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Barbe Cunehem (14..-1512)
Barbe Cunehem est la fille de Michel Cunehem, noble récemment installé à Metz, et d'Isabelle Baudoche. Elle épouse le 18 septembre 1480 Renaud Le Gronnais du Neufbourg avec qui elle a trois enfants. Elle meurt le 15 octobre 1512 laissant son époux veuf.
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Philippe de Florainville (14..-15..)
Philippe de Florainville est la fille de René de Florainville, bailli de Clermont et maître d'hôtel du duc de Lorraine, et de Anne de Norroy. Fille d'honneur de la duchesse de Lorraine et reine de Sicile, elle se marie à Michel Le Gronnais en 1515. Elle meurt à une date inconnue.
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Valentin Bousch (14..-1541)
Valentin Bousch est un des plus célèbres maîtres verriers du XVIe siècle. Sans doute origine de Strasbourg, il travaille sur le chantier lorrain de Saint-Nicolas de Port avant de se recevoir le titre de verrier attitré de la cathédrale de Metz en 1518. Il se fixe alors à Metz, vers 1520-1522. Il travaille pendant vingt ans pour le chapitre de la cathédrale, alors que la grande église est en plein chantier. Il travaille aussi pour certaines familles de paraiges, notamment les Baudoche, mais ses œuvres pour les églises de Metz (comme les Carmes) ont presque entièrement disparu. Demeurent des vitraux réalisés pour les gens de paraiges dans le pays messin (à Sainte-Barbe pour les Baudoche) ou ailleurs (à Génicourt-sur-Meuse pour les Le Gronnais). Valentin habitait une maison près du grenier de Chèvremont. Il dirige un atelier considérable et accumule une fortune certaine. Il meurt en 1541.
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Jean le Sarte (14..-1510)
Jean le Sarte est échevin et maire du village de Lessy. En 1490, il échappe à des ravisseurs qui enlèvent le maire de Vigneulles, Jean Gérard ainsi que son fils Philippe de Vigneulles. Philippe est amoureux de la fille de Jean, Isabelle (ou Zabellin). En 1492, Jean refuse ce mariage. Philippe est alors contraint de se marier avec une épouse choisie par son propre père, qui meurt prématurément. En 1494, le jeune veuf obtient le consentement de Jean le Sarte pour épouser Isabelle. Selon les Mémoires de Philippe de Vigneulles, Jean meurt le 16 août 1510, et son héritage déclenche un procès qui coûte cher au chroniqueur. Une stèle funéraire conserve la mémoire de ce notable dans l'église du village.
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Jean Gérard (142.-1509)
Jean Gérard est un villageois, maire de son village de Vigneulles sur la côte de Moselle. Nous le connaissons surtout grâce au témoignage de son fils, connu sous le nom de Philippe de Vigneulles.
Il est le deuxième des cinq fils de Jennat et Colette Royne. Il épouse une orpheline de Norroy, Magui Poinsay. Le couple a 5 enfants, dont deux atteignent l'âge adulte, Colette et Philippe.
Veuf en 1480, il se remarie avec une femme plus âgée que lui. Quand Philippe est installé à Metz, le couple vient le rejoindre. Jean meurt âgé d'environ 80 ans en 1509.
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Martin d'Ingenheim (143.-1516)
Martin d'Ingenheim est clerc et secrétaire des Sept de la Guerre au service de la ville de 1471 jusqu'à son décès en 1516. Il est blessé à la tête par un carreau d'arbalète lors de l'attaque surprise de la ville en 1473. En 1480, il est marié avec Catherine, fille de Pierson, fabricant de galoches à semelles de bois. En 1512, alors sans doute octogénaire, il remplit encore ses fonctions de secrétaire et participe à une ambassade messine pour assister à la diète impériale à Trèves avec Gérard Tanard aussi clerc des Sept.
Avec lui apparaît une puissante « dynastie familiale » de clercs des Sept de la guerre qui se maintient jusqu'au basculement de souveraineté de 1552 : son neveu, appelé Martin le Jeune d'Ingenheim, occupe lui aussi le rôle de clerc des Sept à partir de 1505, puis le fils de ce dernier, François d'Ingenheim, licencié en droit de l'université d'Heidelberg, recruté vers 1548.
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Jacomin Husson (14..-1518)
Jacomin Husson est un marchand établi dans le quartier de Porte-Moselle. Il compose une chronique qui devient originale pour les années 1510-1518. On en conserve un manuscrit autographe et une copie dotée d'une continuation par Renaud Le Gronnais. Contemporain de Philippe de Vigneulles, du même milieu que lui et comme lui tributaire du manuscrit de Vienne ayant appartenu aux Aubrion, Husson peut apparaître comme son rival littéraire : les deux ambitionnent d'écrire une histoire complète de Metz depuis ses origines.
