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Jean Fessal (13..-13..)
Jean Fessal est le fils de Jacomin Fessal et d'une mère inconnue. Peu d'information sont connues sur sa vie. On garde la trace de quatre de ses enfants, dont Bertrand homme du paraige de Jurue. Jean meurt à une date inconnue entre 1355 et 1375.
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Foulques Bertrand (13..-1377)
Foulques Bertrand est chanoine de la cathédrale à partir de 1351. Il est sans doute apparenté à son homonyme qui a occupé avant lui la dignité de primicier, et d'une demi-douzaine d'autres Bertrand chanoines au XIVe siècle. Foulques accède à la dignité de coûtre en 1368. Il occupe la maison canoniale n°39, jusqu'à son décès en 1377. Il est enterré dans la cathédrale. Son épitaphe, fragmentaire, a été mal lue par Sébastien Dieudonné ; Wilhelm Schmitz et Gonzalve Thiriot la rendent à Foulques Bertrand.
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Jacques Fessal (13..-1394)
Jacques Fessal est le fils de Jean Fessal et d'une mère inconnue. Il poursuit une carrière ecclésiastique et devient un chanoine de la cathédrale de Metz. Il est documenté dans les archives du chapitre à partir de 1380. Jusqu'en 1384, il prend en location les étaux situés aux portes de la cathédrale. En 1384, il participe à la commission chargée de négocier le prix de la grande rosace avec le verrier Hermann de Münster. Il a habité dans la maison canoniale n°28, située place Armand Knecht, et il y est mort, entre janvier et avril 1394. Il est enterré dans la cathédrale. Les fragments de son épitaphe ont été découverts en 1911 dans le collatéral gauche de la cathédrale : « Devant cet autel gît maître Jacques Fessal, chanoine de céans et prévôt de Saint-Sauveur, qui mourut... ».
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Wiriat Forcon (1...-13..)
Wiriat Forcon est un chanoine de la cathédrale de Metz. Son ascendance est incertaine, mais la famille Forcon était liée au paraige de Jurue au tournant du XIVe siècle. Vers 1300, il possède la moitié du cens de la maison de Saint-Pierremont.
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Philippe Desch (15..-1561)
Philippe Desch est le fils de Philippe Desch et de Gertrude Le Gronnais. Il est sans doute encore mineur lors du basculement de souveraineté de 1552, expliquant que nous n'ayons pas trace d'une inscription en paraige. Il épouse Ermengarde Le Gronnais, fille de Claude Le Gronnais et de Catherine de Créhange, dont il est le premier époux. Il meurt en 1561.
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Ermengarde Le Gronnais (15..-1603)
Ermengarde Le Gronnais est la fille de Claude Le Gronnais avec sa première épouse, Catherine de Créhange. Elle épouse en premières noces Philippe, fils de Philippe Desch et de Gertrude Le Gronnais, qui meurt en 1561. Le 26 mars 1565, elle se remarie avec François, fils de Michel de Barisey et d'Aimée Le Gronnais, d'une famille protestante. Aucun enfant ne semble être issue de cette union. Sa fille Philippe Desch est mariée avec Daniel de Barisey, le frère de François, sans doute en l'absence d'un fils de ce dernier, comme c'était la coutume. Ermengarde meurt veuve en 1603.
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Étienne Sollatte (13..-140.)
Étienne Sollatte est le fils de Simonat Sollatte et d'une certaine Perrette. Il poursuit une carrière ecclésiastique et devient chanoine de la cathédrale de Metz. On sait qu'il habite la maison n°23 avant 1404. Il meurt à une date inconnue.
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Foulques Bertrand (13..-134.)
Au moins huit membres de la famille Bertrand ont été chanoines de la cathédrale au cours du XIVe siècle. Un Foulques, ou Fourques, Bertrand, occupe la dignité de primicier entre 1336 et 1344. Il habite la Princerie. Un Foulques Bertrand est chanoine en 1351, coûtre en 1368 et décède en 1377. Il s'agit sans doute d'un homonyme et d'un parent.
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Robert Baudoche (1507-15..)
Robert Baudoche est le fils de Claude Baudoche et de sa deuxième épouse Yolande de Croÿ, né en 1507. Peu d'informations sont connues sur sa vie. Il meurt à une date inconnue après 1559 sans descendance.
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Jean Baudoche (15..-1544)
Jean Baudoche est le fils de Claude Baudoche et de sa deuxième épouse Yolande de Croÿ. Il poursuit une carrière ecclésiastique. Il devient chanoine à la résignation de son frère François et il est élu abbé de l'abbaye Saint-Vincent à la mort de ce dernier en 1539. Il muert le premier juillet 1544.
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François Baudoche (15..-1539)
François Baudoche est le fils de Claude Baudoche et de sa deuxième femme Yolande de Croÿ. Il poursuit une carrière ecclésiastique. Il est chanoine de la cathédrale puis élu grand-doyen le premier juillet 1527. En 1531, il est nommé abbé commandataire de l'abbaye Saint-Vincent. Il meurt en 1539.
