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Collette Renguillon (13..-148.)
Collette Renguillon est la fille de Pierre Renguillon dit le Grand et de Alix de Heu. Elle épouse Jean Remiat qui meurt en 1467. Après un long veuvage, elle meurt entre 1480 et 1484, sans doute octogénaire.
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Collier d'or de saint Étienne offert par Nicolle Louve
En 1448, Nicolle Louve donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. Le patricien s'inscrit ainsi dans les pas des empereurs de la dynastie de Luxembourg, Charles donateur du buste et Sigismond de qui il tient le collier. Le patricien Poince Grognat avait offert un premier collier en 1417. Il est possible que Nicolle Louve ait voulu faire encore mieux que lui : son collier porte une inscription beaucoup plus longue ; il semble plus élaboré, avec une croix et une louve gravée, emblème parlant de son lignage.
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Collier d'or de saint Étienne offert par Poince Grognat
Poince Grognat donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. La statue était un don de l'empereur Charles IV en personne : le patricien s'inscrit ainsi dans les pas de l'empereur. Le collier était fait d'anneaux d'or allongés auxquels sont attachées deux petite plaquettes gravées des textes « F. Ponce Grognat chevalier » et « L’an MCCCCXVII donait ce coliet » (« a donné ce collier en 1417 »). Le F de la première plaquette peut être l'initiale du latin « fecit » (m'a fait faire), ou être une erreur de lecture pour le S de « seigneur ».
Au XIXe siècle, Émile-Auguste Bégin mentionne l'objet et édite les inscriptions, sans préciser sa source : ses informations sont donc invérifiables.
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Collignon Cassamus (13..-1396)
Colignon Cassamus est né à Metz et devient « ménétrier », c'est-à-dire un musicien laïque qui exerçait dans les cours princières. Son épitaphe rappelle fièrement qu'il a joué au service de l'empereur Charles IV de Luxembourg et du roi Alphonse XI de Castille, vainqueur des Maures à la bataille de Tarifa en 1340. Dans le cartulaire de la cathédrale, il est mentionné qu'en 1371, il loue une maison Cour de Ranzières. En 1392, le chapitre autorise "le vieux Cassamus" à être enterré dans la cathédrale, dans la chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Il meurt le 8 septembre 1396.
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Collignon de la Tête d'Or (14..-1...)
En 1499, Collignon est l'aubergiste de la Tête d'Or, située rue des Bons-Enfants, lorsqu'il devient le parrain d'Arnould, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt en 1513 ou avant, date à laquelle un autre aubergiste lui a succédé.
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Collignon de Luttange (1...-1...)
L'obituaire du Petit-Clairvaux mentionne que Collignon de Luttange a donné au couvent la fresque des Trois Morts, une verrière donnant sur la rue, et une voûte (peinture murale?) de l'Assomption de Notre-Dame.
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Collignon Fessal (13..-14..)
Collignon Fessal est le fils de Jean Fessal et d'une mère inconnue. De la paroisse Saint-Jacques, il poursuit une carrière ecclésiastique et devient chanoine de la collégiale Saint-Thiébaut dont nous avons les mentions en 1375, 1379 et 1408. Il meurt à une date inconnue au début du XVe siècle.
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Collignon Louve (1456-1466)
Collignon Louve est le fils de Thiébaut Louve et de Marguerite de Heu. Il meurt de la peste le 2 août 1466, âgé de 10 ans seulement, lors de la terrible épidémie qui ravage la cité.
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Collin Cœur de Fer (13...-14...)
Collin Cœur de Fer est le fils de Joffroy Coeur de Fer et d'une fille d'Arnould Bellegrée dit Poujoise. Il est membre du paraige de Jurue, apparaissant dans la documentation dès 1388, mais aucun office municipal ne lui est connu. Aucune descendance ne lui est connue. Il meurt à une date inconnue après 1404, sans doute encore jeune adulte et célibataire ; son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.
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Collin Paillat (13..-1422)
Collin Paillat est le fils de Burtignon Paillat et d'une mère inconnue. Il épouse en premières noces Isabelle, fille de Guillaume Le Hungre et de Jacques Baudoche. Après la mort de son épouse, il convole en secondes noces avec Marguerite, fille d'Arnould Noiron et de Jacomette de Vy, et veuve de Nicolle Baudoche. Collin meurt sans doute assez âgé le 8 octobre 1422, laissant Marguerite veuve ; celle-ci meurt à son tour en 1435.
Collin Paillat possédait peut-être le gagnage de Grozieulx en 1404, mais il est difficile de le distinguer de son neveu Collin Paillat qui vivait aussi à cette époque.
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Collin Paillat (13..-1429)
Collin Paillat est le fils de Burthe Paillat et d'une mère inconnue. À la mort de son frère de Lowy Paillat dit l’échevin. À la mort de son frère Louis en 1400, il obtient la charge d’échevin du palais. Il épouse Poincerelle, fille de Jean Le Gronnais et de Collette Baudoche. Le couple a un seul fils qui nous soit connu : Burtignon Paillat, qui meurt peu de temps après son père en 1430. Collin Paillat meurt le 28 septembre 1429 et son corps est enseveli au couvent des Célestins. En 1404, il est possiblement le propriétaire du gagnage de Grozieulx, à moins qu'il ne s'agisse de son oncle paternel homonyme. Sa femme Poincerelle et son fils meurent à leur tour en septembre 1430. Avec la mort de Burtignon Paillat, sans doute encore jeune enfant, s'éteint possiblement le lignage des Paillat à Metz.
