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1381 - La cloche de Mutte est installée à la cathédrale
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1455 - Les chanoines accueillent le successeur de leur vieil évêque
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Buste-reliquaire de saint Étienne
En 1365, l'évêque Thierry Bayer enrichit la cathédrale d'un magnifique buste-reliquaire : une statue de vermeil ornée de pierres précieuses qui contient des reliques du saint patron de la cathédrale, saint Étienne, le premier des martyrs. Le buste est donné par l'empereur Charles IV de Luxembourg, qui le tenait lui-même du pape Urbain V.
Au XVe siècle, deux patriciens enrichissent le buste en offrant chacun un collier d'or : Poince Grognat en 1417 et Nicolle Louve en 1448.
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Chapelle des Lorrains, Notre-Dame-de-la-Victoire Cette petite chapelle, consacrée le 29 septembre 1478, commémore l'attaque surprise du duc Nicolas de Lorraine le 9 avril 1473, miraculeusement mis en échec. La chapelle est dédiée à la Vierge Marie, protectrice de la Cité, comme l'indique l'inscription de 1478. Le compte de sa construction permet de savoir que le bâtiment a été construit par le maître d'oeuvre Clausse de Ranconval, et décoré de vitraux par les verriers Camay et Jean le Verrier. Il était composé de deux travées seulement, avec une sacristie et un beau porche flamboyant. La cité entretient le souvenir de l'attaque, en organisant des processions chaque 9 avril. Le 3 juillet 1483, une statue de la Vierge est apportée du château de Richemont, que la cité vient d'assiéger et de démolir. Une seconde inscription commémore le haut fait. La chapelle est détruite avec le quartier cathédral en 1754.
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Chapelle Saint-Gall
La chapelle Saint-Gall est fondée entre le palais épiscopal et la cathédrale. Trois évêques y ont été inhumés : Advence, mort en 875, son successeur Robert, en 917, et Frédéric de Pluvoise en 1173.
La chapelle est détruite en 1608 lors de l'ouverture de la Rue neuve l'Evêque, pour créer un passage entre la place d’Armes et la place Saint-Étienne.
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Cloître de la cathédrale
Au VIIIe siècle, l'évêque Chrodegang construit un cloître entre les deux églises Saint-Pierre : il s'agit de permettre la vie communautaire des prêtres de la cathédrale, avec un réfectoire et un dortoir l'un au-dessus de l'autre dans l'aile sud. Le cloître est reconstruit au XIIIe siècle : désormais, les chanoines vivent, mangent et dorment dans des maisons particulières, mais le cloître demeure le cœur de la vie du chapitre. Avant sa destruction dans les années 1750, le cloître comprenait quatre galeries formant un rectangle au sud de la cathédrale. L'aile ouest compte deux étages : au rez-de-chaussée, la salle du chapitre, qui devient au XVIe siècle la chapelle Notre-Dame-de-Lorette et au-dessus, l'église Saint-Paul, qui avait été située à l'étage pour permettre aux chanoines d'aller prier la nuit depuis le dortoir. Donnant sur la galerie sud, le réfectoire n'est plus utilisé que pour des cérémonies. Les écoles sont installées contre la galerie nord, sous la responsabilité de l'écolâtre, du XIIe au XVIe siècle, où elles déménagent dans l'ancien réfectoire. La bibliothèque du chapitre était peut-être située à l'angle nord-ouest. À cet endroit, une maison canoniale, la Longecourt, débordait sur le cloître dont elle occupait l'étage. Le cloître et toutes les églises ont été détruits pour ouvrir la place d'Armes au XVIIIe siècle.
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Collégiale Notre-Dame-la-Ronde
La collégiale Sainte-Marie a peut-être été fondée par Dagobert, en face de la façade ouest de la cathédrale du Haut Moyen Âge, dont on ignore l’aspect. Fin XIIe-début XIIIe siècle, elle est rebâtie grâce au comte Henri II de Salm, qui y est enterré. Le nom Notre-Dame-la-Ronde apparaît alors dans les sources, en 1207. L’église était peut-être une réplique de la rotonde de Senones, construite dans les Vosges par le comte Henri I de Salm, lui aussi enterré à Metz. Le sol arasé ne permet pas de reconstituer cet état de lédifice. Lors de la reconstruction de la cathédrale, Notre-Dame-la-Ronde est reconstruite et intégrée à la nef gothique, mais son chapitre reste distinct de celui de la cathédrale. Un mur sépare les deux espaces liturgiques, qui est abattu à la fin du XIVe siècle. Le déchaussement des quatre piliers actuels permet de mesurer la différence de niveau du sol entre les deux églises.
