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Alix Migomay (13..-14..)
Alix Migomay est la fille de Thiébaut Migomay et d'une mère inconnue. Elle épouse Jean Renguillon dit Bacon avec qui elle a trois enfants. Elle meurt à une date inconnue au début du XVe siècle. Le lignage des Renguillon s'éteint avec son fils Nemmery, dernier descendant masculin.
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Alix Noiron (14..-1425)
Alix Noiron est la fille de Nicolle Noiron et de Isabelle Le Hungre. Elle est la première et la seule épouse connue de Nicolle de Meltry, qu'elle épouse à une date inconnue avant 1406. Leurs trois enfants se marient en dehors des paraiges et s'installent hors de la cité, abandonnant leurs droits au gouvernement de la cité. Le départ des Métry de Metz pourrait s'inscrire dans les suites de l'échec de la Rébellion de la Commune en 1405-1406. Alix meurt au cours de l'année 1425.
L'historiographie mentionne régulièrement que Nicolle de Métry aurait été marié à Alix de Rambervillers, mais il s'agit d'une erreur de lecture de la documentation ancienne. Celle-ci est plutôt l'épouse d'Aimé de Métry, son petit-fils.
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Alixette de Gorze (1...-13..)
Alixette de Gorze est une habitante de Metz qui, vers 1300, possède la moitié du cens de la maison de Saint-Pierremont.
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Alixette Dieudonné (14..-1466)
Alixette Dieudonné est l'une des trois filles de Pierre Dieudonné et d'une certaine Mariette. L'ensemble de la famille est décimée entre avril et juillet 1466 lors de l'épidémie de peste qui ravage la cité. Alixette meurt le 27 juillet, sans doute encore mineure et sans alliance. La lignée des Dieudonné s'éteint.
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Alixette Mortel (13..-14..)
Alixette est la seule fille connue de Perrin Mortel et de Perrette Le Gronnais. Elle est la troisième épouse de Poincignon Dieu-Ami qu'elle épouse avant 1365. En juillet 1365, les époux fondent la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi dans l'église Saint-Maximin. Sans doute installée dans le quartier de son quartier, elle vend en 1381 et 1390 les maisons dont elle a hérité de son père, situées à proximité de l'église Saint-Simplice. Elle meurt après un long veuvage après 1404.
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Alixette Perpignant (1479-1505)
Au décès de son père Gérard, Alixette est la seule enfant encore en vie. Unique héritière, elle acquiert l'hôtel de Philippe Le Gronnais (alors appelé Hôtel des Roucel) et le château de Luttange. Elle se marie à 15 ans, quelques jours seulement après la mort de son père, avec Jean Le Gronnais le 24 novembre 1494. Elle meurt le 23 décembre 1505 et son corps est inhumée à l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Alixette Remiat (14..-1466)
Alixette Remiat est la fille de Jean Remiat et de Collette Renguillon. Elle meurt de peste le 15 octobre 1466, sans doute encore mineure et sans alliance, durant la terrible épidémie de peste qui ravage la cité.
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Alixette Remiat (14..-1548)
Alixette est la seconde et dernière épouse de Renaud Le Gronnais qu'elle épouse le 17 juillet 1498. Il la laisse veuve en 1531, lorsqu'il meurt dans l'écroulement de leur maison en travaux. Alixette meurt à une date inconnue en 1548. Sa sépulture se trouve, avec son époux, en l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Alixette Renguillon (14..-1465)
Alixette Renguillon est la fille et enfant unique de Nemmery Renguillon et d'une certaine Jacomette. Elle se marie avec Wiriat Louve. Elle le laisse veuf à son décès le 12 octobre 1465. Il se remarie avec une étrangère, Nicolle Geoffroy de Luxeuil.
