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Boursier
Le titre de boursier est accordé à un membre du chapitre cathédral de Metz. Cet office a pour objectif de s'occuper de la distribution et de la gestion des revenus du chapitre : le Grand boursier assure la gestion des gros fruits et des revenus ordinaires du chapitre, alors que le petit boursier assure celle des revenus des fondations et anniversaires.
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Bouteiller, Ernest de et al., « Xylographie des Neuf Preux »
Bouteiller, Ernest de et al., « Xylographie des Neuf Preux », Bulletin de la société archéologique de la Moselle, 1861, p. 62-67, 181-185, 216-217 et 253-256.
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Bouteiller, Ernest de, « Clairvaux (abbaye N.-D. de), inscriptions »
Bouteiller, Ernest de, « Clairvaux (abbaye N.-D. de), inscriptions », Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, 1866, p. 63-66.
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Bouteiller, Ernest de, « Notice sur les anciennes abbayes de Saint-Pierre et de Sainte-Marie de Metz »
Bouteiller, Ernest de, « Notice sur les anciennes abbayes de Saint-Pierre et de Sainte-Marie de Metz et sur la collégiale royale de Saint-Louis », Mémoires de l’Académie nationale de Metz, 1862, p. 25-128.
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Bouteiller, Ernest de, « Notice sur les Grands Carmes de Metz et sur leur célèbre autel »
Bouteiller, Ernest de, « Notice sur les Grands Carmes de Metz et sur leur célèbre autel », Metz, F. Blanc, 1860.
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Bouteiller, Ernest de, « Notice sur Lorry-lès-Metz »
Bouteiller, Ernest de, « Notice sur Lorry-lès-Metz », Mémoires de la société d’archéologie et d’histoire de la Moselle, 1855, p. 219-255.
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Bouteiller, Ernest de, « Travaux »
Bouteiller, Ernest de « Travaux », Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, 1866, p. 25-30.
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Bouteiller, Ernest de, Journal de Jean Le Coullon, 1537-1587 d'après le manuscrit original
Bouteiller, Ernest de, Journal de Jean Le Coullon, 1537-1587 d'après le manuscrit original, Nancy, Frères Sidot, 1881.
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Bouteiller, Ernest de, Notice historique sur Robert II de La Marck
Bouteiller, Ernest de, Notice historique sur Robert II de La Marck, prince de Sedan & duc de Bouillon, pensionnaire de la cité de Metz (1485-1536), Metz, 1865.
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Bouteiller, Ernest de, Notice sur le couvent des Célestins de Metz
Bouteiller, Ernest de, Notice sur le couvent des Célestins de Metz, Metz, 1862.
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Bruno Jané (198.-)
Bruno Jané est un historien médiéviste français, spécialiste de la numismatique messine.
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Burthe Faixin (13..-13..)
Burthe Faixin est le fils de Guerciriat Faixin et d'une certaine Pentecôte. Il poursuit une carrière ecclésiastique et devient chanoine de la cathédrale de Metz dès 1347. Il est membre d'une commission de trois chanoines avec l'archidiacre de Sarrebourg et le chanoine Philippe de Sirocourt, pour la réfection de Saint-Pierre-le-Vieux. Le 23 août 1367, il est chargé de réparer la couronne de Thierry II ainsi que des ornements. Il meurt à une date inconnue après 1375.
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Burthe Paillat dit le Jeune (13..-14..)
Burthe Paillat dit le Jeune est le fils de Burtignon Paillat et d'une mère qui nous est inconnue. Son épouse nous est également inconnue, mais il a deux fils : Collin et Louis. Il meurt après 1409.
