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Château de Moulins, dit Fabert Le château de Moulins-lès-Metz tient son nom actuel de son propriétaire du temps de l'occupation française, le maréchal Fabert. Mais le château date en grande partie du temps où les Baudoche étaient seigneurs de Moulins. Ils tenaient le fief comme vassaux de l'abbesse de Sainte-Glossinde de Metz. Selon un acte d'hommage de 1368, les Baudoche ne possédaient qu'une tour à Moulins. En 1379, ils y possèdent un château. Au début du XVIe siècle, le château formait un rectangle avec quatre tours rondes aux angles ; il était situé au débouché du Vieux pont, sur l'ancien cours de la Moselle. Dans la cour, on observait les armes de Claude Baudoche et d'Isabelle de Croÿ, qu'il épouse en 1504.
Aujourd'hui, la rivière passe au sud du hameau de Préville, et les fossés du château sont comblés, lui faisant perdre sa dimension stratégique de forteresse. Le château a été en grande partie reconstruit au XVIIe siècle et l'une des quatre ailes a disparu.
Le château a été classé Monument historique en 1990.
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Château de Vry Le château de Vry est l'une des principales forteresses du pays de Metz. Au début du XIIIe siècle, il appartient à l'évêché de Metz. Entouré par de larges fossés, il protège le Haut Chemin, la route qui mène de Metz vers l'Allemagne. Pendant la guerre civile de 1326, les patriciens exilés de la cité, les Fort-Issus, se servent de Vry comme d'une base pour attaquer la ville. Vers le début du XVe siècle, le château appartient aux Lohier. Le duc de Lorraine, Charles II, acquiert une partie du château en 1410 et le cède à Jean Lohier dit de Chambre en 1423. À sa mort peu après 1427, c'est son fils Nicolle Lohier qui hérite du château de Vry. Près d'un siècle plus tard, par un jeu d'alliances complexe, c'est Nicolle de Heu qui possède désormais le château. Il est possible qu'à l'extinction biologique de la famille Lohier vers la moitié du XVe siècle, les droits sur Vry soient passés aux descendants de Guillaume de Heu marié avec Collette Lohier.
Aujourd'hui, quelques tours ruinées sont encore visibles autour de la rue du Château.
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Château de Woippy La seigneurie de Woippy appartenait au chapitre de la cathédrale de Metz : elle comptait huit maisons-fortes, louées à des dignitaires du chapitre. Le château est l'une des deux subsistantes. Fortement rénové au cours du temps, il a gardé son plan médiéval très lisible : il s'agit d'une maison-tour de 15 m . de haut et de 9 m. de côté, comptant 4 niveaux. L'enceinte forme un quadrilatère de 21,5 m. de côté flanqué de quatre tours rondes et protégé par un fossé large de 8 m.
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Châtel-Saint-Blaise Le château Saint-Blaise, ou Neufchâtel-devant-Metz, était une des principales places fortes de l'évêché de Metz, inféodé à des familles de paraige. Il appartient au début du XIVe siècle à Perrin de Neufchâtel dit Warise. La seigneurie de Neufchâtel passent aux mains des fils aînés sur plusieurs générations. À la mort de Françoise de Warise en 1485, qui meurt sans enfants, le château Saint-Blaise passe à la famille Desch, aux descendants de l'union entre Contesse de Warise et Philippe Desch. Il appartient notamment à Jacques Desch vers la moitié du XVIe siècle. En 1543, le château est pris par une petite troupe luxembourgeoise ; Nicolle Le Gronnais lève un millier d'hommes pour les en déloger, selon la Chronique rimée. À la mort de Jacques en 1560, sa fille Agnès en hérite. Par son mariage avec Renaud Le Gronnais, le château Saint-Blaise entre dans le patrimoine de la famille Le Gronnais.
Le château a été partiellement ruiné lors du siège de Metz par Charles Quint en 1552. Situé sur une colline de 358 m. d'altitude dans l'actuelle commune d'Augny, il a été rasé au XIXe siècle lors de la construction du fort ou ouvrage Saint-Blaise.