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Collier d'or de saint Étienne offert par Nicolle Louve
En 1448, Nicolle Louve donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. Le patricien s'inscrit ainsi dans les pas des empereurs de la dynastie de Luxembourg, Charles donateur du buste et Sigismond de qui il tient le collier. Le patricien Poince Grognat avait offert un premier collier en 1417. Il est possible que Nicolle Louve ait voulu faire encore mieux que lui : son collier porte une inscription beaucoup plus longue ; il semble plus élaboré, avec une croix et une louve gravée, emblème parlant de son lignage.
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Collier d'or de saint Étienne offert par Poince Grognat
Poince Grognat donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. La statue était un don de l'empereur Charles IV en personne : le patricien s'inscrit ainsi dans les pas de l'empereur. Le collier était fait d'anneaux d'or allongés auxquels sont attachées deux petite plaquettes gravées des textes « F. Ponce Grognat chevalier » et « L’an MCCCCXVII donait ce coliet » (« a donné ce collier en 1417 »). Le F de la première plaquette peut être l'initiale du latin « fecit » (m'a fait faire), ou être une erreur de lecture pour le S de « seigneur ».
Au XIXe siècle, Émile-Auguste Bégin mentionne l'objet et édite les inscriptions, sans préciser sa source : ses informations sont donc invérifiables.
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Église Saint-Paul
L'église Saint-Paul se situe à côté de la cathédrale Saint-Étienne de Metz : elle forme l'étage de la galerie Ouest du cloître, accolé à Saint-Pierre-Aux-Images. À l'origine, sa situation à l’étage permettait une communication avec le dortoir : l'église servait d’oratoire de nuit quand les chanoines dormaient dans le dortoir du cloître et pas dans des maisons particulières.
Saint-Paul était la seule église dans l’enceinte du cloître. Les chanoines lui faisaient donation de leurs biens et prenaient l'apôtre Paul comme saint patron. C'est lui qu'on voit notamment représenté sur leur sceau.
Comme le cloître, l'église a été reconstruite au XIIIe siècle, d’après les croquis faits au XVIIIe avant sa démolition. Au XVe siècle, la chapelle est restaurée par le chanoine Jean Nicolas ; elle est ensuite appelée chapelle de la Présentation Notre-Dame.
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Église Saint-Pierre-le-Vieux
Saint-Pierre-le-Vieux, nommée en latin « Sanctus Petrus senior », était située à l'extérieur du cloître de la cathédrale, le long de l'aile Est. Elle aurait été fondée par l'évêque saint Goery (†643). En 1314, elle est reconstruite. Une inscription est alors placée au-dessus de l’entrée à l’intérieur de l’église. D’après l’e relevé du père Meurisse au XVIIe siècle, elle était conçue en ces termes : "Voici la première église de Metz, que fonda saint Clément en l'honneur de saint Pierre, en l'an 57. Pierre Gobert, doyen de Metz, la fit reconstruite en 1314 et lui affecta des rentes" (« C’est ly premiers moustiers de Mès, ke St Clément fist en l’onour de St Pierre l’apostre à temps que ly milliaire couroit par LXVII ans, et maistres Goubers doyen de Mès la défit faire par M.CCC. et XIIII ans, et donnait rantes »).
Selon cette légende, Saint-Pierre-le-Vieux aurait donc été fondée par saint Clément lui-même du vivant de saint Pierre, rattachant l'Eglise messine à l'époque des apôtres.
Saint-Pierre-le-Vieux est détruite avec le reste du cloître dans les années 1750
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Épitaphe de Collignon Cassamus (†1396)
Le musicien Colignon Cassamus est enterré dans la cathédrale en 1396. Son monument funéraire se trouvait dans la chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Consolation. Il représentait un personnage à genoux avec la tête couverte d'une toque et avec un manteau traînant, des brayettes avec nœuds de rubans et des souliers lacés. C'est devant cette statue que se trouvait son épitaphe. Il avait acquis son droit de sépulture du chapitre dès 1392.
