le doute. On peut seulement remarquer qu'en 1491, le gouvernement de la cité veut la guerre et pense pouvoir vaincre le duc de Lorraine. Rassembler la population autour d'un récit de trahison effrayant sert les intérêts de la faction belliciste, que le récit soit vrai, faux ou exagéré. Au même moment, à la cour de Lorraine, on enquête sur un complot messin qui aurait visé à empoisonner le duc. Ces accusations mutuelles sont en fait peu vérifiables.
  • Jean de Viller (14..-1519)
    Jean de Viller, écrivain, semble être le premier de sa famille à intégrer les paraiges. Nous ne connaissons malheureusement rien de son ascendance. Il se marie avec Linon des Armoises, issue d'un lignage noble lorrain à une date inconnue. Elle le laisse veuf en 1502. Si l'entrée récente dans les paraiges ne permet pas à Jean de Viller d'obtenir la charge prestigieuse de maître-échevin, il mène une carrière très active au sein des Treize jurés. La date de son décès est inconnue, après 1519.
  • Jean de Warise dit le jeune (14..-1466)
    Jean de Warise est le fils de Joffroy de Warise et d'une certaine Suzanne. Il épouse Isabelle Baudoche en 1427 ou avant, dont c'est le second mariage. Il se fait adouber chevalier en 1448. Il meurt durant l'épidémie de peste de 1466 qui ravage la ville, laissant Isabelle veuve. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis.
  • Jean Laiey dit de Saint-Julien (14..-15..)
    Jean Laiey est le fils de Mangin Laiey dit de Saint-Julien et de Catherine de Hampont. Il épouse Guyonne, fille de Jean Desch. Guyonne n'appartient pas au lignage affilié aux paraiges : elle est probablement fille de Jean Desch, clerc des Sept de la guerre mort en 1496. C'est par son grand-père maternel Jean de Hampont, homme de paraiges, qu'il a lui-même accès aux paraiges. Jean Laiey mène une carrière très active au sein du conseil des Treize jurés de la cité. Il meurt après 1519.
  • Jean Le Gronnais (14..-1535)
    Jean Le Gronnais est le seul fils connu de Maheu Le Gronnais et de son épouse Marguerite Georges. Il mène une carrière très active au sein du gouvernement de la cité, particulièrement en tant que treize juré. Il épouse le 24 novembre 1494 en premières noces la riche héritière Alixette Perpignant, dame de Luttange, alors âgée de 15 ans. Les époux vivent dans l'hôtel Le Gronnais, qu'Alixette a hérité à la mort de son père. Veuf en 1505, il se remarie le 15 juin 1507 avec Barbe Le Gronnais, issue d'une branche cousine de la famille. Mais le mariage est de courte durée, Barbe décède en 1508 durant l'épidémie qui affecte la cité. Jean s'engage au service de François Ier contre Charles Quint. Cela entraîne la confiscation de son château de Luttange par Charles Quint : comme duc de Luxembourg, l'empereur reprend le fief de son vassal rebelle. Jean meurt le 16 mai 1535. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.
  • Jean Le Gronnais dit Crépy (13..-1450)
    Jean Le Gronnais dit Crépy est le fils cadet de Renaud Le Gronnais et d'Isabelle de Herbévillers. Il est d'abord chanoine de la cathédrale de Metz et occupe la charge d'écolâtre entre 1394 et 1401. Il quitte le clergé au profit d'une carrière municipale. Il épouse Odeliette, fille de Aubert Augustaire et de Marguerite de Tournay, à une date inconnue avant 1438. Il meurt en 1450, sans doute très âgé, et sans descendance.
  • Jean Papperel (14..-1502)
    Jean Papperel est le fils de Nicolle Papperel. Sa mère est à ce jour inconnue. Il est le dernier survivant du lignage qui s'éteint à sa mort en 1502. Il est fiancé en juillet 1475 à Alixette Renguillon et leurs épousailles sont célébrées le 1er août de la même année. Il meurt le 12 juillet 1502, sans descendance et son corps est inhumé dans l'église Saint-Livier. Selon Aubrion, ses armoiries sont enterrées avec lui pour signifier la fin de sa famille.
  • Jean Praillon (1....-155.)
    Jean Praillon fait une carrière au service de la ville : il est secrétaire des Treize. Il rédige la dernière grande chronique messine du temps de la ville libre, avec un point de vue souvent critique sur le gouvernement des paraiges. Sa famille occupe ensuite une place importante dans le gouvernement urbain sous occupation française. Il est un bienfaiteur du Petit-Clairvaux, dont il fait redécorer le choeur de l'église.
  • Jean Remiat (14..-1467)
    Jean Remiat est le fils de Nicolle Remiat et de Lorette Bugley. Il épouse Collette, fille de Pierre Renguillon et de Alix de Heu, avec qui il a deux enfants : Alixette et Nicolle. Jean meurt le 3 juillet 1467, laissant Collette veuve.
  • Jean Renguillon (13..-1363)
    Jean Renguillon est le fils de Nicolle Renguillon et d'une certaine Collette. Il épouse Catherine, fille de Nicolle Baudoche et Seliziette Le Gronnais. Il meurt en 1363.
  • Jean Roucel (13..-14..)
    Jean Roucel est le fils de Nicolle Roucel et d'Isabelle Blanchart. Il épouse Marguerite, fille de Jean Fessal et d'une certaine Contesse. Leur union semble être restée infertile. Vers 1380, il est convié, en compagnie de deux autres Treize jurés : Nicolle Mortel et Forquignon Noiron, à résoudre une transaction entre les deux chapitres de la Cathédrale de Metz et de l'église Notre-Dame-la-Ronde concernant un mur qui coupait en travers la nef de la Cathédrale. Il meurt à une date inconnue après 1404.
  • Jean Roucel (14..-1521)
    Fils de Werry Roucel et d'Anne de Berbey, Jean Roucel est le premier et seul époux connu de Jeanne Chaverson, avec qui il se marie le 17 novembre 1505. Il habite dans un hôtel aristocratique situé au Champ-à-Seille du côté de l'hôpital Saint-Nicolas. Il meurt, sans doute jeune encore, le 4 octobre 1521, laissant son épouse veuve. Il est inhumé au couvent des Célestins. Sa stèle funéraire est conservée au Musée de la Cour d'Or.