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Alixette Renguillon (14..-1514) Alixette Renguillon est l'une des trois filles de Pierre Renguillon et d'Agnès de Ludres, sa deuxième épouse. Fiancée en juillet 1475, elle se marie avec Jean Papperel le premier août suivant. Le mariage est infertile : Jean Papperel meurt le 12 juillet 1502 sans descendance. Alixette a sans doute été une bienfaitrice du couvent des Carmes, dont on conserve des vitraux portant ses armes. Elle meurt le 5 septembre 1514 et son corps est inhumé en l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Alixon le Roussel (13..-13..)
Alixon le Roussel est la fille du tanneur Jacomin le Roussel. Elle épouse Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand de Saulnerie, dont elle est la seconde épouse et avec qui elle a deux filles. Elle fonde un autel comme son père et sa fille Jacomette dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt en 1398 ou peu avant.
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Alixon Louve (14..-1471)
Alixon Louve est la fille de Thiébaut Louve et de Marguerite de Heu. Elle épouse en premières noces Jean Le Gronnais. Il meurt pendant l'épidémie de peste qui ravage la ville le 30 juillet 1466. Elle se remarie par dispense papale avec Pierre Baudoche le 10 juillet 1470, dont elle est la deuxième épouse. Elle est en fait la cousine germaine de la première épouse de Pierre, Jennette de Heu, morte en 1464. Le mariage est de très courte durée. Elle meurt moins d'un an plus tard en couches en mai 1471. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Alof de Beauvau (14..-1547)
Ce chanoine de Metz est sans doute issu de la maison de Beauvau, des conseillers des ducs d'Anjou puis de Lorraine, dont plusieurs membres sont installés à Metz au début du XVIe siècle. Son prénom, rare, est celui du saint martyr de Grand, dans les Vosges. Alof succède à Nicolas Toussaint comme aumônier de la cathédrale en 1520, puis devient chancelier en 1538. Il meurt le 2 décembre 1547 et est inhumé dans la chapelle Notre-Dame la Tierce.
Un autre Alof de Beauvau, baron de Manonville et chambellan du duc de Lorraine, fils de Pierre II de Beauvau, est inhumé en 1547 à Manonville dans l'église Saint-Laurent. Le chanoine de Metz peut être un parent homonyme.
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Aman
Au Moyen Âge, Metz n'est pas une ville à notariat. Il s'y développe plutôt une institution originale sous le modèle de Cologne, instituée par l'évêque de Metz Bertram (1180-1212) : l'amandellerie. Les amans, à l'origine appelé les « erwardours » (les gardiens) sont responsable de la conservation des contrats entre particuliers à Metz et dans le pays de Metz. Ils doivent s'assurer de l'authenticité du témoignage entre les parties ; ils peuvent en être les rédacteurs, mais les parties peuvent aussi avoir recours à leur propre clerc. Les « écrits d'arche » sont conservés dans des arches paroissiales, des coffres sous clés placés dans l'église paroissiale. Les amans n'utilisent pas de seign ou de paraphes comme les notaires, c'est la conservation dans l'arche de l'original qui constitue le signe d'authenticité du document.
L'aman est nominé à vie et la charge est vendue parmi les « meilleurs et suffisants » de la paroisses. Aux XIIIe et XIVe siècles, cela peut désigner des bourgeois de la paroisse, mais les gens de paraiges s'approprient progressivement ces charges qui sont très lucratives. L'atour de 1385 stipule que les charges d'amandellerie doivent être vendues aux lignages de Metz et aux natifs de la ville, il s'agit sans doute ici déjà des hommes de paraiges. Mais c'est l'atour de 1423 qui ordonne officiellement de réserver les nouvelles ventes d'amandellerie aux hommes de paraiges. Si ils sont deux officiers désignés par paroisse, au XVIe siècle, le faible nombre d'hommes de paraige engendre de nombreuses vacances et la résidence dans la paroisse désignée n'est plus respecté. Il s'agit de l'une des charges du gouvernement urbain qui survit au changement de souveraineté de 1552.
