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Tombe d'Hugo Nicolay (†1552)
La tombe d'Hugo Nicolay, chanoine messin, a été retrouvée dans la cathédrale Sainte-Étienne, à hauteur de la tour du chapitre. Un calice et une croix d'identité y sont trouvés lors des fouilles en 1911. La croix mesurait 22,5 cm de haut et 13 à 16,5 cm de large, la partie droite de cette dernière est endommagée et fortement corrodée.
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Tombe d'Otto de Diemeringen (†1398) Le chanoine Otto de Diemeringen meurt en 1398 et est enterré au milieu de la nef de Notre-Dame-la-Ronde, église collégiale qui venait d'être intégrée dans les murs de la cathédrale.
En 1914, lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée. Selon la tradition, il a été enterré avec une croix d'identité, gravée à son nom, mais pas de calice, apanage du prêtre. Ce chanoine devait être resté simple diacre. On a en revanche retrouvé les chaussures du défunt, bien conservées.
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Tombe de Bertrand Noiron (†1400)
La tombe de Bertrand Noiron, chanoine de la cathédrale de Metz, est retrouvée en 1914. Elle était située dans l'ancienne collégiale Notre-Dame-la-Ronde, à 0,85 m sous le niveau du sol entre le pilier gauche et les marches du chœur. Elle contenait un cercueil carré fermé par de simples plaques. Une croix de plomb grecque, corrodée et cassée, portait une inscription gothique en majuscules sur huit lignes, avec des rosettes à cinq pétales comme séparateurs. Aucun objet sacerdotal n’a été retrouvé dans la tombe, ce qui indique que Bertrand n'avait reçu que les ordres mineurs.
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Tombe de Dominique de Nouriac (†1434)
Dominique de Nouriac a été enterré dans la cahtédrale à hauteur de la tour du chapitre. Dans sa tombe découverte lors des fouilles de 1911, on a trouvé sa croix d'identité en plomb. Elle mesurait environ 24 cm de haut et 22 cm de large, avec des parties manquantes, notamment l’extrémité inférieure du mât et presque tout le bras droit. La croix présentait en relief cinq rosaces en forme de feuilles lunaires, utilisées comme séparateurs de mots dans une inscription difficilement lisible. Cette inscription indique une date de décès située vers le milieu du XVe siècle, vraisemblablement en 1434, à partir de la mention partielle « MCCCC ET » suivie de chiffres romains. La croix ne mentionne pas explicitement la dignité de doyen de Verdun, ce qui est cohérent avec la brièveté habituelle des inscriptions sur les croix en plomb de cette époque.
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Tombe de Dominique Noël (†1574) Le chanoine Dominique Noël meurt le 2 février 1574. Sa tombe a été retrouvée dans la cathédrale de Metz lors des fouilles de 1911. Sa tombe n’est décrite ni par Émile Bégin ni par Sébastien Dieudonné ; son sarcophage en pierre était simplement couvert de planches. On y a trouvé un calice en étain partiellement conservé, qui atteste du statut de prêtre du défunt, et une croix d'identité en plomb, dont l’inscription est endommagée.
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Tombe de François Brossardi (†1564)
Le chanoine François Brossardi meurt le 13 décembre 1564 et est inhumé dans la nef latérale gauche de la cathédrale. Sa tombe a été découverte lors des fouilles de 1911. Sa croix d'identité en plomb, entourée d’un trait gravé, présente une ébréchure à l’avers et est surmontée d’une croix composée de segments circulaires dans deux cercles concentriques, similaire à celle de Bertrandi. L’inscription est en majuscules de style Renaissance.
Le sarcophage a accueilli la dépouille d’un parent de la personne inhumée.
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Tombe de Gérard de Luxembourg (†1305) La tombe de Gérard de Luxembourg, chanoine et diacre du chapitre cathédral, a été retrouvé au sein de la Cathédrale de Metz en 1914, avec une croix d'identité de plomb portant une inscription contradictoire. Le prénom a été partiellement effacé, cependant on suppose qu'il s'agissait de sa tombe car il n'existe que quatre chanoines messins originaires du Luxembourg. Il s'agit probablement de Gérard qui, dans un document ultérieur datant d'environ 1400, est mentionné comme le fondateur d'une chapellerie à l'autel des saints Michel et Barbe de la cathédrale de Metz, avec le chanoine Philippe de Luxembourg.
La croix de plomb, une fine plaque de plomb de 15,5 cm de large et 16,5 cm de haut. Les points noirs indiquent les zones manquantes (ou recouvertes). Elle était notamment perforée de bas à gauche à haut à droite. L’inscription de sept lignes en majuscule gothique primitif est gravée entre deux lignes incisées.
