Aman

A Metz, l'aman joue le rôle d'un notaire, en charge d'établir des actes et d'attester de leur authenticité. Il est nommé à vie et la charge est vendue parmi les « meilleurs et suffisants » de la paroisse. Aux XIIIe et XIVe siècles, cela peut désigner des bourgeois de la paroisse, mais les gens de paraiges s'approprient progressivement ces "amandelleries", très lucratives. L'atour de 1385 stipule que les charges d'amandellerie doivent être vendues aux lignages de Metz et aux natifs de la ville, il s'agit sans doute ici déjà des hommes de paraiges. C'est l'atour de 1423 qui ordonne officiellement de réserver les nouvelles ventes d'amandellerie aux hommes de paraiges. Ils sont deux officiers par paroisse, mais au XVIe siècle, le faible nombre d'hommes de paraige engendre de nombreuses vacances et la résidence dans la paroisse désignée n'est plus respectée. Il s'agit de l'une des charges du gouvernement urbain qui survit au changement de souveraineté de 1552.

Liste des Amans

  • André de Rineck (14..-1527)
    André de Rineck entre au paraige par sa mère, Mahaut de Vaudrevange. Il est maître-échevin en 1469, puis part en pèlerinage l'année suivante : il visite Rome, l'Égypte et Jérusalem. Il occupe une place centrale dans les activités municipales au tournant du XVIe siècle. Il initie le mariage de Nicolle III de Heu avec Marguerite de Brandebourg et est le parrain de son fils Nicolle IV. Il protège Philippe de Vigneulles, qui le met en scène dans la dernière des Cent nouvelles nouvelles. Il épouse Perrette Roucel en janvier 1464. Elle meurt en juillet 1507, le laissant veuf et sans enfant. Après une longue carrière au service de la cité, André de Rineck meurt à son tour en 1527. Sa sépulture se trouve aux Dames Prêcheresses, car il a été bienfaiteur du couvent.
  • Androuin Roucel (14..-1564)
    Androuin Roucel est l'un des fils de Werry Roucel et d'Anne de Barbey. Ses fiançailles avec Perrette Baudoche sont célébrées le 8 juillet 1503, leur mariage le lendemain. Il est en procès avec son épouse à partir de 1512, et divorce en 1515 après appel à la cour de Rome, sous motif de l'impuissance de l'époux et de la non consommation du mariage. Androuin Roucel ne se remarie jamais. Il mène une carrière très active au sein du gouvernement municipal, particulièrement au sein des Sept commis de la guerre. Il fait partie des élites catholiques qui affrontent les protestants dans les controverses qui touchent Metz dans les années 1540. En 1542, il est Treize sous le maître-échevin protestant Gaspard de Heu. Quand une épidémie touche Metz, tous les seigneurs quittent la ville et selon la Chronique rimée, seul Androuin Roucel reste dans Metz pour empêcher Gaspard de Heu de convertir officiellement Metz au protestantisme. En 1552, il habite sur le Champ-à-Seille et loge le roi de France Henri II. Androuin meurt âgé, sans doute octogénaire, en 1564. Il est enterré au couvent des Célestins, dont il est un des bienfaiteurs. Le partage de sa succession cause un litige parmi ses petites-nièces, Anne et Marguerite, filles de Livier Roucel, et son petit-neveu Philippe, fils de Warin Roucel.
  • Baudat de Landremont (13..-14..)
    Baudat de Landremont est l'un des deux enfants connus de Thiriat Howesson dit de Landremont, un notaire apostolique et impérial installé à Metz. Possiblement par le mariage de son père avec une Messine, il entre au paraige du Commun. Le nom de l'épouse de Baudat nous est inconnue, mais il a un fils, Thiriat de Landremont, aussi homme de paraige. Baudat meurt à une date inconnue après 1462.
  • Bertrand Le Hungre (13..-1397)
    Bertrand Le Hungre est un riche homme de paraiges qui détenait un immense patrimoine foncier dans le Pays de Metz. Il fonde le couvent des Célestins où sa famille et ses alliés sont inhumés. Très pieux, il est décrit comme un chrétien exemplaire par la Chronique des Célestins. « Honorable, sage et discrète personne », il fait chaque hiver entretenir des feux dans les rues de Metz pour que les pauvres puissent se chauffer, où cuisent des marmites de soupe pour les nourrir. Il épouse Isabelle Boyleau qui meurt durant l'épidémie de peste de 1348. Selon la Chronique des Célestins, il aurait eu avec Isabelle 14 enfants, 6 garçons et 8 filles, dont seuls 5 nous sont connus. Il habite l'ancien hôtel Falcol, qui correspond peut-être à la Grande maison, aujourd'hui hôtel de Gournay sur la rue du Grand Cerf. En 1366, il échappe à un enlèvement de la part du banni Guillaume Poujoise et fonde une chapelle qui devient au bout de quelques années le couvent des Célestins. Il consacre sa vieillesse à cette fondation. Bertrand meurt après 49 ans de veuvage le 25 décembre 1397. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
  • Collin Paillat (13..-1422)
    Collin Paillat est le fils de Burtignon Paillat et d'une mère inconnue. Il épouse en premières noces Isabelle, fille de Guillaume Le Hungre et de Jacques Baudoche. Après la mort de son épouse, il convole en secondes noces avec Marguerite, fille d'Arnould Noiron et de Jacomette de Vy, et veuve de Nicolle Baudoche. Collin meurt sans doute assez âgé le 8 octobre 1422, laissant Marguerite veuve ; celle-ci meurt à son tour en 1435. Collin Paillat possédait peut-être le gagnage de Grozieulx en 1404, mais il est difficile de le distinguer de son neveu Collin Paillat qui vivait aussi à cette époque.
  • Conrad de Serrières (145.-1504)
    Conrad de Serrières est le seul fils de Jean de Serrières dit Huttin et d'Ève Maizerot, issus de lignages nobles lorrains. En 1470, il se marie en premières noces à Philippe Desch, fille de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. Devenu veuf en 1488, il convole en seconde noces avec Claude Baudoche, fille de Pierre Baudoche et Bonne de la Marck. Après leurs fiançailles le 2 mai 1491, le mariage est célébré le 25 juillet 1491, Claude est alors âgée de 13 ans et Conrad de 40 ans. Il est adoubé chevalier en 1498. Les deux époux meurent en 1504 : Claude le 9 mai et Conrad le 8 septembre.
  • Cugnin Daniel (13..-13..)
    Cugnin Daniel est le fils de Cugnin Daniel et d'Afélix de Marieulle. Il épouse Marguerite, fille de Gérard Papperel. Cugnin possédait la Grange Daniel (ou Grange d'Agneaux) qu'il lègue à l'une de ses deux filles, Catherine, par testament en 1376. La Grange passe ensuite aux mains de son époux Nicolle Drouin. Veuve, Marguerite se remarie avec Mathieu, fils de Nicolle Pappemiatte et meurt après 1384.
  • Didier Bertrand (14..-1466)
    Didier Bertrand est le fils de Simonin Bertrand et d'une mère inconnue. Il épouse Catherine fille de Henri de Gorze et de Jacomette de Gorze. Il meurt avec son épouse lors de l'épidémie de peste de 1466 qui ravage la cité respectivement le 15 août et le 24 juillet. Quatre de ses frères et soeurs dont les prénoms de nous sont pas connus succombent également à l'épidémie.
  • Forquignon Noiron (13..-13..)
