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Perrette Bay (15..-15..)
L'ascendance de Perrette Bay n'est pas connue. Peut-être est-elle la soeur de Mathieu Bay le marchand. Elle est la seconde épouse de Martin Jean d'Ingenheim le Jeune. Devenue veuve vers 1538, elle meurt sans doute âgée après 1558.
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Perrette N. (14..-1512)
Perrette, dont l'ascendance est inconnue, épouse en premières noces Jean Aubrion l'écrivain. Après la mort de son époux en 1501, elle épouse Baudat Blanchard, veuf de sa première épouse. Perrette meurt laissant veuf Baudat pour une deuxième fois entre la fin avril et le début mai 1512.
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Philippe de Bibra (14..-14..)
Philippe de Bibra (ou Bibrach) est le fils de Burthemin de Bibra, maréchal du duc de Saxe, et de Anne de Ruick. Il participe à plusieurs jeux d'armes à Metz et épouse entre 1458 et 1462 Isabelle Desch dit la Sourde, veuve de Nicolle de Raigecourt et dame d'Ancerville. Le 22 juin 1480, les droits sur Ancerville sont cédés au fils issu du premier lit d'Isabelle : Philippe de Raigecourt. Il meurt à une date incertaine après 1484.
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Philippe de Florainville (14..-15..)
Philippe de Florainville est la fille de René de Florainville, bailli de Clermont et maître d'hôtel du duc de Lorraine, et de Anne de Norroy. Fille d'honneur de la duchesse de Lorraine et reine de Sicile, elle se marie à Michel Le Gronnais en 1515. Elle meurt à une date inconnue.
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Philippe de Norroy (14..-1511) Philippe de Norroy est le fils d'Antoine de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille et de Claude de Serrières. Il meurt jeune sans alliance d'un accident de chasse par un sanglier en 1511 ; il est enterré dans l'église de Port-sur-Seille. Sa pierre tombale a été dessinée vers 1850, de façon très imprécise.
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Philippe de Pfaffenhoffen (15..-1544)
Philippe de Pfaffenhoffen est la fille de Nicolas de Paffenhoven et de Marguerite de Mailly. Elle épouse en premières noces Jacques d'Haraucourt, noble lorrain, le 12 février 1524. Veuve, elle se remarie le 5 décembre 1535 avec Antoine de Raigecourt. Elle meurt le 23 décembre 1544, laissant son époux veuf. Son corps est enseveli dans la collégiale Saint-Thiébaut. Après un long veuvage, Antoine de Raigecourt meurt à son tour en 1570.
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Philippe de Vigneulles (1471-1528) Philippe de Vigneulles est le plus célèbre des écrivains et chroniqueurs messins. Il est le fils d'un petit notable du village de Vigneulles, où on l'appelle Philippe Gérard, du nom de son père. Après plusieurs années de fugue en Italie, il revient en Lorraine, mais est capturé par des soldats lorrains, qui le détiennent plus d'un an (1490-1491). Enfin libéré, il s'établit comme marchand chaussetier à Metz et prospère rapidement.
Philippe épouse Mariette Le Loups en 1493, mais elle meurt dès le mois de décembre. Il se remarie avec Zabelline (ou Isabelle) Le Sarte le 21 avril 1494. Le couple a douze enfants. Mais la peste de 1508-1509 ravage la maisonnée. Seuls André et Marguerite survivent à leurs parents.
Dans les années 1510-1520, Philippe écrit pour son plaisir quatre œuvres importantes : un recueil de nouvelles, les Cent nouvelles nouvelles, une mise en prose moderne de l'épopée de la Geste des Loherains, des Mémoires, premier exemple du genre en français, et une grande Chronique de Metz des origines à son époque.
Philippe meurt au début de l'année 1528.
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Philippe Praillon (1582-1645)
Philippe Praillon est le fils de Jacques Praillon et de Salomée Pierrot, né le 28 janvier 1582. Il est d'abord chanoine de la cathédrale à partir du 8 octobre 1597, mais il abandonne le canonicat en 1605. Il épouse Anne Hellotte qui décède en août 1638. Il occupe sept fois la fonction de maître-échevin de la ville et devient lieutenant général du bailliage de Metz en 1641. Il meurt le 11 octobre 1645. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis avec les corps de son père, de sa mère et de ses grands-parents. Bibliophile, c'est notamment lui qui possède les Chroniques de la ville de Metz rédigées par Jean Praillon dans la première moitié du XVIe siècle.