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Chaussure basse (pied gauche?) Cette chaussure peut être un pied gauche. C'est un modèle de chaussure basse, à la mode à la fin du Moyen Âge.
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Chaussure haute (pied droit) Cette chaussure est un pied droit. Elle est haute et monte jusqu'aux malléoles. Elle était fermée par deux boucles sur l'empeigne et le demi-quartier, qui ont disparu. Sa longueur peut correspond à une chaussure de femme. La forme pointue est restée à la mode jusqu'à la fin du XVe siècle, remplacée ensuite par la mode des chaussures à bout plat.
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Chazan, Mireille « La vérité sur la fausse Jeanne d'Arc de Metz »
Chazan, Mireille « La vérité sur la fausse Jeanne d'Arc de Metz », Mémoires de l'académie nationale de Metz, 2014, p. 301-314.
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Chazan, Mireille et Freeman Regalado, Nancy (dir.), Lettres, musique et société en Lorraine médiévale : Autour du Tournoi de Chauvency (Ms. Oxford Bodleian Douce 308)
Chazan, Mireille et Freeman Regalado, Nancy (dir.), Lettres, musique et société en Lorraine médiévale : Autour du Tournoi de Chauvency (Ms. Oxford Bodleian Douce 308), Genève, Librairie Droz, 2012.
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Chazan, Mireille, « "Metz est sous l'Empire sans nul moyen" : André de Rineck, la politique et l'histoire au tournant du XVe et du XVIe siècle »
Chazan, Mireille, « "Metz est sous l'Empire sans nul moyen" : André de Rineck, la politique et l'histoire au tournant du XVe et du XVIe siècle », Annales de l'Est, 6e série, vol. 56, no.2 (2006), p.69-91.
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Chazan, Mireille, « À propos des relations culturelles entre la Lorraine et la Champagne à la fin du Moyen Âge : le cas du recueil de la famille Desch (Ms Épinal 217) »
Chazan, Mireille, « À propos des relations culturelles entre la Lorraine et la Champagne à la fin du Moyen Âge : le cas du recueil de la famille Desch (Ms Épinal 217) », dans Lorraine et Champagne, mille ans d'histoire, Comité d'histoire régionale, Annales de l'Est, 2009, p. 139-165.
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Chazan, Mireille, « L’Epitome gestorum Metensium d’Antoine Esch »
Chazan, Mireille, « L’Epitome gestorum Metensium d’Antoine Esch », Centre de recherche Histoire et Civilisation de l'Université de Metz, Metz, Frontières (?) en Europe occidentale et médiane de l'Antiquité à l'an 2000, éd. Jeanne-Marie Demarolle, Metz, 2001, p. 201-228.
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Chazan, Mireille, « Littérature et histoire dans les bibliothèques des patriciens messins à la fin du Moyen Âge »
Chazan, Mireille, « Littérature et histoire dans les bibliothèques des patriciens messins à la fin du Moyen Âge », dans Lettres, musique et société en Lorraine médiévale : Autour du Tournoi de Chauvency (Ms. Oxford Bodleian Douce 308), actes réunis et édités par Mireille Chazan et Nancy Freeman Regalado, Genève, Librairie Droz, 2012, p. 205-235.
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Chazan, Mireille, « Une culture urbaine. L'héritage littéraire de Philippe de Vigneulles »
Chazan, Mireille, « Une culture urbaine. L'héritage littéraire de Philippe de Vigneulles », dans Léonard Dauphant (dir.), Metz 1500. Pouvoir et culture urbaine au temps de Philippe de Vigneulles, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2024, p. 25-39.
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Chazan, Mireille, Le couvent des Célestins de Metz : jalons pour l'analyse d'un succès
Chazan, Mireille, Le couvent des Célestins de Metz : jalons pour l'analyse d'un succès, dans Les gens d’Église et la ville au Moyen Âge dans les « pays d’entre-deux », CRULH, 2013, publication en ligne
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Cheminée au chien Cette cheminée monumentale est faite d'un manteau crenelé ; une frise sculptée est ornée d'un chien, sans doute un lévrier, et de deux écus. Autrefois peints, ils ont perdu leur polychromie qui permettait d’identifier leurs propriétaires. Ils devaient figurer les deux familles d'un couple : les écus sont inclinés de façon à laisser apparaître les liens noués autour d’une moulure finement sculptée, qui par son relief, donne l’illusion d’une tringle. Au centre du manteau, le chien attaché à un arbre par une chaîne remarquablement travaillée est un symbole de fidélité.
