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Mangette Granjean (14..-15..)
Mangette Granjean ou Grantjambe, bourgeoisie messine, épouse Nicolle ou Collignon d'Abocourt dit Fabelle, du paraige de Jurue. Au XVIe siècle, la famille Grantjambe était une famille bourgeoise aisée liée à l'exercice de l'écrit (écrivain du palais, amandellerie, etc.), mais qui n'était pas liée aux paraiges. Le couple a deux enfants connus, Jacomette et Jean. En 1495, Mangette devient la marraine de Jacomette de Vigneulles. Elle meurt, comme son époux Nicolle, à une date inconnue après 1511.
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Jean de Vigneulles (1508-1508)
Jean de Vigneulles est le dixième fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il naît le 23 juillet 1508 et meurt le 27 novembre de la même année. Il est enterré à Lessy. Il a pour parrain Jacques, prêtre de Lessy et Jean Cage, aussi appelé Jean Hesse de Lessy. Sa marraine est Barbe, femme de Jean Nouillonpon, écrivain de la cité.
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Jacques de Vigneulles (1505-1508)
Né le 8 juin 1505, Jacque est le neuvième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt âgé de trois ans en juillet 1508. Ses parrains sont maître Jean Noël et Hannes le vieux, et sa marraine est Isabelle, femme de François Coligny.
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François de Vigneulles (1504-1504)
François est le huitième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte, né le 31 mai 1504 et baptisé le lendemain. Il meurt le 10 Juillet de la même année. Il a pour premier parrain le seigneur Dimanche, curé de Saint-Étienne-le-Dépenné. Son second parrain est le petit Lowiat, l'écrivain, prénommé Estienne. Sa marraine est Jeanne, femme de Collignon de Châtel de Lorry.
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André de Vigneulles (1500-156.)
Né en 1500, André est le cinquième fils de Phillipe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
Il a pour parrain André Roynette, chanoine des cathédrales de Metz et de Toul. Son second parrain est le curé de Saint-Martin, Pierre Pairepat. Sa marraine est la femme de Mathieu Bay, un marchand messin. Il meurt à une date inconnue après 1560.
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Marguerite de Vigneulles (1501-155.)
Née le 26 août 1501, Marguerite de Vigneulles est la sixième enfant du couple de Vigneulles, et porte le prénom de sa grand-mère paternelle. En août 1516, elle épouse Jacomin Le Braconnier ; le couple a trois enfants, Philippe et Claude, qui meurent en bas-âge, et Catherine. Sa date de décès demeure inconnue, cependant on suppose que sa mort se situe dans les années 1550.
Elle a eu pour parrain Baudat Blanchard et pour marraines, Mariette, épouse de Jacomin Daiton, et Diatte.
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Zabeline Le Sarte (14..-15..)
Zabeline ou Isabelle Le Sarte est la fille de Jean Le Sarte et d'une certaine Jacomette. Son père refuse d'accorder sa fille Zabelline, à Philippe de Vigneulles, qui épouse Mariette en premières noces, que son propre père choisit pour lui. Après la mort prématurée de Mariette en 1493, Philippe se marie avec Zabeline, le 27 avril 1494. Le couple a eu douze enfants, dont deux seulement atteignent l'âge adulte.
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Mariette Le Loups (14..-1493)
Mariette est la fille du maire d'Hagondange, alors au Luxembourg germanophone. Elle épouse Philippe de Vigneulles en mai 1493. Le jeune couple s'installe alors au Rimport, et Philippe tient boutique de draps et de chausserie. Mariette meurt jeune le 12 décembre 1493 et est inhumée dans l'église Saint-Ferroy.
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Charles de Beauvau (14..-15..)
Charles de Beauvau, issu d'un lignage noble originaire d'Anjou et installé en Lorraine, est le fils de Bertrand de Beauvau et de Françoise de Brézé. En 1487, il épouse en premières noces Bonne, fille de Joffroy Chaverson et de Jennette Grognat et veuve de Philippe Desch. Après le décès de son épouse en 1499, il se remarie en 1500 avec la riche bourgeoise messine Barbe d'Aiey. Il meurt entre 1509 et 1528, laissant Barbe veuve.
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Barbe d'Aiey (14..-15..)
