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Chapelle des Baudoche
La chapelle des Baudoche, dédiée à Saint Nicolas, occupait le bras sud de l'ancien transept de l'église Saint-Martin. Elle est fondée en 1506 par les trois frères Baudoche, Claude, Jean et Nicolas, qui exécutent ainsi la volonté testamentaire de leur père, Pierre.
La chapelle était reliée à l'hôtel Baudoche, de l'autre côté de la rue, par une galerie aérienne. Les travaux d'alignement de la rue en 1817-1818 entrainent la démolition du transept et de la disparation de la chapelle. Certains vitraux sont réinstallés dans le mur sud.
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Chapelle des Lorrains, Notre-Dame-de-la-Victoire Cette petite chapelle, consacrée le 29 septembre 1478, commémore l'attaque surprise du duc Nicolas de Lorraine le 9 avril 1473, miraculeusement mis en échec. La chapelle est dédiée à la Vierge Marie, protectrice de la Cité, comme l'indique l'inscription de 1478. Le compte de sa construction permet de savoir que le bâtiment a été construit par le maître d'oeuvre Clausse de Ranconval, et décoré de vitraux par les verriers Camay et Jean le Verrier. Il était composé de deux travées seulement, avec une sacristie et un beau porche flamboyant. La cité entretient le souvenir de l'attaque, en organisant des processions chaque 9 avril. Le 3 juillet 1483, une statue de la Vierge est apportée du château de Richemont, que la cité vient d'assiéger et de démolir. Une seconde inscription commémore le haut fait. La chapelle est détruite avec le quartier cathédral en 1754.
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Chapelle des Templiers La chapelle des Templiers est le dernier vestige de la commanderie du Temple installée dans le sud-est de la cité de Metz vers 1147. Elle a la forme d'une rotonde octogonale, qui rappelle le Saint-Sépulcre de Jérusalem.
La commanderie est peut-être désacralisée dès 1552, et intégrée dans la citadelle ; seuls demeurent la chapelle, transformée en entrepôt, et une salle décorée d'un plafond peint, qui a pu être un réfectoire ou une salle capitulaire. Classée monument historique dès la première liste de 1840, la chapelle est sauvée de la destruction en 1861. Elle est alors dessinée et étudiée par les savants messins, mais le réfectoire est détruit par la suite. À l'intérieur, les fresques du XIVe siècle ont été très lourdement restaurées durant l'annexion.
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Chapelle Saint-Blaise
La chapelle fut construite en 1424 dans le bas-côté nord de l'église Saint-Eucaire par Nicolle Grognat, veuf de Perrette Desch. Elle est voûtée aux frais de Jacques III Desch, comme le rappelle son épitaphe. La chapelle devint par la suite un lieu de sépulture important de la famille Desch qui possédait un hôtel aristocratique à proximité de l'église paroissiale.
L'église Saint-Eucaire conserverait une relique corporelle de saint Blaise (martyr du IVe siècle) : un morceau de sa mâchoire. La confrérie Saint-Blaise y a son siège à partir de 1552. La fête de Saint-Blaise est toujours fêtée à Metz le 3 février.
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Chapelle Saint-Gall
La chapelle Saint-Gall est fondée entre le palais épiscopal et la cathédrale. Trois évêques y ont été inhumés : Advence, mort en 875, son successeur Robert, en 917, et Frédéric de Pluvoise en 1173.
La chapelle est détruite en 1608 lors de l'ouverture de la Rue neuve l'Evêque, pour créer un passage entre la place d’Armes et la place Saint-Étienne.
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Chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi (XIVe siècle)
La chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi est fondée par Poincignon Dieu-Ami et par Alixette Mortel, sa femme, le 27 juillet 1365, comme en témoigne la plaque de fondation toujours en place dans l'église Saint-Maximin. Elle est connue pour être l'une des plus importante chapelle des paraiges. Depuis le mariage entre Renaud Le Gronnais et Perrette Dieu-Ami, dernière descendante des Dieu-Ami, ce sont les Gronnais et leurs descendants qui y sont inhumés.
