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Archidiacre
Les archidiacres sont titulaires d’un personnat. Ils n’ont aucune part de juridiction dans la communauté des chanoines. Cette fonction ecclésiastique remonte au IVe siècle : à l’origine, l’archidiacre est « le premier des diacres » et est de ce fait unique. Tous les textes montrent l’archidiacre à la tête des clercs inférieurs qu’il dirige, gouverne et surveille. Il est le garant du maintien de la discipline et de la formation de ce clergé. Mais son rôle est principalement de suppléer l’évêque dans sa fonction, à l’exception de l’ordination et de la consécration. Il apparaît comme une des plus importantes figures du diocèse, un véritable vicaire épiscopal pour l’administration. Il a en charge un district, l’archidiaconé, dans lequel il exerce les plus hautes juridictions spirituelles.
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Armoiries de Claude Baudoche (église de Sainte-Barbe) Ce médaillon porte les armoiries de la famille Baudoche, en référence à Claude Baudoche, qui a reconstruit l'église Sainte-Barbe. Il appartenait peut-être à une clé de voûte. Après la destruction de l'église, il a été replacé sur le mur nord de l'église actuelle après 1826. Deux griffons servent de supports d'armes. L'écu ne contient que deux tours en chef.
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Armoiries de Yolande de Croy (église de Sainte-Barbe) Ce médaillon porte les armoiries de Yolande de Croy, la seconde épouse de Claude Baudoche. Il appartenait peut-être à une clé de voûte. Après la destruction de l'église, il a été replacé sur la façade de l'église actuelle, à droite de l'entrée. Deux lions ailés servent de supports d'armes ; le losange signifie que ce blason est détenu par une femme. À droite, il porte les armes de son mari, Claude Baudoche et à gauche, celle de son père, Jean de Croÿ.
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Armorial d'André de Rineck (Vienne, ÖNB, cod. 3336) Metz (Moselle)
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Armorial de Jean Monet (Paris, BNF NAF 4830) Metz (Moselle)
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Armorial français et messin (Munich, BSB, icon. 283)
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Arnoul de Vigneulles (1499-1499)
Arnoul de Vigneulles est né le 4 avril 1499 et décédé deux semaines après. Ses deux parrains sont Collignon de la Tête d'Or et François, un chanoine de la collégiale Saint-Thiébault, et sa marraine est Jacomette, épouse de Didier Lapiet ou Lespiet.
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Arnoul Drouet (14..-1525)
Arnoul Drouet est originaire du diocèse de Toul et devient un des chanoines de la cathédrale de Metz. Il habite la maison canoniale n°14, rue au Blé, entre 1512 et 1525. Il a composé ou copié un recueil de dessins satiriques contre les papes (BM Saint-Dié ms. 38).
Contrairement à ce que pensait Gaston Save, Arnoul Drouet ne se convertit pas au protestantisme, cependant il reste très critique vis-à-vis du clergé catholique.
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Arnould Baudoche (13..-14..)
Arnould Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et d'une mère inconnue. Il épouse Isabelle, fille de Poince Le Gronnais dit des Changes et d'Isabelle Marcoul. Sa femme hérite des biens du lignage des Marcoul qui s'éteint. La seigneurie de Marage passe alors aux mains des Baudoche. Il meurt entre 1424 et 1431.
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Arnould Jallée (12..-1...)
Arnould Jallée est le fils de Jacomin Jallée et de Marguerite de Raigecourt. On ne sait rien sur sa vie, hormis qu'il est enterré au couvent des Frères prêcheurs avec son père, son frère et sa mère. Il est possiblement mort célibataire et sans enfants.
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Arnould Thierri, de Clerey (14..-1505)
Arnould Thierri de Clerey est originaire de Clarey-sur-Brennon, dans le diocèse de Toul. Il aurait été chanoine de la cathédrale de Metz pendant 53 ans, soit entre 1452 et sa mort en 1505. Il a été également curé d'Épinal, ville du diocèse de Toul mais seigneurie de l'évêché de Metz. Arnoul Thierri a exercé d'autres dignités ecclésiastiques, trésorier du chapitre cathédral entre 1477 et 1484 et prévôt du chapitre de Notre-Dame-la-Ronde
Contemporain des chanoines Jean Herbillon et Nicolle Desch, il exerce un rôle important dans la vie citadine dans la deuxième moitié du XVe siècle. Il est l'exécuteur testamentaire du doyen du chapitre Jean Nicolas en 1460. Mais il a aussi été étroitement lié aux élites patriciennes et bourgeoises messines, aux familles Desch et de Heu et à Philippe de Vigneulles. Il devient notamment le parrain du premier-né de Nicolle III de Heu et de Marguerite de Brandebourg.
On connaît notamment Arnould Thierri pour sa bibliothèque personnelle, recomposée grâce à son ex-libris « ATM » (Arnulphus Thierricis Metensis). Au moins 20 manuscrits sont répertoriés, dont 10 malheureusement détruits par le feu de Saint-Quentin de 1944. Il s'agit d'un exemple exceptionnel nous informant des fonds canoniaux à la fin du Moyen Âge à Metz.