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Tombe de Gérard de Mirabel (†1344) La tombe de Gérard de Mirabel a été trouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914. Dans cette tombe, il n'y a été trouvé qu'une croix d'identité. Cette croix de plomb mesure 23 cm de large pour 23 cm de haut. Elle n'est pas entière et présente plusieurs fissures à différents endroits. Elle a une inscription en lettres gothiques: « Ci gist Girais de Mirabel, chanones de Mes qui mourut l'an M CCC et XLIIII le jour de feste Saint Siste ou mois d'awast » (Ci-gît Gérard de Mirabel, chanoine de Metz, qui mourut l'an 1344 le jour de la fête de saint Sixte au mois d'août).
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Tombe de Herpe de Rode (†1402)
Herpe de Rode, chanoine de la cathédrale de Metz de 1381 à 1402, a été enterré dans la cathédrale. Sa tombe a été fouillée à une date inconnue : Bégin mentionne la croix d'identité qui aurait alors été découverte, mais ne cite pas ses sources.
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Tombe de Jacques Le Gronnais (†1349) Le chanoine Jacques Le Gronnais meurt le 8 novembre 1349 et est inhumée dans la collégiale Notre-Dame-la-Ronde, où sa tombe est découverte lors des fouilles de 1911. Sa croix d'identité était fragmentaire mais le texte, rédigé en français, a permis de l'identifier : "... mourut le sire Jacques Le Gronnais, fils du seigneur Nicolle, qui mourut trois jours avant la Saint-Martin" (traduction en français moderne).
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Tombe de Jean d'Herbévillers (†1364)
La tombe de Jean d'Herbévillers se situe dans la cathédrale. Elle est trouvée lors des fouilles de 1914 et répertoriée par René-Stéphane Bour. Les archéologues y ont trouvé une croix d'identité en plomb, de 21,5 cm de haut et 18,5 cm de large, de forme latine, fortement corrodée et endommagée. On peut y lire l'inscription suivante : « Ci gist Jehan de Herbevilleirs chanone de ceans et aicollite qui mourut lou se ??? jor de » (Ci-gît Jean de Herbévillers, chanoine de séant et acolyte qui mourut le.. jour de). Clerc n'ayant reçu que les ordres mineurs, Jean a été inhumé sans calice ni patène, attributs du prêtre.
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Tombe de Jean d'Onville (†1410) La tombe de Jean d'Onville est trouvée lors de travaux dans la cathédrale de Metz en 1914, au niveau de la tour du chapitre. Sa croix d'identité, de 19 cm de large et 19,5 cm de haut, était de forme grecque et légèrement abîmée. On peut y lire l'inscription suivante : « L'année 1410, 18 juillet laissez tresp(a)ssait maitres Jo(hannes) et Onville canon de ceans, diacre » (L'an 1410 le 18e jour de juillet meurt maître Jean d'Onville, chanoine et diacre).
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Tombe de Jean de Beaumont (†1310) Jean de Beaumont, chanoine, est originaire de la petite ville de Beaumont, dans le Hainaut, où son père exerce la fonction de châtelain. La date de son entrée au chapitre de Metz demeure inconnue, mais il est possible de faire un lien avec son compatriote et contemporain, Burchard d’Avesnes, évêque de Metz entre 1283 et 1296. La tombe était clos par cinq plaques. L’absence du calice et de la patène, combinée au silence de la croix de plomb à ce sujet, laisse penser que Jean n’était pas prêtre. Aucun autre renseignement ne nous est parvenu sur sa vie. Il est décédé le mercredi suivant la fête de saint Remi, soit le 1er octobre 1310. L'inscription sur la croix d'identité en plomb massif, répartie sur toute la planche, se compose de dix lignes d'écriture majuscule en gothique primitif, au-dessus de lignes incisées. Des points profondément incisés séparent les mots.
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Tombe de Jean de Eydel (†1391)
La tombe de Jean de Eydel a été retrouvée dans les fouilles de la cathédrale en 1914 avec une croix d'identité en plomb qui précise son nom et son statut de diacre. La croix a pour dimension 16,5 cm de hauteur et 17,5 cm de largeur. Elle est conservée mais son bras gauche a perdu un morceau.
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Tombe de Jean de Montchart (†13..) Cette tombe contient les restes d’un homme de taille moyenne identifié comme Jean de Monchart, chanoine à la cathédrale de Metz au XIVe siècle, n’ayant reçu que les ordres mineurs et mort acolyte un jeudi suivant une fête ecclésiastique non précisée. Son nom apparaît sur une croix d'identité, mais l'identification précise du défunt reste incertaine. La croix de plomb retrouvée dans la tombe, en forme de plaque de 17 cm de côté, porte une inscription gothique partiellement effacée, en majuscules du XIVe siècle, gravée sur huit lignes entre des lignes incisées, avec des points superposés comme séparateurs.
