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Traduction du Canon médical d'Avicenne (Paris, BNF, LAT 6918) Metz (Moselle)
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Traitement de la goutte de Jean Desch (Paris, BNF, NAL 2335) Italie (Centre)
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Trapp, Julien (dir.), Metz à la fin du Moyen Âge (fin XIVe - milieu XVIe siècle)
Trapp, Julien (dir.), Metz à la fin du Moyen Âge (fin XIVe - milieu XVIe siècle), Milan, Éditions Silvana, 2024
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Trapp, Julien et Wagner Sébastien (dir.), Atlas historique de Metz
Trapp, Julien et Wagner Sébastien (dir.), Atlas historique de Metz, 2e édition, Metz, Éditions des Paraiges, 2015.
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Trapp, Julien, « Premier archéologue messin ou dernier témoin du passé antique de la ville ? »
Trapp, Julien, « Premier archéologue messin ou dernier témoin du passé antique de la ville ? », dans Léonard Dauphant (dir.), Metz 1500. Pouvoir et culture urbaine au temps de Philippe de Vigneulles, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2023, p. 319-336.
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Trapp, Julien, Didiot-Parisot Mylène, Sur les traces des bâtisseurs des fortifications messines de la Renaissance (1526-1527)
Trapp, Julien, Didiot-Parisot Mylène, Sur les traces des bâtisseurs des fortifications messines de la Renaissance (1526-1527), Cahiers lorrains, 2018, p. 15-22
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Trapp, Julien, Mercier, Pierre-Marie, « A-t-on retrouvé la commanderie templière de Metz ? »
Trapp, Julien, Mercier, Pierre-Marie, « A-t-on retrouvé la commanderie templière de Metz ? », Cahiers lorrains, 2008, p. 38-43.
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Trésorier
Le trésorier (thesaurarium en latin) est le cinquième dignitaire du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne de Metz, avec le primicier, le doyen, le chantre et le chancelier.
Contrairement à ce que son nom indique, il n'a pas pour mission de faire attention aux revenus du chapitre, mais de surveiller le trésor de la cathédrale, c'est à dire les ornements sacerdotaux, les vases sacrés et les reliques.
Il détient l'une des trois clés nécessaire à la fermeture du trésor, les deux autres sont données aux chanoines les plus anciens. Il est grâce à son titre le seigneur de Woippy et de Lorry. Il siège dans la partie gauche du chœur de la cathédrale.
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Tribout de Morembert, Henri, « La découverte à Metz d'un plafond du XVe siècle »
Tribout de Morembert, Henri, « La découverte à Metz d'un plafond du XVe siècle », Cahiers lorrains, 1968, t. 3, p. 65-67
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Tribout de Morembert, Henri, « Le testament et la bibliothèque de Martin d'Amance. Évêque suffragant de Metz (1409) »
Tribout de Morembert, Henri, « Le testament et la bibliothèque de Martin d'Amance. Évêque suffragant de Metz (1409) », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine vol. 67/68 (1967/68) p. 65-82.
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Trimbur, Virginie, Liturgie et organisation de l’espace dans un groupe cathédral : le cérémonial de la cathédrale de Metz (XIIe-XIIIe siècles)
Trimbur, Virginie, Liturgie et organisation de l’espace dans un groupe
cathédral : le cérémonial de la cathédrale de Metz (XIIe-XIIIe siècles), thèse de doctorat, Université de Lille, 2018.
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Tympan aux dragons Ce tympan sculpté était situé rue de la Chèvre, au n°28, dans une maison donnant sur la cour, détruite dans les années 1970. Il en reste trois éléments sculptés au musée de la Cour d'Or : deux dragons et un personnage aux cheveux mi-longs, en tunique, qui a pu être identifiée avec sainte Constance. Une inscription fragmentaire a été relevée au XIXe siècle au-dessus : « wi.sart.iuet...? »
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Un savetier devient évêque : la légende de saint Aultre
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Valentin Bousch (14..-1541)
Valentin Bousch est un des plus célèbres maîtres verriers du XVIe siècle. Sans doute origine de Strasbourg, il travaille sur le chantier lorrain de Saint-Nicolas de Port avant d'être engagé par le chapitre de Metz comme verrier de la cathédrale en 1518. Il se fixe alors à Metz, vers 1520-1522. Il travaille pendant vingt ans pour le chapitre de la cathédrale, alors que la grande église est en plein chantier. Les registres capitulaires nous rapporte le marché conclu avec le maître verrier en 1520 qui devra être payé 20 denier le pied pour du blanc verre et 5 sous le pied pour du verre peint.
Il travaille aussi pour certaines familles de paraiges, notamment les Baudoche, mais ses œuvres pour les églises de Metz (comme les Carmes) ont presque entièrement disparu. Demeurent des vitraux réalisés pour les gens de paraiges dans le pays messin (à Sainte-Barbe pour les Baudoche) ou ailleurs (à Génicourt-sur-Meuse pour les Le Gronnais). Valentin habite une maison canoniale près du grenier de Chèvremont. Il dirige un atelier considérable et accumule une fortune certaine. Il meurt en 1541 et est enterré dans le cimetière de Saint-Gorgon.
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Vanier Varnerii (14..-15..)
Vanier Varnerii est un chanoine du chapitre de la cathédrale de Metz, qui occupe la fonction de grand archidiacre. En 1510, il réside à la maison canoniale n°4, située rue des Prêcheurs.