Barbe d'Aiey est la fille du marchand Ancillon d'Aiey et de la riche bourgeoise Mangeatte l'Espiet. Elle épouse en premières noces Jacomin de Bouxières dont elle est la seconde épouse. Après son décès en 1499, elle se remarie au cours de l'année 1500 avec Charles de Beauvau également veuf. Elle meurt veuve à une date inconnue après 1542.
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Béatrice Laiey (14..-1473)
Béatrice Laiey est la fille de Mangin Laiey de Saint-Julien et de Catherine de Hampont. C'est par sa mère qu'elle est liée aux paraiges, Mangin étant un bourgeois écrivain installé en Ayest. Elle se marie avec Jennat de Hannonville du paraige du Commun. Elle meurt le 19 octobre 1473, laissant Jean veuf, lequel se remarie avec Claude Dicart. Son corps est enseveli dans l'église Sainte-Ségolène.
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Hermann de Münster (13..-1392)
Hermann de Münster est un maître verrier originaire de Münster, en Westphalie en Allemagne. Il est actif à Metz entre 1381 et 1392 : son atelier travaille notamment sur le chantier de la cathédrale : on lui attribue la grande rose de la façade, appelée le « Grand O ». Il meurt en 1392 et est enterré dans la cathédrale.
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Jacomette Gourdat dit Lingloise (13..-144.)
Jacomette Gourdat dite Lingloise est la fille de Maheu Gourdat et de Alixon le Roussel. Elle épouse Nicolle Coince, du paraige du Commun, lequel meurt avant 1398. Aucune descendance ne leur est connue. Comme son grand-père maternel et sa mère, elle fonde un autel dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt après un long veuvage entre 1441 et 1442.
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Maheu Gourdat dit Linglois (13..-13..)
L'ascendance de Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand du quartier de Saulnerie est inconnue. Il épouse en premières noces une certaine Martenette. Il se remarie avec Alixon, fille du tanneur Jacomin le Roussel. Il meurt à une date inconnue avant 1367, laissant Alixon dans un long veuvage. Les quatre filles issues de ses deux mariages sont mariées avec des hommes de paraiges. Maheu est-il inscrit lui-même en paraige ? On peut le supposer, mais la documentation conservée ne permet pas de le confirmer.
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Alixon le Roussel (13..-13..)
Alixon le Roussel est la fille du tanneur Jacomin le Roussel. Elle épouse Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand de Saulnerie, dont elle est la seconde épouse et avec qui elle a deux filles. Elle fonde un autel comme son père et sa fille Jacomette dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt en 1398 ou peu avant.
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Jacomin le Roussel (13..-1366)
Jacomin le Roussel est un tanneur de Metz. Il fonde un autel dans la paroisse Saint-Etienne en 1354. Le nom de son épouse nous est inconnu, mais nous avons la trace d'une fille issue de ce mariage : Alixon le Roussel. Jacomin meurt en mai 1366.
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Collette Jaiquemat (14..-1483)
Collette Jaiquemat est la fille du marchand messin Jean Jaiquemat et d'une mère inconnue. Elle épouse Jean Travalt de Porte-Moselle. Elle meurt le 29 août 1482, le laissant veuf. Elle est enterrée avec sa fille possiblement au couvent des Frères Baude, comme son époux Jean. La famille est lourdement affecté par une maladie en 1483 qui emporte Collette et deux de ses fils : Bernardin et Jean dit le Jeune.
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Michel Cunehem (14..-14..)
Michel Cunehem, dont l'ascendance nous est inconnue, est un noble qui vient s'installer à Metz par son mariage avec Isabelle Baudoche, veuve de Wiriat de Toul. Il est reçu dans la bourgeoisie de Metz le 14 octobre 1460, dont nous avons conservé le serment aux autorités urbaines. Il meurt à une date inconnue après 1484.
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Léonard Pricard (147.-1541)
Léonard Pricard est originaire d'Aix-la-Chapelle. Encore enfant, il devient apprenti à Metz chez un barbier lui-même sans doute d'origine allemande, Hannes, établi place du Quarteau. En 1485, Léonard joue le rôle principal d'un mystère joué près de chez son maître, place Saint-Louis : le mystère de sainte Barbe. Son jeu émeut tant la foule que les riches se disputent l'honneur de faire quelque chose pour lui. Le chanoine Jean Chardalle le prend alors sous sa protection et l'envoie faire des études dans « la meilleure école » de Metz (Vigneulles ne précise pas laquelle). Léonard joue à nouveau, l'année suivante, dans le Mystère de sainte Catherine, mais sa voix a mué et il a moins de succès. Mais à l'école, il se révèle extrêmement doué, et Chardalle l'envoie poursuivre sa formation à Paris, où il devient maître ès arts, ce qui est le premier degré de l'université. De retour à Metz, il devient maître d'école et « régent » de l'école de Saint-Sauveur dans les années 1490. Léonard ne n'arrête pas là : il obtient une prébende de chanoine dans sa ville natale d'Aix. Nous savons tout cela grâce à Philippe de Vigneulles, qui raconte le mystère de sainte Barbe et ne donne que le prénom du jeune acteur.