Le 5 août 1778, la chapelle ne pouvait plus accueillir de nouvelles sépultures. Elles furent transférées à Coin-sur-Seille, un château qui appartenait à la famille Le Gronnais. Les monuments funéraires de cette chapelle, détruits durant la Révolution, nous sont connus principalement par les descriptions et dessins d'érudits des XVIIe et XVIIIe siècles : Paul Ferry, Dom Tabouillot et Dupré de Geneste.
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Chapelle Saint-Nicolas (ou Sainte-Reinette) La chapelle Saint-Nicolas dépendait de l'hôpital des Clercs, devenu la Petite Aumônerie de la cathédrale. Elle aurait été fondée par le chanoine Nemmery Baudoche, sur un terrain ayant servi à exécuter les condamnés à mort, près des prisons de l'évêque. Il la dote de rentes pour entretenir 13 clercs. En 1488, son petit-neveu, le chanoine Henriet Roucel, reconstruit la chapelle et y place une inscription commémorative. La chapelle prend à cette époque le nom de Sainte-Reinette. Elle est démolie à la Révolution.
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Chapelle Saint-Privat La chapelle Saint-Privat est le dernier vestige d'une église plus ancienne, située au 4 rue des Volontaires à Montigny-lès-Metz, à près de 3 km des murs de la ville médiévale. Une église primitive y était installée dès le IXe siècle, dédiée au martyr du IIIe siècle saint Privat.
En 1522 lors d'une phase de reconstruction des voûtes de l'église « Saint-Privat-aux-Champs » située hors des murs, Philippe de Vigneulles raconte la découverte d'une stèle romaine dans les fondations de l'édifice. L'église était en fait située en pleine nécropole antique, au carrefour de deux axes romains : de la route nord-sud qui reliait Aix-la-Chapelle à Dieulouard et de la route est-ouest qui menait à Reims.
Pendant le siège de Metz par Charles Quint en 1552, l'église est détruite. Elle est reconstruite autour de 1560. En 1810, l'église est de nouveau détruite dans le cadre du percement de la rue Franiatte. Il n'en subsiste que la chapelle qui a été entièrement restaurée en 2008.
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Chapelle Saint-Rémy de Woippy
Cette modeste chapelle située sur le ban de Woippy avait pour particularité d'être une "chapelle épiscopale" : elle appartenait à la cathédrale Saint-Etienne et un chanoine en était le chapelain.
La chapelle a disparu à la Révolution. En mars 1952, lors de travaux à proximité, on met à jour de nombreux ossements, une statuette et un fragment d'épitaphe : il s'agissait probablement de l'ancien cimetière de la chapelle.
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Charles Abel (1824-1894)
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Charles Bruneau (1883-1969)
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Charles de Beauvau (14..-15..)
Charles de Beauvau, issu d'un lignage noble originaire d'Anjou et installé en Lorraine, est le fils de Bertrand de Beauvau et de Françoise de Brézé. En 1487, il épouse en premières noces Bonne, fille de Joffroy Chaverson et de Jennette Grognat et veuve de Philippe Desch. Après le décès de son épouse en 1499, il se remarie en 1500 avec la riche bourgeoise messine Barbe d'Aiey. Il meurt entre 1509 et 1528, laissant Barbe veuve.
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Charles de Lorraine, évêque de Metz (1524-1574)
Charles est le fils de Claude de Lorraine, duc de Guise, et le cousin du duc de Lorraine. Il devient archevêque de Reims dès 1538 puis cardinal. En 1547, il est associé au gouvernement de l'évêché de Metz par son oncle l'évêque Jean de Lorraine. Il lui succède en 1550 mais renonce à l'évêché de Metz dès l'année suivante.