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Tombe de Jean de Vic (†1316)
La tombe de l’archidiacre de Vic, identifiée grâce à une croix de plomb datant du début du XIVe siècle, contenait un seul corps, celui de Jean, décédé le 2 janvier 1316. Cette croix, large d’environ 17,5 cm, est une plaque ornée d’une inscription en écriture gothique grossière, comportant neuf lignes. Elle présente des ornements simples, des abréviations et des traces d’usure sur ses bords. La tombe fait partie d’un ensemble de sept tombes, dont plusieurs contenaient des ossements de plusieurs individus, et des croix en plomb datées du XIVe au XVIe siècle.
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Tombe de Jean Ernest (†1479) La tombe de Jean Ernest est retrouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914. À sa mort, son corps est recouvert de chaux pour le conserver, mais elle a été mal répartie, ce qui fait que son visage est mal conservé au cours du temps.
Dans sa tombe, on a trouvé un calice en étain, de 12,2 cm de haut, intégralement conservé même si la coupe est perforée. La patène de 11 cm de diamètre est plate et sans ornement. Moins bien conservée, elle n'existe plus qu'en petits morceaux.
Une croix d'identité est aussi trouvée, étant l'une des plus grandes trouvée lors des fouilles. Elle mesure 38, 5 cm de hauteur pour 29 cm de large. Elle est en bon état, les bras se terminant en queue d'aronde. On peut y lire une inscription en gothique (traduction en français moderne) : « En l'an de grâce 1479, none du vénérable seigneur Jean Ernst, chanoine de cette église et chanoine préfet de l'église de Saint Théobald de Menten, dont l'âme repose en paix. Amen. »
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Tombe de Jean Figuli (†1522) La tombe de Jean Figuli a été retrouvée dans la cathédrale Saint-Étienne lors des travaux d'aménagements de la cathédrale dans la nef centrale en 1914. Son corps était recouvert de chaux. La tombe contenait une patène et un calice, tous deux endommagés par la chaux, ainsi qu'une croix d'identité en plomb qui a permis d'identifier Pierre Figuli.
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Tombe de Martin Pinguet (†1542) La tombe de Martin Pinguet, chanoine mort en 1542, a été retrouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914, au pied des marches à l'entrée du jubé, dans l'axe de la nef centrale. Son épitaphe en lettres gothiques est connue par des relevés modernes : « Martin Pinguet est admirable de bon sens et d'âge ; ici il rendit les os qu'il avait précédemment emportés au sol. Celui qui adore le juste, assuré d'être appelé en haut, à haute voix, ne craint pas le jour du jugement ».
Le sarcophage faisait 2,08m de longueur pour 0,55 de largeur et une hauteur de 0,36m. On y a trouvé une croix d'identité en plomb de 19 cm de haut, et un calice haut de plus de 20 cm très bien conservé. Sa coupe est en cuivre, plaquée en or à l'intérieur et argentée à l'extérieur. La tige hexagonale et le bouton sont eux aussi dorés. Il y a 6 boutons autour de la coupe qui représentent chacun un saint, en émail. Les saints sont tous en tenus conventionnelles, chauves et barbus. La base du calice est en cuivre argenté.
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Tombe de Philippin Desch (†1439) Le chanoine Philippe Desch meurt en 1439 et est enterré dans la nef de la cathédrale, dans la première travée du collatéral gauche. En 1914, lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée. Selon la tradition, il a été enterré avec une croix d'identité, gravée à son nom, mais pas de calice, apanage du prêtre. Philippin était sous-diacre en 1412.
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Tombe de Pierre Bertrand (†1546) La tombe de Pierre Bertrand est découverte en 1914 lors des fouilles de la cathédrale. Elle est dotée d'un sarcophage où une tête y est taillée dedans, sans doute celle de Pierre Bertrand. Quatre plaques forment le couvercle du sarcophage. On y a trouvé un second crâne, mais aucune explication ne nous permet de connaître la raison de sa présence. Un calice se trouvait dans la tombe au moment des fouilles. Il possède un pied et une base en cuivre argenté. La coupe est en argent dans sa partie inférieure et dorée à l'intérieur comme extérieur. Le pied est hexagonal, le pommeau rond. Un crucifix en métal dorée est taillé sur l'un des pieds, en forme d'étoile.