  • Jean Travalt dit l'Aîné, de Porte-Moselle (14..-1497)
    Jean Travalt dit l'Aîné de Porte-Moselle est le fils de Jean Travalt, aman de Saint-Étienne-le-Dépenné. Il épouse Collette, fille du marchand messin Jean Jaiquemat. Veuf depuis 1483, il meurt le 22 février 1497. Son corps est enseveli au couvent des Frères Baude, possiblement avec ceux de son épouse et de sa fille Perrette. La famille est lourdement affectée par une maladie qui en 1483 emporte Collette et deux de ses fils : Bernardin et Jean dit le Jeune.
  • Jennat de Hanonville (14..-1504)
    Jennat de Hanonville est le fils de Didier de Hanonville et d'une certaine Mangeatte. Son père était marchand et maître-sergent des Treize, circulant ainsi près des cercles du pouvoir, mais sans avoir intégré les paraiges. Peut-être Jennat réussit-il à s'inscrire en paraige grâce à son premier mariage avec Béatrice Laiey, qui est liée aux paraiges du côté de sa mère, Catherine de Hampont. Toujours est-il que Jennat mène une carrière très active au sein du gouvernement urbain. Après le décès de Béatrice en 1473, il se remarie avec Claude Dicart avec qui il a 3 enfants qui nous soient connus. Il meurt le 19 juin 1504, laissant Claude veuve, laquelle meurt a son tour après 1527.
  • Joachim Chaverson (14..-1522)
    Joachim Chaverson est le fils de Jean Chaverson et de Barbe Le Gronnais. Il épouse en juillet 1515 Claude, la fille de Conrad de Serrières et de Claude Baudoche. Le mariage est célébré en grandes pompes en la Nouvelle Salle au Champ-à-Seille. Mais il meurt encore jeune adulte le 23 mars 1522, laissant Claude veuve, qui se remarie avec Gaspard Le Gronnais. Son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (cloître des Récollets).
  • Joffroy Chaverson (14..-1472)
    Joffroy Chaverson, fils de Guillaume Chaverson, épouse en 1439 la riche héritière Jennette Grognat, enfant légitime unique de Nicolle Grognat dit le bon Jouteur. Il meurt le 15 mai 1472. Son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets). Grâce à son mariage, la terre de Montoy, mais également le titre de chambellan héréditaire de l'évèché de Metz passent aux mains des Chaverson.
  • Joffroy Coeur de Fer dit le Jeune (14..-1467)
    Joffroy Coeur de Fer est le seul fils connu de Arnould Coeur de Fer et d'une mère inconnue. Il épouse Perrette Bataille avec qui il a deux enfants : Claude et Françoise. Il est sacré chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. Il meurt le 2 avril 1467 dans l'épidémie de peste qui ravage la ville.
  • Joffroy de Warise (14..-1473)
    Joffroy de Warise est le fils aîné de Renaud de Warise et de Marguerite Louve. Il épouse Jennette Renguillon, veuve de Jean de Vy, entre 1449 et 1451. Un seul enfant n'est connu de cette alliance. Joffroy de Warise mène une carrière très active au sein du gouvernement de la cité, particulièrement comme sept des trésoriers. Il meurt le 22 juillet 1473, laissant son épouse veuve. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis. Il hérite de la seigneurie de Neufchâtel et du Château Saint-Blaise.
  • Laurent de Toul (14..-1466)
    Laurent de Toul est le fils de Werry de Toul et de Idette Bouchatte, riche héritière du patrimoine familial. Aucune épouse ne lui est connue, il est possible que Laurent de Toul soit resté célibataire. Sans qu'on puisse l'expliquer, on note que Laurent mène une carrière municipale beaucoup plus modeste que son père : pas inscrit au paraige de Porte-Moselle comme celui-ci, mais dans le Commun comme son grand-père maternel Wiriat Bouchette. Il n'occupe jamais l'office de maître-échevinat et n'obtient aucun échevinage. Il meurt après une carrière municipale d'une trentaine d'années le 3 mai 1466 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville.
  • Maheu Le Gronnais (14..-1496)
    Maheu Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais dit Volgenel et de Isabelle de Heu. Il occupe la fonction de chanoine de la cathédrale avant d'entreprendre une carrière municipale comme membre du paraige de Jurue à partir de 1462, bien qu'il semble avoir été inscrit d'abord au paraige de Porsaillis comme son père. Il est le premier et seul époux connu de Marguerite Georges avec qui il se marie à une date inconnu avant 1477. Elle le laisse veuf en 1490. Il décède le 23 avril 1496.
  • Michel Chaverson (14..-1532)
    Michel Chaverson était le gendre de François Le Gronnais. Il épouse Gertrude Le Gronnais le 10 juin 1504. Les époux s'installent dans l'hôtel des Chaverson, rue des Trinitaires. Mais le mariage est de courte durée, Gertrude meurt dès 1508, possiblement de l'épidémie qui affecte la cité. Il hérite à la mort de son père en 1514 du titre de sénéchal et chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Michel meurt veuf le 14 novembre 1532. Michel est particulièrement connu pour l'inventaire de sa bibliothèque personnelle, le seul parmi les cercles patriciens, qui soit conservé, permettant d'avoir un aperçu de la culture littéraire à Metz à la fin du Moyen Âge. La bibliothèque de Michel Chaverson est peut-être transmise en héritage à son gendre Robert de Heu. Michel aurait également composé une chronique. Elle est perdue et n'est connue que par une mention de Jean Praillon qui la cite à propos du siège de Metz en 1444 (BMI Epinal 131 f°276v).
  • Michel de Barisey (15..-1563)
    Son père André de Barisey est le premier membre de ce lignage du Barrois à s'installer à Metz. Michel peut entrer dans un paraige, grâce au mariage de son père avec Contesse Desch. Michel, seigneur de Barisey, est le premier et seul époux connu de Aimée Le Gronnais, qu'il épouse en 1531. Il participe activement au gouvernement de la cité, particulièrement à titre de Sept commis de la guerre. La Chronique rimée fait sa louange pour avoir construit à es frais une maison pour les arquebusiers, troupes qui auparavant devaient loger chez l'habitant, en occasionnant des « esclandres ». Il se tourne vers la Réforme vers 1543 et fait ensuite partie de la communauté protestante de la cité. Il compose alors un recueil de chants spirituels, que possède son fils en 1561. Il meurt en 1563.
