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Antoine de Norroy (14..-1537) Descendant du lignage barrois des Cherisey, qui a pris le nom de Norroy ou Nourroy au XIVe siècle, il est seigneur de Port-sur-Seille. Il est le fils aîné de Georges de Norroy et de Catherine d'Autel. Il s'installe à Metz vers 1480, au moment de son mariage avec Claude de Serrières, fille de Jean de Serrières dit le Huttin. Aucun de ses enfants n'entrent en paraiges, malgré son mariage avec une femme issue des paraiges. Il reconstruit l'église du village vers 1500. Il y est enterré après sa mort, survenue le 7 novembre 1537.
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Louis de Lenoncourt (14..-14..)
Louis de Lenoncourt est le fils de Philippe de Lenoncourt dit le Jeune et de Catherine de Beauvau. Issu d'une des principales familles de la chevalerie lorraine, qui se partage entre le service du duc et celle du roi de France, Louis de Lenoncourt s'installe à Metz. Il épouse une fille de Robert de la Marck, Claude, en 1470. Devenu veuf, il se remarie en 1489 avec une riche veuve du milieu des paraiges, Catherine Chaverson. Il meurt après 1498.
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Jeanne de Marley (14..-14..)
Issue de la chevalerie lorraine, Jeanne de Marley épouse le seigneur de Sedan, Robert I de la Marck, et s'installe à Metz. Veuve en 1489, elle se remarie en 1491 avec un capitaine espagnol de passage. Ce mariage considéré comme une mésalliance fait scandale et est désapprouvé par ses enfants.
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Claude de la Marck (14..-14..)
Claude de la Marck est la fille de Robert I de la Marck et de Jeanne de Marley. Elle épouse en 1470 Louis de Lenoncourt, un noble lorrain résidant à Metz. Quelques années plus tard, sa soeur Bonne se marie avec un homme de paraige, Pierre Baudoche. Claude meurt avant 1489, date à laquelle Louis se remarie avec Catherine Chaverson.
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Robert II de la Marck (1468-1536)
Robert de la Marck descend d'une famille princière allemande, installée aux confins de l'évêché de Liège au XVe siècle, à Sedan et à Bouillon. À l'époque de ses parents, les La Marck ont noué des liens étroits avec les élites messines : ses deux soeurs ont épousé des habitants de Metz et lui-même possède un grand hôtel sur la colline Sainte-Croix.
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Johann Casimir I. Kolb von Wartenberg (1584-1661)
Johann Casimir I. Kolb von Wartenberg, ancien gouverneur du Palatinat pour l'électeur palatin, se réfugie à Metz pendant la guerre de Trente ans et y acquiert de nombreux manuscrits.
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Philippe Praillon (1582-1645)
Philippe Praillon est le fils de Jacques Praillon et de Salomée Pierrot, né le 28 janvier 1582. Il est d'abord chanoine de la cathédrale à partir du 8 octobre 1597, mais il abandonne le canocicat en 1605. Il épouse Anne Hellotte qui décède en août 1638. Il occupe sept fois la fonction de maître-échevin de la ville et devient lieutenant général du bailliage de Metz en 1641. Il meurt le 11 octobre 1645. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis avec les corps de son père, de sa mère et de ses grands-parents. Bibliophile, c'est notamment lui qui possède les Chroniques de la ville de Metz rédigées par Jean Praillon dans la première moitié du XVIe siècle.
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Henri d'Orquevaulz (14..-14..) Ce peintre et enlumineur est actif à Metz dans les années 1440-1460. On lui attribue six manuscrits enluminés et une peinture murale de la cathédrale.
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Maître de l'Apocalypse de Liège (12..-13..)
Ce peintre est actif à Metz dans les années 1290-1310 et dirige un atelier important : son style est reconnaissable mais les oeuvres présentent souvent plusieurs mains. Le maître a été identifié par Alison Stones mais son identité reste inconnue. Il est donc appelé d'après une des œuvres qu'il a enluminée. A. Stones l'appelle le chef du "groupe du manuscrit Douce 308", d'après un des derniers manuscrits, Aurore Gasseau celui du "groupe de la charte de Sainte-Glossinde", d'après l'un des documents les plus anciens pouvant être rattaché à l'atelier.
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Thibaut de Ligny (12..-13..)
Thibaut de Ligny est un médecin (« physicien ») demeurant à Metz dans les années 1310, connu par son exemplaire du Canon d'Avicenne que lui copie son neveu Jean.
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Jean Desch (14..-1496)
Jean Desch est clerc des Sept de la guerre à Metz, une fonction équivalent à celle d'un secrétaire municipal. Il doit être distingué de la famille affiliée aux paraiges avec laquelle il n'a pas de lien de parenté. Il doit aussi être distingué de Jean Desch dit de Luxembourg qui le précède à la fonction de clerc des Sept de la guerre entre 1420 et 1464. Peut-être s'agit-il de son père, mais la documentation ne nous permet pas de le certifier.
