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Béatrice Laiey (14..-1473)
Béatrice Laiey est la fille de Mangin Laiey de Saint-Julien et de Catherine de Hampont. C'est par sa mère qu'elle est liée aux paraiges, Mangin étant un bourgeois écrivain installé en Ayest. Elle se marie avec Jennat de Hannonville du paraige du Commun. Elle meurt le 19 octobre 1473, laissant Jean veuf, lequel se remarie avec Claude Dicart. Son corps est enseveli dans l'église Sainte-Ségolène.
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Jacomette Gourdat dit Lingloise (13..-144.)
Jacomette Gourdat dite Lingloise est la fille de Maheu Gourdat et de Alixon le Roussel. Elle épouse Nicolle Coince, du paraige du Commun, lequel meurt avant 1398. Aucune descendance ne leur est connue. Comme son grand-père maternel et sa mère, elle fonde un autel dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt après un long veuvage entre 1441 et 1442.
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Maheu Gourdat dit Linglois (13..-13..)
L'ascendance de Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand du quartier de Saulnerie est inconnue. Il épouse en premières noces une certaine Martenette. Il se remarie avec Alixon, fille du tanneur Jacomin le Roussel. Il meurt à une date inconnue avant 1367, laissant Alixon dans un long veuvage. Les quatre filles issues de ses deux mariages sont mariées avec des hommes de paraiges. Maheu est-il inscrit lui-même en paraige ? On peut le supposer, mais la documentation conservée ne permet pas de le confirmer.
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Alixon le Roussel (13..-13..)
Alixon le Roussel est la fille du tanneur Jacomin le Roussel. Elle épouse Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand de Saulnerie, dont elle est la seconde épouse et avec qui elle a deux filles. Elle fonde un autel comme son père et sa fille Jacomette dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt en 1398 ou peu avant.
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Jacomin le Roussel (13..-1366)
Jacomin le Roussel est un tanneur de Metz. Il fonde un autel dans la paroisse Saint-Etienne en 1354. Le nom de son épouse nous est inconnu, mais nous avons la trace d'une fille issue de ce mariage : Alixon le Roussel. Jacomin meurt en mai 1366.
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Collette Jaiquemat (14..-1483)
Collette Jaiquemat est la fille du marchand messin Jean Jaiquemat et d'une mère inconnue. Elle épouse Jean Travalt de Porte-Moselle. Elle meurt le 29 août 1482, le laissant veuf. Elle est enterrée avec sa fille possiblement au couvent des Frères Baude, comme son époux Jean. La famille est lourdement affecté par une maladie en 1483 qui emporte Collette et deux de ses fils : Bernardin et Jean dit le Jeune.
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Michel Cunehem (14..-14..)
Michel Cunehem, dont l'ascendance nous est inconnue, est un noble qui vient s'installer à Metz par son mariage avec Isabelle Baudoche, veuve de Wiriat de Toul. Il est reçu dans la bourgeoisie de Metz le 14 octobre 1460, dont nous avons conservé le serment aux autorités urbaines. Il meurt à une date inconnue après 1484.
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Léonard Pricard (147.-1541)
Léonard Pricard est originaire d'Aix-la-Chapelle. Encore enfant, il devient apprenti à Metz chez un barbier lui-même sans doute d'origine allemande, Hannes, établi place du Quarteau. En 1485, Léonard joue le rôle principal d'un mystère joué près de chez son maître, place Saint-Louis : le mystère de sainte Barbe. Son jeu émeut tant la foule que les riches se disputent l'honneur de faire quelque chose pour lui. Le chanoine Jean Chardalle le prend alors sous sa protection et l'envoie faire des études dans « la meilleure école » de Metz (Vigneulles ne précise pas laquelle). Léonard joue à nouveau, l'année suivante, dans le Mystère de sainte Catherine, mais sa voix a mué et il a moins de succès. Mais à l'école, il se révèle extrêmement doué, et Chardalle l'envoie poursuivre sa formation à Paris, où il devient maître ès arts, ce qui est le premier degré de l'université. De retour à Metz, il devient maître d'école et « régent » de l'école de Saint-Sauveur dans les années 1490. Léonard ne n'arrête pas là : il obtient une prébende de chanoine dans sa ville natale d'Aix. Nous savons tout cela grâce à Philippe de Vigneulles, qui raconte le mystère de sainte Barbe et ne donne que le prénom du jeune acteur.
Or un seul chanoine d'Aix porte ce prénom : nous pouvons identifier l'ancien apprenti barbier avec Léonard Pricard, chanoine d'Aix de 1506 à 1541. Devenu un savant humaniste, Léonard a l'honneur de correspondre avec le « prince des humanistes », Érasme.