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François Baudoche (15..-1558)
François Baudoche est le fils de Claude Baudoche et de sa deuxième épouse, Yolande de Croÿ. Il hérite du riche patrimoine familial des Baudoche, incluant l'hôtel du Passe-Temps, sans doute à titre de fils aîné. Il épouse Isabeau, fille de François d'Anglure et d'Anne du Bec, le 7 octobre 1539. Le couple a trois filles qui nous soient connus : Anne, Isabelle et Wulgane. En 1556, il est nommé sénéchal de Lorraine. Il meurt le 26 avril 1558 et son corps est enseveli à l'église Sainte-Barbe, comme son père. Veuve, Isabeau se remarie la même année avec Charles de Poisieux, seigneur de Pavant et lieutenant de la compagnie du duc de Lorraine. Leur fille Anne est alors mariée à Michel Poisieux, issu du premier lit de Charles. Au final, les trois filles de François se marient dans la noblesse lorraine et quittent la ville de Metz.
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Bonne Baudoche (15..-15..)
Bonne Baudoche est la fille de Claude Baudoche et de sa première femme, Philippe de Serrières. Elle épouse Pierre, fils de Huet du Châtelet et de Madeleine de Wisse, seigneur de Deuilly, de Gerbévillers, du Châtelet, de Bulgnéville, de Romont et de Bazemont, sénéchal de Lorraine, bailli de Nancy et gouverneur du duc de Lorraine. Le mariage est célébré le 15 décembre 1520. Veuve depuis 1556, Bonne meurt entre 1556 et 1562. Elle est représentée sur un vitrail de la cathédrale avec sa mère Philippe de Serrières et sa soeur Claude, produit par le maître verrier Valentin Bousch. Son corps est enseveli avec son épouse à l'église Saint-Jean de Gerbévillers.
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Aimée d'Apremont (14..-1529)
Aimée d'Apremont est issue d'un lignage noble du Verdunois bien implanté à Metz, les d’Apremont-Remennecourt, ou Apremont "aux merlettes", d'après leurs armoiries. Elle épouse Nicolle Remiat, veuf de sa première épouse depuis 1473, à une date inconnue avant 1486. Le couple a au moins cinq enfants, dont trois meurent en bas âge. Nicolle meurt le 15 novembre 1524 ; Aimé décède à son tour le 23 février 1529.
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Cugnin Daniel (13..-13..)
Cugnin Daniel est le fils de Cugnin Daniel et d'Afélix de Marieulle. Il épouse Marguerite, fille de Gérard Papperel. Cugnin possédait la Grange Daniel (ou Grange d'Agneaux) qu'il lègue à l'une de ses deux filles, Catherine, par testament en 1376. La Grange passe ensuite aux mains de son époux Nicolle Drouin. Veuve, Marguerite se remarie avec Mathieu, fils de Nicolle Pappemiatte et meurt après 1384.
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Guillaume Le Hungre (13..-13..)
Guillaume Le Hungre est le fils de Jean Le Hungre et d'Amiette de la Court. Il épouse Jacques, fille de d'Arnould Baudoche et d'Isabelle Belamy. Le couple n'a qu'une seule fille et héritière : Isabelle Le Hungre. Guillaume est fait prisonnier à la bataille de Crécy en 1346. À la mort de sa mère Amiette, il hérite de la « Grande maison de Jurue » qui est acquis par la ville un siècle plus tard devenant l'hôtel de la Bulette. Guillaume meurt entre 1359 et 1360. Veuve, Jacques se remarie avec Nicolle Mortel et meurt à son tour en septembre 1400.
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Amiette de la Court (12..-13..)
Amiette est la fille de Nicolle de la Court et de Poince Ruèce. Elle épouse Jean, fils de Bertrand Le Hungre avec qui elle a quatre enfants qui nous soient connus : Isabelle, Jean, Guillaume et Bertrand. Elle hérite de la Grande maison de Jurue, qui est achetée par la cité au siècle suivant et qui est nommée hôtel de la Bulette. À son décès entre 1347 et 1349, possiblement de l'épidémie de peste, c'est son fils Guillaume qui en hérite.
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Collin Paillat (13..-1422)
Collin Paillat est le fils de Burtignon Paillat et d'une mère inconnue. Il épouse en premières noces Isabelle, fille de Guillaume Le Hungre et de Jacques Baudoche. Après la mort de son épouse, il convole en secondes noces avec Marguerite, fille d'Arnould Noiron et de Jacomette de Vy, et veuve de Nicolle Baudoche. Collin meurt sans doute assez âgé le 8 octobre 1422, laissant Marguerite veuve ; celle-ci meurt à son tour en 1435.
Collin Paillat possédait peut-être le gagnage de Grozieulx en 1404, mais il est difficile de le distinguer de son neveu Collin Paillat qui vivait aussi à cette époque.
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Jean le Gronnais dit Griffonel (12..-13..) Jean le Gronnais dit Griffonel est le fils de Philippe Le Gronnais dit le Riche et d'une mère inconnue. Il se marie avec une certaine Anel, dont nous ne connaissons que le prénom. Le couple a cinq enfants qui nous soient connus : Thiébaut, Joffroy, Clarandine, Collette et Poincette. Il meurt à une date inconnue avant 1335.
