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Pierre Nicolay, de Sierck (13..-1450)
Pierre Nicolay, dans sa forme latine Nicolas Petri, est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il habite entre 1424 et 1450 dans la maison canoniale n°25 où il est mort. Selon Pelt, il est maître de la fabrique dès 1420.
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Pierre Parepat (14..-15..)
L'ascendance de Pierre Pairepat est inconnue. Il devient curé de Saint-Martin en 1482, et occupe encore cette charge en 1498. En 1500, il devient le parrain d'André, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt à une date inconnue.
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Pierre Perrat (13..-1400)
Pierre Perrat est surtout connu pour sa fonction de maître-maçon de la cathédrale Saint-Étienne de Metz à partir de 1383 au moins. Mais il travailla aussi au convent des Carmes de Metz et aux cathédrales de Toul et de Verdun. C'est peut-être par ce que son épitaphe est la seule des architectures à avoir été conservée dans la cathédrale que la légende s’est emparé de son nom : on lui a attribué l'ensemble de la cathédrale, qu'il n'aurait pu construire qu'au prix d'un pacte avec le diable. Architecte sans doute talentueux, il n'est qu'un des nombreux hommes de l'art qui se sont succédé sur le chantier de la cathédrale du XIIIe au XVIe siècle. Il obtient dès 1386 le droit de placer sa sépulture dans la cathédrale tant que « pour le temps de son décès, il soit bon fils de sainte église ». En 1387, il loue une maison au chapitre située en Porsaillis pour le prix de 9 livres et 100 sous. Après sa mort, c'est un certain maître André qui est élu par le chapitre pour lui succéder au titre de maître-maçon de la cathédrale, puis par Bernard Lathomi en 1439.
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Pierre Poulet (13..-1403)
Pierre Poulet (Petrus Pouleti ou Poleti en latin), chanoine de la cathédrale de Metz, est élu aumônier avant 1371 et réside à l'Aumônerie. Entre 1381 et 1387, il est maître de la fabrique avec Herpe de Rode et s'occupe des travaux du chœur de la cathédrale. Il décède en octobre 1403.
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Pierre Renguillon (14..-1475)
Pierre Renguillon est le fils de Jean Renguillon dit Bacon et de Alix Migomay. Il épouse en premières noces Collette, fille de Jean de Vaudrevange et de Perrette de Raigecourt. Après son décès en 1431, il se remarie rapidement avec Hillewy de Vatimont, qui meurt entre 1432 et 1441. Il convole ensuite en troisièmes noces avec Agnès de Ludres le 23 septembre 1441. Il meurt le premier janvier 1475 et son corps est inhumé en l'église Saint-Martin-en-Curtis dans la chapelle des Le Gronnais. La mort de son seul fils en 1447 entraîne la disparition du lignage des Renguillon.
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Pierre Renguillon dit le Grand (13..-14..)
Pierre Renguillon dit le Grand est le fils de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Il épouse Alix, fille de Guillaume de Heu et de Collette Lohier. Il meurt à une date inconnue après 1408.
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Pierre Roucel (14..-1466)
Pierre Roucel est le fils de Nicolle Roucel dit de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il occupe plusieurs charges ecclésiastiques : chanoine de la Cathédrale de Metz et de Notre-Dame-la-Ronde, prévôt de St-Sauveur et curé de Saint-Ladre. Il meurt de la peste le 27 août 1466, lors de la terrible épidémie qui ravage la cité. Il choisit d'être enterré anonymement au cimetière Saint-Louis, avec les pauvres, plutôt que d'être inhumé dans un grand sanctuaire comme les notables laïcs ou ecclésiastiques.
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Pierre-Édouard Wagner (1949-)
Pierre-Édouard Wagner est un historien d'art et archéologue français. Il a été Conservateur à la Bibliothèque-Médiathèque de Metz.
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Pierre-Marie Mercier (1981-)
Pierre-Marie Mercier est un historien français.
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Pietro Accolti (1455-1532) Pietro Accolti est un prélat originaire de Florence (1455-1532), connu dans les sources messines sous le nom de Pierre d'Accolas. Il enseigne à Pise et à Bologne, puis devient auditeur de la Rote à Rome. Nommé évêque d'Ancône en 1505, il est créé cardinal par le pape Jules II en 1511. Il est connu pour avoir rédigé la bulle « Exsurge Domine », qui condamne Martin Luther, en 1520. Au cours de sa carrière romaine, il multiplie les missions comme administrateur de diocèses, et cumule les bénéfices, y compris à la cathédrale de Metz. Il devient membre du chapitre en tant que trésorier le 3 octobre 1509 ; en 1522 il est nommé princier, dignité qu'il résigne ensuite en faveur de son neveu, Balduinettus de Baldinetis. Il meurt à Rome en 1532.