Les savants de la fin du XIXe siècle ont supposé que Philippe de Vigneulles et Léonard, qui devaient avoir le même âge, ont été amis d'enfance, et qu'en 1510, lors de son pèlerinage à Aix-la-Chapelle, Philippe en profite pour aller rendre visite à son ancien ami devenu chanoine. Lui-même n'en dit rien ni dans sa Chronique, ni dans ses Mémoires. Il écrit seulement qu'il l'a connu quand il était maître d'école, et que l'ancien acteur amateur est devenu chanoine à Aix, un homme aux responsabilités importantes (« porter grand office »). Plutôt qu'un ami d'enfance, Léonard est pour Philippe un voisin du quartier Saint-Jacques et (pourquoi pas?) le maître d'école de ses enfants.
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Pierre de Beauvau (15..-15..)
Pierre de Beauvau est le fils de René de Beauvau et de Claude Baudoche. Il se marie avec Agnès Desch, dont il est le premier époux.
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Catherine de Ville (14..-1499)
Catherine de Ville est la fille de Nicolle de Ville et de Mahaut de Ville. Elle se marie entre 1485 et 1499 avec Philippe de Raigecourt dit Xappey, dont elle est la deuxième épouse, après son divorce avec Françoise de Warise. Elle meurt le 3 décembre 1499, laissant trois fils à Philippe de Raigecourt qui meurt quelques mois plus tard. Joffroy, Nicolle et Joffroy, encore mineurs, sont alors mis sous la tutelle d'André de Rineck.
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Philippe de Pfaffenhoffen (15..-1544)
Philippe de Pfaffenhoffen est la fille de Nicolas de Paffenhoven et de Marguerite de Mailly. Elle épouse en premières noces Jacques d'Haraucourt, noble lorrain, le 12 février 1524. Veuve, elle se remarie le 5 décembre 1535 avec Antoine de Raigecourt. Elle meurt le 23 décembre 1544, laissant son époux veuf. Son corps est enseveli dans la collégiale Saint-Thiébaut. Après un long veuvage, Antoine de Raigecourt meurt à son tour en 1570.
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Philippe de Bibra (14..-14..)
Philippe de Bibra (ou Bibrach) est le fils de Burthemin de Bibra, maréchal du duc de Saxe, et de Anne de Ruick. Il participe à plusieurs jeux d'armes à Metz et épouse entre 1458 et 1462 Isabelle Desch dit la Sourde, veuve de Nicolle de Raigecourt et dame d'Ancerville. Le 22 juin 1480, les droits sur Ancerville sont cédés au fils issu du premier lit d'Isabelle : Philippe de Raigecourt. Il meurt à une date incertaine après 1484.
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Roch de Marteau (15..-15..)
Roch de Marteau est un noble dont l'origine est incertaine. Sa première épouse est inconnue, dont serait issu Flory de Marteau. Il se remarie avec Barbe de Montarby le 7 février 1537. C'est une double alliance entre les deux familles : le Roch de Marteau près son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Il meurt à une date inconnue après 1545.
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Flory de Marteau (15..-15..)
Flory de Marteau est un noble possiblement originaire du Dauphiné, fils de Roch de Marteau. Il se marie en premières noces à Barbe, fille de Renaud Desch et de Barbe de Montarby. C'est une double alliance entre les deux familles : Roch de Marteau après son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Barbe meurt le laissant veuf avant 1561. Flory se remarie avec sa cousine germaine, Anne Desch et meurt avant 1586.
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Barbe Cunehem (14..-1512)
Barbe Cunehem est la fille de Michel Cunehem, noble récemment installé à Metz, et d'Isabelle Baudoche. Elle épouse le 18 septembre 1480 Renaud Le Gronnais du Neufbourg avec qui elle a trois enfants. Elle meurt le 15 octobre 1512 laissant son époux veuf.
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Philippe de Florainville (14..-15..)
Philippe de Florainville est la fille de René de Florainville, bailli de Clermont et maître d'hôtel du duc de Lorraine, et de Anne de Norroy. Fille d'honneur de la duchesse de Lorraine et reine de Sicile, elle se marie à Michel Le Gronnais en 1515. Elle meurt à une date inconnue.
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Jean le Sarte (14..-1510)
Jean le Sarte est échevin et maire du village de Lessy. En 1490, il échappe à des ravisseurs qui enlèvent le maire de Vigneulles, Jean Gérard ainsi que son fils Philippe de Vigneulles. Philippe est amoureux de la fille de Jean, Isabelle (ou Zabellin). En 1492, Jean refuse ce mariage. Philippe est alors contraint de se marier avec une épouse choisie par son propre père, qui meurt prématurément. En 1494, le jeune veuf obtient le consentement de Jean le Sarte pour épouser Isabelle. Selon les Mémoires de Philippe de Vigneulles, Jean meurt le 16 août 1510, et son héritage déclenche un procès qui coûte cher au chroniqueur. Une stèle funéraire conserve la mémoire de ce notable dans l'église du village.