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Astrolabe de Jean Chardalle, dit le « reloge de mer »
Le « reloge de mer » est un astrolabe ayant appartenu au chanoine messin, Jean Chardalle. Il n'a pas été utilisé par ce dernier lors de ses voyages, cependant il reste un objet d'érudition et un vecteur de connaissances théoriques.
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Atelier de potier et poêlier, place de Chambre
En 1976 a lieu une fouille 4-6 place de Chambre, dans l'immeuble occupé par la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Les archéologues collectent des moules de carreaux de poêle et plusieurs dizaines de fragments de carreaux. La paroisse Saint-Victor-en-Chambre comptait au XVe siècle dix ateliers de potiers au XVe siècle. Cet atelier actif aux XVe et XVIe siècles s'était peut-être spécialisé dans la fabrication de beaux carreaux de poêle glaçurés, ornés de scènes religieuses ou chevaleresques.
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Atelier monétaire
Le droit de battre monnaie était en possession des évêques de Metz depuis l'an mil ; à partir de 1292, certains évêques le concèdent à la cité pour un temps limité. En 1378, les magistrats messins décident de battre monnaie au nom de la cité et dès 1383, l'évêque leur cède le droit de frapper monnaie à perpétuité.
Dans les années 1430, la cité prend le contrôle du change et nomme désormais des changeurs municipaux ; le maître de la monnaie occupe souvent cette fonction. L'atelier monétaire est installé en 1435 près de l'église Saint-Simplice, le quartier du change, dns une rue encore appelée aujourd'hui rue de la Monnaie. Le maître de la monnaie habite avec sa famille dans une maison achetée par la ville et située à proximité. L'atelier fonctionne jusqu'en 1553 : alors que la cité est occupée par les troupes françaises, l'évêque Robert de Lenoncourt rachète le droit de monnayage.
Le bâtiment est démoli en 1908 pour faire place à une école (aujourd'hui école primaire Gaston Hoffmann) ; la reconstruction restitue certains aspects du bâtiment d'origine.
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Atour
Au Moyen Âge, l'atour est un texte de loi ou un règlement rédigé par la municipalité de Metz à valeur perpétuelle, émis au nom des Treize jurés et de la communauté urbaine. Il est scellée des sceaux de chacun des 5 paraiges anciens, ainsi que du sceau de la communauté urbaine. Les atours sont alors préservés dans l'arche de la cathédrale dans la tour de Mutte, appelée « airche au grant moustier ».
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Atten, Alain, « Le patricien Nicole Louve et Philippe le Bon. Un exploit diplomatique messin à Luxembourg en 1451 »
Atten, Alain, « Le patricien Nicole Louve et Philippe le Bon. Un exploit diplomatique messin à Luxembourg en 1451 », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 1996, p. 157-167.
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Auberge de la Tête d'Or
Cette auberge est mentionnée du XIVe au XVIIe siècle ; ses bâtiments s'étendaient de la rue de la Tête d'Or, qui en a gardé le nom, jusqu'à la rue des Bons-Enfants. A partir de la fin du XVe siècle, les chroniques mentionnent régulièrement le séjour de riches étrangers et d'ambassadeurs dans cette auberge, qui est donc alors une des principales de la ville.
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Aubert Boulay (13..-1396)
Aubert Boulay est le fils de Guercire Boulay et d'une certaine Isabellat. Il épouse Marguerite, fille de Baudoin de Laître et d'une dénommée Contesse. Le couple a trois fils qui nous soient connus : Guercire, Jean et Baudoin. Aubert meurt en 1396, il est enterré à Notre-Dame-la-Ronde avec sa femme Marguerite et son fils Jean morts tous deux en 1390.
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Aubert Boulay (13..-1438)
Aubert Boulay est le fils de Guerciriat Boulay et d'Anel Faulquenel. Après une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale, il abandonne le canonicat pour être inscrit en paraiges. Il se marie avec Bille d'Abocourt, mais le mariage est de courte durée. Aubert meurt durant l'épidémie de peste de 1438-1439 qui ravage la ville de Metz. Elle se remarie rapidement avec Joffroy Desch, mais succombe à son tour en octobre 1439 de la peste.
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Aubert de la Court (12..-1348) Aubert de la Court est le fils de Nicolle de la Court et de Poince Ruèce. Il est d'abord religieux à l'abbaye cistercienne de Villers-Bettnach avant de renoncer à ses vœux pour rentrer dans le siècle. Il meurt le 23 juin 1348 et son corps est enseveli au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets).
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Aubertin des Arvols (12..-12..)
Aubertin des Arvols est le fils de Aubert des Arvols du paraige de Porsaillis. Son inscription en paraige reste incertaine. Le chansonnier conserve des pièces de musique qui lui sont attribuées par des notes en marge. Aubertin serait donc un des rares trouvères (poète et musicien) identifiés à Metz au XIIIe siècle.
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Audeliette N. (14..-15..)
Le patronyme et les origines de Audeliette sont inconnues. En 1513, elle est mentionnée comme la femme de Philippe l'Orfèvre, lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Auguste Prost, Notes archéologiques sur la cathédrale et les églises de Metz (Paris, BNF NAF 4853)
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Auguste Migette (1802-1884)
Auguste Migette est un peintre et dessinateur français.
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Auguste Migette, dessin préparatoire de la façade est du château de Woippy