    Forquignon Noiron est le fils de Nemmery Noiron et de Maiausette Brady. Son épouse est inconnue, mais son fils Nemmery Noiron dit Guedange nous est connu. Vers 1380, il est convié, en compagnie de deux autres treize jurés : Jean Roucel et Nicolle Mortel, à résoudre une transaction entre les deux chapitres de la cathédrale de Metz et de l'église Notre-Dame-la-Ronde concernant un mur qui coupait en travers la nef de la Cathédrale. Il meurt le 8 avril 1393. Il est enseveli dans l'église Sainte-Croix, là où il possédait une charge d'amandellerie.
  • François Le Gronnais (1450-1525)
    Fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami, François Le Gronnais nait en 1450. Il se marie à une date inconnue à Perrette Louve. Le 3 août 1489, il devient veuf une première fois à 39 ans, il convole en seconde noces quelques mois plus tard avec Françoise Le Gronnais, issue d'une branche cousine de la famille. Le mariage est célébré le 26 janvier 1490. Il est adoubé chevalier en 1498. Le 1er octobre 1504, François est veuf une deuxième fois. Il épouse en troisièmes noces Barbe Desch le 6 septembre 1505, laquelle meurt en 1512. En 1513, il se marie en quatrième noces avec Bartholomée (ou Bertheline) de Boulan, issue d'un lignage noble de l'actuelle Belgique. Vers la fin de sa vie et pour fuir la justice messine, il se met sous la sauvegarde de l'empereur Charles Quint pour qui il devient conseiller et chambellan. Il décède le 1er janvier 1525. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Maximin. François Le Gronnais occupe une place centrale dans la vie urbaine messine au début du XVIe siècle. Il est pris dans un conflit juridique majeur avec Nicolle Desch, son beau-frère et gendre. Selon son épitaphe, François Le Gronnais aurait eu 28 enfants de ses trois premières épouses : nous avons conservé la trace de 15 d'entre eux.
  • Guillaume Chaverson (13..-14..)
    Guillaume Chaverson est le fils de Jean Chaverson et de Catherine Hunebourjat. Il épouse en première noces une fille de Jean Lohier de Chambre et de son épouse Abillette. Celle-ci meurt sans doute jeune adulte. Il convole alors en secondes noces avec Catherine, fille de Jean Barroy et de Catherine Le Hungre avec qui il a deux enfants : Joffroy et Catherine Chaverson. Son épouse meurt avant 1442, date à laquelle Guillaume est mentionné veuf. Maître-échevin en 1426, Guillaume occupe de nombreuses charges municipales jusqu'en 1460, Il meurt à une date inconnue après cette date.
  • Guillaume de Heu (13..-1380)
    Guillaume de Heu est le fils de Thiébaut de Heu et de Alix de la Court. À la mort de son frère Stévenin, il récupère le château d'Ennery. Il se marie à Collette Lohier, tandis que son frère Roger se marie à la soeur de celle-ci, Béatrice Lohier. Il est adoubé chevalier en 1346 lors de la bataille de Crécy où il est fait prisonnier par les Anglais. Il n'occupe pas un rôle important au sein du gouvernement de la cité, mais se met au service des rois de France Philippe VI de Valois et Jean II le Bon. Il meurt le 13 décembre 1380, laissant Collette veuve.
  • Guyot de Hampont (14..-14..)
    Guyot de Hampont est le fils de Guyot de Hampont l'armoyeur et de Catherine Morel. Il entre en paraige grâce au mariage de son père, son grand-père maternel, Maheu Morel, étant homme du paraige de Jurue. D'abord inscrit sur les listes des nouveaux officiers et au paraige de Jurue, il change pour le paraige de Porte-Moselle dans lequel il mène une carrière active au sein du conseil des Treize jurés. Aucune alliance ne lui est connue. Il meurt à une date inconnue après 1481, date de son dernier mandat.
  • Hannès de Saint-Julien (13..-1398)
    L'ascendance d'Hannès de Saint-Julien nous est inconnue : il est probablement lié par parenté à Jacomin et Collignon de Saint-Julien inscrits au paraige de Jurue. Il épouse la fille de Jean Eulecol, dont aucune descendance n'est connue. Avec son beau-père, il est accusé de forgerie par la cité. À eux deux, ils auraient forgés pour 3500 livres de monnaies messines de faux actes d'amandellerie. Bannis de la cité, ils se réfugient à Pont-à-Mousson où meurent Hannès, qui fomente un soulèvement contre la cité, est livré à la ville, mis au pilori et pendu en 1399.
  • Henri Roucel (13..-13..)
    Henri Roucel est le fils de Simonin Roucel et de Briatte Toppat. Il épouse Marguerite, fille de Maheu Le Gronnais dit Volgenel. Par son mariage avec Marguerite, l'hôtel de Philippe le Gronnais en face de Saint-Martin passe aux Roucel. Il meurt à une date inconnue avant 1383 laissant son épouse veuve avec trois fils.
  • Henri Roucel (13..-14..)
    Henri Roucel est le fils d'Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. Il épouse Collette, fille de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. C'est un double mariage, car son frère Nicolle épouse la soeur de Collette, Jacomette. Il meurt à une date inconnue après 1424.
  • Jacomin Boyleau (12..-13..)
    L'ascendance de Jacomin Boyleau est inconnue. Il épouse Mahaut Piedeschault, une famille anciennement liée aux paraiges, avec qui il a deux filles qui nous soient connues : Isabelle et Marguerite. En 1324 et 1325, il fait partie des patriciens qui s'allient à la Commune en révolte contre le gouvernement des paraiges. Il meurt entre 1325 et 1336, laissant Mahaut veuve.
  • Jacomin de Bouxières (14..-1499)
    L'ascendance de Jacomin de Bouxières n'est pas connue, son inscription en paraige demeure inexpliquée. Il est aman de la paroisse Saint-Martin-en-Curtis et est actif dans le gouvernement de la cité dans les années 1480-1490. Il épouse une certaine Jeanne, d’ascendance inconnue, qui décède le 22 juillet 1493. Il se remarie avec Barbe d'Aiey, fille d’Ancillon d'Aiey le marchand et de Mangeatte l'Espiet. Il meurt le 30 avril 1499 pendant une épidémie et est enterré dans le collatéral nord de l’église paroissiale Saint-Gengoulf, selon son épitaphe, connue par les relevés du XVIIIe siècle. Sa veuve se remarie l’année suivante avec Charles de Beauvau, lui aussi veuf.
  • Jacomin Travalt de la Hardie-Pierre (14..-1552)
    Jacomin Travalt est le fils de Didier Travalt de la Hardie-Pierre et d'une mère inconnue. Il épouse Marguerite, fille de Jean de Gorze et de Marguerite d'Outre-Seille. Aucune descendance ne lui est connue. Il mène une longue carrière municipale particulièrement actif au sein du conseil des Treize jurés. Il meurt, sans doute veuf, le 12 juin 1552.
  • Jacques Le Hungre (13..1433)
    Jacomin ou Jacques Le Hungre est le petit-fils du riche Bertrand Le Hungre et le fils de Jean Le Hungre et de Perrette Dieu-Ami. Il est le premier époux de Catherine Le Gronnais, qu'il épouse en 1411. Il meurt sans descendance le 3 mai 1433. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
  • Jean Bataille (13..-13..)
    Jean Bataille est le fils de Gillat Bataille et d'Anel le Boucler. Il se marie avec une certaine Jacomette qu'il laisse veuve à son décès entre 1388 et 1398. Il fonde une chapelle Notre-Dame dans l'église Sainte-Ségolène, dont il reste aujourd'hui un fragment de verrière, le représentant comme donateur en prière. L'inscription indique que la Vierge Marie était représentée à côté de lui.