Son épitaphe raconte sa vie aventureuse auprès des princes :
« CI GIST COLIGNON CASSAMUS QUI FUT MENESTREIS A LEMPEREIRE CHAIRLE DE BEHAIGNE ET AS BONS ROIS DESPENGNE DON ALLEFONSE ROIS DE CASTEL LE CELI QUI GUAINGNAIT LAI GRANT BATAILLE DE TARIFFE ET QUE QUAINGNAIT ARGES ILLE, LEQUELZ COLIGNON FUT NEY DE MES ET MORUT p. M.CCC. IIIIXX. ET XVI LE JOR DE FESTE NOTRE DAME EN SEPTEMBRE. PRIEZ POR LY"
Traduction en français moderne : « Ci-gît Collignon Cassamus qui fut ménétrier de l’Empereur Charles IV de Bohème et des bons rois d’Espagne, dont Alphonse, roi de Castille, celui qui gagna la grande bataille de Tariffa et qui gagna à Algésiras, lequel Collignon fut de Metz et mourut en 1396 le jour de fête notre dame en septembre. Priez pour lui ».
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Épitaphe de Didier Pierresson (†1550) L'épitaphe du chanoine Didier Pierresson était placée entre le portail et le choeur de Notre-Dame-la-Ronde. La stèle comportait une inscription latine entourée d'une frise Renaissance faite de feuillages et de têtes d'animaux et d'angelots. L'inscription était connue par des relevés édités par Émile Bégin ; des fragments retrouvés lors des fouilles de la cathédrale de Metz en 1911 ont confirmé le texte.
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Épitaphe de Hermann de Münster (†1392)
Le verrier Hermann de Munster, mort en 1392, a bénéficié d'une sépulture dans la cathédrale. Son épitaphe est une des rares qui ait subsisté dans le bâtiment.
« CI DEVANT GIST MAISTRE HARMAN LI VALRIER DE MUNSTERE AN WAILTEFALLE ET FIST LE GRANT OZ DE CEANS QUI MOURUT LE JOR DE LA NOSTRE DAME EN MARS M.CCC.IIIIXX ET XII ».
Traduction en français moderne : « Ci-devant git Maître Hermann le verrier de Münster en Westphalie, et fit la grande rose de céans, qui mourut le jour de Notre-Dame en mars 1392 ».
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Épitaphe de Jean de Raigecourt dit Xappel (†1348) Selon Émile Bégin, l'épitaphe du chanoine Jean de Raigecourt était placée dans la nef nord, sous la corniche près de la sacristie. L'inscription était connue par des relevés ; deux fragments ont été retrouvés lors des fouilles de la cathédrale de Metz en 1911 ont confirmé le texte. Les fragments ont été déposés au musée diocésain.
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Gisant de l'évêque Adhémar de Monteil (†1361)
Le gisant de l'évêque de Metz Adhémar de Monteil, mort en 1361, se situe dans la chapelle Saint-Sacrement de la cathédrale de Metz, avec celui de l'évêque Thierry de Boppard. La sculpture est taillée en pierre de Jaumont. Aujourd'hui lourdement abîmée avec la tête est manquante, elle a été recomposée à partir d'éléments découverts en 1899 dans une niche de la crypte où ils avaient été utilisés comme matériaux de remplissage. Il est possible que le gisant provienne en fait du monument funéraire d'Adhémar qui était érigé dans la chapelle des évêques. Louis Boudan en fait un relevé au cours du XVIIIe siècle, alors que la tête du gisant existait toujours. Le gisant représente les armoiries d'Adhémar : une crosse cantonnée de trois croix de Toulouse, lesquelles sont soutenues par un groupe de deux animaux héraldiques, placés aux pieds du personnage.