  • Michel Le Gronnais (14..-1501)
    Michel Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais et de Isabelle de Heu. Il apparaît d'abord sur la liste du paraige de Porsaillis, mais change pour le paraige de Jurue, dans lequel il mène l'ensemble de son active carrière municipale. Il épouse Jacomette Bataille à une date inconnue avant 1466. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. En 1469, son élection comme Sept de la guerre entraîne une crise au sein du gouvernement municipal : une partie des Treize se met alors en grève pour protester, sans qu'on connaisse la raison du conflit. Veuf dès 1473, Michel ne se remarie pas et meurt en 1501.
  • Michel Le Gronnais (14..-1526)
    Michel Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais avec Barbe Cunehem. Il se marie le 3 février 1506 avec Marguerite de Norroy. Elle meurt le laissant veuf en 1517. Nous n'avons la trace que d'une seule fille, Claude (ou Claudine), qui survit après la mort de Michel le 14 octobre 1526. Il est d'abord inhumé en l'église de Saint-Martin-en-Curtis. Sa sépulture est déplacée en 1590 au couvent des Dames Prêcheresses à la requête de Philippe d'Orjault, sa petite-fille, religieuse dominicaine.
  • Michel Le Gronnais dit le Jeune (14..-1551)
    Michel Le Gronnais, fils de François Le Gronnais et de sa seconde épouse Françoise Le Gronnais, épouse Philippe de Florainville, issue d'un lignage noble du Barrois, en 1515. Il a un fils bâtard, Joseph, qui devient chanoine de la cathédrale. Il est responsable de la construction de l'hôtel de Burtaigne en 1531. En 1533, il est conseiller et chambellan d'Antoine Ier, duc de Lorraine. Il meurt le 1er juin 1551.
  • Nemmery Baudoche (13..-1388)
    Nemmery Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche dit l'Ancien et de Seliziette Le Gronnais. Il épouse une fille de Pierre Bouquin dit Chielairon. Il meurt en 1388 et son corps est inhumé au couvent des Frères Prêcheurs.
  • Nemmery Renguillon (14..-14..)
    Nemmery Renguillon est le fils de Pierre Renguillon dit le Grand et d'Alix de Heu. Le nom de son épouse est inconnue, mais il est marié dès 1404. Un seul fils lui est connu. Il s'agit de Jean Renguillon qui meurt pendant l'épidémie de peste de 1466. Nemmery meurt à une date inconnue en 1446 ou après.
  • Nemmery Renguillon (14..-1490)
    Nemmery Renguillon est le fils de Jean Renguillon dit Bacon et de Alix Migomay. Il se marie en première noces avec une certaine Jacomette qui meurt entre 1477 et 1490, dont est issue sa seule fille Alixette. Il se fiance en septembre 1490 avec Françoise Coeur de Fer, mais il meurt avant que le mariage ne soit célébré le 25 octobre 1490. Il est enterré dans l'église Saint-Simplice. Avec sa mort, s'éteint le lignage des Renguillon dont il est le dernier descendant masculin.
  • Nicolle Baudoche dit l'Ancien (12..-134.)
    Nicolle Baudoche dit l'Ancien est le fils de Pierre ou Perrin Baudoche et d'une certaine Ermengarde. Il épouse Seliziette Le Gronnais avec qui il a 6 enfants qui nous soient connus. Il meurt entre 1344 et 1347 et son corps est enseveli au couvent des Frères Prêcheurs. Son épitaphe le présente comme "le père des Baudoche" et cite ses trois fils chevaliers.
  • Nicolle de Métry (13..-1406)
    Nicolle de Métry est le fils aîné de Thiébaut de Métry et de Blancheron Roillenat. Issu d'un lignage noble, il hérite de nombreux droits en totalité ou en partie sur des seigneuries du Pays messin. Il épouse Alix Noiron à une date inconnue. Nicolle de Métry est le dernier du lignage de Métry à faire partie des paraiges et à vivre à Metz : ses frères meurent sans descendance connue et ses trois enfants se marient avec des étrangers et s'installent hors de la cité, abandonnant leurs droits sur les paraiges et le gouvernement de la cité. Le départ des Métry de Metz pourrait s'inscrire dans les suites de l'échec de la Rébellion de la Commune en 1405-1406. Il meurt au cours de l'année 1406.
  • Nicolle de Raigecourt (14..-1539)
    Nicolle de Raigecourt est le fils aîné de Philippe de Raigecourt dit Xappel et de Catherine de Ville. Il participe aux guerres d'Italie dans les armées du roi de France : il est adoubé chevalier en 1509 à la bataille d'Agnadel. Il épouse Contesse Desch à une date inconnue en 1511. Il apparaît d'abord dès 1514 au paraige de Porsaillis, celui de son père, mais il change pour le paraige d'Outre-Seille au sein duquel il mène l'ensemble de sa carrière municipale. Il meurt en 1539, laissant son épouse Contesse veuve. Son corps est inhumé à la collégiale de Saint-Sauveur.
  • Nicolle de Raigecourt dit Xappel (14..-1458)
    Nicolle de Raigecourt dit Xappel est l'un des fils de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Il épouse en premières noces Maiausette Noiron, unique héritière de la famille Brady, dont il est le deuxième époux. Veuf et sans descendance il se remarie entre 1442 et 1446 avec Isabelle Desch dit la Sourde qui lui donne un fils : Philippe. Il meurt en 1458 et son corps est enseveli dans la collégiale de Saint-Thiébaut. Isabelle se remarie ensuite avec le noble homme Philippe de Bibra, qui s'installe à Metz.
  • Nicolle Desch (14..-1487)
    Nicolle Desch est le fils de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. Il apparaît d'abord inscrit dans le paraige de son père, Porte-Moselle. Mais, encore jeune et célibataire, il change vers 1475 pour le paraige de Saint-Martin dans lequel il mène l'ensemble de son cursus municipal. Il se marie en 1476 avec Catherine Chaverson, veuve de Pierre Le Gronnais. Il meurt à une date imprécise au cours de son pèlerinage en Terre Sainte.
  • Nicolle Desch (14..-15..)