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Zayer (14..-1...)
En 1497, Zayer, d'origine allemande, est l'hôte de l'auberge Aux Trois Rois, située rue des Allemands. Selon Jean Praillon, il construit un calvaire sur le Désirémont, puis un chemin de croix entre le cimetière de Saint-Eucaire et le Pont-Rengmont.
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Jean Praillon (1....-155.)
Jean Praillon fait une carrière au service de la ville : il est secrétaire des Treize.
Il rédige la dernière grande chronique messine du temps de la ville libre, avec un point de vue souvent critique sur le gouvernement des paraiges. Sa famille occupe ensuite une place importante dans le gouvernement urbain sous occupation française.
Il est un bienfaiteur du Petit-Clairvaux, dont il fait redécorer le choeur de l'église.
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Jean Aubrion (14..-1501)
Jean Aubrion est né vers 1440, il est le fils du marchand Hannès de Morhange. Écrivain au service de la ville, il occupe au cour de sa carrière plusieurs offices . Il est administrateur de l'abbaye de Saint-Vincent, procureur accompagnant les hommes de paraiges lors de légations municipales, compagnon du conseil de la corporation des merciers et épiciers de Metz et échevin de la paroisse Saint-Jacques.
À partir de 1465, alors âgé d'environ 25 ans, il début l'écriture de son « Journal » sur la vie urbaine messine qu'il rédige jusqu'à sa mort en 1501. Le récit est repris par son cousin Pierre Aubrion après sa mort. Il épouse à une date inconnue une certaine Perrette, qui, veuve, se remarie avec Baudat Blanchard homme de paraige, signalant ici le milieu aisé du ménage. Jean Aubrion a tenté d'entrer en paraiges, mais comme ni son père ni son grand-père maternel n'étaient inscrits au sein de ceux-ci, sa demande a été rejetée par les autorités urbaines. Jean Aubrion meurt le 10 octobre 1501. Son corps est inhumé en l'église Sainte-Croix où il avait acquis une stalle familiale dès 1488.
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Bernard de Norroy (14..-15..) Bernard de Norroy est l'un des fils d'Antoine de Norroy et de Claude de Serrières. Il épouse Perrette Baudoche le 20 novembre 1516. Le divorce de Perrette et d'Androuin Roucel avait fait scandale. Il meurt en 1518 ou 1520, peut-être au cours d'un tournoi à Metz.
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Philippe de Norroy (14..-1511) Philippe de Norroy est le fils d'Antoine de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille et de Claude de Serrières. Il meurt jeune sans alliance d'un accident de chasse par un sanglier en 1511 ; il est enterré dans l'église de Port-sur-Seille. Sa pierre tombale a été dessinée vers 1850, de façon très imprécise.
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Antoine de Norroy (14..-1537) Descendant du lignage barrois des Cherisey, qui a pris le nom de Norroy ou Nourroy au XIVe siècle, il est seigneur de Port-sur-Seille. Il est le fils aîné de Georges de Norroy et de Catherine d'Autel. Il s'installe à Metz vers 1480, au moment de son mariage avec Claude de Serrières, fille de Jean de Serrières dit le Huttin. Aucun de ses enfants n'entrent en paraiges, malgré son mariage avec une femme issue des paraiges. Il reconstruit l'église du village vers 1500. Il y est enterré après sa mort, survenue le 7 novembre 1537.
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Louis de Lenoncourt (14..-14..)
Louis de Lenoncourt est le fils de Philippe de Lenoncourt dit le Jeune et de Catherine de Beauvau. Issu d'une des principales familles de la chevalerie lorraine, qui se partage entre le service du duc et celle du roi de France, Louis de Lenoncourt s'installe à Metz. Il épouse une fille de Robert de la Marck, Claude, en 1470. Devenu veuf, il se remarie en 1489 avec une riche veuve du milieu des paraiges, Catherine Chaverson. Il meurt après 1498.
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Jeanne de Marley (14..-14..)
Issue de la chevalerie lorraine, Jeanne de Marley épouse le seigneur de Sedan, Robert I de la Marck, et s'installe à Metz. Veuve en 1489, elle se remarie en 1491 avec un capitaine espagnol de passage. Ce mariage considéré comme une mésalliance fait scandale et est désapprouvé par ses enfants.
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Claude de la Marck (14..-14..)
Claude de la Marck est la fille de Robert I de la Marck et de Jeanne de Marley. Elle épouse en 1470 Louis de Lenoncourt, un noble lorrain résidant à Metz. Quelques années plus tard, sa soeur Bonne se marie avec un homme de paraige, Pierre Baudoche. Claude meurt avant 1489, date à laquelle Louis se remarie avec Catherine Chaverson.
