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Jacques Grognat (12..-13..)
Jacques Grognat est le fils de Jean Grognat et d'une mère inconnue. Il épouse Anel dont l'ascendance est inconnue. Au terme d'un pèlerinage en Terre sainte en 1324, il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem. De retour à Metz, il échappe de justesse à la mort lors de la révolte de la Commune de 1326 et fuit la ville. Il meurt entre 1326 et 1334, laissant Anel veuve, qui se remarie avec un autre patricien, Aubertin Lohier.
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Jacques I Desch (1371-1455)
Fils de Jean Desch et d'Isabelle Louve, Jacques I Desch nait en 1371. Il occupe une place au premier plan de la vie citadine messine et particulièrement au sein de la paroisse Saint-Eucaire où il réside. Il se marie avec Poince de Vy à une date inconnue entre 1395 et 1401. Pendant l'hiver 1399-1400, il participe à une croisade dans les Pays Baltes, aux côtés de l'Ordre Teutonique et du prince de Lituanie Vytautas. Dans les années 1420-1440, il rédige une chronique dite des rois et des empereurs de la maison de Luxembourg, qui résume son expérience politique au service de la cité de Metz. Il meurt veuf en 1455.
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Jacques III Desch (14..-1499)
Jacques III Desch est le fils de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Il se fiance avec Françoise Le Gronnais le 27 mars 1488, leur mariage est célébré quelques jours plus tard. Jacques meurt le 22 mai quelques jours après son épouse durant l'épidémie de peste de 1499. Il est enterré dans la chapelle Saint-Blaise de l'église Saint-Eucaire, chapelle dont il fait construire les voûtes.
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Jacques Le Gronnais (1...-1349)
Jacques Le Gronnais est le fils de Nicolle Le Gronnais et de Marguerite de Raigecourt dit Xappel. Il devient chanoine de la cathédrale en 1321. Il a peut-être été chacelier du chapitre, sauf si cette fonction a été exercée par Jacques, fils d'Arnould Le Gronnais, un chanoine homonyme qui vit à la même époque. Il meurt le 8 novembre 1349 et est enterré dans la collégiale Notre-Dame-la-Ronde, où sa tombe a été retrouvée en 1911. Deux mois après sa mort, le pape accorde sa prébende de chanoine à un clerc limousin, Guillaume de Nérac.
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Jacques Le Gronnais (1523-15..)
Jacques Le Gronnais est le fils de Michel Le Gronnais de et Philippe de Florainville. Il épouse Anne, fille de Louis de Lenoncourt et de Catherine de Haraucourt en 1547. Il est maître-échevin en 1552, au moment de l'entrée du roi de France Henri II à Metz, qui sonne le glas de l'autonomie de la ville. Il meurt à une date inconnue après cette date.
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Jacques Le Hungre (13..1433)
Jacomin ou Jacques Le Hungre est le petit-fils du riche Bertrand Le Hungre et le fils de Jean Le Hungre et de Perrette Dieu-Ami. Il est le premier époux de Catherine Le Gronnais, qu'il épouse en 1411. Il meurt sans descendance le 3 mai 1433. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Jean Barroy (13..-1...)
Jean Barroy est le fils de Jean Barroy et de Poincerelle Eulecol. Il épouse Catherine, fille de Jean Le Hungre et de Catherine Le Gronnais. Le couple a deux filles qui nous soient connues : Catherine et Collette. Jean meurt entre 1398 et 1401, laissant Catherine Le Hungre veuve qui meurt à son tour après 1422.
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Jean Bataille (13..-13..) Jean Bataille est le fils de Gillat Bataille et d'Anel le Boucler. Il se marie avec une certaine Jacomette qu'il laisse veuve à son décès entre 1388 et 1398. Il fonde une chapelle Notre-Dame dans l'église Sainte-Ségolène, dont il reste aujourd'hui un fragment de verrière, le représentant comme donateur en prière. L'inscription indique que la Vierge Marie était représentée à côté de lui.