    Nicolle Desch se fiance le 11 mai 1503 avec Barbe Le Gronnais, fille du premier mariage de François Le Gronnais, Leur mariage est célébré dès le lendemain. Après le décès de Barbe, qui le laisse veuf et sans enfants en janvier 1521, il est impliqué dans un long conflit juridique de succession avec son beau-père François Le Gronnais, que relate longuement Philippe de Vigneulles dans sa Chronique. Selon Philippe de Vigneulles, il possède « un biaulz manoir et lieu de plaisance » au bourg Saint-Julien, dont la localisation précise reste inconnue. Il meurt à une date inconnue, après 1528.
  • Nicolle Drouin (13..-14..)
    Nicolle Drouin est le fils de Nicolle Drouin avec sa deuxième épouse Marie Baudoche. Il se marie avec Catherine, fille de Cugnin Daniel et de Marguerite Papperel. Il meurt après 1413. Il possède plusieurs seigneuries, dont la Grange Daniel (ou Grange d'Agneaux) par son mariage avec Catherine.
  • Nicolle Grognat dit le Jouteur (13..-1482)
    Nicolle Grognat dit le Bon jouteur est le fils de Nicolle Grognat, tué lors de la rébellion de la Commune en 1405, et de Jennette Mortel. Il est élu maître-échevin en 1421. Le 4 août 1429, pendant la guerre dite "de la hottée de pommes", il est capturé par les Lorrains à l'embuscade du gué de Atton. Prisonnier à Nancy, il est libéré en août 1430. Il participe régulièrement aux jeux d'armes organisés à Metz par les paraiges au Champ-à-Seille. Sa réputation de "bon jouteur" dépasse la ville de Metz : à Pont-à-Mousson en 1435, il remporte le tournoi en désarçonnant le duc de Lorraine René d'Anjou lui-même. Il obtient par sa mère le titre de chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Il participe très peu à l'exercice du pouvoir urbain au cours de sa vie. Il se marie en premières noces à une date inconnue avec Perrette Desch. Après le décès de celle-ci, il fonde en 1424 la chapelle Saint-Blaise en l'église Saint-Eucaire, qui devient un lieu de sépulture important pour la famille Desch. Il convole en secondes noces avec Pentecôte Roillenat à une date inconnue. Il décède très âgé, octogénaire ou nonagénaire, le 8 novembre 1482.
  • Nicolle III de Heu (1461-1535)
    Nicolle de Heu est le fils de Jean de Heu dit l'aumônier et de Jennette Chevallat. Sa mère meurt à sa naissance, et il perd son père à l'âge de 5 ans. Il se marie en premières noces avec Catherine Le Gronnais le 9 septembre 1488. Le mariage est de courte durée : Catherine meurt dès 1490. Veuf et sans descendance, il convole en seconde noces avec Marguerite de Brandebourg, issue d'un grand lignage noble du Luxembourg. Les fiançailles sont célébrées le 30 juillet 1492 et le mariage le 6 août suivant. Leur premier enfant attesté, Nicolas, naît en novembre 1494. Nicolle de Heu est adoubé chevalier en 1498. Le couple a au moins 12 enfants en 21 ans. Nicolle III est le seul de son lignage à appartenir à un autre paraige que le Commun. Il paraît avoir opté assez jeune pour le paraige de Porte-Moselle, dans lequel il mène l'ensemble de sa carrière municipale. Il a des goûts de grand seigneur cultivé : il rassemble une collection de monnaies romaines, fait composer des livres à la gloire de sa généalogie et s'intéresse aux découvertes d'antiques. Il meurt le 8 juin 1535, laissant Marguerite veuve avec de nombreux enfants. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.
  • Nicolle Louve (1387-1462)
    Nicolle Louve est le fils de Jean Louve et de Jennette Noiron. Il occupe une place centrale dans la vie citadine messine au XVe siècle. Il épouse Alix d'Épinal à une date inconnue avant 1427 et est adoubé chevalier en 1428. À la mort de son père en 1401, il hérite de la terre de Laquenexy et du gagnage de La Horgne. En juillet 1429, il assiste au sacre de Charles VII à Reims alors que l'armée lorraine assiège Metz. Dans les années 1430, il est proche des intérêts français et lorrains, René d'Anjou, le duc de Lorraine étant le beau-frère de Charles VII. Par la suite, il se rapproche de la Bourgogne quand le Luxembourg devient une possession de Philippe le Bon. Par son activité de diplomate au service de la cité, il noue des contacts avec les cours princières et devient chambellan de l'empereur et du roi de France et conseiller du duc de Bourgogne. Devenu veuf en 1451, il le reste jusqu'à la fin de sa vie. Il meurt le 20 février 1462 à l'âge de 75 ans. Sa sépulture se trouve au couvent des Célestins. Pour le continuateur de la chronique de Pierre Didier, il était « chevalier de grand renom, servant Dieu et faisant justice au riche et au pauvre, conseiller et chambellan du roi de France et du duc Philippe de Bourgogne ».
  • Nicolle Mortel (13..-13..)
    Nicolle Mortel est le fils de Perrin Mortel et de Perrette Le Gronnais. En 1364, il épouse Jacques, fille de Arnould Baudoche et de Isabelle Belamy, veuve de Guillaume Le Hungre. Le couple a ensemble deux filles qui nous sont connues : Isabelle et Jennette. Vers 1380, il est convié, en compagnie de deux autres treize jurés : Jean Roucel et Fourquignon Noiron, de résoudre une transaction entre les deux chapitres de la Cathédrale de Metz et de l'église Notre-Dame-la-Ronde concernant un mur qui coupait en travers la nef de la Cathédrale. Adoubé chevalier, il obtient également la charge héréditaire de l'évêché de Metz qu'il transmet à sa fille Jennette à sa mort. Le titre passe alors à la famille Grognat par le mariage de Jennette à Nicolle Grognat. Nicolle meurt entre 1398 et 1404.
  • Nicolle Papperel (14..-1494)
    Nicolle Papperel est le fils de Jean Papperel et de Catherine Lohier. Il épouse Marguerite, fille de Jean du Pont d'Épinal et de Perrette Bonnefille. Il meurt sans doute octogénaire le 30 juillet 1494. Son corps est enseveli dans l'église Saint-Livier.
  • Nicolle Remiat (14..-1524)
    Nicolle Remiat est le fils de Jean Remiat et de Collette Renguillon. Il épouse en premières noces Jennette, fille de Wiriat de Toul et de Isabelle Baudoche. Après des fiançailles en février 1468, le mariage est célébré en avril de la même année. Après la mort de Jennette en 1473, il convole en secondes noces avec Aimée d'Apremont issue d'un lignage noble lorrain. Nicolle meurt le 15 novembre 1524 après une longue et active carrière au sein du gouvernement messin. Son corps est inhumé à l'église Saint-Simplice.