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Cheminée aux griffons Cette cheminée monumentale provient du couvent Sainte-Élisabeth, installée dans l'hôtel de Raigecourt au XVIIe siècle. Il s'agit probablement d'un des derniers vestiges de l'hôtel patricien. Le manteau est décoré d'une frise d'arcatures entrelacées ; un écu occupe le centre, porté par deux griffons.
La cheminée était au XIXe siècle stockée en plein air et s'est rapidement dégradée. Transportée au musée, elle a été séparée en plusieurs lots : les sculptures ont été préservées à l'intérieur, et le manteau dans le jardin où, comme le note Lorrain à la fin du siècle, il "perd chaque jour une partie de ses sculptures".
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Cheminée de la ferme Saint-Ladre Le manteau de la cheminée est crénelé ; trois écus sont accrochés à une tringle sculptée en trompe l’œil par un lien évoquant une lanière de cuir. Les écus peuvent être ceux des gouverneurs de l’hôpital. Celui de gauche porte quatre bandes horizontales, pouvant appartenir à la famille des Withier. Celui du centre a un aigle bicéphale où l’on distingue des traces de polychromie rouge : ce sont les armes des Brady, famille propriétaire du domaine de la grange. À droite, l’écu à la bande oblique chargée de trois coquilles peut être celui des Heu.
La cheminée provient d'une dépendance de la ferme Saint-Ladre, qui appartenait à l'hôpital Saint-Nicolas de Metz. En 1867, l’administrateur des hospices donne au musée le manteau de la cheminée et sa taque datée de 1590. Au musée, la cheminée a été reconstituée à partir du manteau, en le complétant par des flancs et une hotte.
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Cheminée du Passe-Temps Cette cheminée monumentale ornait l'hôtel du Passe-Temps construit par Pierre Baudoche entre 1486 et 1488. Le manteau est sculpté de six écus, dont, selon les relevés de Charles Lorrain au XIXe siècle, trois étaient encore peints des armes des La Marck, des Anglure et des Baudoche. Mais son dessin montre à gauche un écu sans peinture qui ne porte pas les grelots des Anglure mais une croix engrêlée (comme celle des Lenoncourt) ; au milieu un écu parti portant la fasce et le lion des La Marck, et un autre écu parti des armes des Baudoche et d'un aigle noir sur fond d'or (non identifié).
Pierre Baudoche, qui fait construire l'hôtel du Passe-Temps en 1486, avait épousé Bonne de la Marck, dont la soeur Claude, morte avant 1489, était l'épouse de Louis de Lenoncourt.
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Chevalier, amoureux et martyr : la légende de saint Livier
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Christian de Wendel (1636- 1708)
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Christophe d'Orjault (15..-15..)
Christophe d'Orjault, issu d'un lignage lorrain, se marie en premières noces avec Madeleine de Heu et en secondes noces avec Claude Le Gronnais, fille de Michel et de Marguerite de Norroy. Il meurt après 1567.
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Christophe Henrici (14..-1549)
Christophe Henry, ou Henrici, est secrétaire du chapitre de la cathédrale en 1506, puis chanoine en 1512. Il est cerchier en 1531, trésorier en 1538, doyen en 1543. Il meurt en 1549 et est inhumé dans la cathédrale.
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Chronique de Jacomin Husson (édition scientifique)
Chronique de Metz de Jacomin Husson, 1200-1525, éditée par Henri Michelant, Metz, 1870.
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Chronique de Jacomin Husson et continuation par Renaud Le Gronnais (Paris, BNF, FR 5395)
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Chronique de Jacques Desch (Metz, BM, ms. 831)
Metz (Moselle)