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Jean Baudoche (13..-1373)
Jean Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et de Seliziette Le Gronnais. Il épouse Jennette de Heu. Le couple a au moins cinq enfants. Jennette meurt entre 1355 et 1373, laissant Jean veuf.
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Jean Baudoche (15..-1544)
Jean Baudoche est le fils de Claude Baudoche et de sa deuxième épouse Yolande de Croÿ. Il poursuit une carrière ecclésiastique. Il devient chanoine à la résignation de son frère François et il est élu abbé de l'abbaye Saint-Vincent à la mort de ce dernier en 1539. Il meurt le 1er juillet 1544.
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Jean Baudoche dit le Jeune (14..-1479)
Jean Baudoche est le fils d'Arnould Baudoche et d'Isabelle Le Gronnais. Il se marie avec Béatrice de Vy en 1431 ou avant. C'est un double mariage : Jean et Poince son frère épousent les deux filles de Thiébaut de Vy, Béatrice et Marguerite. Il est fait chevalier en 1441 et décède le 2 novembre 1479 laissant Béatrice veuve. Elle meurt à son tour à peine quelques mois plus tard en mars 1480.
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Jean Boulay (14..-1477)
Jean Boulay est le fils de Guerciriat Boulay et d'Anel Faulquenel, sa première femme. Jean Boulay poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale de Metz. Cependant, après la mort de ses deux frères, Aubert en 1438 et Jacomin entre 1438 et 1444, devenu le seul descendant mâle de la famille, il abandonne le canonicat pour s'inscrire en paraige. Il poursuit ensuite une carrière active, particulièrement au sein du conseil des Treize jurés. Il épouse en premières noces Mahaut, fille de Perrin de Raigecourt et de Jennette Le Gronnais, qui meurt sans doute de peste en 1466. Toujours sans descendance, Jean se remarie avec Clémence, fille du noble homme Werry de Damvillers, le 26 septembre 1467. Il meurt le 4 février 1477, laissant Clémence veuve : elle se remarie avec Jean de Molise, un chevalier au pays de Lombardie.
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Jean Brady (13..-14..)
Jean Brady est le seul enfant connu de Nicolle Brady et de Perrette Roucel. Il épouse une certaine Isabelle qu'il laisse veuve à sa mort vers 1404.
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Jean Brady du Champ-à-Seille de Neufbourg (13..-1373)
Jean Brady est le fils d'Uguignon Brady. Nous savons très peu de chose sur lui. Il a possiblement été inscrit en paraige, mais nous n'en conservons aucune trace. Il habitait le Champ-à-Seille au Neufbourg, ce qui lui a valu son surnom pour le distinguer de Jean Brady dit de Jurue. Il se marie avec Poince de Vy, qu'il laisse veuve à sa mort en 1373. Son corps est inhumé avec celui de leur fils Collignon au couvent des Cordeliers (aujourd'hui cloître des Récollets).
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Jean Chaverson (13..-1414)
Jean Chaverson est le fils de Guillaume Chaverson et d'Idette Chaving. Il épouse Catherine, fille de Jean Hunebourjat et d'une certaine Hawy. Ensemble, le couple a trois enfants qui nous soient connus : Guillaume, Jean et Idette. Jean Chaverson meurt le 10 mars 1414 (n.s.) et son corps est enseveli, avec ceux de ses parents, au couvent des Frères-Prêcheurs.
Son épitaphe est la suivante, elle est tirée de l'ouvrage de Gonzalve Thiriot :
« CY GIST JEHANS CHAIVRESSSONS L’AMANT QUI MOURUT LOU X JOUR DON MOYS DE MAIRS PER M.CCCC ET XIII. ANS PRIEZ POUR LUI ».