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Charles Harold Livingston (1888-1966)
Charles Harold Livingston est un médiéviste américain spécialiste de la littérature française médiévale et moderne.
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Charles Quevelet (14..-1...)
D'origine bretonne, Charles Quevelet est installée à Metz à la fin du XVe siècle. Il est d'abord au service de Jean Charverson. Lors de la guerre contre la Lorraine (1490-1492) il a la charge de châtelain du Pontiffroy : il veille sur la porte fortifiée à l'ouest de la ville au nom du capitaine, le patricien Jean de Landremont. En novembre 1491, Charles et Landremont sont dénoncés : ils ont comploté pour ouvrir la porte et livrer la ville aux Lorrains. Ils sont arrêtés ainsi que leurs épouses, mais seul Jean de Landremont est condamné et exécuté, Charles se repend et est élargi. Il reçoit même plusieurs récompenses : une pension de la ville, une de l'hôpital Saint-Nicolas, ainsi que la maison des Landremont, l'hôtel Saint-Livier.
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Charles-Henri de Clermont-Tonnerre (1571-1640)
Charles-Henri est comte de Clermont et de Tonnerre, collectionneur de manuscrits.
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Charte de Sainte-Glossinde (Saint-Julien-lès-Metz, AD Moselle, H 4058 n°5)
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Château d'Ancerville Le château d'Ancerville est peut-être le mieux conservé des châteaux de la fin du Moyen Âge du pays de Metz, malgré sa transformation en fermes à l'époque contemporaine. Il appartient aux XVe et XVIe siècles à la famille de Raigecourt.
La première mention de la possession du château d'Ancerville par les Raigecourt est attribuée à Isabelle Desch dit la Sourde, veuve de Nicolle de Raigecourt dit Xappel. Le 22 juin 1480, Isabelle remariée à Philippe de Bibra cède le château à son seul fils issu de son premier mariage, Philippe de Raigecourt, qui le transmet à son tour à son fils aîné, Nicolle, en 1500. Selon Philippe de Vigneulles, Philippe, passionné de chasses, entretient une garenne autour du château et, pendant ses maladies, fait même combattre ses chiens de chasse dans sa cour, voire dans sa chambre.
En 1523, Nicolle de Raigecourt, au service de la cour ducale, accueille au château le duc et la duchesse de Lorraine, Antoine et Renée. Le château d'Ancerville passe ensuite aux mains de son fils aîné, Richard. Mais à sa mort, sans descendance, c'est son frère Antoine qui hérite du patrimoine d'Ancerville, puis son fils aîné, Philippe.
Un corps central est entouré d'un mur et de fossés : aujourd'hui loti en plusieurs maisons, il a conservé une tour d'angle ronde et un donjon ou châtelet d'entrée carré à mâchicoulis, qui s'ouvre sur l'ouest, à l'opposé du village. Dans la cour de ce logis seigneurial s'ouvrent des fenêtres à quatre baies. À l'ouest et au nord, un autre corps extérieur forme une enceinte autour ce corps central. À l'extrémité sud, il comprend un bâtiment à deux étages similaire aux maisons urbaines de Metz, qui donne sur le lieu dit aujourd'hui « cour du château ».
En 1855, Georges Boulangé a dessiné les lieux et recueilli le dessin des armes des Raigecourt (d'or à la tour crénelée de sable, c'est-à-dire noire), présent dans l'escalier du logis et sur un fragment de vitrail.
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Château d'Ennery Le château d'Ennery était une des principales places-fortes du pays de Metz, qu'il protégeait du côté nord. Ce fief appartenait à une branche cadette des ducs de Lorraine : ces sires d'Ennery, ruinés, vendent leur terre à Thiébaut de Heu en 1323. Le château est pendant deux siècles et demi la résidence de la famille de Heu.