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Amédée Boinet (1881-1965)
Amédée Boinet était un historien du livre français, conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris
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Amiette de la Court (12..-13..)
Amiette est la fille de Nicolle de la Court et de Poince Ruèce. Elle épouse Jean, fils de Bertrand Le Hungre avec qui elle a quatre enfants qui nous soient connus : Isabelle, Jean, Guillaume et Bertrand. Elle hérite de la Grande maison de Jurue, qui est achetée par la cité au siècle suivant et qui est nommée hôtel de la Bulette. À son décès entre 1347 et 1349, possiblement de l'épidémie de peste, c'est son fils Guillaume qui en hérite.
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Ancien bourg de Saint-Julien
Lors de la construction du fort de Bellecroix dans les années 1730, le bourg de Saint-Julien est détruit. Les habitants reconstruisent leur village de l'autre côté du ru de Vallières : c'est l'actuel Saint-Julien-lès-Metz
L'ancien Saint-Julien était un bourg ancien aux portes de Metz : le village et son église (à hauteur de l'actuelle poste) sont attestés dès l'époque carolingienne. La localité devient une paroisse au XIIe siècle, et possède son enceinte au siècle suivant.
Une maison-forte à tour est attestée au bout du village au XVe siècle, ainsi qu'un moulin à papier. Le bourg, selon les plans de l'époque moderne, a la forme d'un village-rue le long du ru de Vallières.
Le village est rasé lors du siège de 1552, reconstruit, puis définitivement détruit en 1731-1737.
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Ancien cimetière juif
La communauté juive de Metz n'est plus mentionnée dans les sources écrites après 1206. Cependant le cimetière juif existait encore au XIIIe siècle. Une mention sans date de cette époque situe la grange d'un drapier, Garsat Grassecher « leiz lou cimetier des juis » (AD57 H 1419), c'est-à-dire « à côté du cimetière juif ». Celui-ci était peut-être déjà désaffecté.
Jean-Luc Fray pose l'hypothèse que le cimetière aurait été situé au bord de la Seille sous la colline Sainte-Croix, vers Vésigneul, la Saunerie ou la rue du Tombois. Il aurait donc été originellement extra-muros, avant l’élargissement des murailles. Cette mention est l'unique mention écrite de l'ancienne communauté juive au temps du régime des paraiges.
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Ancienne maison-forte de Louvigny (ban Morlain)
Il y avait au XVe siècle trois maisons-fortes à Louvigny, car le village était divisé en trois bans seigneuriaux. Un tiers du village dépendait du ban Morlain, dont la maison-forte, aujourd'hui disparue, était voisine de l'église paroissiale. Elle appartenait à la famille Drouin au début du XVe siècle, à Jean Drouin en 1404, et à Nicolle Drouin en 1441 et 1426.
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André de Barisey (14..-15..)
André, seigneur de Barisey, est le premier de son lignage à s'établir à Metz. Après la mort de sa première épouse, Béatrice de Thiaucourt, il épouse Contesse, fille de Nicolle Desch et de Catherine Chaverson vers 1531.
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André de Rineck (14..-1527) André de Rineck entre au paraige par sa mère, Mahaut de Vaudrevange. Il est maître-échevin en 1469, puis part en pèlerinage l'année suivante : il visite Rome, l'Égypte et Jérusalem. Il occupe une place centrale dans les activités municipales au tournant du XVIe siècle. Il initie le mariage de Nicolle III de Heu avec Marguerite de Brandebourg et est le parrain de son fils Nicolle IV. Il protège Philippe de Vigneulles, qui le met en scène dans la dernière des Cent nouvelles nouvelles. Il épouse Perrette Roucel en janvier 1464. Elle meurt en juillet 1507, le laissant veuf et sans enfant. Après une longue carrière au service de la cité, André de Rineck meurt à son tour en 1527. Sa sépulture se trouve aux Dames Prêcheresses, car il a été bienfaiteur du couvent.