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Collin-Roset Simone, Un manuscrit du Canon d'Avicenne pour un médecin de Metz au début du XIVe siècle
Collin-Roset Simone, Un manuscrit du Canon d'Avicenne pour un médecin de Metz au début du XIVe siècle, Le Pays lorrain, 1983, n°4, p. 220-226
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Collin, Hubert, « Sceaux de l'histoire lorraine »
Collin, Hubert, « Sceaux de l'histoire lorraine », Lotharingia, Archives lorraines d'archéologie, d'art et d'histoire, t. I, 1988.
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Colline Sainte-Croix
La cité gallo-romaine s'est développée au sommet de la colline Sainte-Croix, qui est restée au Moyen Âge un quartier clercs, mais aussi de changeurs et de banquiers.
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Collot, Gérald, « Contribution à l'étude de l'architecture civile de Metz et de sa région de l'époque médiévale à la Renaissance. Les granges médiévales de Metz »
Collot, Gérald, « Contribution à l'étude de l'architecture civile de Metz et de sa région de l'époque médiévale à la Renaissance. Les granges médiévales de Metz », Les cahiers lorrains , 4 (1986) p. 385-458.
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Collot, Gérald, « Le jubé et l'autel des Grands Carmes de Metz »
Collot, Gérald, « Le jubé et l'autel des Grands Carmes de Metz », Les cahiers lorrains , 1 (1989) p. 11-21.
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Commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean
Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean (devenu plus tard l'ordre de Malte) possèdent une commanderie à Metz, entre le Moyen Pont et la place de Chambre.
En 1565, les religieuses de Saint-Marie-aux-Nonnains, expulsées par l'armée, sont installés dans la commanderie de Saint-Jean.
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Commentarii grammatici (Metz, BM, ms. 290)
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Compte de l'emprunt du siège de Metz de 1444 (Metz, BM, ms. 928)
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Conrad de Serrières (145.-1504)
Conrad de Serrières est le seul fils de Jean de Serrières dit Huttin et d'Ève Maizerot, issus de lignages nobles lorrains. En 1470, il se marie en premières noces à Philippe Desch, fille de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. Devenu veuf en 1488, il convole en seconde noces avec Claude Baudoche, fille de Pierre Baudoche et Bonne de la Marck. Après leurs fiançailles le 2 mai 1491, le mariage est célébré le 25 juillet 1491, Claude est alors âgée de 13 ans et Conrad de 40 ans. Il est adoubé chevalier en 1498. Les deux époux meurent en 1504 : Claude le 9 mai et Conrad le 8 septembre.
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Conrad II Bayer de Boppard (13..-1459)
Conrad II de Bayer est le 77e évêque de Metz. Il est le fils de Conrad Bayer de Boppard, seigneur de Château-Bréhain et de Marie de Parroy. Lors de ses études, il devient bachelier en droit canon. Il est d'abord chanoine de Verdun et de Metz, et est élu princier du chapitre de Metz en 1411. Il succède à Raoul de Coucy à l'épiscopat de Metz en 1415. Il participe au concile de Constance (1414-1418). Il nomme comme coadjuteur Georges de Bade qui lui succède à sa mort. Il meurt le 20 avril 1459 dans la maison de la Haute-Pierre et son corps est enseveli dans la cathédrale Saint-Étienne.
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Contamine, Philippe, Bouzy, Olivier, Hélary, Xavier, Jeanne d'Arc. Histoire et dictionnaire
Contamine, Philippe, Bouzy, Olivier, Hélary, Xavier, Jeanne d'Arc. Histoire et dictionnaire, Paris, 2012.
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Contesse de Heu (13..-1361)
Contesse de Heu est la fille de Thiébaut de Heu et d'Alix de la Cour. Elle épouse en premières noces Thiébaut de Laître avec qui elle a 4 enfants. Veuve entre 1337 et 1339, elle se remarie avec Maheu Hesson. Veuve une nouvelle fois peu après 1341, elle convole en troisièmes noces avec Jean Brady de Jurue. Elle meurt en 1361.
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Contesse de Warise (1417-1485)
Contesse de Warise est la fille de Joffroy de Warise et de Jennette Roxin. Elle est la première et seule femme connue de Philippe III Desch, avec qui elle se marie à une date inconnue entre 1428 et 1451. Veuve depuis 1476, elle meurt le 1er février 1485 âgée de 68 ans. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Eucaire. Ses quatre filles, dont trois sont religieuses au couvent de Sainte-Glossinde, meurent durant l'épidémie de peste de 1466.
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Contesse Desch (14..-15..)
Contesse Desch est la fille de Nicolle Desch et de Catherine Chaverson. Elle est la seule épouse connue d'André, seigneur de Barisey, venu s'installer à Metz, avec qui elle se marie à une date inconnue avant 1532. C'est grâce à cette alliance que son fils Michel peut entrer dans un paraige de la cité. Elle meurt à une date inconnue.