Jean Desch exerce son métier au service des Sept commis de la guerre pendant 27 ans, de 1469 jusqu'à sa mort en 1496. Bourgeois messin, Jean Desch paraît avoir été assez fortuné et avoir joui d'un certain prestige social. Il possédait notamment une maison appellée « Bonne Aventure » située sur la rue de la Haye dont les jardins bordaient la rivière de Moselle.
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Nicolle Geoffroy (14..-14..)
Nicolle Geoffroy (ou Jouffroy) est originaire de Luxeuil-lès-Bains. Elle est la nièce de Jean Geoffroy, évêque et cardinal d'Albi. Ce serviteur de Louis XI avait cherché à être abbé dans la région de Metz : il brigue l'abbaye de Gorze en 1467, puis celle de Saint-Clément ; il est finalement abbé de Saint-Symphorien de 1468 à sa mort en 1473. En 1475, Nicolle épouse le Messin Wiriat Louve, mais le mariage est de courte durée. Son époux part en pèlerinage vers Jérusalem en mars 1478. Il meurt à Rhodes au retour. apprend la nouvelle en 1480. Veuve et sans enfants, elle vend tous ses biens pour fonder le couvent des Soeurs Colettes à Metz. Elle se retire ensuite dans le couvent, avant d'être transférée à paris au couvent de l'Ave Maria, où elle finit saintement ses jours.
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Toussaint L'écuyer (14..-15..)
Toussaint L'écuyer est un bourgeois messin sur lequel nous avons malheureusement peu d'informations. En 1484, il épouse Henriette, une riche bourgeoise messine, veuve de Jean le Clerc, marchand. Jean Aubrion et Philippe de Vigneulles critiquent ce mariage qu'ils qualifient de « sot » puisque Toussaint ne possède pour ainsi dire pas grand chose au moment de son union avec Henriette. Une maison lui appartient en Vésigneul, où demeure en 1512 François, fils de Pierre Chavel, marchand de Metz. Il meurt à une date inconnue après 1512.
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Philippe de Vigneulles (1471-1528) Philippe de Vigneulles est le plus célèbre des écrivains et chroniqueurs messins. Il est le fils d'un petit notable du village de Vigneulles, où on l'appelle Philippe Gérard, du nom de son père. Après plusieurs années de fugue en Italie, il revient en Lorraine, mais est capturé par des soldats lorrains, qui le détiennent plus d'un an (1490-1491). Enfin libéré, il s'établit comme marchand chaussetier à Metz et prospère rapidement.
Philippe épouse Mariette Le Loups en 1493, mais elle meurt dès le mois de décembre. Il se remarie avec Zabelline (ou Isabelle) Le Sarte le 21 avril 1494. Le couple a douze enfants. Mais la peste de 1508-1509 ravage la maisonnée. Seuls André et Marguerite survivent à leurs parents.
Dans les années 1510-1520, Philippe écrit pour son plaisir quatre œuvres importantes : un recueil de nouvelles, les Cent nouvelles nouvelles, une mise en prose moderne de l'épopée de la Geste des Loherains, des Mémoires, premier exemple du genre en français, et une grande Chronique de Metz des origines à son époque.
Philippe meurt au début de l'année 1528.
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Thiriat Howesson, dit de Landremont (13..-1418) Thiriat Howesson dit de Landremont était un clerc, notaire apostolique et impérial de la cour de Metz, mentionné dès 1393. Il possède et acquiert plusieurs seigneuries : seigneur en partie de Larry et de Silly-en-Saulnois, li achète en 1404 un franc-alleu situé à Achâtel à l'héritier de l'écuyer Mathieu de Lucey. Il est fortement possible qu'il ait épousé une femme liée aux paraiges puisque son fils, Baudat, est inscrit au paraige du Commun. Il meurt peu de jours après sa fille Lucette le 2 juin 1418. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Victor.
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Jean d'Ancy (1...-1461)
Écrivain (responsable de l'écrit public), il occupe la charge municipale de receveur des deniers entre 1439 et 1461. Il est notamment responsable en 1444 et 1445 de recueillir l'impôt destiné à payer l'énorme indemnité de guerre imposée à la ville par Charles VII et René d'Anjou. En 1457, il habite place de Chambre. Il décède le 8 février 1461.
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Jost Haller (14..-14..)
Jost Haller était un peintre et enlumineur du XVe siècle, installé successivement à Strasbourg, Metz et Sarrebruck.
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D. Johannis (1...-1...)
D. Johannis est un copiste œuvrant à Metz dans la deuxième moitié du XVe siècle. Des indices nous permettent d'avancer l'hypothèse qu'il aurait été notaire. Il est possiblement lié à N. Johannis, notaire apostolique et impérial et notaire d'officialité de Metz, puisque leurs seings respectifs comportent de fortes similitudes.