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André de Vigneulles (1500-156.)
Né en 1500, André est le cinquième fils de Phillipe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
Il a pour parrain André Roynette, chanoine des cathédrales de Metz et de Toul. Son second parrain est le curé de Saint-Martin, Pierre Pairepat. Sa marraine est la femme de Mathieu Bay, un marchand messin. Il meurt à une date inconnue après 1560.
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André Roynette (147.-1557)
Sans doute né dans les années 1470, André est le fils de Hugues Roynette, conseiller du duc de Lorraine René II, puis président de la chambre des comptes de Nancy. En 1494-1495, André est diacre et cumule des prébendes de chanoine des cathédrales de Metz, Toul et Verdun. Il s'agit de financer ses études : maître ès arts, il est alors inscrit comme étudiant de l'université d'Heidelberg en théologie. En 1499, son père Hugues est disgracié pour une raison inconnue et exécuté. À la suite de cette catastrophe, André semble se fixer à Metz. En 1500, il devient d'ailleurs le parrain d'André, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Le 24 février 1506, il résigne sa prébende de Toul. Il occupe la charge d'écolâtre de la cathédrale de Metz de 1512 à 1532.
En 1520, la maison d'André, située rue des Clercs, est cambriolée : la bande de malfaiteurs qui fait régner la peur dans la ville force trois portes et cherche à rentrer dans sa chambre, avant d'être mise en fuite. Quelle était cette maison? Philippe de Vigneulles la désigne dans chronique comme "cette belle et grande maison où il y a une grande cour, autrefois habitée par le chanoine Jean Philippi". Il pourrait s'agir de la maison n°28, ouverte sur une placette, ou de la n°2, l'Aumônerie, construite autour d'une vaste cour.
En 1523, l'exécution de Huyn Roynette est pardonnée : André devient à son tour conseiller du duc de Lorraine, puis en 1530, prévôt de Saint-Dié. Il meurt en 1557 et est enterré dans la chapelle Saint-Léon qu'il a fait construire en 1545 dans la collégiale Notre-Dame de Saint-Dié.
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Androuin Roucel (14..-1564)
Androuin Roucel est l'un des fils de Werry Roucel et d'Anne de Barbey. Ses fiançailles avec Perrette Baudoche sont célébrées le 8 juillet 1503, leur mariage le lendemain. Il est en procès avec son épouse à partir de 1512, et divorce en 1515 après appel à la cour de Rome, sous motif de l'impuissance de l'époux et de la non consommation du mariage. Androuin Roucel ne se remarie jamais. Il mène une carrière très active au sein du gouvernement municipal, particulièrement au sein des Sept commis de la guerre.
Il fait partie des élites catholiques qui affrontent les protestants dans les controverses qui touchent Metz dans les années 1540. En 1542, il est Treize sous le maître-échevin protestant Gaspard de Heu. Quand une épidémie touche Metz, tous les seigneurs quittent la ville et selon la Chronique rimée, seul Androuin Roucel reste dans Metz pour empêcher Gaspard de Heu de convertir officiellement Metz au protestantisme.
En 1552, il habite sur le Champ-à-Seille et loge le roi de France Henri II.
Androuin meurt âgé, sans doute octogénaire, en 1564. Il est enterré au couvent des Célestins, dont il est un des bienfaiteurs. Le partage de sa succession cause un litige parmi ses petites-nièces, Anne et Marguerite, filles de Livier Roucel, et son petit-neveu Philippe, fils de Warin Roucel.
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Anel de Verey (12..-13..)
Anel de Verey dont l'ascendance est inconnue épouse en premières noces Jacques Grognat avec qui elle a quatre enfants. Après la mort de Jacques entre 1326 et 1334, elle se remarie avec Aubertin Lohier. Anel meurt veuve après 1382, sans doute octogénaire.