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Pignon-Feller, Christiane, « Le fabuleux destin de Sainte-Ségolène »
Pignon-Feller, Christiane, « Le fabuleux destin de Sainte-Ségolène », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 2011, p. 217-249
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Place de Chambre La place de Chambre est située en contre-bas de la cathédrale : c'est une des trois grandes places médiévales de Metz, la seule qui soit située dans la cité antique, alors que le Champ-à-Seille et la place du Change sont le centre du faubourg marchand qui apparaît au XIIe siècle. Elle tire son nom soit de la « Camera » (chambre) de l'évêque, puisque le quartier était à l'origine sous son autorité, soit de la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean.
En Chambre se tient un marché hebdomadaire des produits alimentaires. La place accueille quelques grands événements ; en 1485, 6000 spectateurs s'y pressent pour une pièce de théâtre, le Jeu de Sainte-Barbe. En 1492, quand la cité veut faire du supplice de Jean de Landremont un acte exemplaire, elle l'organise sur la place.
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Place du Change, ou Vésigneul La place du Change, aujourd'hui place Saint-Louis, est une des trois grandes places de Metz, avec le Champ-à-Seille son voisin et la place de Chambre. Le quartier était également connu sous le nom de Vésigneul. La place a gardé la moitié de ses maisons anciennes, qui témoignent de l'essor de Metz hors des murs romains : la place est allongée car les maisons sont construites le long de la muraille antique, côté campagne. La place était donc dans les faubourgs, avant d'être intégrée dans l'enceinte des années 1220. Elle était alors entièrement entourée de maisons. Elle formait avec la place voisine, le Champ-à-Seille, le coeur commercial de la cité, car c'est là que se tenaient les marchés hebdomadaires. Les changeurs se sont installés sur la place, lui donnant son nom. De très nombreux événements urbains, fêtes, théâtre, joutes, se sont tenus place du Change.
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Place du Quarteau
La place du Quarteau (ou Quartal) doit son nom aux poids et mesures établis pour le marché des céréales : le quartage désigne le mesurage. Elle était la deuxième des trois places qui formaient le coeur commercial de la cité : le Champ-à-Seille, le Quarteau et la place du Change, future place Saint-Louis. Avant le percement de la rue Royale en 1603, seul le Quarteau permettait de passer du Champ-à-Seille à la place du Change. Les jours de marché, les places constituaient ainsi une immense foire à ciel ouvert. La place du Quarteau était habité par des marchands et artisans ; plusieurs lignages de paraige y ont aussi habité au XIVe siècle et en ont pris le surnom de Quartal.
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Plafond peint 12-14 rue du change : le bestiaire Le plafond de la maison 12-14 rue du Change a été construit vers 1353-1356, mais les peintures, postérieures, datent possiblement des années 1419-1437. Le bestiaire de la rue du Change compte vingt figures dont une détruite à la démolition de la maison. On retrouve des animaux communs entourant la vie de l'homme et des animaux fantastiques, qui ne relevaient pas forcément de l'imaginaire au Moyen Âge. Parmi les animaux du commun, nous retrouvons deux lapins, un furet, une biche, un sanglier, deux chiens, un ours, un léopard, deux lions, deux singes et un éléphant ; pour les animaux fantastiques : trois dragons et serpents, un lion-dragon, un poisson-oiseau, un griffon, une licorne et un amphisbène.
Ces animaux aux attitudes variées, forment un programme réfléchi : une grande scène de chasse où certains animaux en chassent d'autres. Selon Nathalie Pascarel, les animaux apprivoisés (portant des colliers) chassant les animaux sauvages ou fantastiques évoquent les écus des princes chrétiens unis dans la croisade contre les Turcs.
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Plafond peint de la maison 12-14 rue du Change
Ce plafond peint est remarquable et comprend un bestiaire, un armorial et un décor de rinceaux. L'archéo-dendrométrie a daté le bois de sapin de ce plafond vers 1353-1356. Elles sont rapportées à la visite de l'empereur Charles IV et de sa femme, l'impératrice Anne de Silésie, à Metz en 1356 par Jean-Claude Loutsch. Nathalie Pascarel interprète différemment les écus représentés et date les peintures du règne de l'empereur Sigismond dans les années 1419-1437.
Le plafond a été découvert en 1964 lors d'une période de rénovation et de destruction massive du centre-ville de Metz et déposé au musée de la Cour d'Or.
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Plafond peint des Carmélites Le musée de la Cour d'Or conserve un plafond peint qui provient du couvent des Carmélites, possible vestige de l'hôtel Chaverson. Ces planches sont découvertes dans une pièce du rez-de-chaussée en 1896. Elles ont été assez fortement dégradées et sont conservées en réserve. En 1899, on y voyait des décors géométriques (entrelacs à motifs floraux), des animaux (un coq, deux animaux, peut-être des renards, affrontés), un cavalier, ainsi que deux écus, aujourd'hui disparus, aux armoiries non identifiées. On conserve aujourd'hui 22 planches dont 9 au moins présentent, encore lisibles, des mailles jaunes entrelacées au centre desquelles on aperçoit de petites fleurs rouges à cinq pétales.