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Jean Gérard (142.-1509)
Jean Gérard est un villageois, maire de son village de Vigneulles sur la côte de Moselle. Nous le connaissons surtout grâce au témoignage de son fils, connu sous le nom de Philippe de Vigneulles.
Il est le deuxième des cinq fils de Jennat et Colette Royne. Il épouse une orpheline de Norroy, Magui Poinsay. Le couple a 5 enfants, dont deux atteignent l'âge adulte, Colette et Philippe.
Veuf en 1480, il se remarie avec une femme plus âgée que lui. Quand Philippe est installé à Metz, le couple vient le rejoindre. Jean meurt âgé d'environ 80 ans en 1509.
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Martin d'Ingenheim (143.-1516)
Martin d'Ingenheim est clerc et secrétaire des Sept de la Guerre au service de la ville de 1471 jusqu'à son décès en 1516. Il est blessé à la tête par un carreau d'arbalète lors de l'attaque surprise de la ville en 1473. En 1480, il est marié avec Catherine, fille de Pierson, fabricant de galoches à semelles de bois. En 1512, alors sans doute octogénaire, il remplit encore ses fonctions de secrétaire et participe à une ambassade messine pour assister à la diète impériale à Trèves avec Gérard Tanard aussi clerc des Sept.
Avec lui apparaît une puissante « dynastie familiale » de clercs des Sept de la guerre qui se maintient jusqu'au basculement de souveraineté de 1552 : son neveu, appelé Martin le Jeune d'Ingenheim, occupe lui aussi le rôle de clerc des Sept à partir de 1505, puis le fils de ce dernier, François d'Ingenheim, licencié en droit de l'université d'Heidelberg, recruté vers 1548.
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Jacomin Husson (14..-1518)
Jacomin Husson est un marchand établi dans le quartier de Porte-Moselle. Il compose une chronique qui devient originale pour les années 1510-1518. On en conserve un manuscrit autographe et une copie dotée d'une continuation par Renaud Le Gronnais. Contemporain de Philippe de Vigneulles, du même milieu que lui et comme lui tributaire du manuscrit de Vienne ayant appartenu aux Aubrion, Husson peut apparaître comme son rival littéraire : les deux ambitionnent d'écrire une histoire complète de Metz depuis ses origines.
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Zayer (14..-1...)
En 1497, Zayer, d'origine allemande, est l'hôte de l'auberge Aux Trois Rois, située rue des Allemands. Selon Jean Praillon, il construit un calvaire sur le Désirémont, puis un chemin de croix entre le cimetière de Saint-Eucaire et le Pont-Rengmont.
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Jean Praillon (1....-155.)
Jean Praillon fait une carrière au service de la ville : il est secrétaire des Treize.
Il rédige la dernière grande chronique messine du temps de la ville libre, avec un point de vue souvent critique sur le gouvernement des paraiges. Sa famille occupe ensuite une place importante dans le gouvernement urbain sous occupation française.
Il est un bienfaiteur du Petit-Clairvaux, dont il fait redécorer le choeur de l'église.
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Jean Aubrion (14..-1501)
Jean Aubrion est né vers 1440, il est le fils du marchand Hannès de Morhange. Écrivain au service de la ville, il occupe au cour de sa carrière plusieurs offices . Il est administrateur de l'abbaye de Saint-Vincent, procureur accompagnant les hommes de paraiges lors de légations municipales, compagnon du conseil de la corporation des merciers et épiciers de Metz et échevin de la paroisse Saint-Jacques.
À partir de 1465, alors âgé d'environ 25 ans, il début l'écriture de son « Journal » sur la vie urbaine messine qu'il rédige jusqu'à sa mort en 1501. Le récit est repris par son cousin Pierre Aubrion après sa mort. Il épouse à une date inconnue une certaine Perrette, qui, veuve, se remarie avec Baudat Blanchard homme de paraige, signalant ici le milieu aisé du ménage. Jean Aubrion a tenté d'entrer en paraiges, mais comme ni son père ni son grand-père maternel n'étaient inscrits au sein de ceux-ci, sa demande a été rejetée par les autorités urbaines. Jean Aubrion meurt le 10 octobre 1501. Son corps est inhumé en l'église Sainte-Croix où il avait acquis une stalle familiale dès 1488.
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Bernard de Norroy (14..-15..) Bernard de Norroy est l'un des fils d'Antoine de Norroy et de Claude de Serrières. Il épouse Perrette Baudoche le 20 novembre 1516, dont il est le second époux. Le divorce de Perrette et d'Androuin Roucel avait fait scandale. Il meurt en 1518 ou 1520, peut-être au cours d'un tournoi à Metz.
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Philippe de Norroy (14..-1511) Philippe de Norroy est le fils d'Antoine de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille et de Claude de Serrières. Il meurt jeune sans alliance d'un accident de chasse par un sanglier en 1511 ; il est enterré dans l'église de Port-sur-Seille. Sa pierre tombale a été dessinée vers 1850, de façon très imprécise.