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Jean Chaverson (14..-1514)
Jean Chaverson est le fils aîné de Joffroy Chaverson. Il épouse Barbe Le Gronnais à une date inconnue. Elle meurt en octobre 1505, le laissant veuf. Il hérite de la terre de Montoy et du titre de sénéchal et chambellan héréditaire de l'évêché de Metz par sa mère, unique héritière des Grognat. Il meurt le 5 novembre 1514. Son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (cloître des Récollets), avec son fils Joachim qui meurt quelques années après lui, en 1522. Il donne des vitraux aux Récollets, connus par des relevés modernes : il apparaissait en donateur avec sa femme Barbe, devant saint Michel et la Vierge.
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Jean d'Abocourt dit Fabelle (14..-153.)
Jean d'Abocourt est le fils de Nicolle d'Abocourt dit Fabelle ; il lui succède dans ses fonctions municipales de changeur et de maître de l'atelier monétaire. Il épouse Cathin Coppat avant 1510. Il s'agit d'un double mariage : sa soeur, Jacomette, épouse Gérardin Coppat le frère de Cathin. Il est en Allemagne avec son beau-frère Gérardin Coppat lorsque la maison de ce dernier brûle. Il meurt entre 1530 et 1532. Son fils Jean lui succède dans ses fonctions municipales.
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Jean d'Abrienne dit Chaving (14..-1466)
Nous ne connaissons pas l'ascendance de Jean d'Abrienne dit Chaving, mais il apparait inscrit au paraige de Jurue et occuper des fonctions au sein du gouvernement urbain. Il épouse une certaine Marguerite de Verdun veuve de Jean Renguillon depuis 1447. Jean d'Abrienne meurt de peste le 23 août 1466, durant la grande épidémie qui ravage la ville.
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Jean d'Abrienne dit Chaving (146.-1524)
Jean d'Abrienne est le fils de Jean d'Abrienne dit Chaving et de Marguerite de Verdun. Il épouse Catherine Le Gronnais avant 1493. Elle meurt en 1516, le laissant veuf. Selon Philippe de Vigneulles, il était « homme de bonne sorte, doulx et courtois au peuples et que chacun amoit » (de bonne famille, doux et courtois envers les gens du peuple, aimé par tout le monde).
Jean meurt assassiné par son serviteur le 2 février 1524, vers l'âge de 60 ans. Il est inhumé dans le couvent des Frères prêcheurs (couvent dominicain). Son fils meurt accidentellement vers l'âge 11 ans, noyé chez un gentilhomme de Barrois. Sa fille Agnès devient ainsi l'unique héritière du patrimoine familial.
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Jean de Chambre (13..-13..)
Jean de Chambre est l'un des deux fils de Simonat de Chambre et de Marion Xullefert. Il épouse Catherine, fille de François Bertrand et de Collette Porrée. Il meurt entre 1367 et 1375 sans doute encore jeune adulte. C'est sans doute ce qui explique l'absence de trace d'une inscription en paraiges. Veuve, Collette se remarie avec Bertrand Sollatte.
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Jean de Heu dit l'aumônier (14..-1466) Jean de Heu dit l'aumônier est le seul fils de Nicolle de Heu et de Collette Barroy encore vivant à leur mort. Il hérite du château d'Ennery, dont il est le seigneur. Après des études à l'université de Heidelberg en 1434, il mène une carrière active au sein du gouvernement de la cité. Aucun membre de sa lignée n'était devenu maître-échevin ni échevin depuis Thiébaut de Heu en 1314 : son élection illustre le prestige social qu'avait acquis la famille de Heu parmi les gens de paraiges au milieu du XVe siècle. Il se marie le 21 avril 1437 avec Jennette Chevallat, riche et unique héritière du patrimoine familial. En 1461 il devient veuf, quand Jennette meurt en couches. Il est adoubé chevalier en 1464 et meurt peu après durant la terrible épidémie de peste le 27 mai 1466.