  • Nicolle Renguillon (13..-14..)
    Nicolle Renguillon est le fils de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Il épouse une certaine Perrette. Les deux époux décèdent à une date inconnue après 1404.
  • Nicolle Roucel (14..-15..)
    Nicolle Roucel est le seul enfant connu de Wiriat Roucel et d'Isabelle Martin d'Ancy. Il épouse en 1495 ou avant une certaine Marguerite. Une seule fille lui est connue : Marguerite qui épouse Jean de Heu. Il mène une vie très active sur la scène politique urbaine et participe à plusieurs jeux d'armes comme ceux de 1497 et de 1502. Il meurt après 1550, sans doute âgé de plus de 75 ans. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
  • Nicolle Roucel de Vésigneul, dit l'aîné (14..-1475)
    Nicolle Roucel de Vésigneul, fils d'Henri et de Collette de Heu, occupe un rôle important dans le gouvernement de la cité, élu à de nombreuses reprises sept des trésoriers pour le paraige du Commun. Il épouse Marguerite de Toul à une date inconnue avant 1448. Il meurt veuf le 14 octobre 1475, très âgé. Il lègue à sa fille Georgette l'hôtel de Philippe Le Gronnais (alors appelé hôtel des Roucel).
  • Nicolle Roucel dit de Change le Jeune (14..-1470)
    Nicolle Roucel dit de Change est le fils aîné de Nicolle Roucel dit du Neufbourg et de Jacomette de Heu. Il épouse Marguerite, l'une des deux filles de Pierre de Tournay et de Marguerite Faulquenel. Le couple n'a qu'une seule fille qui nous soit connue : Perrette Roucel, connue pour son divorce avec son premier époux Perrin Besange. Nicolle fait partie de la délégation messine au sacre de Louis XI à Reims en août 1461, où il est fait chevalier avec 4 autres patriciens. Il meurt en pèlerinage vers Jérusalem le 4 juillet 1470. Sa sépulture se trouve dans l'église Saint-Supplice.
  • Nicolle Roucel dit du Neufbourg (13..-1439)
    Nicolle Roucel dit du Nuefbourg est le fils de Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. Il épouse Jacomette, fille de Nicolle de Heu et de Isabelle Mortel. C'est un double mariage, car son frère Henri Roucel épouse Collette de Heu, soeur de Jacomette. Nicolle Roucel meurt possiblement de peste pendant l'épidémie de 1439. On ne sait pas si son épouse lui survit.
  • Perrin Baudoche (12..-1323)
    Perrin ou Pierre Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et d'une mère inconnue. Il épouse une certaine Ermengarde. Quatre enfants sont connus, Odeliette, Nicolle, Nemmery, chanoine de la cathédrale et une fille qui est mariée à un Gronnais. Perrin meurt le 23 juin 1323. Il est enterré avec Odeliette, qui meurt sans alliance, et Nicolle dans le cloître du couvent des Frères prêcheurs.
  • Perrin Georges (141.-1452)
    Perrin Georges est le fils de Jean Georges et d'une certaine Anel. En 1434, selon Pierre de Saint-Dizier, il remporte une joute où concourent les "jeunes enfants des seigneurs" : il doit lors être adolescent ou jeune adulte, sans doute né dans les années 1410. En 1439, il se marie avec Julienne, fille de Perrin de Serrières et Marguerite de Corbé. Il meurt le 18 octobre 1452 laissant son épouse veuve. Elle se remarie avec Renaud de Norroy.
  • Perrin Le Gronnais (14..-1474)
    Perrin Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Avant sa carrière municipale, il était chanoine de la cathédrale. Puis, il se marie avec Catherine Chaverson le 3 août 1467. En 1468, il est cité par le chapitre de la cathédrale à comparaître devant la justice de l'évêque à Vic-sur-Seille, mais les autorités urbaines s'interposent et refusent. Perrin meurt jeune adulte le 26 juillet 1474, laissant Catherine veuve. Elle se marie en secondes noces avec Nicolle Desch, puis en troisièmes noces avec Louis de Lenoncourt. Le corps de Perrin Le Gronnais est inhumé au couvent des Frères prêcheurs (dominicains).
  • Perrin Roucel (14..-1490)
    Perrin ou Pierre Roucel est le premier époux de Françoise Coeur de Fer, avec qui il se marie le 13 janvier 1482. Il meurt jeune, pendant son deuxième mandat de maître-échevin, le 1er septembre 1490, lors de l'épidémie de peste. Il habite un hôtel en place du Change.
  • Philippe de Raigecourt (14..-153.)
    Deuxième fils de Philippe de Raigecourt et de Catherine de Ville, Philippe de Raigecourt est mis sous la tutelle d'André de Rineck à la mort de son père en 1500 avec ses deux frères Nicolle et Joffroy. Il se marie avec Anne Remiat en 1511. En plus d'une carrière municipale très active, il devient le chambellan d'Antoine, duc de Lorraine en 1533. Il meurt à une date inconnue entre 1533 et 1535, laissant Anne veuve.
  • Philippe Desch (1...-1476)
    Philippin ou Philippe Desch est le fils de Jacques I Desch et de Poince de Vy. Il est le premier et seul époux connu de Contesse de Warise, avec qui il se marie à une date inconnue entre 1428 et 1451. Il est fait chevalier en 1466. Il meurt le 12 décembre 1476. Ses quatre filles, dont trois sont religieuses au couvent de Sainte-Glossinde, meurent durant l'épidémie de peste de 1466.
  • Philippe Desch (14..-14..)
    Philippe Desch est le fils de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. En 1462, il se marie en premières noces avec Henriette, fille de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Après le décès d'Henriette en 1470, il se remarie le 23 octobre de la même année avec Bonne Chaverson. Il meurt entre 1477 et 1487, laissant Bonne veuve qui se remarie avec Charles de Beauvau en 1487.
  • Philippe III Desch (14..-153.)