  • Jean Baudoche dit le Jeune (14..-1479)
    Jean Baudoche est le fils d'Arnould Baudoche et d'Isabelle Le Gronnais. Il se marie avec Béatrice de Vy en 1431 ou avant. C'est un double mariage : Jean et Poince son frère épousent les deux filles de Thiébaut de Vy, Béatrice et Marguerite. Il est fait chevalier en 1441 et décède le 2 novembre 1479 laissant Béatrice veuve. Elle meurt à son tour à peine quelques mois plus tard en mars 1480.
  • Jean Chaverson (13..-1414)
    Jean Chaverson est le fils de Guillaume Chaverson et d'Idette Chaving. Il épouse Catherine, fille de Jean Hunebourjat et d'une certaine Hawy. Ensemble, le couple a trois enfants qui nous soient connus : Guillaume, Jean et Idette. Jean Chaverson meurt le 10 mars 1414 (n.s.) et son corps est enseveli, avec ceux de ses parents, au couvent des Frères-Prêcheurs. Son épitaphe est la suivante, elle est tirée de l'ouvrage de Gonzalve Thiriot : « CY GIST JEHANS CHAIVRESSSONS L’AMANT QUI MOURUT LOU X JOUR DON MOYS DE MAIRS PER M.CCCC ET XIII. ANS PRIEZ POUR LUI ».
  • Jean Chaverson (14..-1514)
    Jean Chaverson est le fils aîné de Joffroy Chaverson. Il épouse Barbe Le Gronnais à une date inconnue. Elle meurt en octobre 1505, le laissant veuf. Il hérite de la terre de Montoy et du titre de sénéchal et chambellan héréditaire de l'évêché de Metz par sa mère, unique héritière des Grognat. Il meurt le 5 novembre 1514. Son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (cloître des Récollets), avec son fils Joachim qui meurt quelques années après lui, en 1522. Il donne des vitraux aux Récollets, connus par des relevés modernes : il apparaissait en donateur avec sa femme Barbe, devant saint Michel et la Vierge.
  • Jean d'Abrienne dit Chaving (146.-1524)
    Jean d'Abrienne est le fils de Jean d'Abrienne dit Chaving et de Marguerite de Verdun. Il épouse Catherine Le Gronnais avant 1493. Elle meurt en 1516, le laissant veuf. Selon Philippe de Vigneulles, il était « homme de bonne sorte, doulx et courtois au peuples et que chacun amoit » (de bonne famille, doux et courtois envers les gens du peuple, aimé par tout le monde). Jean meurt assassiné par son serviteur le 2 février 1524, vers l'âge de 60 ans. Il est inhumé dans le couvent des Frères prêcheurs (couvent dominicain). Son fils meurt accidentellement vers l'âge 11 ans, noyé chez un gentilhomme de Barrois. Sa fille Agnès devient ainsi l'unique héritière du patrimoine familial.
  • Jean de la Court (12..-1344)
    Jean de la Court est le fils de Nicolle de la Court et de Poince Ruece. Il épouse Mahaut Chameure avec qui il a un seul enfant qui nous soit connu. En 1321, il fonde avec sa mère Poince l'abbaye Notre-Dame du Pontiffroy. Il meurt au courant de l'année 1344.
  • Jean de Raigecourt dit Xappel (13..-14..)
    Jean de Raigecourt est le fils de Joffroy de Raigecourt dit Xappel et d'une certaine Perrette. Il épouse Mahaut, fille de Jean Le Hungre et de Catherine Le Gronnais. Le couple a six enfants qui nous soient connus. Jean meurt entre 1419 et 1422, laissant Mahaut veuve, laquelle meurt à son tour après 1430.
  • Jean de Vaudrevange (13..-14..)
    Jean de Vaudrevange est le fils de Jean de Vaudrevange et d'un certaine Jennette. Il épouse Perrette, fille de Jean de Raigecourt dit Xappey et de Mahaut Le Hungre. En 1399, il participe à l'expédition en Prusse aux côtés de Jacques I Desch et d'autres messins, où il est adoubé chevalier. Il obtient la charge de changeur de la cité de Metz, réservée aux membres des paraiges. Jean meurt entre 1427 et 1436, laissant Perrette veuve.
  • Jean de Viller (14..-1519)
    Jean de Viller, écrivain, semble être le premier de sa famille à intégrer les paraiges. Nous ne connaissons malheureusement rien de son ascendance. Il se marie avec Linon des Armoises, issue d'un lignage noble lorrain à une date inconnue. Elle le laisse veuf en 1502. Si l'entrée récente dans les paraiges ne permet pas à Jean de Viller d'obtenir la charge prestigieuse de maître-échevin, il mène une carrière très active au sein des Treize jurés. La date de son décès est inconnue, après 1519.
  • Jean de Vy (13..-1403)
    Jean de Vy est le seul fils connu de Poince de Vy et de Marguerite de la Court. Il épouse Béatrice Le Hungre vers 1387. Le mariage est de courte durée, puisqu'elle meurt en juillet 1390. Jean de Vy meurt à son tour en 1403.
  • Jean Dieu-Ami (13..-1437)
    Jean Dieu-Ami est le seul fils connu de Poincignon Dieu-Ami et de Alixette Mortel. Il épouse Marie Drouin avant 1419. Il est très peu présent sur la scène politique municipale. Mais en 1404, il apparaît dans le compte de l'impôt comme le plus gros propriétaire du pays de Metz, avec des biens dans 19 villages. Il prête également de fortes sommes aux seigneurs et aux princes de la région et possède de nombreux biens dans le pays de Metz, souvent acquis en gages. Associé avec les écuyers Georges Augustaire, Georges de Serrières et Ferry de Dun, il tient le ban de Delme en gage en échange d'un prêt important à l'évêque de Metz, que celui-ci rachète en 1395. Jean meurt le 18 juillet 1437. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Maximin.
  • Jean Eulecol (13..-1400)
    Jean Eulecol est le fils de Jean Eulecol et de Marguerite Robin. Il se marie avec une femme dont le nom nous est inconnu avec qui il a une fille qui se marie avec Hannès de Saint-Julien. Avec son gendre, il est accusé de forgerie par la cité. À eux deux, ils auraient forgés pour 3500 livres de monnaies messines de faux actes d'amandellerie. Bannis de la cité, ils se réfugient à Pont-à-Mousson où meurent Jean Eulecol en 1400 et sa femme en 1402. Hannès, qui fomente un soulèvement contre la cité, est lui livré à la ville, mis au pilori et pendu en 1399.
  • Jean Laiey dit de Saint-Julien (14..-15..)
    Jean Laiey est le fils de Mangin Laiey dit de Saint-Julien et de Catherine de Hampont. Il épouse Guyonne, fille de Jean Desch. Guyonne n'appartient pas au lignage affilié aux paraiges : elle est probablement fille de Jean Desch, clerc des Sept de la guerre mort en 1496. C'est par son grand-père maternel Jean de Hampont, homme de paraiges, qu'il a lui-même accès aux paraiges. Jean Laiey mène une carrière très active au sein du conseil des Treize jurés de la cité. Il meurt après 1519.
  • Jean Le Hungre dit le Jeune (13..-1400)
    Jean Le Hungre dit le Jeune est le fils puîné de Bertrand Le Hungre. Il se marie à une date inconnue avec Perrette Dieu-Ami dont il est le second époux. Il meurt le 14 septembre 1400, possiblement de l'épidémie de peste, laissant son épouse veuve avec de nombreux enfants. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
  • Jean Lohier (13..-13..)