À la mort de Nicolle IV de Heu en 1547, le château d'Ennery passe aux mains de son frère Martin qui est tuteur de sa fille Elisabeth, héritière du patrimoine paternel. Le château d'Ennery revient à Godeffroy d'Eltz, seigneur de Volmérange, son époux.
En 1553, après le siège de Metz, Ennery est brûlé par les troupes espagnoles en déroute.
Il est actuellement abandonné et en ruines.
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Château de Colombey
Le château de Colombey s'élevait à l'ouest du village du même nom. Il possédait quatre tours et appartenait au XVe siècle à la famille Renguillon. Il a été remplacé au XVIIIe siècle par un autre château, détruit pendant la guerre de 1870.
Le château et le village de Colombey ont complètement disparu. Seules subsistent les ruines d'un prieuré roman, dédié à Saint-Nabor, sur le site du village. Le château moderne a également disparu. Une ferme conserve le nom de Colombey, en bordure de route, un peu plus à l'ouest.
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Château de Grimont
Le château est situé sur l'actuelle commune de Saint-Julien-lès-Metz, près des Archives départementales, à l'extrémité nord de l'actuelle agglomération messine. En 1404, il s'agit d'un gagnage appartenant à Nicolle de Métry : on y élève des chevaux, des vaches et surtout un troupeau de près de 300 brebis.
À la fin du XVe siècle et au XVIe siècle, la terre appartient à la famille Chaverson dont les chefs de famille se disent sires de Grimont. Jean Chaverson lègue le château à son fils Michel à sa mort en 1514. C'est Philippe Chaverson, sa fille et unique héritière qui le reçoit en dot. Par son mariage avec Robert de Heu, le château de Grimont passe aux mains de leur fille unique, Catherine de Heu. Mariée à Claude-Antoine de Vienne, Catherine lègue le château à leur fille unique Nicolle de Vienne en 1608.
Reconstruit au XVIIIe siècle, il fait partie au XIXe siècle de la zone du fort de Grimont. Le bâtiment est aujourd'hui occupé par des logements sociaux.
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Château de Ladonchamps Au début du XVe siècle, le gagnage de Ladonchamps appartient à Lorette, femme de Colignon Baudoche ; on y élève chevaux, vaches et porcs. À la fin du XVe siècle, il s'agit d'un château qui appartient à André de Rineck. Après sa mort, en 1527, il passe aux mains de Philippe II de Raigecourt, dont André était le tuteur depuis la mort de son père Philippe I de Raigecourt, dit Xappel en 1500.
Philippe II de Raigecourt n'ayant pas de fils, c'est Anne, sa fille aînée, qui hérite du château. Mariée avec Jacques Desch, le château de Ladonchamps est transmis à leur mort à Anne Desch, leur fille aînée. À son décès en 1581, le château est finalement acquis par son deuxième époux, Renaud Le Gronnais qui meurt en 1613. Il est détruit après la Seconde guerre mondiale. Le domaine conserve une chapelle et des communs (actuelle commune de Woippy).
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Château de Luttange Le château est à plan carré avec quatre tours aux angles. Trois sont rondes ; la dernière est un donjon carré situé à l'angle nord-est auquel on accède par un escalier et une poterne bien conservés, classés monument historique). En 1864, un fossé existait encore, franchi par un pont en face du donjon. Les tours datent du XIVe siècle. Une galerie souterraine reliait les deux tours nord. Les courtines, entre les tours, ont peut-être été détruites lors des guerres du XVIIe siècle. Les façades nord et est datent l'une du XVIIIe siècle, l'autre du XIXe siècle. Sur les faces sud et ouest ont été replacés des éléments XVIe siècle du château de Daspich à Florange : une échauguette, un oriel et une bretèche.