    Philippe Desch se marie en premières noces avec Gertrude Le Gronnais en 1494 ou après, veuve de Gérard Perpignant. Ils ont un fils appelé Renaud. Quelques mois après le décès de Gertrude survenu le 26 août 1510, il convole en secondes noces avec Agnès d'Abrienne dit Chaving en 1511. En 1515, il a une violente dispute avec son cousin du côté maternel Michel Chaverson, les deux hommes en viennent aux armes. Il occupe une place importante dans le gouvernement urbain au début du XVIe siècle. A une époque où catholiques et protestants ne constituent pas encore deux églises séparées, Philippe était sans doute partisan des idées protestantes. Il décède à une date inconnue vers 1532.
  • Philippe Le Gronnais dit le Riche (12..-1314)
    Philippe Le Gronnais est un des principaux financiers messins au début du XIVe siècle. Nous connaissons peu de détails sur sa vie personnelle. Il meurt en 1314. Par testament, il répare en partie son activité d'usurier, condamnée par la papauté. Son fils Collard ne le pardonne pas au frère Ferry d'Epinal et le fait assassiner.
  • Philippe Praillon (1582-1645)
    Philippe Praillon est le fils de Jacques Praillon et de Salomée Pierrot, né le 28 janvier 1582. Il est d'abord chanoine de la cathédrale à partir du 8 octobre 1597, mais il abandonne le canonicat en 1605. Il épouse Anne Hellotte qui décède en août 1638. Il occupe sept fois la fonction de maître-échevin de la ville et devient lieutenant général du bailliage de Metz en 1641. Il meurt le 11 octobre 1645. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis avec les corps de son père, de sa mère et de ses grands-parents. Bibliophile, c'est notamment lui qui possède les Chroniques de la ville de Metz rédigées par Jean Praillon dans la première moitié du XVIe siècle.
  • Philippin Faixin dit Xullefert (12..-1326)
    Philippin Faixin dit Xullefert est le fils de Guerciriat Faixin et d'une certaine Pentecôte. Son patronyme s'explique par l'addition du nom de son grand-père paternel (Faixin) et de son épouse (Xullefert). Il se marie avant 1323 avec une épouse dont le nom nous est inconnu. Philippin meurt exécuté devant la cathédrale durant la révolte de la Commune de 1326.
  • Pierre Baudoche (14..-1505)
    Pierre Baudoche, fils de Jean Baudoche et de Béatrice de Vy, est un riche noble homme de paraiges de la fin du XVe siècle. Il est celui qui fait ériger l'hôtel du Passe-Temps sur les bords de la Moselle entre 1486 et 1488. Il possède également une maison à Luxembourg. Il mène une carrière municipale active, d'abord au sein des sept des trésoriers, puis au sein du conseil des treize jurés. Il épouse en premières noces Jennette, fille de Jean de Heu dit l'aumônier le 3 juillet 1459. Tous les enfants de cette alliance meurent en bas âge. Veuf en 1464, il convole en secondes noces avec Alixon Louve une lointaine cousine, par dispense papale. Le mariage a lieu le 10 juillet 1470. Alixon meurt quelques mois plus tard en mai 1471. Il se remarie une troisième fois avec Bonne, fille de Robert de la Marck, seigneur de Sedan en août 1475. Il meurt veuf le 11 juillet 1505. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis, dans la chapelle Saint-Nicolas que ses fils fondent pour lui, dite chapelle des Baudoche.
  • Pierre Dieudonné (14..-1466)
    Pierre Dieudonné est le fils de Pierre Dieudonné et d'Alix Renguillon. Il poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale. Mais lorsque son père et son seul frère Jean meurent de peste en 1439, il quitte le canonicat pour intégrer les paraiges. Il épouse alors une certaine Mariette. Comble de malchance, la famille est complètement décimée lors de l'épidémie de peste qui ravage la cité en 1466. Son épouse Mariette meurt le 20 avril enceinte, son corps est ouvert pour baptiser l'enfant ; ses trois filles Mariette, Alixette et Collette meurent au cours de l'été. Pierre meurt à son tour le 16 juillet 1466. Avec son décès s'éteint la lignée des Dieudonné.
  • Pierre Renguillon (14..-1475)
    Pierre Renguillon est le fils de Jean Renguillon dit Bacon et de Alix Migomay. Il épouse en premières noces Collette, fille de Jean de Vaudrevange et de Perrette de Raigecourt. Après son décès en 1431, il se remarie rapidement avec Hillewy de Vatimont, qui meurt entre 1432 et 1441. Il convole ensuite en troisièmes noces avec Agnès de Ludres le 23 septembre 1441. Il meurt le premier janvier 1475 et son corps est inhumé en l'église Saint-Martin-en-Curtis dans la chapelle des Le Gronnais. La mort de son seul fils en 1447 entraîne la disparition du lignage des Renguillon.
  • Pierre Renguillon dit le Grand (13..-14..)
    Pierre Renguillon dit le Grand est le fils de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Il épouse Alix, fille de Guillaume de Heu et de Collette Lohier. Il meurt à une date inconnue après 1408.
  • Poince de Vy (13..-1372)
    Poince ou Poincignon de Vy est le fils de Jean de Vy et d'une fille de Thiébaut Fourat. Il épouse Marguerite de La Court avec qui il a trois enfants qui nous sont connus. Il meurt le 30 mai 1372 et son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets).
  • Poince Guenordin (13..-136.)
    Poince ou Poincignon Guenordin est le fils de Jean Guenordin et d'une certaine Lorette. Il épouse Isabelle, fille Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court. Il meurt entre 1365 et 1367, laissant Isabelle veuve.
  • Poince Le Gronnais dit des Changes (13..-13..)
    Poince Le Gronnais dit des Changes est le fils de Poince Le Gronnais dit l'Aveugle et d'une certaine Contesse. Il épouse en premières noces Béatrice, fille de Thiébaut Moyelan et d'une certaine Catherine. Il est adoubé lors de la visite impériale de Charles IV à Metz en 1356. Devenu veuf à une date incertaine entre 1337 et 1363, il épouse en secondes noces Isabelle Marcoul, qui hérite à la mort de son frère de l'héritage familial. Il meurt avant 1373, laissant Isabelle veuve.
  • Poince Roucel (14..-1478)
    Poince Roucel est le fils de Werry Roucel et de Catherine Baudoche. Il épouse Claude de Serrières en septembre 1476. Mais le mariage est de courte durée. Poince meurt en avril 1478, laissant Catherine veuve, qui se remarie avec Antoine de Norroy en 1480.