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Gisant de Thierry Bayer de Boppard (†1384), évêque de Metz
Dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz se trouve aujourd'hui trois gisants datés du XIVe siècle, dont celui de Thierry Bayer de Boppard, évêque de Metz entre 1365 et 1384. L'évêque Thierry Bayer de Boppard est mort en 1384. Le gisant, localisé aujourd'hui dans la chapelle du Saint-Sacrement avec celui d'Adhémar de Monteil, est recomposé de deux fragments qui ont été mis au jour en 1899 lors du dégagement d'une niche de la crypte où ils avaient été utilisés comme matériaux de remplissage, avec d'autres monuments funéraires et sculptures. Les mains de la sculpture manquent aujourd'hui, tout comme une partie du lion sur lequel reposent les pieds du gisant.
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Grand chapitre, puis chapelle Notre-Dame-de-Lorette
Dans le cloître de la cathédrale reconstruit au XIIIe siècle, le rez-de-chaussée de la galerie ouest était occupé par la salle du chapitre, dite le « Grand chapitre ». Cette salle capitulaire était le principal lieu de réunion des chanoines, dernier vestige de leur vie communautaire depuis qu'ils ne mangeaient et ne dormaient plus ensemble dans le cloître.
Au XIIIe siècle, le Grand chapitre est aussi le cœur de la vie municipale. C'est là en effet que les échevins rendaient la justice : « tenir clostre ». Au début du XIVe siècle, les chanoines ne supportent plus cette occupation des lieux par les laïcs. Entre 1315 et 1317, la cité construit un palais municipal en face du cloître, appelé le Palais des Treize, laissant la jouissance du chapitre aux chanoines.
Le 8 septembre 1533, le chanoine Gilles Foës fonde une chapelle dans la salle du chapitre. Cette chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Lorette devint le lieu d’inhumation des chanoines de la famille, si bien qu'au XVIIIe siècle, on l'appelle « chapelle des Foës ».
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Grande verrière occidentale de la cathédrale Saint-Étienne
La grande verrière à l'entrée de la cathédrale est dite occidentale, mais orientée au sud-ouest. Elle fait partie du premier cycle des vitraux réalisés pour la cathédrale aux XIIIe et XIVe siècles. Son programme iconographique met en regard l’Ancien Testament et le Symbole des Apôtres qui est annoncé par les prophètes. Le tout est inspiré de ce qui se faisait à cette époque en Rhénanie et en Westphalie, d’où Hermann de Münster était originaire. En bas sont représentés les Prophètes, au-dessus, les Saints, au sommet, les Apôtres.
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Le Tocsin
Le Tocsin est une cloche datée de l'année 1501, aujourd'hui installée à la cathédrale Saint-Étienne, dont elle est une des plus anciennes cloches. Mais cette cloche avait été fondue pour la collégiale Saint-Thiébaut, installée à la fin du Moyen Âge au sud de la cité. En 1555, après la démolition de Saint-Thiébaut, elle fut remontée à la cathédrale dans la tour de Mutte pour servir à la cité. Son usage a dès lors été civil : le Tocsin donnait l'alarme. Il servait également au rappel des heures, quand le guetteur installé dans la tour sonnait pour attester qu'il était bien à son poste.
La cloche est décorée d'un médaillon en losange qui représente saint Christophe portant l'Enfant Jésus, et d'un médaillon rond qui montre peut-être une scène de chasse à la licorne. Un écu armorié porte une bande chargée de trois lions passants, et d'une cloche en chef.
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Les cloches du chapitre cathédral
Avant la Révolution, le chapitre de la cathédrale disposait de 13 cloches, dont huit étaient d'origine médiévale, même si elles devaient régulièrement être refondues quand elles étaient fêlées. Les plus grosses étaient appelées Marie, Catherine, Barbe et Pontenotte. Selon Bégin, Pontenotte aurait eu pour parrain Jean Bertrand de Jurue, maître-échevin en 1328. Barbe était gravée aux armes d'Adhémar de Monteil, évêque de 1327 à 1361. Marie avait été fondue en 1438 selon le témoignage du chroniqueur Jean de Saint-Dizier, et Catherine en 1535. Ces quatre cloches sonnaient pour la messe du dimanche et les principaux offices. Trois autres cloches, plus modestes, sonnaient pour les petits offices. Appelées Chardaye, Meugniaye et Pomme-Gaudet, elles dataient peut-être du XVe siècle. Enfin, une huitième cloche médiévale, le Bassin d'Argent, sonnait pour l'avènement et la mort de l'évêque. Selon l'inscription relevée par Bégin, elle aurait daté de 1230 et aurait porté les noms des familles de Heu, de Cherisey, Liétals, Raigecourt, Gournay et Baudoche. Or les Heu n'étaient pas encore installés à Metz en 1230, pas plus que les Raigecourt : la cloche doit être postérieure et sa date est un souvenir historique.