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Pierre de Beauvau (15..-15..)
Pierre de Beauvau est le fils de René de Beauvau et de Claude Baudoche. Il se marie avec Agnès Desch, dont il est le premier époux.
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Pierre Perrat (13..-1400)
Pierre Perrat est surtout connu pour sa fonction de maître-maçon de la cathédrale Saint-Étienne de Metz à partir de 1383 au moins. Mais il travailla aussi au convent des Carmes de Metz et aux cathédrales de Toul et de Verdun. C'est peut-être par ce que son épitaphe est la seule des architectures à avoir été conservée dans la cathédrale que la légende s’est emparé de son nom : on lui a attribué l'ensemble de la cathédrale, qu'il n'aurait pu construire qu'au prix d'un pacte avec le diable. Architecte sans doute talentueux, il n'est qu'un des nombreux hommes de l'art qui se sont succédé sur le chantier de la cathédrale du XIIIe au XVIe siècle. Il obtient dès 1386 le droit de placer sa sépulture dans la cathédrale tant que « pour le temps de son décès, il soit bon fils de sainte église ». En 1387, il loue une maison au chapitre située en Porsaillis pour le prix de 9 livres et 100 sous. Après sa mort, c'est un certain maître André qui est élu par le chapitre pour lui succéder au titre de maître-maçon de la cathédrale, puis par Bernard Lathomi en 1439.
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Poincignon Le Braconnier (14..-15..)
L'ascendance de Poincignon Le Braconnier est inconnue. Il épouse une certaine Jacomette qui devient marraine d'une fille de Philippe de Vigneulles. Poincignon, marchand de Metz, occupe aussi la charge de clerc des « adjournés » entre 1483 et 1509, faisant de lui un membre clé du personnel officiel de la ville chargé de l'écrit, avec des gages annuels s'élevant à 60 sous. À Metz, les « adjournés » sont des procédures judiciaires expéditives réalisées devant un nombre restreint du conseil des Treize, parfois qu'un seul, et faisant intervenir qu'un petit nombre de plaideurs (six au maximum). Les « adjournés », qui concernaient les causes civiles de petite importance, se déroulaient au Palais des Treize en la « chambre des adjournés ». Poincignon meurt à une date inconnue entre 1509 et 1518.
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Richard de la Pole, « duc de Suffolk », (1480-1525)
Richard de la Pole est un noble anglais originaire de la famille des York, né vers 1480. Il s'approprie le surnom de duc de Suffolk en souvenir de son grand-père. En 1514, il est protégé par Louis XII et exilé à Metz où il s'installe dans la maison de la Haute-pierre. En 1519, il fuit la maison, mais aussi la ville après s'être battu avec Nicolas l'Orfèvre car Richard était l'amant de sa femme. Il meurt le 24 février 1525 à la bataille de Pavie, en essayant de sauver le roi de France François Ier. Son corps est inhumé dans la basilique San Pietro in Ciel d'Oro des Augustins de Pavie.
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Robert II de la Marck (1468-1536)
Robert de la Marck descend d'une famille princière allemande, installée aux confins de l'évêché de Liège au XVe siècle, à Sedan et à Bouillon. À l'époque de ses parents, les La Marck ont noué des liens étroits avec les élites messines : ses deux soeurs ont épousé des habitants de Metz et lui-même possède un grand hôtel sur la colline Sainte-Croix.
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Roch de Marteau (15..-15..)
Roch de Marteau est un noble dont l'origine est incertaine. Sa première épouse est inconnue, dont serait issu Flory de Marteau. Il se remarie avec Barbe de Montarby le 7 février 1537. C'est une double alliance entre les deux familles : le Roch de Marteau près son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Il meurt à une date inconnue après 1545.
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Théobald de Lixheim (14..-15..)