  • Poincignon de la Haie (14..-1483)
    L'ascendance de Poincignon de la Haie nous est inconnue. Il épouse Perrette, fille de Jean Travalt dit l'Aîné de Porte-Moselle et de Collette Jaiquemat. Après une carrière active au sein du gouvernement muncipal, il meurt le 23 juillet 1483, sans doute encore assez jeune, laissant Perrette veuve. Aucune descendance ne lui est connue.
  • Poincignon Dieu-Ami (13..-13..)
    Poincignon Dieu-Ami est le seul enfant connu de Jean Dieu-Ami et de Jacomette. Il se marie en premières noces avec une certaine Mariette avant 1338. Veuf, il convole en secondes noces avec Jacomette Burchon entre 1355 et 1364. Veuf de nouveau, il se marie avec Alixette Mortel avant 1365. Sa descendance est issue de cette troisième union. Il fonde avec sa dernière épouse la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi dans l'église paroissiale Saint-Maximin, sans doute peu de temps après qu'il ait acquis la charge d'aman de la paroisse. Il meurt entre 1367 et 1375.
  • Poincignon Le Gronnais (14..-1469)
    Poincignon Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Il est le premier époux de Philippe, fille de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. Ce mariage sert à consolider le lien entre les deux familles, Lorette s'étant remariée avec le père de Poincignon à la mort de Joffroy Desch : on marie ainsi les enfants issus du premier lit. Mais le mariage est de courte durée, car Poincignon meurt jeune adulte le 18 avril 1469. À sa mort, il y a un long conflit de succession entre son épouse Philippe et les frères déshérités de Poincignon. Son corps est inhumé au couvent des Frères Prêcheurs.
  • Renaud de Warise (13..13..)
    Renaud de Warise est le fils aîné de Jean de Warise et de Jennette Le Gronnais. Il est le premier des Warise dont nous ayons la trace d'une inscription en paraiges, malgré les alliances de son père et de son grand-père paternel avec des femmes issues des paraiges. Il épouse Contesse Gemel. Elle décède avant 1375, laissant Renaud veuf.
  • Renaud Le Gronnais (14..-1466)
    Renaud Le Gronnais se marie en premières noces avec Perrette Dieu-Ami à une date inconnue avant 1447. Elle lui amène, entre autres biens, le ban Bazin de Louvigny. Veuf depuis le 23 juin 1452, il se remarie avec Lorette de Herbévillers, veuve de Joffroy Desch, entre 1455 et 1458. Tous les enfants de ce second mariage sont morts jeunes. Renaud Le Gronnais meurt dans un combat en duel le 21 mai 1466. Sa sépulture se trouve aux Frères Prêcheurs.
  • Renaud Le Gronnais dit le Jeune (14..-1504)
    Renaud Le Gronnais dit le Jeune est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Il épouse Isabelle, fille de Jean Bataille et de Jacomette Chaverson. Renaud meurt le 2 septembre 1504. Son épouse meurt également la même année.
  • Renaud Le Gronnais dit le jeune (147.-1531)
    Renaud est l'un des fils aînés, voire l'aîné de François Le Gronnais. Il épouse en premières noces Gertrude Chaverson, sa cousine, le 15 juin 1495, par dispense papale. Veuf dès 1497, il se remarie le 17 juillet 1498 avec Alixette Remiat, puis devient maître-échevin. Il joue dès lors un rôle important parmi les élites municipales. Il hérite par sa mère des terres de Laquenexy et du gagnage La Horgne. Renaud tient un journal qui continue la chronique de Jacomin Husson. Ce texte resté inédit couvre la période 1518-1531. Il meurt le 19 février 1531 dans l'écroulement de sa maison en travaux, laissant Alixette veuve. Le maçon y avait dérobé des éléments porteurs. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Martin-en-Curtis.
  • Renaud Le Gronnais du Neufbourg dit le Vieux (14..-15..)
    Renaud Le Gronnais du Neufbourg est le fils de Renaud Le Gronnais et de Isabelle Bataille. Selon Jean Aubrion, il a « servi deux ans ou plus » le comte de Moers-Sarrewerden : on peut comprendre qu'il a été placé comme page auprès de ce grand seigneur allemand pour parfaire son éducation aristocratique. Le 18 septembre 1480, il épouse Barbe, fille de Michel Cunehem, un noble récemment installé à Metz, reçu bourgeois en 1460 et lié aux paraiges par son mariage avec Isabelle Baudoche. Le comte de Moers assiste évidemment à la noce. L'épouse de Renaud meurt en 1512 le laissant veuf. Il meurt à une date inconnue après 1519.
  • Robert de Heu (1497-1553)
    Né en 1497, Robert de Heu est l'un des fils de Nicolle III de Heu et de Marguerite de Brandebourg. Il épouse en premières noces la riche héritière Philippe Chaverson le 15 mai 1531. Il met ainsi la main sur l'hôtel des Chaverson et sur le château de Montoy. Il se convertit à la Réforme dès 1534. Le château devient un haut lieu d'exercice du protestantisme dans le pays de Metz. Devenu veuf entre 1543 et 1545, Robert se remarie avec Claude du Châtelet le 21 septembre 1545 par contrat de mariage. Quelques jours après sa mort, leurs enfants issus du premier lit sont mariés ensemble : Catherine de Heu épouse Claude-Antoine de Vienne. Il meurt le 6 avril 1553, laissant Claude veuve. Son corps est inhumé en l'église Saint-Martin-en-Curtis.
  • Simon de Chambre (12..-13..)
    Simon de Chambre est le fils de Jacques de Chambre et d'une certaine Ailey. Nous ne connaissons pas le nom de son épouse, mais il a trois fils qui nous sont connus : Bertrand, Philippin et Mahaut. Simon est le premier à occuper l'office de maître-échevin suivant l'atour de 1300 qui impose l'élection du maître-échevin en rotation chaque an parmi les paraiges. Il meurt à une date inconnue après 1305 et son corps est inhumé dans l'église Saint-Victor-en-Chambre.
  • Simonin Bertrand (14..-1483)
    Simonin Bertrand est le fils de Jean Bertrand de Jurue et d'une mère inconnue. Son épouse nous est inconnue et sa famille est largement décimée durant la terrible épidémie de peste de 1466 qui emporte son fils aîné Didier et 4 jeunes enfants, deux fils et deux filles . Le lignage des Bertrand s'éteint avec la mort de Simonin le 5 septembre 1483.