Concernant la croix d'identité, elle est en plomb et de forme latine. Elle est divisée en plusieurs fragments et possède une inscription de 4 lignes: « (Die) 25 a decembris MDXLVI obiit venerabilis vir d(ominus) Petrus (Ber)trandi orate deum pro eo » (Le 25 décembre 1546 le vénérable homme de la moins importance, Pierre Bertrand est mort, priez dieu pour lui).
Enfin dans sa tombe, on a trouvé des morceaux de tissus lors des fouilles, notamment une large brodure de velours pressé, deux fragments d'un tissu de soie brun cuivré, une tresse de laine brune et une bordure de fermeture de laine brune.
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Tombe de Pierre Carreti (†1552) Pierre Carreti est un chanoine de la cathédrale de Metz, mort le 23 août 1552, qui a été inhumé dans un cercueil en bois placé dans un sarcophage de pierre, situé près du croisillon ouest de la cathédrale. Les objets funéraires attestent de son statut de prêtre : un calice en étain, une patène partiellement conservée et une croix d'identité en plomb. En plus des objets liturgiques, des fragments d’une tunique noire ou d'une soutane sont retrouvés, mais n'ont pas pu être conservés.
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Tombe de Pierre Losey (†1491) La tombe du chanoine messin Pierre Losey a été découverte lors de travaux dans la cathédrale de Metz en 1914. Un calice en étain se trouvait dans la tombe, une patène aussi en étain a été découverte, mais dont nous n'avons plus que la moitié (12,3 cm). Il est aussi enterrée avec une croix de plomb, abîmée par l'humidité qui la faite se plier en deux, elle est aussi perforée à certains endroits et rongée. Elle mesure 35,5 cm de haut pour 24 cm de large.
On peut lire l'inscription suivante sur la croix d'identité (traduction en français moderne) : « Le dixième jour d'août 1491 est décédé Petrus Losy, chanoine et érudit de cette église de Metz ».
Enfin, dans la tombe, les archéologues ont découverts du textile : deux fragments étroits de galon de 74 et 45 cm de long, appartenant sans doute à un chasuble, mais aussi un tissu de soie léger d'environ 18 cm de long et de 3 cm de large.
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Tombe de Simon Henneman (†1429) La tombe du chanoine Simon Henneman a été retrouvée en 1914. Elle était située juste derrière la tombe XIV, à la jonction des travées 6 et 7, à seulement 40 cm sous le niveau actuel, et contenait un sarcophage en pierre grossièrement mais régulièrement taillé, l’un des plus anciens du site. Il suivait le modèle de la planche I n° 9 et comportait un coussin de pierre taillé à la tête. Le corps était totalement réduit en poussière. Parmi les objets retrouvés figuraient un calice en étain, haut de 12,5 cm, bien conservé malgré un léger dommage au bord, et une patène également en étain, similaires à ceux découverts dans la tombe XIV. Une grande croix pectorale en plomb, de 29 cm de large sur 37 cm de haut, a été trouvée pliée et comprimée, avec le pied cassé et perforé. Elle portait une inscription gothique en français, répartie sur 12 ou 13 lignes, en lettres en relief frappées au poinçon, décorée par endroits d’une rosace à cinq pétales servant de séparateur. L’inscription laisse supposer que le décès du défunt est survenu entre le 21 et le 29 janvier 1429.
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Tombe de Thibaut de Porcelets (†1263) La tombe du chantre Thibaut (Theobaldus) a été retrouvée lors des fouilles de la xathédrale de Metz en 1914, près de la tombe de Martin Pinguet. Il s'agit probablement de celle de Thibaut de Porcelets, chanoine et chantre de la cathédrale. Clerc originaire du sud de la France, Thibaut a été impliqué dans une querelle pour l'évêché de Metz après la mort de l’évêque Jacques de Lorraine en 1260. Soutenu par le parti de Bar, Thibaut s'oppose à Philippe de Florange, candidat du du duc de Lorraine. Sous la pression, Thibaut démissionne à la mi-carême de 1261, mais ses partisans réussissent à faire annuler l’élection par le pape Urbain IV en 1263. Thibaut meurt intestat avant le 28 mai 1263, avant que Guillaume de Trainel ne soit nommé évêque en février 1264. Il pourrait être le même clerc que celui auquel Alexandre IV a tenté d’accorder une prébende en 1257. Le moine Richer le décrit comme très riche et corpulent, ce que confirment les découvertes archéologiques : un tombeau en calcaire blanc soigné, bien situé, contenant un homme de grande stature portant de riches vêtements, mais sans calice ni patène, ce qui indique qu’il n’était pas prêtre, mais diacre, comme le suggère aussi sa tenue liturgique. Un fragment de sa croix d'identité a également été retrouvé.