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Jean de la Court (12..-1344)
Jean de la Court est le fils de Nicolle de la Court et de Poince Ruece. Il épouse Mahaut Chameure avec qui il a un seul enfant qui nous soit connu. En 1321, il fonde avec sa mère Poince l'abbaye Notre-Dame du Pontiffroy. Il meurt au courant de l'année 1344.
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Jean de Landremont (14..-1492)
Jean de Landremont est le fils de Thiriat de Landremont et d'une mère inconnue. Il épouse une femme dont l'identité nous est inconnue et meurt exécuté le 5 janvier 1492.
Jean de Landremont est resté dans l'histoire messine comme le traître par excellence. D'une famille de paraige, il est élu Treize juré. En 1491, la guerre vient de se terminer entre la cité de Metz et le duc de Lorraine René II mais les tensions restent vives. Jean est accusé d'avoir voulu livrer la ville au duc, en lui ouvrant la porte du Pontiffroy. Son complice, le Breton Charles Quevelet, en était le châtelain et c'est lui qui le dénonce à Jean Chaverson. Jean est arrêté le 10 décembre 1491.
Le seul document découvert chez lui est une pension touchée du duc de Lorraine à partir de septembre 1491. Être pensionnaire, en temps ordinaire, est une pratique qui n'a rien de répréhensible, mais l'acte est ici interprété comme le salaire de la trahison. Jean avoue et affirme ne pas avoir été torturé pour cela. Son supplice public, le 5 janvier, a lieu en place de Chambre, sous la cathédrale, pour rassembler le plus de public possible. Il est longuement détaillé dans les chroniques, qui insistent sur les raffinements de cruauté dont il est victime ; après sa mort, son corps découpé en morceaux est exposé aux quatre grandes portes de la ville : il s'agit à la fois de punir le traître et d'enseigner à la population les conséquences de la trahison. Les biens de Jean sont confisqués et le dénonciateur récompensé. Le souvenir maudit de Jean est ensuite soigneusement entretenu par la cité : le livre sur lequel les Treize prêtent serment est peint d'une image du diable où son nom est inscrit.
Jean de Landremont était-il coupable? Aucun historien messin n'en a jamais douté, et les mécanismes du procès politique ne sont pas faits pour permettre le doute. On peut seulement remarquer qu'en 1491, le gouvernement de la cité veut la guerre et pense pouvoir vaincre le duc de Lorraine. Rassembler la population autour d'un récit de trahison effrayant sert les intérêts de la faction belliciste, que le récit soit vrai, faux ou exagéré. Au même moment, à la cour de Lorraine, on enquête sur un complot messin qui aurait visé à empoisonner le duc. Ces accusations mutuelles sont en fait peu vérifiables.
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Jean de Raigecourt (1...-1348)
Jean de Raigecourt est le fils de Pierre de Raigecourt dit Xappel et d'une certaine Mahaut. Émile Bégin lui attribue les armoiries à la tour des Raigecourt, sans citer sa source. Il est chanoine de la cathédrale de Metz, et a occupé la fonction de coûtre de 1318 au moins jusqu'à sa mort. Il a également été prévôt de la collégiale Saint-Sauveur et prévôt de Notre-Dame-la-Ronde. L'évêque Henri Dauphin lui a confié la charge de vicaire général. Il meurt le jour de l'octave de Sainte-Anne, soit le 2 août, de l'année 1348. Des fragments de son épitaphe, connue par des relevés, ont été découverts lors des fouilles de 1911.
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Jean de Raigecourt dit Xappel (13..-14..)
Jean de Raigecourt est le fils de Joffroy de Raigecourt dit Xappel et d'une certaine Perrette. Il épouse Mahaut, fille de Jean Le Hungre et de Catherine Le Gronnais. Le couple a six enfants qui nous soient connus. Jean meurt entre 1419 et 1422, laissant Mahaut veuve, laquelle meurt à son tour après 1430.