Refondue en 1665, Marie sonne toujours à la cathédrale. Catherine a été refondue en 1890. Les autres ont disparues et ont été remplacées aux XIXe et XXe siècles.
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Pierre Perrat (13..-1400)
Pierre Perrat est surtout connu pour sa fonction de maître-maçon de la cathédrale Saint-Étienne de Metz à partir de 1383 au moins. Mais il travailla aussi au convent des Carmes de Metz et aux cathédrales de Toul et de Verdun. C'est peut-être par ce que son épitaphe est la seule des architectures à avoir été conservée dans la cathédrale que la légende s’est emparé de son nom : on lui a attribué l'ensemble de la cathédrale, qu'il n'aurait pu construire qu'au prix d'un pacte avec le diable. Architecte sans doute talentueux, il n'est qu'un des nombreux hommes de l'art qui se sont succédé sur le chantier de la cathédrale du XIIIe au XVIe siècle. Il obtient dès 1386 le droit de placer sa sépulture dans la cathédrale tant que « pour le temps de son décès, il soit bon fils de sainte église ». En 1387, il loue une maison au chapitre située en Porsaillis pour le prix de 9 livres et 100 sous. Après sa mort, c'est un certain maître André qui est élu par le chapitre pour lui succéder au titre de maître-maçon de la cathédrale, puis par Bernard Lathomi en 1439.
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Saint-Pierre-aux-Images Saint-Pierre-aux-Images, auparavant Saint-Pierre-le-Majeur, était une des églises du groupe cathédral, située en face de Notre-Dame-la-Ronde. L'évêque saint Goëric la fonde vers l'an 641 dans la maison de l’évêque, sur des fondations antiques : des mosaïques ont mises à jour dans le choeur lors de la destruction.
Dans une charte de 1245, pour la première fois, l'évêque Jacques de Lorraine désigne l’église Saint-Pierre-le-Majeur par sa nouvelle dénomination : Saint-Pierre-aux-Images.
Le chanoine Thomas Richart la reconstruit en 1493. Elle est transformée en magasin militaire en 1709, puis démolie, la nef à partir de 1712, le choeur vers 1755. Avant sa destruction, elle était desservie par un collège de six prêtres. Les travaux de démolition mettent à jour la tombe d'un évêque du XIIe siècle, Hériman.
L'élection des Treize qui avait traditionnellement lieu à Saint-Pierre le 2 février, jour de la Chandeleur, puis les nouveaux élus s'asseyaient à proximité, sur un banc devant Saint-Gorgon, avant de prêter serment à l'évêque.
En 1542, le prédicateur protestant Guillaume Farel tente de prêcher le Réforme dans l'église Saint-Pierre, mais il est expulsé par les Treize.
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Tombe d'Étienne Jovin (†1473)
La tombe du chanoine Étienne Jovin, mort en août 1473, a été découverte dans la cathédrale de Metz en 1911. Le chanoine a été identifié grâce à sa croix d'identité. Celle-ci est en plomb, de forme grecque, initialement de 32,5 cm sur 31,5 cm. Elle est aujourd’hui fragmentée et partiellement détruite, avec cinq morceaux plus grands conservés. L’inscription gothique majuscule gravée sur la croix, abîmée, comporte quatre lignes décorées par des rosaces en forme de croix aux extrémités et séparant les mots.
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Tombe d'Henri de Hombourg (†1352) Henri de Hombourg est un chanoine messin mort en 1352. Sa tombe a été retrouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914, au niveau de la tour du chapitre. On a retrouvé à l'intérieur une croix en plomb qui a permis son identification. La croix, de 18 cm de hauteur et 18 de large, était en bon état malgré quelques dommages sur le côté gauche.