Or un seul chanoine d'Aix porte ce prénom : nous pouvons identifier l'ancien apprenti barbier avec Léonard Pricard, chanoine d'Aix de 1506 à 1541. Devenu un savant humaniste, Léonard a l'honneur de correspondre avec le « prince des humanistes », Érasme.
Les savants de la fin du XIXe siècle ont supposé que Philippe de Vigneulles et Léonard, qui devaient avoir le même âge, ont été amis d'enfance, et qu'en 1510, lors de son pèlerinage à Aix-la-Chapelle, Philippe en profite pour aller rendre visite à son ancien ami devenu chanoine. Lui-même n'en dit rien ni dans sa Chronique, ni dans ses Mémoires. Il écrit seulement qu'il l'a connu quand il était maître d'école, et que l'ancien acteur amateur est devenu chanoine à Aix, un homme aux responsabilités importantes (« porter grand office »). Plutôt qu'un ami d'enfance, Léonard est pour Philippe un voisin du quartier Saint-Jacques et (pourquoi pas?) le maître d'école de ses enfants.
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Pierre de Beauvau (15..-15..)
Pierre de Beauvau est le fils de René de Beauvau et de Claude Baudoche. Il se marie avec Agnès Desch, dont il est le premier époux.
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Catherine de Ville (14..-1499)
Catherine de Ville est la fille de Nicolle de Ville et de Mahaut de Ville. Elle se marie entre 1485 et 1499 avec Philippe de Raigecourt dit Xappey, dont elle est la deuxième épouse, après son divorce avec Françoise de Warise. Elle meurt le 3 décembre 1499, laissant trois fils à Philippe de Raigecourt qui meurt quelques mois plus tard. Joffroy, Nicolle et Joffroy, encore mineurs, sont alors mis sous la tutelle d'André de Rineck.
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Philippe de Pfaffenhoffen (15..-1544)
Philippe de Pfaffenhoffen est la fille de Nicolas de Paffenhoven et de Marguerite de Mailly. Elle épouse en premières noces Jacques d'Haraucourt, noble lorrain, le 12 février 1524. Veuve, elle se remarie le 5 décembre 1535 avec Antoine de Raigecourt. Elle meurt le 23 décembre 1544, laissant son époux veuf. Son corps est enseveli dans la collégiale Saint-Thiébaut. Après un long veuvage, Antoine de Raigecourt meurt à son tour en 1570.
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Philippe de Bibra (14..-14..)
Philippe de Bibra (ou Bibrach) est le fils de Burthemin de Bibra, maréchal du duc de Saxe, et de Anne de Ruick. Il participe à plusieurs jeux d'armes à Metz et épouse entre 1458 et 1462 Isabelle Desch dit la Sourde, veuve de Nicolle de Raigecourt et dame d'Ancerville. Le 22 juin 1480, les droits sur Ancerville sont cédés au fils issu du premier lit d'Isabelle : Philippe de Raigecourt. Il meurt à une date incertaine après 1484.
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Roch de Marteau (15..-15..)
Roch de Marteau est un noble dont l'origine est incertaine. Sa première épouse est inconnue, dont serait issu Flory de Marteau. Il se remarie avec Barbe de Montarby le 7 février 1537. C'est une double alliance entre les deux familles : le Roch de Marteau près son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Il meurt à une date inconnue après 1545.
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Flory de Marteau (15..-15..)
Flory de Marteau est un noble possiblement originaire du Dauphiné, fils de Roch de Marteau. Il se marie en premières noces à Barbe, fille de Renaud Desch et de Barbe de Montarby. C'est une double alliance entre les deux familles : Roch de Marteau après son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Barbe meurt le laissant veuf avant 1561. Flory se remarie avec sa cousine germaine, Anne Desch et meurt avant 1586.