    Jean Lohier est le fils de Thiébaut Lohier et de Lore de Vy. Il épouse Marguerite, fille de Joffroy de Raigecourt et de Perrette. Il meurt peu après 1379, laissant Marguerite veuve qui se remarie avec Jean Le Gronnais.
  • Jean Louve (13..-13..)
    Jean Louve l'aman, fils de Baudoin Louve et d'une certaine Odeliette, est le grand-père de Nicolle Louve. Il épouse une certaine Marguerite avant 1338. Il habite rue Mazelle la propriété dite Grande maison d'Outre-Seille : une inscription portant son nom, ou celui de son fils, a été retrouvée sur son mur. Il meurt à une date inconnue après 1388.
  • Jean Papperel (14..-1502)
    Jean Papperel est le fils de Nicolle Papperel. Sa mère est à ce jour inconnue. Il est le dernier survivant du lignage qui s'éteint à sa mort en 1502. Il est fiancé en juillet 1475 à Alixette Renguillon et leurs épousailles sont célébrées le 1er août de la même année. Il meurt le 12 juillet 1502, sans descendance et son corps est inhumé dans l'église Saint-Livier. Selon Aubrion, ses armoiries sont enterrées avec lui pour signifier la fin de sa famille.
  • Jean Papperel dit le Jeune (13..-1439)
    Jean Papperel dit le Jeune est le fils de Louis Papperel et de Anne Hesson. Il épouse Catherine Lohier. Un seul enfant est connu de cette alliance : Nicolle Papperel. Jean meurt en 1439 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville.
  • Jean Remiat (14..-1467)
    Jean Remiat est le fils de Nicolle Remiat et de Lorette Bugley. Il épouse Collette, fille de Pierre Renguillon et de Alix de Heu, avec qui il a deux enfants : Alixette et Nicolle. Jean meurt le 3 juillet 1467, laissant Collette veuve.
  • Jean Renguillon (13..-1363)
    Jean Renguillon est le fils de Nicolle Renguillon et d'une certaine Collette. Il épouse Catherine, fille de Nicolle Baudoche et Seliziette Le Gronnais. Il meurt en 1363.
  • Jean Renguillon dit Bacon (13..-142.)
    Jean Renguillon dit Bacon est le fils de Pierre Renguillon dit le Grand et de Alix de Heu. Il épouse Alix, fille de Thiébaut Migomay. Il meurt sans doute encore jeune adulte entre 1422 et 1424. Le lignage des Renguillon s'éteint avec son fils Nemmery, dernier descendant masculin.
  • Jean Travalt d'Outre-Seille (14..-1466)
    Jean Travalt est le fils de Jean Travalt d'Outre-Seille et de Catherine Bertrand. Sans doute encore mineur, mais après avoir reçu une charge d'amandellerie, il meurt de peste le 3 août 1466 durant la terrible épidémie qui ravage la cité.
  • Jean Travalt dit l'Aîné, de Porte-Moselle (14..-1497)
    Jean Travalt dit l'Aîné de Porte-Moselle est le fils de Jean Travalt, aman de Saint-Étienne-le-Dépenné. Il épouse Collette, fille du marchand messin Jean Jaiquemat. Veuf depuis 1483, il meurt le 22 février 1497. Son corps est enseveli au couvent des Frères Baude, possiblement avec ceux de son épouse et de sa fille Perrette. La famille est lourdement affectée par une maladie qui en 1483 emporte Collette et deux de ses fils : Bernardin et Jean dit le Jeune.
  • Jennat de Hanonville (14..-1504)
    Jennat de Hanonville est le fils de Didier de Hanonville et d'une certaine Mangeatte. Son père était marchand et maître-sergent des Treize, circulant ainsi près des cercles du pouvoir, mais sans avoir intégré les paraiges. Peut-être Jennat réussit-il à s'inscrire en paraige grâce à son premier mariage avec Béatrice Laiey, qui est liée aux paraiges du côté de sa mère, Catherine de Hampont. Toujours est-il que Jennat mène une carrière très active au sein du gouvernement urbain. Après le décès de Béatrice en 1473, il se remarie avec Claude Dicart avec qui il a 3 enfants qui nous soient connus. Il meurt le 19 juin 1504, laissant Claude veuve, laquelle meurt a son tour après 1527.
  • Joffroy Coeur de Fer dit le Jeune (14..-1467)
    Joffroy Coeur de Fer est le seul fils connu de Arnould Coeur de Fer et d'une mère inconnue. Il épouse Perrette Bataille avec qui il a deux enfants : Claude et Françoise. Il est sacré chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. Il meurt le 2 avril 1467 dans l'épidémie de peste qui ravage la ville.
  • Joffroy de la Tour (13..-13..)
    Nous ne connaissons pas l'ascendance de Joffroy de la Tour. Il épouse une certaine Hawy avant 1367 qui est la mère de ses deux fils, Morisat et Thierry, le premier menant une carrière municipale, le second une carrière ecclésiastique. Joffroy meurt à une date inconnue après 1384.
  • Joffroy de Raigecourt dit Xappel (1...13..)
    Joffroy de Raigecourt dit Xappel est le fils de Pierre de Raigecourt dit Xappey et d'une certaine Mahaut. Il épouse une femme du nom de Perrette. Il meurt à une date inconnue après 1359.
  • Joffroy Desch (13..-1455)
    Joffroy Desch a eu quatre épouses. Il se marie en premières noces à une date inconnue avant 1415 avec Poincette Grognat. Devenu veuf, il convole en seconde noces avec Marguerite Le Hungre à une date inconnue vers 1426 : elle décède le 29 novembre 1438. Il se remarie alors avec Bille d'Abocourt le 11 février 1439, mais celle-ci succombe à l'épidémie de peste le 13 octobre de la même année. Quelques mois plus tard à l'hiver 1440, il se marie en quatrièmes noces avec Lorette de Herbévillers, issue d'un lignage noble lorrain. Il est adoubé chevalier en 1441, puis meurt le 1er juillet 1455. Sa sépulture se trouve au couvent des Frères Prêcheurs.
  • Joffroy Grognat (13..-1372)
    Joffroy Grognat est le fils de Joffroy Grognat et d'une certaine Afélix. Il épouse Poincette, fille de Poincignon Dieu-Ami et de Alixette Mortel. Il meurt au siège de Sampigny en 1372, laissant Poincette veuve avec trois fils : Nicolle, Jacomin et Poince.
  • Laurent de Toul (14..-1466)
    Laurent de Toul est le fils de Werry de Toul et de Idette Bouchatte, riche héritière du patrimoine familial. Aucune épouse ne lui est connue, il est possible que Laurent de Toul soit resté célibataire. Sans qu'on puisse l'expliquer, on note que Laurent mène une carrière municipale beaucoup plus modeste que son père : pas inscrit au paraige de Porte-Moselle comme celui-ci, mais dans le Commun comme son grand-père maternel Wiriat Bouchette. Il n'occupe jamais l'office de maître-échevinat et n'obtient aucun échevinage. Il meurt après une carrière municipale d'une trentaine d'années le 3 mai 1466 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville.
  • Maheu Le Gronnais (14..-1496)
    Maheu Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais dit Volgenel et de Isabelle de Heu. Il occupe la fonction de chanoine de la cathédrale avant d'entreprendre une carrière municipale comme membre du paraige de Jurue à partir de 1462, bien qu'il semble avoir été inscrit d'abord au paraige de Porsaillis comme son père. Il est le premier et seul époux connu de Marguerite Georges avec qui il se marie à une date inconnu avant 1477. Elle le laisse veuf en 1490. Il décède le 23 avril 1496.
