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Hannès de Ranconval (14..-14..)
Hannès de Ranconval, aussi appelé par son prénom français Jean, est le fils du maître-maçon Henri Bustrof de Ranconval. Il travaille comme son père au service de la citée de Metz. Il est d'abord mentionné sur le chantier de la cathédrale, d'en 1468 à la « claire-voie », puis de la mi-juillet 1478 jusqu'à 1481, il travaille au grand clocher de la cité, la tour de Mutte, qu'il dote d'une flèche de style gothique. Le chanoine Jacques d'Insming lui aurait succédé à la direction des travaux de la cathédrale en 1486. En 1494, Hannès est toujours au service de la ville, oeuvrant sur les terrasses de la porte du Pont-Rengmont.
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Hector de Vigneulles (1509-1509)
Né en juillet 1509, Hector est le onzième enfant de Philippe de Vigneulles et Zabeline Le Sarte. Il meurt trois mois plus tard en septembre 1509. Ses parrains sont messire Dom Jean et le seigneur Nicole Roucel et sa marraine est Isabelle, épouse de Martin d'Ingenheim, clerc des Sept de la Guerre.
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Henri Bustrof de Ranconval (14..-14..)
Henri Bustrof de Ranconval est un maître-maçon actif à Metz au XVe siècle. Il a contribué à l’édification du boulevard de la porte des Allemands. En août 1444, il construit une nouvelle tour sur les murs de la cité entre le pont des Morts et Saint-Vincent, puis il renforce les murs entre la porte « Paitair » et le « chastel » du pont des Morts. En août 1445, il est chargé de reconstruire la croix du Pont-aux-Loups renversée par une tempête. En juin 1472, il construit la tour d'un moulin à vent au Saulcy. Le 10 mai 1481, il débute les travaux de la nouvelle église de l'abbaye Saint-Symphorien.
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Henri d'Orquevaulz (14..-14..) Ce peintre et enlumineur est actif à Metz dans les années 1440-1460. On lui attribue six manuscrits enluminés et une peinture murale de la cathédrale.
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Isabelle N. (14..-15..)
L'ascendance de Zabeline est inconnue. Elle est mentionnée comme la femme de maître François Colligny, procureur de la cour en 1513. En 1505, elle devient la marraine de Jacques, fils de Philippe de Vigneulles et Zabeline Le Sarte. Elle meurt à une date inconnue après 1505.
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Isabelle N. (14..-15..)
Veuve de Gérardin Coppat, Isabelle est la première épouse de Martin d'Ingenheim le Jeune, neveu de Martin d'Ingenheim dit le vieux qui a occupé cette fonction avant lui. En 1509, elle devient la marraine d'Hector, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Elle meurt entre 1509 et 1514, laissant Martin veuf, lequel se remarie avec Perrette Bay.
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Jacomette de Vigneulles (1495-1508)
Jacomette de Vigneulles, née le 24 septembre 1495 et décédée le 15 mars 1508, est le deuxième enfant de Philippe et d'Isabelle de Vigneulles. Ses marraines sont Jacomette, épouse de Poincignon Le Braconnier, Mangeatte Granjean, et son parrain est le chanoine Arnoul Thierri.
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Jacomette Gourdat dit Lingloise (13..-144.)
Jacomette Gourdat dite Lingloise est la fille de Maheu Gourdat et de Alixon le Roussel. Elle épouse Nicolle Coince, du paraige du Commun, lequel meurt avant 1398. Aucune descendance ne leur est connue. Comme son grand-père maternel et sa mère, elle fonde un autel dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt après un long veuvage entre 1441 et 1442.
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Jacomette N. (14..-15..)
Jacomette est l'épouse de Poincignon Le Braconnier, le marchand et père de Jacomin Le Braconnier.
Elle devient la marraine de Jacomette, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Elle meurt à une date inconnue
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Jacomette N. (14..-15..)
Jacomette est l'épouse de Didier Lapiet ou Lespiet, un corroyeur (artisan du cuir) et un marchand vivant dans le quartier du Vésigneul. En 1499, elle devient la marraine d'Arnould, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline le Sarte. Elle meurt à une date inconnue.
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Jacomin Daiton (14..-151.)
L'ascendance de Jacomin est inconnue. Ce pelletier bourgeois de Metz épouse une certaine Mariette qui est mentionnée comme marraine de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1501. Jacomin participe à la fête des voisins de la Pierre Borderesse organisée par Philippe de Vigneulles en 1513. Le chroniqueur messin le décrit alors dans ses mémoires comme un homme « assez âgé ». Il meurt à une date inconnue.