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Plafond peint du 1, rue de l'Abbé-Risse, 29 en Jurue
Un plafond peint a été découvert à la fin du XIXe siècle dans une des trois pièces du rez-de-chaussée de la maison des Lombards. Le bois des planches est daté d'environ 1320, mais les peintures héraldiques peuvent dater de la première moitié du XVe siècle. Leur lecture est difficile car elles sont mal conservées, à l'exception de saumons héraldiques. Les premières études identifiaient les écus avec ceux des comtes de Blâmont et des sires vosgiens de Herbéviller, mais N. Pascarel a contesté cette lecture : les saumons blancs sur fond rouge de Blâmont ne sont pas accompagnés de croisettes. Il est possible que les armoiries soient celles des comtes de Salm et des sires bourguignons de Chastellux ou de Chauvirey.
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Plafond peint rue Poncelet : Iconographie animale Sur les 27 plafonds peints messins datant du Moyen Âge, seuls quatre d'entre eux contiennent des animaux (15%). Les figures animales du plafond rue Poncelet forment un bestiaire. Il faut entendre par ce terme, au Moyen âge, des représentations animales, réelles ou non, qui revêtent également des significations symboliques. Ainsi le poisson est l'image du Christ et de la protection.
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Plafond peint rue Poncelet : Iconographie astrologique Certaines figures du plafond peint du 8 rue Poncelet peuvent être des signes astrologiques : le Cancer, les Gémeaux, peut-être également le Lion et le Poisson. Le signe du Gémeaux pourrait venir du Liber astrologiae de Georgius Zothorus. Nathalie Pascarel associe et compare d’ailleurs ces représentations aux signes astrologiques de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Néanmoins, le reste des éléments, voulus par le commanditaire, sont peut-être en lien avec son calendrier personnel.
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Plafond peint rue Poncelet : Iconographie hybride Les êtres hybrides sont la fusion d'un humain et d'un animal (sirène, poisson christique...). Les peintures d'hommes à capuche peuvent être interprétées comme des représentations de chanoines chimériques. Cette iconographie s'explique par l'origine du plafond peint dans une maison canoniale de Metz, localisée au 8 rue Poncelet. La symbolique évoque le parallèle entre le monde marin et le monde terrestre tel qu'il est pensé au XIIIe siècle. On peut également y voir le symbole d'un combat entre bien et mal, l'homme face au malin.
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Plafond peint rue Poncelet : Iconographie végétale Des motifs floraux tout autour des différents médaillons accompagnaient le décor du plafond peint, en reliant chaque élément. A cause de la mauvaise conservation des solives, nous n’avons plus que les relevés réalisés par l’architecte Wilhelm Schmitz.
Les représentations florales sont particulièrement courantes aux XIIIe et XIVe siècle à Metz : « près de 74% des vestiges [qui] sont ornés de rinceaux ». Ils servent à mettre en valeur les représentations présentes dans les médaillons. Parfois, les motifs floraux se mêlent aux représentations animales.
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Plafond peint, 8 rue Poncelet Ce plafond a été peint sur des planches de chêne assemblées au début du XIIIe siècle. La peinture est l'oeuvre d'au moins deux peintres anonymes, un maître et son apprenti , et elle est postérieure : datée de la deuxième moitié du XIIIe siècle, elle n'était donc pas prévue à l'origine.
Ce plafond peint de style encore roman représente un bestiaire. L'iconographie est très riche et encore largement mystérieuse ; on y trouve des animaux, des végétaux, des êtres hybrides et des signes astrologiques.
Le plafond a été redécouvert en 1896 lors des rénovation de l'ancienne École supérieure de jeunes filles, une ancienne maison canoniale de la cathédrale au Moyen Âge. Les plafonds peints avaient été protégés par un faux plafond de plâtre. Il était situé au rez-de-chaussée, dans une pièce à vivre, où les chanoines passaient leur temps, selon l'historien Jérôme Fronty.
Le musée conserve 11 fragments de solives et 295 planches. 11 planches ont disparu. On compte deux parties du plafond : 58 médaillons ornés de personnages dans la première, 29 dans l'autre, entre les solives ornées de motifs décoratifs.
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Plafonds peints « du Républicain lorrain » Ces plafonds ont été découverts dans les locaux du Républicain lorrain, d'où leur surnom. Ils sont uniques en leur genre car quasiment entier et dans un bon état de conservation. Cachés au-dessus d'un faux plafonds au cours du XIXème siècle, ils sont retrouvés en 1984 lors du déménagement des locaux du Journal le Républicain Lorrain. Le plafond se trouve au rez-de-chaussée et constitue le plancher du premier étage. On y voit 42 armoiries dont celle de l'Empire, du royaume de Hongrie et du royaume de France (d'azur à trois fleurs de lys d'or), qui sont fixées en 1378 et donnent un terminus post quem. On y trouve aussi les armes des papes d'Avignon Grégoire XI et Clément VII (1378-1394), qui donne le terminus ante quem.
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Plan Belle-Isle
Metz (Moselle)