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Robert II de la Marck (1468-1536)
Robert de la Marck descend d'une famille princière allemande, installée aux confins de l'évêché de Liège au XVe siècle, à Sedan et à Bouillon. À l'époque de ses parents, les La Marck ont noué des liens étroits avec les élites messines : ses deux soeurs ont épousé des habitants de Metz et lui-même possède un grand hôtel sur la colline Sainte-Croix.
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Johann Casimir I. Kolb von Wartenberg (1584-1661)
Johann Casimir I. Kolb von Wartenberg, ancien gouverneur du Palatinat pour l'électeur palatin, se réfugie à Metz pendant la guerre de Trente ans et y acquiert de nombreux manuscrits.
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Philippe Praillon (1582-1645)
Philippe Praillon est le fils de Jacques Praillon et de Salomée Pierrot, né le 28 janvier 1582. Il est d'abord chanoine de la cathédrale à partir du 8 octobre 1597, mais il abandonne le canocicat en 1605. Il épouse Anne Hellotte qui décède en août 1638. Il occupe sept fois la fonction de maître-échevin de la ville et devient lieutenant général du bailliage de Metz en 1641. Il meurt le 11 octobre 1645. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis avec les corps de son père, de sa mère et de ses grands-parents. Bibliophile, c'est notamment lui qui possède les Chroniques de la ville de Metz rédigées par Jean Praillon dans la première moitié du XVIe siècle.
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Henri d'Orquevaulz (14..-14..) Ce peintre et enlumineur est actif à Metz dans les années 1440-1460. On lui attribue six manuscrits enluminés et une peinture murale de la cathédrale.
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Maître de l'Apocalypse de Liège
Ce peintre est actif à Metz dans les années 1290-1310 et dirige un atelier important : son style est reconnaissable mais les oeuvres présentent souvent plusieurs mains. Le maître a été identifié par Alison Stones mais son identité reste inconnue. Il est donc appelé d'après une des œuvres qu'il a enluminée. A. Stones l'appelle le chef du "groupe du manuscrit Douce 308", d'après un des derniers manuscrits, Aurore Gasseau celui du "groupe de la charte de Sainte-Glossinde", d'après l'un des documents les plus anciens pouvant être rattaché à l'atelier.
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Thibaut de Ligny (12..-13..)
Thibaut de Ligny est un médecin (« physicien ») demeurant à Metz dans les années 1310, connu par son exemplaire du Canon d'Avicenne que lui copie son neveu Jean.
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Jean Desch (14..-1496)
Jean Desch est clerc des Sept de la guerre à Metz, une fonction équivalent à celle d'un secrétaire municipal. Il doit être distingué de la famille affiliée aux paraiges avec laquelle il n'a pas de lien de parenté. Il doit aussi être distingué de Jean Desch dit de Luxembourg qui le précède à la fonction de clerc des Sept de la guerre entre 1420 et 1464. Peut-être s'agit-il de son père, mais la documentation ne nous permet pas de le certifier.
Jean Desch exerce son métier au service des Sept commis de la guerre pendant 27 ans, de 1469 jusqu'à sa mort en 1496. Bourgeois messin, Jean Desch paraît avoir été assez fortuné et avoir joui d'un certain prestige social. Il possédait notamment une maison appellée « Bonne Aventure » située sur la rue de la Haye dont les jardins bordaient la rivière de Moselle.
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Nicolle Geoffroy (14..-14..)
Nicolle Geoffroy (ou Jouffroy) est originaire de Luxeuil-lès-Bains. Elle est la nièce de Jean Geoffroy, évêque et cardinal d'Albi. Ce serviteur de Louis XI avait cherché à être abbé dans la région de Metz : il brigue l'abbaye de Gorze en 1467, puis celle de Saint-Clément ; il est finalement abbé de Saint-Symphorien de 1468 à sa mort en 1473. En 1475, Nicolle épouse le Messin Wiriat Louve, mais le mariage est de courte durée. Son époux part en pèlerinage vers Jérusalem en mars 1478. Il meurt à Rhodes au retour. apprend la nouvelle en 1480. Veuve et sans enfants, elle vend tous ses biens pour fonder le couvent des Soeurs Colettes à Metz. Elle se retire ensuite dans le couvent, avant d'être transférée à paris au couvent de l'Ave Maria, où elle finit saintement ses jours.
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Toussaint L'écuyer (14..-15..)
Toussaint L'écuyer est un bourgeois messin sur lequel nous avons malheureusement peu d'informations. En 1484, il épouse Henriette, une riche bourgeoise messine, veuve de Jean le Clerc, marchand. Jean Aubrion et Philippe de Vigneulles critiquent ce mariage qu'ils qualifient de « sot » puisque Toussaint ne possède pour ainsi dire pas grand chose au moment de son union avec Henriette. Une maison lui appartient en Vésigneul, où demeure en 1512 François, fils de Pierre Chavel, marchand de Metz. Il meurt à une date inconnue après 1512.