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Jacomin Husson (14..-1518)
Jacomin Husson est un marchand établi dans le quartier de Porte-Moselle. Il compose une chronique qui devient originale pour les années 1510-1518. On en conserve un manuscrit autographe et une copie dotée d'une continuation par Renaud Le Gronnais. Contemporain de Philippe de Vigneulles, du même milieu que lui et comme lui tributaire du manuscrit de Vienne ayant appartenu aux Aubrion, Husson peut apparaître comme son rival littéraire : les deux ambitionnent d'écrire une histoire complète de Metz depuis ses origines.
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Jacomin Le Braconnier (1490-1550)
Jacomin Le Braconnier est le fils de Poincignon Le Braconnier, de Lessy et d'une certaine Jacomette. Bourgeois marchand de Metz, Jacomin épouse en août 1516 Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles. Le couple a trois enfants, Philippe et Claude, qui meurent en bas-âge, et Catherine. Jacomin meurt en 1550. Il est possiblement le frère de Mathieu Le Braconnier, clerc des Treize qui vit à la même époque.
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Jacomin le Roussel (13..-1366)
Jacomin le Roussel est un tanneur de Metz. Il fonde un autel dans la paroisse Saint-Etienne en 1354. Le nom de son épouse nous est inconnu, mais nous avons la trace d'une fille issue de ce mariage : Alixon le Roussel. Jacomin meurt en mai 1366.
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Jacques de Vigneulles (1505-1508)
Né le 8 juin 1505, Jacque est le neuvième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt âgé de trois ans en juillet 1508. Ses parrains sont maître Jean Noël et Hannes le vieux, et sa marraine est Isabelle, femme de François Coligny.
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Jean Aubrion (14..-1501)
Jean Aubrion est né vers 1440, il est le fils du marchand Hannès de Morhange. Écrivain au service de la ville, il occupe au cour de sa carrière plusieurs offices . Il est administrateur de l'abbaye de Saint-Vincent, procureur accompagnant les hommes de paraiges lors de légations municipales, compagnon du conseil de la corporation des merciers et épiciers de Metz et échevin de la paroisse Saint-Jacques.
À partir de 1465, alors âgé d'environ 25 ans, il début l'écriture de son « Journal » sur la vie urbaine messine qu'il rédige jusqu'à sa mort en 1501. Le récit est repris par son cousin Pierre Aubrion après sa mort. Il épouse à une date inconnue une certaine Perrette, qui, veuve, se remarie avec Baudat Blanchard homme de paraige, signalant ici le milieu aisé du ménage. Jean Aubrion a tenté d'entrer en paraiges, mais comme ni son père ni son grand-père maternel n'étaient inscrits au sein de ceux-ci, sa demande a été rejetée par les autorités urbaines. Jean Aubrion meurt le 10 octobre 1501. Son corps est inhumé en l'église Sainte-Croix où il avait acquis une stalle familiale dès 1488.
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Jean Aubry (15..-159.)
Probablement originaire de Troyes, Jean Aubry est orfèvre et marchand messin dans le dernier tiers du XVIe siècle. Il aurait alors été propriétaire de la maison des têtes, en Fournirue. Aubry était connu pour sa passion des antiquités ; sa collection d'antiques contenait notamment des pierres gravées. Aubry était probablement protestant, comme ses descendants au début du XVIIe siècle.
En 1587, sa fille Marie épouse l'humaniste protestant Jean-Jacques Boissard ; de cette union naît un fils, Jules, mort jeune. Son fils, inconnu, a lui aussi un enfant, Julie, d'une femme inconnue.
En 1591, Jean Aubry obtient un privilège royal d'impression pour une durée de 10 ans, pour imprimer l'ouvrage de son gendre J.-J. Boissard, « Icones diversorum hominum fama & rebus gestis illustrium », un recueil de portraits d'hommes illustres. Il publie la suite de cette oeuvre, un recueil d'« Emblèmes » en 1593.
La date du décès de Jean Aubry est inconnue, probablement entre 1593 et 1599, date à laquelle il est déjà décédé.
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Jean Blanchard (14..-14..)
L'ascendance de Jean Blanchard est inconnue. Il occupe la charge d'écrivain du palais. Il épouse Béatrice Gérardin, possiblement fille de Nicolle Gérardin du paraige de Jurue. Le couple a deux enfants qui nous soient connus : Baudat et Otton. Le premier poursuit une carrière municipale alors que le second poursuit une carrière ecclésiastique. Veuf en 1497, Jean meurt à une date inconnue.