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Verrière du transept nord de la cathédrale Saint-Étienne
Cette verrière de la cathédrale Saint-Étienne est l'œuvre de Théobald de Lixheim, qui la signe et la date en 1504. Elle est plusieurs fois modifiée dans les siècles suivants, particulièrement au XIXe siècle : en 1879, la maison Schmidt-Reuters, puis Fritz Geiges entre 1879 et 1909, lui donnent son aspect actuel en remplaçant les lancettes de la galerie inférieure, avec les huit apôtres. Il reste est le travail Théobald de Lixheim : les vitraux du tympan, les deux registres supérieurs (huit saintes), et les registres intermédiaires (huit saints), aux têtes entièrement refaites.
Au niveau intermédiaire sont représentées les saintes Agnès, Marguerite, Marie-Madeleine, Catherine, Apolline, Odile, Élisabeth et Barbe, avec les armoiries de l’évêque Henri de Lorraine, qui offrit ces vitraux à la cathédrale de Metz. Au niveau supérieur, les huit sains sont Hubert, Michel, Antoine, Roch, Nicolas, et deux moines non identifiés. Les socles et les dais sont extrêmement développés.
Theobald a signé son œuvre sous les pieds des saintes : « HOC OPUS PER THEOBALDUM DE LYXHEIM VITRIARIUM PERFECTUM EST ANO DOMINI MCCCCCIV ». Traduction en français moderne : « Cette œuvre fut achevée par Théobald de Lixheim, verrier, en l’an du Seigneur 1504 ».
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Verrière du transept sud de la cathédrale de Metz
Valentin Bousch réalise la verrière du transept sud de la cathédrale Saint-Étienne en deux étapes : la partie haute est financée par le chapitre de la cathédrale en 1521. Elle représente un soleil entouré d'anges. En 1525, Valentin Bousch commence les trois niveaux de lancettes, sur commande du chanoine Jean de Cielles, exécuteur du testament d'Evrard marier. Celui-ci était lui-même l'exécuteur testamentaire de son oncle le chanoine Otto Savin, décédé un demi-siècle plus tôt. Grâce à ces legs, Bousch termine la verrière en 1527. L'œuvre est inspirée du peintre allemand Hans Baldung Grien (1484-1545). Deux séries de saints évêques de Metz, en haut et en bas, et une série de saintes, au milieu, sont présentés dans un décor d'architecture Renaissance.
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Viansson-Ponté, Louis, Les Jésuites à Metz : Collège Saint-Louis, 1622-1762, Collège Saint Clément, 1852-1872
Viansson-Ponté, Louis, Les Jésuites à Metz : Collège Saint-Louis, 1622-1762, Collège Saint Clément, 1852-1872, Strasbourg, 1897
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Vicaire
Le vicaire (vicarii) est une dignité ecclésiastique qui apparaît au XIe siècle. Sa fonction est d'aider les chanoines lors du chant de l'office. Leur nombre au sein de chaque collégiale varie au fil du temps : au chapitre cathédral de Metz ils sont cinq jusqu'en 1540, puis six à partir de 1546.
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Vie des Pères, en vers (Paris, BNF, FR 20040) Incertaine
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Vieille boucherie
La Vieille boucherie est la boucherie principale de la ville. Elle donne son nom à une section de la grande rue qui va de la porte Serpenoise au quartier Saint-Jacques.
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Virgile, Enéide (BnF, NAL, ms. 2059) Metz?
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Virginie Trimbur (1982-)
Virginie Trimbur est historienne médiévaliste spécialisée sur la question religieuse
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Vitrail de Jean Bataille Ce vitrail commandé par Jean Bataille est attribué à l'atelier du verrier Hermann de Munster, qui travaille dans les années 1380 au chantier de la cathédrale.
Le chevalier est vêtu comme un combattant de la fin du XIVe siècle : il porte une jaque, une veste matelassée et serrée, de couleur verte. La ceinture basse (demi-ceint) faite de plaques métalliques articulées, permet d'accrocher les gantelets de fer et l'épée. Sur la tête, le chevalier porte un bassinet dont la visière est relevée. Le cou et le bas du visage sont protégés par un camail en mailles. Le bas du corps est protégé par des cuissières et des jambières, reliées par des genouillères à ailerons. Les pieds sont chaussés de solerets à poulaine et à éperons.
À genoux les mains jointes, Jean Bataille est en prière, l'inscription autour de sa tête invoque la Vierge, qui devait être figurée sur la partie droite du vitrail d'origine : « Memento queso mei Maria mater Dei Omnipotensis » (Souviens-toi de moi, je t'en prie, Marie mère du Dieu Tout-Puissant).
Jean Bataille est identifiable à ses armes situées sur l'écu en-dessous de lui, porté par deux lions. Tous ces fragments ont été remployés ensemble au XIXe siècle pour former une baie sans cohérence (baie 9) dans l'absidiole nord de l'église Saint-Ségolène. Autour de lui, les donatrices, de différentes tailles et de différentes époques, ainsi que d'autres fragments, désignées seulement par leurs prénoms, ne sont pas identifiables.
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Vitrail de la Flagellation du Christ Ce vitrail aujourd'hui conservé à Londres provient d'une verrière dédiée à la Passion du Christ et qui occupait autrefois la baie axiale du chœur de l'église Saint-Martin. Les autres fragments sont conservés dans le transept nord.
Ce vitrail est la tête d'une lancette : le haut est décoratif. Dans un cadre jaune, est figuré l'intérieur d'un palais : le Christ est attaché à une colonne, et torturé par les bourreaux de Ponce Pilate. L'un le frappe avec un faisceau, l'autre avec un fouet à lanières. La scène s'inspirerait, comme les autres scènes de la verrière, d'une gravure de l'artiste allemand contemporain appelé « Maître E. S. ».