  • Thiébaut de Heu (12..-1330)
    Thiébaut de Heu est le fils cadet de Roger de Heu et de Clémence. Il se marie en premières noces avec Afélix Le Bel de Heu qui décède en 1303. Il se remarie avec Alix de la Court, avec qui il a de nombreux enfants. Il meurt le 14 septembre 1330, laissant Alix veuve et 14 de ses enfants encore vivants. Son corps est inhumé au couvent des Frères prêcheurs. Cet homme d'affaires investit dans les domaines agricoles autour de Metz et fait la fortune de la famille de Heu. Il acquiert des seigneurs d'Ennery le château d'Ennery en 1323, qui deviendra la résidence des Heu pendant plus de deux siècles.
  • Thiébaut de Laître (12..-1338)
    Thiébaut de Laître est le fils de Jean de Laître et d'une mère inconnue. Il épouse Contesse de Heu, qu'il laisse veuve à son décès entre 1338 et 1339 avec quatre enfants. Elle se remarie avec Maheu Hesson, puis avec Jean Brady dit de Jurue.
  • Thiébaut Faulquenel (12-1287)
    L'ascendance de Thiébaut Faulquenel est inconnue. Les Faulquenel fait partie des familles anciennement liés aux paraiges dès le XIIIe siècle. Il devient membre du paraige de Porsaillis. Son épouse est inconnue, mais deux fils nous sont connus : Simonin et Jean. Il meurt en 1287 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.
  • Thiébaut Le Gronnais (14..-15..)
    Thiébaut Le Gronnais est l'un des fils de François Le Gronnais et de sa première épouse, Perrette Louve. Il se marie en premières noces le 20 juin 1497 avec Perrette Roucel, riche héritière des Roucel, qui est âgée de seulement 9 ou 10 ans au moment du mariage. La peste de 1508 touche durement sa famille, laquelle fauche Perette, sa femme, et deux de ses enfants, Anne et François. Veuf, il convole en secondes noces avec Marguerite Desch en 1511. En 1518, il habite l'ancienne maison de Perrette Bataille, veuve de Joffroy Coeur de Fer, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise). Philippe de Vigneulles, son voisin, rapporte qu'un boulet tombe sur sa maison quand Franz von Sickingen assiège la cité. Il meurt à une date inconnue après 1528.
  • Thiébaut Louve (14..-1466)
    Thiébaut Louve est le fils de Nicolle Louve et d'Alix d'Épinal. Il est le premier et seul époux connu de Marguerite de Heu, avec qui il se marie en 1439. Il meurt le 14 juillet 1466 durant la terrible épidémie de peste de 1466, laissant Marguerite veuve. Ils ont eu de nombreux enfants morts en bas âge. Sa sépulture se trouve au couvent des Célestins. À la mort de son père Nicolle en 1462, il hérite de la terre de Laquenexy et du gagnage de La Horgne. C'est Perrette Louve, seule héritière du patrimoine familial qui hérite de ces terres qui passent dans la famille Le Gronnais en raison de son mariage avec François Le Gronnais.
  • Thiriat de Landremont (14..-1482)
    Thiriat de Landremont est le fils de Baudat de Landremont et d'une mère inconnue. Son grand-père paternel, Thiriat Howesson dit de Landremont, notaire et clerc d'officialité, est le premier de cette famille à s'installer à Metz. L'épouse de Thiriat de Landremont est inconnue, mais sa descendance est tristement connue : il est le père de Jean de Landremont, supplicié à mort en 1492 pour trahison. Thiriat mène une carrière très active au paraige du Commun au sein du conseil des Treize jurés. Il meurt le 30 novembre 1482.
  • Werry de Toul (13..-14..)
    Werry de Toul est le fils de Laurent de Toul et de Jacomette Dieu-Ami. Il épouse la riche héritière Idette Bouchatte avec qui il a trois enfants qui nous soient connus : Wiriat, Marguerite et Laurent. Veuf depuis 1424, il meurt entre 1439 et 1444.
  • Werry Roucel (14..-1491)
    Werry Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il épouse en premières noces Catherine, fille de Poince Baudoche et Marguerite de Vy, avant 1459. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. Devenu veuf en 1474, il convole en secondes noces avec Anne de Berbey, issue de la noblesse lorraine. Au moment de son second mariage, il habite un hôtel aristocratique au Champ-à-Seille. Il meurt le 15 décembre 1491, son corps est inhumé au couvent des Célestins.
  • Wiriat de Toul (14..-1457)
    Wiriat de Toul est le fils de Werry de Toul et d'Idette Bouchatte. Il épouse Isabelle, fille de Jean Baudoche et de Béatrice de Vy dont il est le premier époux. Le couple a un seul enfant, Jennette de Toul qui hérite du patrimoine familial. Wiriat meurt en 1457, laissant Isabelle veuve qui convole en secondes noces avec le noble Michel Cunehem qui vient s'installer à Metz. Avec le décès de son frère Laurent en 1466, le lignage s'éteint. Le corps de Wiriat est enseveli à l'abbaye Saint-Clément, comme celui de sa fille.
  • Wiriat Louve (14..-1479)
    Wiriat Louve est l'un des fils de Jean Louve et d'une certaine Catherine. Il épouse Alixette Renguillon en premières noces à une date inconnue. Veuf dès 1465, il se remarie en 1475 avec Nicolle Geoffroy, de Luxeuil en Franche-Comté. En 1478, il part en pèlerinage à Jérusalem mais meurt et est enterré au retour sur l'île de Rhodes, le 20 février 1479. Sa jeune veuve se retire alors du monde. Il avait élu sépulture aux Célestins, où une inscription aujourd'hui disparue faisait mémoire de lui.
  • Wiriat Roucel (14..-1499)
    Wiriat Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il épouse en premières noces Isabelle Martin d'Ancy, veuve de Thierry Thiriat et dont le père Jean Martin s'était installé à Metz en la rue de la Trinité. Maître-échevin en 1478, il aurait quitté son poste pour partir en Orient à la recherche de Wiriat Louve, dont il devait hériter de la fonction d'échevin : c'est ce que raconte Philippe de Vigneulles. Veuf en 1480, il convole en secondes noces avec une certaine de Vallé. Ils se fiancent le 23 mai 1481, puis le mariage est célébré le 13 juin suivant. Wiriat meurt le 6 mai 1499 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville. Son corps est inhumé au couvent des Frères prêcheurs (dominicains).
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