Théobald de Lixheim est un verrier originaire de Lixheim en Alasce, né vers 1455. Il est connu pour être un disciple du maître alsacien Pierre d'Andlau. Entre 1477 et 1481, il fait partie d'une association de verriers à Strasbourg, aux côtés de Hans von Maursmünster, Lienhard Spitznagel et Wernher Störe. Il est actif comme maître verrier entre 1480 et 1505. Il produit des vitraux pour la cathédrale de Metz sur un style vitrail-tableau et gothique. L'oeuvre est signé par une inscription latine « HOC OPUS DE THEOBALDUM DE LYXHEIM VIT EEM CAERET PERFECTUM EST ANO DOMINI MCCCCCIV ». Cet ouvrage de Theobald de Lixheim a bien (ou certainement) été achevé en l’an du Seigneur 1504. Il œuvre dans de nombreux endroits : à l'église Saints-Pierre-et-Paul à Obernai en 1485, à la collégiale Saint-Rémy à Fénétrange en 1488, à l'église Sainte-Walburge à Walbourg vers 1490. Il est un des artistes verriers symbolisant la convergence des styles gothique et de la Renaissance.
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Thibaut de Ligny (12..-13..)
Thibaut de Ligny est un médecin (« physicien ») demeurant à Metz dans les années 1310, connu par son exemplaire du Canon d'Avicenne que lui copie son neveu Jean.
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Thiriat Howesson, dit de Landremont (13..-1418) Thiriat Howesson dit de Landremont était un clerc, notaire apostolique et impérial de la cour de Metz, mentionné dès 1393. Il possède et acquiert plusieurs seigneuries : seigneur en partie de Larry et de Silly-en-Saulnois, li achète en 1404 un franc-alleu situé à Achâtel à l'héritier de l'écuyer Mathieu de Lucey. Il est fortement possible qu'il ait épousé une femme liée aux paraiges puisque son fils, Baudat, est inscrit au paraige du Commun. Il meurt peu de jours après sa fille Lucette le 2 juin 1418. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Victor.
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Thomas de Clinchamp (14..-15..)
L'ascendance et la descendance de Thomas de Clinchamp ne nous sont pas connues. Comme son nom l’indique, il est originaire de Clinchamp, « une paroisse à l’extrémité sud-ouest du diocèse de Toul, entre Chaumont et Neufchâteau. Ce maître verrier a pu subir l’influence messine et on peut penser qu’il a travaillé dans l’atelier du Maître des apôtres de la grande verrière de la cathédrale de Metz dès 1504. Il est signalé en 1513 comme verrier messin. Thomas a aussi œuvré dans plusieurs églises du pays de Metz, dont Norroy-le-Veneur (vitrail du chœur), Fèves (vitrail dans l’abside) et Magny.
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Toussaint L'écuyer (14..-15..)
Toussaint L'écuyer est un bourgeois messin sur lequel nous avons malheureusement peu d'informations. En 1484, il épouse Henriette, une riche bourgeoise messine, veuve de Jean le Clerc, marchand. Jean Aubrion et Philippe de Vigneulles critiquent ce mariage qu'ils qualifient de « sot » puisque Toussaint ne possède pour ainsi dire pas grand chose au moment de son union avec Henriette. Une maison lui appartient en Vésigneul, où demeure en 1512 François, fils de Pierre Chavel, marchand de Metz. Il meurt à une date inconnue après 1512.
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Wairenat de Noviant (12...-12...)
Wairenat de Noviant, ou Novéant est le fils de Jean de Noviant. Il est le maire de Novéant-sur-Moselle. Il est enseveli au couvent des Frères prêcheurs, avec sa femme, la "mairesse" de Noviant. L'épitaphe n'est pas datée. Les bans de tréfonds du XIIIe siècle signalent qu'il était vivant en 1288 et 1290.
Il est possiblement le père ou le frère de Jacques de Noviant, aman de la paroisse Saint-Gengoulf, dont la fille Collette se maria avec Uguignon Thomas, lié au paraige de Porte-Moselle.
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Zabeline Le Sarte (14..-15..)
Zabeline ou Isabelle Le Sarte est la fille de Jean Le Sarte et d'une certaine Jacomette. Son père refuse d'accorder sa fille Zabelline, à Philippe de Vigneulles, qui épouse Mariette en premières noces, que son propre père choisit pour lui. Après la mort prématurée de Mariette en 1493, Philippe se marie avec Zabeline, le 27 avril 1494. Le couple a eu douze enfants, dont deux seulement atteignent l'âge adulte.
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Zayer (14..-1...)
En 1497, Zayer, d'origine allemande, est l'hôte de l'auberge Aux Trois Rois, située rue des Allemands. Selon Jean Praillon, il construit un calvaire sur le Désirémont, puis un chemin de croix entre le cimetière de Saint-Eucaire et le Pont-Rengmont.