  • Maheu Le Gronnais dit Volgenel (13..-13..)
    Maheu Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et d'une certaine Afélix. Il épouse Seliziette Renguillon à une date inconnue. Le couple a cinq enfants. Il meurt entre 1367 et 1375. Il possède un texte appelé « Lez Grand Pardon à Rome », peut-être sous forme de cahier. Son fils Werry en hérite et le donne à copier en 1397 au possesseur anonyme de la chronique de Baudoin d'Avesnes aujourd'hui conservée à Berne.
  • Maheu Ruece (13..-1350)
    Maheu Ruece est le fils de Gillat Ruece de Porte Serpenoise et de Lorette Baudoche, sa deuxième femme. Il épouse une certaine Jennette avec qui il a une fille unique : Lorette. Nous en savons peu sur la vie de Mathieu hormis qu'il est adoubé chevalier. Il meurt le 28 janvier 1350 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs auprès de sa femme. Il n'est pas clair ici s'il s'agit de Jennette qui, veuve, se remarie avec Perrin Chaving, ou si Mathieu avait eu une première épouse qui nous est inconnue.
  • Martin Georges (14..-1452)
    Martin Georges est le fils de Georges Augustaire dit Georges et d'Anel de Verdun. Il épouse en premières noces Isabelle, fille de Jean Louve et de Jennette Noiron. Après le décès de son épouse en 1404, il se remarie avec Jennette, fille de Nemmery Noiron dit Guedange et de Laure Aubrion. Le couple a un seul fils : Nemmery Georges qui meurt en 1420 à l'âge de 13 ou 14 ans. Veuf une nouvelle fois en 1411, il ne se remarie plus et meurt le 15 octobre 1452 sans descendance. Son corps est enseveli au couvent des Célestins.
  • Michel Chaverson (14..-1532)
    Michel Chaverson était le gendre de François Le Gronnais. Il épouse Gertrude Le Gronnais le 10 juin 1504. Les époux s'installent dans l'hôtel des Chaverson, rue des Trinitaires. Mais le mariage est de courte durée, Gertrude meurt dès 1508, possiblement de l'épidémie qui affecte la cité. Il hérite à la mort de son père en 1514 du titre de sénéchal et chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Michel meurt veuf le 14 novembre 1532. Michel est particulièrement connu pour l'inventaire de sa bibliothèque personnelle, le seul parmi les cercles patriciens, qui soit conservé, permettant d'avoir un aperçu de la culture littéraire à Metz à la fin du Moyen Âge. La bibliothèque de Michel Chaverson est peut-être transmise en héritage à son gendre Robert de Heu. Michel aurait également composé une chronique. Elle est perdue et n'est connue que par une mention de Jean Praillon qui la cite à propos du siège de Metz en 1444 (BMI Epinal 131 f°276v).
  • Michel Le Gronnais (14..-1501)
    Michel Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais et de Isabelle de Heu. Il apparaît d'abord sur la liste du paraige de Porsaillis, mais change pour le paraige de Jurue, dans lequel il mène l'ensemble de son active carrière municipale. Il épouse Jacomette Bataille à une date inconnue avant 1466. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. En 1469, son élection comme Sept de la guerre entraîne une crise au sein du gouvernement municipal : une partie des Treize se met alors en grève pour protester, sans qu'on connaisse la raison du conflit. Veuf dès 1473, Michel ne se remarie pas et meurt en 1501.
  • Michel Le Gronnais (14..-1526)
    Michel Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais avec Barbe Cunehem. Il se marie le 3 février 1506 avec Marguerite de Norroy. Elle meurt le laissant veuf en 1517. Nous n'avons la trace que d'une seule fille, Claude (ou Claudine), qui survit après la mort de Michel le 14 octobre 1526. Il est d'abord inhumé en l'église de Saint-Martin-en-Curtis. Sa sépulture est déplacée en 1590 au couvent des Dames Prêcheresses à la requête de Philippe d'Orjault, sa petite-fille, religieuse dominicaine.
  • Michel Le Gronnais dit le Jeune (14..-1551)
    Michel Le Gronnais, fils de François Le Gronnais et de sa seconde épouse Françoise Le Gronnais, épouse Philippe de Florainville, issue d'un lignage noble du Barrois, en 1515. Il a un fils bâtard, Joseph, qui devient chanoine de la cathédrale. Il est responsable de la construction de l'hôtel de Burtaigne en 1531. En 1533, il est conseiller et chambellan d'Antoine Ier, duc de Lorraine. Il meurt le 1er juin 1551.
  • Morisat de la Tour (13..-14..)
    Morisat de La Tour est le fils de Joffroy de La Tour et d'une certaine Hawy. En 1399 il participe à l'expédition en Prusse aux côtés de Jacques I Desch et d'autres messins. On sait peu de choses sur sa vie. Il meurt sans doute encore jeune adulte et célibataire après 1406.
  • N. Bertrand de Jurue (12..-13..)
    N. Bertrand dit de Jurue est le fils de Jean Bertrand dit de Jurue et d'une mère inconnue. Il épouse Collette, fille de Jean Le Gronnais dit Griffonel et d'une Anel. Le couple a deux enfants qui nous soient connus : Jean et Contesse. Selon Émile Bégin, il aurait été le parrain d'une des cloches du chapitre appelée Pontenotte, qui aurait été gravée de ses armes et du sceau du paraige de Jurue. Il meurt à une date inconnue entre 1349 et 1379.
  • Nemmery Renguillon (14..-14..)
    Nemmery Renguillon est le fils de Pierre Renguillon dit le Grand et d'Alix de Heu. Le nom de son épouse est inconnue, mais il est marié dès 1404. Un seul fils lui est connu. Il s'agit de Jean Renguillon qui meurt pendant l'épidémie de peste de 1466. Nemmery meurt à une date inconnue en 1446 ou après.
  • Nicolas Le Gronnais (1511-1592)
    Nicolas Le Gronnais est le seul fils connu de Renaud Le Gronnais et d'Alixette Remiat. Âgé seulement d'une vingtaine d'année au moment du décès subit de son père dans l'écroulement de leur maison en 1531, il se marie avec Anne du Châtelet, issue d'un lignage noble lorrain. Nicolas Le Gronnais est le seul homme de paraige qui occupe à trois reprises l'office de maître-échevin, normalement limité à l'époque à deux mandats. Adoubé chevalier en 1540, il est élu pour quelques mandats à titre de Sept commis de la guerre, mais ne mène pas une carrière très active au sein du gouvernement municipal. Devenu veuf vers 1548, il meurt en 1592 à l'âge de 81 ans sans s'être jamais remarié.
  • Nicolle de Heu (13..-1...)
    Nicolle de Heu est le seul fils vivant à la mort de ses parents Guillaume de Heu et Collette Lohier. Il épouse Isabelle, fille de Nicolle Mortel et de Jacques Baudoche avant 1355. Il hérite du château d'Ennery dont il est le seigneur. Au service du roi de France Charles VI, il participe à la bataille de Roosebeke du 27 novembre 1382, qui lui vaut d'être sacré chevalier. Il meurt entre 1398 et 1402, laissant Isabelle veuve. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis.