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Jean Cage, dit Hesse (14..-15..)
L'ascendance de Jean Hesse est inconnue. On sait simplement qu'il vient du village de Lessy et qu'il devient le parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1508.
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Jean d'Ancy (1...-1461)
Écrivain (responsable de l'écrit public), il occupe la charge municipale de receveur des deniers entre 1439 et 1461. Il est notamment responsable en 1444 et 1445 de recueillir l'impôt destiné à payer l'énorme indemnité de guerre imposée à la ville par Charles VII et René d'Anjou. En 1457, il habite place de Chambre. Il décède le 8 février 1461.
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Jean de Nouillonpont (1...-14..)
Plusieurs homonymes ont occupé des fonctions de plume à Metz au XVe siècle. Ce Jean de Nouillonpont est mentionné comme écrivain en 1438 et en 1457, 1459 et 1468, comme maire des Célestins.
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Jean de Nouillonpont dit Jean de Metz (1399-14..)
Des nombreux Messins appelés Jean de Nouillonpont au XVe siècle, un seul est célèbre : connu en France sous le surnom de Jean de Metz, cet homme d'armes accueille Jeanne d'Arc à Vaucouleurs. Robert de Baudricourt, le capitaine royal de Vaucouleurs le charge avec Bernard de Poulengy, de servir d'escorte à la jeune fille. Ensemble, ils chevauchent jusqu'à Chinon, où elle se présente au roi Charles VII. Jean est ensuite partie un des deux « écuyers de la compagnie de Jeanne la Pucelle ». Il est documenté à ses côtés durant toute l'année 1429. On ignore ce qu'il devient par la suite. Jean est mentionné à nouveau en 1448 : cette année-là, il est anobli par le roi de France. En janvier-février 1456, il fait partie des témoins du second procès de Jeanne, qui casse le procès de condamnation de 1431. Déclarant être âgé de 57 ans et habiter Vaucouleurs, Jean livre un témoignage important sur les débuts des aventures de Jeanne et, « enflammé par ses paroles », exprime l'admiration qu'il lui a voué.
Bourgeois messin devenu modeste homme d'armes au service du roi, Jean s'est, semble-t-il, fixé à Vaucouleurs ; on ignore la date de sa mort.
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Jean de Vigneulles (1498-1508)
Jean de Vigneulles est le troisième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabelline le Sarte. Il naît en mars 1498 et meurt le 27 janvier 1508 à l'âge de 9 ans lors d'une grande épidémie qui décime sa famille. Il est enterré au cimetière Saint-Jacques, près du mur de l'église. Fait rare : son père exprime son chagrin dans sa chronique, et également la fierté que lui inspirait cet enfant si doué : « J'en fus terriblement affecté, car, des enfants de son âge, il n'y en avait aucun dans la cité de Metz de plus lettré, de plus obéissant et qui aimait davantage apprendre » (Chronique, IV, 55). Jean avait eu deux parrains : maître Michel, un chanoine dont on ne connaît pas le chapitre, et Renaud Le Gronnais, qui se trouve en juillet 1498 être échevin du palais. Il a pour marraine l'épouse de Jean de Lorry dont on ne connaît pas le prénom.
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Jean de Vigneulles (1508-1508)
Jean de Vigneulles est le dixième fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il naît le 23 juillet 1508 et meurt le 27 novembre de la même année. Il est enterré à Lessy. Il a pour parrain Jacques, prêtre de Lessy et Jean Cage, aussi appelé Jean Hesse de Lessy. Sa marraine est Barbe, femme de Jean Nouillonpon, écrivain de la cité.
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Jean Desch (14..-1496)
Jean Desch est clerc des Sept de la guerre à Metz, une fonction équivalent à celle d'un secrétaire municipal. Il doit être distingué de la famille affiliée aux paraiges avec laquelle il n'a pas de lien de parenté. Il doit aussi être distingué de Jean Desch dit de Luxembourg qui le précède à la fonction de clerc des Sept de la guerre entre 1420 et 1464. Peut-être s'agit-il de son père, mais la documentation ne nous permet pas de le certifier.
Jean Desch exerce son métier au service des Sept commis de la guerre pendant 27 ans, de 1469 jusqu'à sa mort en 1496. Bourgeois messin, Jean Desch paraît avoir été assez fortuné et avoir joui d'un certain prestige social. Il possédait notamment une maison appellée « Bonne Aventure » située sur la rue de la Haye dont les jardins bordaient la rivière de Moselle.