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Busby, Keith, Codex et contexte : lire la littérature médiévale française dans les manuscrits
Busby, Keith, Codex et contexte : lire la littérature médiévale française dans les manuscrits, trad. fr., Paris, 2022
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Buste d'homme à l'antique (Maison des têtes) Ce buste en haut-relief est une des cinq sculptures qui ont donné leur nom à la « Maison des têtes » au 33 en Fournirue, et qui étaient disposés sur le tympan de la fenêtre de l'étage noble de la maison. L'homme barbu a la chevelure bouclée retenue par une bandelette nouée sur la nuque et retombant sur l'épaule droite. Le vêtement, laissant la gorge dégagée, est retenu sur l'épaule gauche par une fibule ovale. Cette représentation à l'antique illustre la passion pour l'Antiquité des propriétaires de la maison. Le style de l'œuvre est proche de celui du sculpteur Ligier Richier, à qui on l'attribue parfois. Détaché de son architecture en 1913, ce buste avait été complété d'une base additionnelle (épaules et dos) permettant une présentation isolée, à la verticale, alors que l'originale était oblique par rapport à la fenêtre.
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Buste d'un Français (Maison des têtes) Ce buste en haut-relief est une des cinq sculptures qui ont donné leur nom à la « Maison des têtes » au 33 en Fournirue, et qui étaient disposés sur le tympan de la fenêtre de l'étage noble de la maison. Il s'agit du buste central de la façade. Le personnage est vêtu à la mode française de la Renaissance : il porte un chapeau large, une veste en tulle et une cape, ainsi qu'un médaillon circulaire autour du cou. Les bustes ont été déposés et vendus en 1913 : la maison est démolie au cours des années 1970 lors de la construction du centre Saint-Jacques. Ce buste avait été vendu à un collectionneur américain ; acquis par la gallerie Blumka à New York, il est vendu en 1962 au banquier et collectionneur Richard Thornton Wilson III (1886-1977). Celui-ci a été un grand donateur du Museum of Fine Arts de Boston ; le buste fait partie des legs donnés au musée en 1983 par son fils Richard Thornton Wilson Junior. L'attribution du buste à Ligier Richier n'est pas retenue par les spécialistes européens.
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Buste de femme (maison des têtes) Ce buste en haut-relief était le deuxième à droite des cinq sculptures qui ont donné leur nom à la « Maison des têtes » au 33 en Fournirue, et qui étaient disposés sur le tympan de la fenêtre de l'étage noble de la maison. La femme est tourné vers le dernier personnage à droite, donnant l'effet d'un couple en pleine discussion. Sa coiffure est retenue par un bandeau que recouvre un voile laissant émerger, à la base, deux longues nattes. la gorge est protégée par une guimpe finement plissée, et que recouvre le noeud du voile, au contact de la robe. Sur l'épaule gauche, une fibule ovale.
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Buste de femme à l'antique (maison des têtes) Ce buste en haut-relief est le deuxième à gauche des cinq sculptures qui ont donné leur nom à la « Maison des têtes » au 33 en Fournirue, et qui étaient disposés sur le tympan de la fenêtre de l'étage noble de la maison. Cette femme était tourné vers l'homme à l'antique à sa gauche, donnant l'effet d'un couple en pleine discussion . La femme est vêtue à l'antique, un voile recouvrant sa tête. Sa coiffure savante est relevée et nouée au sommet du front, peut-être complétée de postiches sur les oreilles. Deux longues mèches retombent sur les épaules, mèches reliées par un bandeau noué sur la gorge. Une guimpe finement plissée protège la gorge. La tête, mutilée (nez) a été restaurée de manière approximative.
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Buste de Turc (Maison des têtes) Ce buste en haut-relief est la plus à droite des cinq sculptures qui ont donné leur nom à la « Maison des têtes » au 33 en Fournirue, et qui étaient disposés sur le tympan de la fenêtre de l'étage noble de la maison. L'homme, manifestement prognathe, porte un turban et la moustache tombante. La chemise au col froncé (ou le pourpoint) apparaît sous un manteau à large col, rabattu et rehaussé de broderies. Une fine chaînette ferme le manteau, en prenant appui sur deux boutons ornés. L'image du Turc est relativement familière au début du XVIe siècle à Metz, où l'expansion des Ottomans en Europe motive de nombreuses processions.