  • Nicolle de Métry (13..-1406)
    Nicolle de Métry est le fils aîné de Thiébaut de Métry et de Blancheron Roillenat. Issu d'un lignage noble, il hérite de nombreux droits en totalité ou en partie sur des seigneuries du Pays messin. Il épouse Alix Noiron à une date inconnue. Nicolle de Métry est le dernier du lignage de Métry à faire partie des paraiges et à vivre à Metz : ses frères meurent sans descendance connue et ses trois enfants se marient avec des étrangers et s'installent hors de la cité, abandonnant leurs droits sur les paraiges et le gouvernement de la cité. Le départ des Métry de Metz pourrait s'inscrire dans les suites de l'échec de la Rébellion de la Commune en 1405-1406. Il meurt au cours de l'année 1406.
  • Nicolle de Raigecourt dit Xappel (14..-1458)
    Nicolle de Raigecourt dit Xappel est l'un des fils de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Il épouse en premières noces Maiausette Noiron, unique héritière de la famille Brady, dont il est le deuxième époux. Veuf et sans descendance il se remarie entre 1442 et 1446 avec Isabelle Desch dit la Sourde qui lui donne un fils : Philippe. Il meurt en 1458 et son corps est enseveli dans la collégiale de Saint-Thiébaut. Isabelle se remarie ensuite avec le noble homme Philippe de Bibra, qui s'installe à Metz.
  • Nicolle François (13..-1397)
    Nicolle François est le fils de Thiébaut François et d'une certaine Marguerite. Il épouse Jennette Mortel, dont il est le premier époux. Il meurt le 20 mars 1397, laissant Jennette veuve, qui se remarie avec Nicolle Grognat. La lignée des François s'éteint avec son fils Jean qui meurt à une date inconnue.
  • Nicolle II de Heu dit l'aumônier (13..-1462)
    Nicolle de Heu dit l'aumônier est le seul fils connu de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. Il se marie avec Isabelle de Mirabel (aussi écrit Milsberg) en 1397. Leurs deux enfants meurents jeunes. Veuf et sans descendance, Nicolle se remarie avec Collette Barroy vers 1418. Il envoie trois de ses fils étudier à l'université : Jean à l'université d'Heidelberg en 1434, Nicolle et Didier à l'université de Cologne en 1438, qui meurent tous deux jeunes, respectivement à 20 ans et 18 ans. Il hérite de son père le château d'Ennery dont il est le seigneur. Il meurt veuf le 17 juin 1462. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis. La continuation de la chronique de Pierre Didier fait son éloge funèbre : « Généreux dans ses aumônes, aimant Dieu et menant une sainte vie, il faisait de bonnes oeuvres par pitié, rempli de compassion et de miséricorde envers les pauvres gens, ceux d’Eglise comme les mendiants, et il dépensait ses biens abondamment pour l’amour de Dieu : il donnait a manger aux pauvres mourant de faim, habillait les pauvres mal vêtus et réchauffait ceux qui mouraient de froid. Il recommanda à son fils Jean de Heu de toujours se souvenir et prendre soin des pauvres gens. Il est enseveli à Saint-Martin de Metz devant l’autel de Notre-Dame ».
  • Nicolle III de Heu (1461-1535)
    Nicolle de Heu est le fils de Jean de Heu dit l'aumônier et de Jennette Chevallat. Sa mère meurt à sa naissance, et il perd son père à l'âge de 5 ans. Il se marie en premières noces avec Catherine Le Gronnais le 9 septembre 1488. Le mariage est de courte durée : Catherine meurt dès 1490. Veuf et sans descendance, il convole en seconde noces avec Marguerite de Brandebourg, issue d'un grand lignage noble du Luxembourg. Les fiançailles sont célébrées le 30 juillet 1492 et le mariage le 6 août suivant. Leur premier enfant attesté, Nicolas, naît en novembre 1494. Nicolle de Heu est adoubé chevalier en 1498. Le couple a au moins 12 enfants en 21 ans. Nicolle III est le seul de son lignage à appartenir à un autre paraige que le Commun. Il paraît avoir opté assez jeune pour le paraige de Porte-Moselle, dans lequel il mène l'ensemble de sa carrière municipale. Il a des goûts de grand seigneur cultivé : il rassemble une collection de monnaies romaines, fait composer des livres à la gloire de sa généalogie et s'intéresse aux découvertes d'antiques. Il meurt le 8 juin 1535, laissant Marguerite veuve avec de nombreux enfants. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.
  • Nicolle IV de Heu (1494-1547)
    Chevalier ; seigneur d'Ennery et de Vry
  • Nicolle Louve (1387-1462)
    Nicolle Louve est le fils de Jean Louve et de Jennette Noiron. Il occupe une place centrale dans la vie citadine messine au XVe siècle. Il épouse Alix d'Épinal à une date inconnue avant 1427 et est adoubé chevalier en 1428. À la mort de son père en 1401, il hérite de la terre de Laquenexy et du gagnage de La Horgne. En juillet 1429, il assiste au sacre de Charles VII à Reims alors que l'armée lorraine assiège Metz. Dans les années 1430, il est proche des intérêts français et lorrains, René d'Anjou, le duc de Lorraine étant le beau-frère de Charles VII. Par la suite, il se rapproche de la Bourgogne quand le Luxembourg devient une possession de Philippe le Bon. Par son activité de diplomate au service de la cité, il noue des contacts avec les cours princières et devient chambellan de l'empereur et du roi de France et conseiller du duc de Bourgogne. Devenu veuf en 1451, il le reste jusqu'à la fin de sa vie. Il meurt le 20 février 1462 à l'âge de 75 ans. Sa sépulture se trouve au couvent des Célestins. Pour le continuateur de la chronique de Pierre Didier, il était « chevalier de grand renom, servant Dieu et faisant justice au riche et au pauvre, conseiller et chambellan du roi de France et du duc Philippe de Bourgogne ».
  • Nicolle Mortel (13..-13..)
    Nicolle Mortel est le fils de Perrin Mortel et de Perrette Le Gronnais. En 1364, il épouse Jacques, fille de Arnould Baudoche et de Isabelle Belamy, veuve de Guillaume Le Hungre. Le couple a ensemble deux filles qui nous sont connues : Isabelle et Jennette. Vers 1380, il est convié, en compagnie de deux autres treize jurés : Jean Roucel et Fourquignon Noiron, de résoudre une transaction entre les deux chapitres de la Cathédrale de Metz et de l'église Notre-Dame-la-Ronde concernant un mur qui coupait en travers la nef de la Cathédrale. Adoubé chevalier, il obtient également la charge héréditaire de l'évêché de Metz qu'il transmet à sa fille Jennette à sa mort. Le titre passe alors à la famille Grognat par le mariage de Jennette à Nicolle Grognat. Nicolle meurt entre 1398 et 1404.
  • Nicolle Noiron dit Guedange (13..-1383)
    Nicolle Noiron dit Guedange est l'époux d'Isabelle Le Hungre avec qui il se marie avant 1375. Il meurt en 1383, laissant son épouse veuve. Il aurait peut-être résidé avec son épouse au 12 rue des Clercs, où des décors peints datés de la deuxième moitié du XIVe siècle ont été découvert, représentant les armoiries des Le Hungre et des Noiron.
  • Nicolle Papperel (14..-1494)
    Nicolle Papperel est le fils de Jean Papperel et de Catherine Lohier. Il épouse Marguerite, fille de Jean du Pont d'Épinal et de Perrette Bonnefille. Il meurt sans doute octogénaire le 30 juillet 1494. Son corps est enseveli dans l'église Saint-Livier.
  • Nicolle Remiat (14..-1524)
    Nicolle Remiat est le fils de Jean Remiat et de Collette Renguillon. Il épouse en premières noces Jennette, fille de Wiriat de Toul et de Isabelle Baudoche. Après des fiançailles en février 1468, le mariage est célébré en avril de la même année. Après la mort de Jennette en 1473, il convole en secondes noces avec Aimée d'Apremont issue d'un lignage noble lorrain. Nicolle meurt le 15 novembre 1524 après une longue et active carrière au sein du gouvernement messin. Son corps est inhumé à l'église Saint-Simplice.