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Isabelle le Gronnais (13..-1446)
Isabelle Le Gronnais est la fille de Poince Le Gronnais dit des Changes et d'Isabelle Marcoul. Elle épouse Arnould, fils de Nicolle Baudoche, avec qui elle a trois enfants qui nous soient connus : Jean, Poince et Isabelle. Isabelle hérite des biens de Marange à la mort de François Marcoul, son cousin germain et dernier de la lignée de la famille Marcoul. Par son mariage, la seigneurie passe à la famille des Baudoche. Elle meurt le 21 janvier 1446 (n.s.); son corps est enterrée au couvent des Frères prêcheurs.
Gonzalve Thiriot rapport son épitaphe : « CY GIST DAME ISABEL FILLE DE SR POINCE LI GROUNAIX CHLR Q. FUIT LAI FEMME LE SR ARNOUL BAUDOICHE CHLR QUE FUIT QUE TRAIPAISSAIT DE CETTUY CIECLE LE XXI JOUR DOU MOIS DE JANVIER LAN DE GRAICE NOUSTRE SIGNOUR M.CCCC.XLV ANS. PRIEZ POUR LEI »
Traduction en français moderne : « Ci-gît dame Isabelle, fille du seigneur Poince Le Gronnais chevalier que fut, la femme du seigneur Arnould Baudoche chevalier que fut, qui trépassa de ce siècle le 21 jour du mois de janvier l'an de grâce de notre Seigneur 1445. Priez pour elle ».
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Jean Le Gronnais dit le Jeune et dit de la rue des Bons-Enfants (13...-1406)
Jean Le Gronnais dit de la rue des Bons-Enfants est le fils de Jean Le Gronnais et de Marguerite de Raigecourt. Aucune épouse ne lui est connue. Il meurt sans doute jeune adulte et célibataire.
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Collin Paillat (13..-1429)
Collin Paillat est le fils de Burthe Paillat et d'une mère inconnue. À la mort de son frère de Lowy Paillat dit l’échevin. À la mort de son frère Louis en 1400, il obtient la charge d’échevin du palais. Il épouse Poincerelle, fille de Jean Le Gronnais et de Collette Baudoche. Le couple a un seul fils qui nous soit connu : Burtignon Paillat, qui meurt peu de temps après son père en 1430. Collin Paillat meurt le 28 septembre 1429 et son corps est enseveli au couvent des Célestins. En 1404, il est possiblement le propriétaire du gagnage de Grozieulx, à moins qu'il ne s'agisse de son oncle paternel homonyme. Sa femme Poincerelle et son fils meurent à leur tour en septembre 1430. Avec la mort de Burtignon Paillat, sans doute encore jeune enfant, s'éteint possiblement le lignage des Paillat à Metz.
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Bertrand Le Bel dit Mallequin (13...-13..)
Bertrand Le Bel dit Mallequin est le fils de Mathieu Le Bel dit du Quartal et d'une mère inconnue. La famille Le Bel est une famille d'Ancy-sur-Moselle qui apparaît à Metz avec son père Mathieu. Elle doit être distinguée de la branche homonyme de la famille de Heu. L'épouse de Bertrand est inconnue, mais il a trois enfants qui nous soient connus : Thiriat, Jean et Nicolle. Bertrand meurt à une date inconnue avant 1355.
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Nicolle Le Bel dit l'Aîné (13...-13..)
Nicolle le Bel, un drapier résidant dans le quartier de l'Aiest, est le fils de Gilles le Bel dit du Quartal et de Catherine Faulquenel. Il se marie avec Lorette, fille de Joffroy Chaving et d'Isabelle Papperel. Le couple a deux enfants qui nous soient connus : Nicolle le Bel et Gilles le Bel.
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Henri Lambert (12..-1308)
L'ascendance de Henri Lambert n'est pas connue. Il est le frère de Thibaut Lambert, qui meurt avant 1293. Henri est le père de Jean et de Pierre, deux religieux du couvent des Frères prêcheurs. Il meurt le 22 juillet 1308 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.
Au sein du couvent des Frères prêcheurs se trouve une sépulture appartenant aux Lambert. Son épitaphe, tirée de l'ouvrage de Gonzalve Thiriot est la suivante :
« CY GIST LI SIRES HANRIS LAMBERT LI PEIRES FREIRES JEHANS LAMBERT ET FREIERE PIERRE QUI MORUT P.M.CCC ET VIII ANS A LA MAGDELEINE PRIEZ POUR LUY. ET FRERE JEAN LAMBERT QUI MORUT AUX VIII CII. EST OCTAVES ST-AMBROSSE LAN M.CCC.XXXII. »
L'épitaphe est suivit de celle d'un Thiébaut Lambert, mais non datée. Il est possible qu'il s'agisse du frère de Henri, mort avant 1293 ou encore son homonyme, dont l'ascendance est inconnue et qui est maître-échevin en 1349.