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Buste-reliquaire de saint Étienne
En 1365, l'évêque Thierry Bayer enrichit la cathédrale d'un magnifique buste-reliquaire, que on l'appelle aussi "chef" (tête) : une statue de vermeil ornée de pierres précieuses qui contient des reliques de saint Étienne, le premier des martyrs, et le saint patron de la cathédrale. La statue est donnée par l'empereur Charles IV de Luxembourg, qui le tenait lui-même du pape Urbain V.
Ce reliquaire particulièrement précieux est enrichi au long des siècles : les donateurs y accrochent des bijoux voire des pièces de monnaie. Le chanoine Jean Bourgeois donne un anneau, Hugo Mathié donne un anneau, mais aussi, une boîte en or et une statuette. Plusieurs patriciens donnent des colliers : Poince Grognat en 1417 et Nicolle Louve en 1448 ; un pendentif est offert par un Le Gronnais à une date inconnue. La servante d'un chanoine offre aussi une bague en 1535.
En 1561, le chapitre doit financer l'armée qui entre en guerre contre les protestants français : on prélève sur le "chef saint Etienne" sept pièces d'or et 33 anneaux et bagues. Un inventaire de 1567 décompte encore 21 joyaux "après le chef saint Etienne" : colliers, chaînes, anneaux et pendentifs.
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Cailly, Charles « Communication sur la fresque des Trois morts au Petit-Clairvaux »
Cailly, Charles, « Communication sur la fresque des Trois morts au Petit-Clairvaux », Bulletin de la société archéologique de la Moselle, 1866, p. 74-77.
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Calice de Saint-Pierre-aux-Nonnains Ce calice en argent servait à célébrer la messe. Il a été trouvé, endommagé, dans le sarcophage d'un clerc. Ce dernier avait été enterré dans la chapelle sépulcrale qui se trouvait au nord-est de l'église Saint-Pierre. Au XVIe siècle, la tombe a été refaite et la pierre tombale ornée d'une croix d'abbé ou d'évêque et des initiales MT, mais on ignore l'identité du défunt, mort au XIVe ou au XVe siècle.
La tombe a été découverte lors des fouilles de l'archéologue allemand Reusch, en 1942-1944. Les vestiges de la chapelle ont été détruits pour ouvrir un passage entre Saint-Pierre-aux-Nonnains et l'auditorium de l'Arsenal.
Le calice est à coupe hémisphérique, avec une base en pavillon de trompette et un anneau à mi-hauteur du pied.
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Camérier
L'office de camérier ou chambrier (camerarius en latin) fait partie des quatre offices de cloître mentionné dans le Cérémonial de la cathédrale de Metz, avec ceux d'intendant (ou de cellérier), de sénéchal et de percepteur.
La fonction de camérier n’apparaît qu’au cours de la Semaine Sainte : le Jeudi Saint, lors de la Sainte Cène, il doit prélever de la chambre du trésor deux cierges de 1 livre et demi ou 2 et les poser sur la grande table du réfectoire, ainsi que des petites chandelles, pesant chacune ½ livre de cire, qui sont à disposer sur les tables et sur le grand cierge en forme de colonne. Il doit également servir les chanoines le Vendredi saint au chapitre et au réfectoire, pour le Mandatum, avec l’intendant, le prévôt du réfectoire et le sénéchal. Il n’a aucun rôle particulier dans la liturgie proprement dite. Bien qu’il ait la charge de garder le trésor, ce n’est pas lui qui prépare les brancards à reliques ou qui orne la cathédrale lors des grandes fêtes.
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Cantique des cantiques et commentaires (Metz, BM, ms. 449)
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Cardinal
Le cardinal est un prince de l'Église catholique qui peut participer au gouvernement de l'Église catholique dans ses plus hautes sphères. Depuis le XIIIe siècle, les cardinaux se réunissent au sein d'un collège (Sacro Collège) à chaque élection du souverain pontife.
Ils ont la possibilité de se déplacer dans les diocèses en tant que légat pontifical pour représenter le pape dans les affaires ecclésiastiques. A l'époque médiévale, les cardinaux bénéficient d'un fort pouvoir temporel pour intervenir dans les conflits locaux, si mandatés par le pape. D'autre part, ils peuvent influencer la nomination d'un évêque.