  • Nicolle Renguillon (13..-14..)
    Nicolle Renguillon est le fils de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Il épouse une certaine Perrette. Les deux époux décèdent à une date inconnue après 1404.
  • Perrin Chaving (13..-13..)
    Perrin Chaving aussi appellé Perrin Tignienne (à distinguer de la famille d'Abrienne dit Chaving) est le fils de Philippe Tignienne dit Chaving et de Catherine Le Gronnais. Il épouse Jacomette Bertrand en 1336 ou avant. Perrin meurt entre 1375 et 1384.
  • Perrin Georges (141.-1452)
    Perrin Georges est le fils de Jean Georges et d'une certaine Anel. En 1434, selon Pierre de Saint-Dizier, il remporte une joute où concourent les "jeunes enfants des seigneurs" : il doit lors être adolescent ou jeune adulte, sans doute né dans les années 1410. En 1439, il se marie avec Julienne, fille de Perrin de Serrières et Marguerite de Corbé. Il meurt le 18 octobre 1452 laissant son épouse veuve. Elle se remarie avec Renaud de Norroy.
  • Perrin Roucel (14..-1490)
    Perrin ou Pierre Roucel est le premier époux de Françoise Coeur de Fer, avec qui il se marie le 13 janvier 1482. Il meurt jeune, pendant son deuxième mandat de maître-échevin, le 1er septembre 1490, lors de l'épidémie de peste. Il habite un hôtel en place du Change.
  • Philippe III Desch (14..-153.)
    Philippe Desch se marie en premières noces avec Gertrude Le Gronnais en 1494 ou après, veuve de Gérard Perpignant. Ils ont un fils appelé Renaud. Quelques mois après le décès de Gertrude survenu le 26 août 1510, il convole en secondes noces avec Agnès d'Abrienne dit Chaving en 1511. En 1515, il a une violente dispute avec son cousin du côté maternel Michel Chaverson, les deux hommes en viennent aux armes. Il occupe une place importante dans le gouvernement urbain au début du XVIe siècle. A une époque où catholiques et protestants ne constituent pas encore deux églises séparées, Philippe était sans doute partisan des idées protestantes. Il décède à une date inconnue vers 1532.
  • Philippe Praillon (1582-1645)
    Philippe Praillon est le fils de Jacques Praillon et de Salomée Pierrot, né le 28 janvier 1582. Il est d'abord chanoine de la cathédrale à partir du 8 octobre 1597, mais il abandonne le canonicat en 1605. Il épouse Anne Hellotte qui décède en août 1638. Il occupe sept fois la fonction de maître-échevin de la ville et devient lieutenant général du bailliage de Metz en 1641. Il meurt le 11 octobre 1645. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis avec les corps de son père, de sa mère et de ses grands-parents. Bibliophile, c'est notamment lui qui possède les Chroniques de la ville de Metz rédigées par Jean Praillon dans la première moitié du XVIe siècle.
  • Philippin Faixin dit Xullefert (12..-1326)
    Philippin Faixin dit Xullefert est le fils de Guerciriat Faixin et d'une certaine Pentecôte. Son patronyme s'explique par l'addition du nom de son grand-père paternel (Faixin) et de son épouse (Xullefert). Il se marie avant 1323 avec une épouse dont le nom nous est inconnu. Philippin meurt exécuté devant la cathédrale durant la révolte de la Commune de 1326.
  • Pierre Baudoche (14..-1505)
    Pierre Baudoche, fils de Jean Baudoche et de Béatrice de Vy, est un riche noble homme de paraiges de la fin du XVe siècle. Il est celui qui fait ériger l'hôtel du Passe-Temps sur les bords de la Moselle entre 1486 et 1488. Il possède également une maison à Luxembourg. Il mène une carrière municipale active, d'abord au sein des sept des trésoriers, puis au sein du conseil des treize jurés. Il épouse en premières noces Jennette, fille de Jean de Heu dit l'aumônier le 3 juillet 1459. Tous les enfants de cette alliance meurent en bas âge. Veuf en 1464, il convole en secondes noces avec Alixon Louve une lointaine cousine, par dispense papale. Le mariage a lieu le 10 juillet 1470. Alixon meurt quelques mois plus tard en mai 1471. Il se remarie une troisième fois avec Bonne, fille de Robert de la Marck, seigneur de Sedan en août 1475. Il meurt veuf le 11 juillet 1505. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis, dans la chapelle Saint-Nicolas que ses fils fondent pour lui, dite chapelle des Baudoche.
  • Pierre Dieudonné (14..-1466)
    Pierre Dieudonné est le fils de Pierre Dieudonné et d'Alix Renguillon. Il poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale. Mais lorsque son père et son seul frère Jean meurent de peste en 1439, il quitte le canonicat pour intégrer les paraiges. Il épouse alors une certaine Mariette. Comble de malchance, la famille est complètement décimée lors de l'épidémie de peste qui ravage la cité en 1466. Son épouse Mariette meurt le 20 avril enceinte, son corps est ouvert pour baptiser l'enfant ; ses trois filles Mariette, Alixette et Collette meurent au cours de l'été. Pierre meurt à son tour le 16 juillet 1466. Avec son décès s'éteint la lignée des Dieudonné.
  • Poince de Vy (13..-1372)
    Poince ou Poincignon de Vy est le fils de Jean de Vy et d'une fille de Thiébaut Fourat. Il épouse Marguerite de La Court avec qui il a trois enfants qui nous sont connus. Il meurt le 30 mai 1372 et son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets).
  • Poince Grognat (13..-14..)
    Poince Grognat est l'un des trois fils de Joffroy Grognat et de Poincette Dieu-Ami. Il est, avec son frère Nicolle, à la tête du parti favorable dans la cité au duc de Lorraine, Charles II, et au roi des Romains Robert de Bavière. En 1417, il offre un collier d'or au trésor de la cathédrale pour enrichir le buste-reliquaire de saint Étienne. Il épouse Marguerite, fille de Henri Chevallat et de Perrette Roillenat. Poince meurt entre 1417 et 1420 sans descendance.
  • Poincignon de la Haie (14..-1483)
    L'ascendance de Poincignon de la Haie nous est inconnue. Il épouse Perrette, fille de Jean Travalt dit l'Aîné de Porte-Moselle et de Collette Jaiquemat. Après une carrière active au sein du gouvernement muncipal, il meurt le 23 juillet 1483, sans doute encore assez jeune, laissant Perrette veuve. Aucune descendance ne lui est connue.
  • Poincignon Dieu-Ami (13..-13..)
    Poincignon Dieu-Ami est le seul enfant connu de Jean Dieu-Ami et de Jacomette. Il se marie en premières noces avec une certaine Mariette avant 1338. Veuf, il convole en secondes noces avec Jacomette Burchon entre 1355 et 1364. Veuf de nouveau, il se marie avec Alixette Mortel avant 1365. Sa descendance est issue de cette troisième union. Il fonde avec sa dernière épouse la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi dans l'église paroissiale Saint-Maximin, sans doute peu de temps après qu'il ait acquis la charge d'aman de la paroisse. Il meurt entre 1367 et 1375.