Luttange était aux limites du pays de Metz : ce fief luxembourgeois est resté longtemps aux mains d'une famille de seigneurs, les Luttange, tantôt alliés, tantôt ennemis des paraiges. En 1366, le sire Geoffroy de Luttange, en conflit avec la cité, est exécuté devant la cathédrale. Entre 1424 et les années 1530, le château est aux mains de Guillaume Perpignant et de ses descendants, jusqu'à Jean Le Gronnais, veuf d'Alixette Perpignant, qui meurt sans descendance. Le fief est confisqué par Charles Quint qui le donne à un de ses familiers, le sculpteur Jean Monet.
Le château accueille aujourd'hui un centre d'escape game.
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Château de Mardigny Au début du XVe siècle, le village de Mardigny (dans la commune de Lorry-Mardigny) appartient au chapitre cathédral de Metz. En 1404, le chanoine Thierry de la Tour est seigneur du village, qui compte alors 23 feux (foyers fiscaux). Il la lègue au chapitre de la cathédrale à sa mort. Au XVe siècle, la cité de Metz place régulièrement un capitaine et une garnison dans le château.
À partir de 1525, Mardigny appartient à une branche de la famille de Raigecourt, après que Philippe de Raigecourt l'ait acquis par échange avec les chanoines. Sa fille aînée, Anne, épouse de Jacques Desch, et en hérite entre 1533 et 1535. Le château passe ensuite à leur fille unique Anne Desch, épouse de Flory Marteau, qui prend aussi le titre de seigneur de Mardigny.
Le château actuel est partiellement classé Monument historique. Il a été transformé aux XVIIe et XVIIIe siècles mais en conservant son plan de la fin du Moyen Âge. Il forme un rectangle autour d'une cour, entouré de douves. Trois des quatre tours d'angle sont conservées : les deux du côté ouest, côté village, sont petites et rondes, celle du sud-ouest est en ruines. La grande tour rectangulaire du nord-est, disposée en épi, sert aujourd'hui de porte d'entrée et est percée d'un portail baroque.
À la fin du XIXe siècle, Schmitz dessine des détails du château : deux tympans trilobés et une cheminée ornée de trois écus dont la peinture avait disparu, et dont le manteau était décorée par une grecque monumentale. Le château avait conservé son artillerie : cinq canons légers sont déposés au musée de la Cour d'Or.
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Château de Montoy
Le château de Montoy, situé à Ogy-Montoy-Flanville, appartient à la fin du Moyen Âge aux familles des paraiges, les Baudoche, Grognat, puis Chaverson. Le château appartenait au tournant du XVe siècle à Nicolle Grognat, exécuté lors de la Rébellion de la Commune en juin 1405, puis à son fils Nicolle Grognat dit le bon Jouteur. Il donne le château en dot à sa fille unique héritière, Jennette, qui épouse Joffroy Chaverson. À la mort de Joffroy en 1472, il passe aux mains de son fils Jean.
Michel Chaverson hérite du château à la mort de son père Jean Chaverson en 1514, bien que son frère Joachim qui meurt en 1522 se dise également seigneur de Montoy. Joachim avait-il reçu le château en héritage en 1514, puis à sa mort en 1522 sans descendance le château de Montoy serait passé à son frère Michel ? Quoi qu'il en soit, peu de temps après, le château est détruit en 1518 par Franz von Sickingen et ses troupes, alors en guerre contre la cité. Michel Chaverson fait donc reconstruire le bâtiment et le lègue à sa fille Philippe, mariée à Robert de Heu. Montoy devient à cette époque un lieu important de l'église protestante dans le Pays messin. Le château passe ensuite aux mains de Catherine de Heu, leur fille et unique héritière, qui l'apporte en dot à son époux, Claude de Vienne. Nicolle, leur fille, vend alors le château en 1618, qui passe par plusieurs propriétaires au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
Le bâtiment d'aujourd'hui est largement issu des reconstructions du XVIIIe siècle. Il ne reste que quelques éléments architecturaux de l'ancien château du XVIe siècle, dont la tour ronde dans le prolongement de l'aile sud.