  • Renaud Le Gronnais dit le jeune (147.-1531)
    Renaud est l'un des fils aînés, voire l'aîné de François Le Gronnais. Il épouse en premières noces Gertrude Chaverson, sa cousine, le 15 juin 1495, par dispense papale. Veuf dès 1497, il se remarie le 17 juillet 1498 avec Alixette Remiat, puis devient maître-échevin. Il joue dès lors un rôle important parmi les élites municipales. Il hérite par sa mère des terres de Laquenexy et du gagnage La Horgne. Renaud tient un journal qui continue la chronique de Jacomin Husson. Ce texte resté inédit couvre la période 1518-1531. Il meurt le 19 février 1531 dans l'écroulement de sa maison en travaux, laissant Alixette veuve. Le maçon y avait dérobé des éléments porteurs. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Martin-en-Curtis.
  • Renaud Le Gronnais du Neufbourg dit le Vieux (14..-15..)
    Renaud Le Gronnais du Neufbourg est le fils de Renaud Le Gronnais et de Isabelle Bataille. Selon Jean Aubrion, il a « servi deux ans ou plus » le comte de Moers-Sarrewerden : on peut comprendre qu'il a été placé comme page auprès de ce grand seigneur allemand pour parfaire son éducation aristocratique. Le 18 septembre 1480, il épouse Barbe, fille de Michel Cunehem, un noble récemment installé à Metz, reçu bourgeois en 1460 et lié aux paraiges par son mariage avec Isabelle Baudoche. Le comte de Moers assiste évidemment à la noce. L'épouse de Renaud meurt en 1512 le laissant veuf. Il meurt à une date inconnue après 1519.
  • Richard de Raigecourt (15..-1546)
    Richard de Raigecourt est le fils aîné de Nicolle de Raigecourt. Il épouse en premières noces Nicole de Chahanay, issue d'un lignage noble lorrain à une date inconnue. Devenu veuf en 1555 après la mort de son épouse en couches et de sa fille Jeanne qui ne survit que quatre jours, il se remarie en 1559 avec Jeanne de Ligniville, aussi issue de la noblesse lorraine. Il meurt à une date inconnue avant 1570. À son décès, sans descendance, les droits et titres qu'il a hérité de son père passent à son frère Antoine.
  • Simonin Bertrand (14..-1483)
    Simonin Bertrand est le fils de Jean Bertrand de Jurue et d'une mère inconnue. Son épouse nous est inconnue et sa famille est largement décimée durant la terrible épidémie de peste de 1466 qui emporte son fils aîné Didier et 4 jeunes enfants, deux fils et deux filles . Le lignage des Bertrand s'éteint avec la mort de Simonin le 5 septembre 1483.
  • Thiébaut de Heu (12..-1330)
    Thiébaut de Heu est le fils cadet de Roger de Heu et de Clémence. Il se marie en premières noces avec Afélix Le Bel de Heu qui décède en 1303. Il se remarie avec Alix de la Court, avec qui il a de nombreux enfants. Il meurt le 14 septembre 1330, laissant Alix veuve et 14 de ses enfants encore vivants. Son corps est inhumé au couvent des Frères prêcheurs. Cet homme d'affaires investit dans les domaines agricoles autour de Metz et fait la fortune de la famille de Heu. Il acquiert des seigneurs d'Ennery le château d'Ennery en 1323, qui deviendra la résidence des Heu pendant plus de deux siècles.
  • Thiébaut de Métry (13..-1375)
  • Thiébaut Le Gronnais (14..-15..)
    Thiébaut Le Gronnais est l'un des fils de François Le Gronnais et de sa première épouse, Perrette Louve. Il se marie en premières noces le 20 juin 1497 avec Perrette Roucel, riche héritière des Roucel, qui est âgée de seulement 9 ou 10 ans au moment du mariage. La peste de 1508 touche durement sa famille, laquelle fauche Perette, sa femme, et deux de ses enfants, Anne et François. Veuf, il convole en secondes noces avec Marguerite Desch en 1511. En 1518, il habite l'ancienne maison de Perrette Bataille, veuve de Joffroy Coeur de Fer, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise). Philippe de Vigneulles, son voisin, rapporte qu'un boulet tombe sur sa maison quand Franz von Sickingen assiège la cité. Il meurt à une date inconnue après 1528.
  • Thiébaut Louve (14..-1466)
    Thiébaut Louve est le fils de Nicolle Louve et d'Alix d'Épinal. Il est le premier et seul époux connu de Marguerite de Heu, avec qui il se marie en 1439. Il meurt le 14 juillet 1466 durant la terrible épidémie de peste de 1466, laissant Marguerite veuve. Ils ont eu de nombreux enfants morts en bas âge. Sa sépulture se trouve au couvent des Célestins. À la mort de son père Nicolle en 1462, il hérite de la terre de Laquenexy et du gagnage de La Horgne. C'est Perrette Louve, seule héritière du patrimoine familial qui hérite de ces terres qui passent dans la famille Le Gronnais en raison de son mariage avec François Le Gronnais.
  • Thiriat de Landremont (14..-1482)
    Thiriat de Landremont est le fils de Baudat de Landremont et d'une mère inconnue. Son grand-père paternel, Thiriat Howesson dit de Landremont, notaire et clerc d'officialité, est le premier de cette famille à s'installer à Metz. L'épouse de Thiriat de Landremont est inconnue, mais sa descendance est tristement connue : il est le père de Jean de Landremont, supplicié à mort en 1492 pour trahison. Thiriat mène une carrière très active au paraige du Commun au sein du conseil des Treize jurés. Il meurt le 30 novembre 1482.
  • Werry de Toul (13..-14..)
    Werry de Toul est le fils de Laurent de Toul et de Jacomette Dieu-Ami. Il épouse la riche héritière Idette Bouchatte avec qui il a trois enfants qui nous soient connus : Wiriat, Marguerite et Laurent. Veuf depuis 1424, il meurt entre 1439 et 1444.
  • Werry Roucel (14..-1491)
    Werry Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il épouse en premières noces Catherine, fille de Poince Baudoche et Marguerite de Vy, avant 1459. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. Devenu veuf en 1474, il convole en secondes noces avec Anne de Berbey, issue de la noblesse lorraine. Au moment de son second mariage, il habite un hôtel aristocratique au Champ-à-Seille. Il meurt le 15 décembre 1491, son corps est inhumé au couvent des Célestins.
  • Wiriat de Toul (14..-1457)
    Wiriat de Toul est le fils de Werry de Toul et d'Idette Bouchatte. Il épouse Isabelle, fille de Jean Baudoche et de Béatrice de Vy dont il est le premier époux. Le couple a un seul enfant, Jennette de Toul qui hérite du patrimoine familial. Wiriat meurt en 1457, laissant Isabelle veuve qui convole en secondes noces avec le noble Michel Cunehem qui vient s'installer à Metz. Avec le décès de son frère Laurent en 1466, le lignage s'éteint. Le corps de Wiriat est enseveli à l'abbaye Saint-Clément, comme celui de sa fille.
  • Wiriat Roucel (14..-1499)
    Wiriat Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il épouse en premières noces Isabelle Martin d'Ancy, veuve de Thierry Thiriat et dont le père Jean Martin s'était installé à Metz en la rue de la Trinité. Maître-échevin en 1478, il aurait quitté son poste pour partir en Orient à la recherche de Wiriat Louve, dont il devait hériter de la fonction d'échevin : c'est ce que raconte Philippe de Vigneulles. Veuf en 1480, il convole en secondes noces avec une certaine de Vallé. Ils se fiancent le 23 mai 1481, puis le mariage est célébré le 13 juin suivant. Wiriat meurt le 6 mai 1499 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville. Son corps est inhumé au couvent des Frères prêcheurs (dominicains).
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