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Jean de Nouillonpont dit Jean de Metz (1399-14..)
Des nombreux Messins appelés Jean de Nouillonpont au XVe siècle, un seul est célèbre : connu en France sous le surnom de Jean de Metz, cet homme d'armes accueille Jeanne d'Arc à Vaucouleurs. Robert de Baudricourt, le capitaine royal de Vaucouleurs le charge avec Bernard de Poulengy, de servir d'escorte à la jeune fille. Ensemble, ils chevauchent jusqu'à Chinon, où elle se présente au roi Charles VII. Jean est ensuite partie un des deux "écuyers de la compagnie de Jeanne la Pucelle". Il est documenté à ses côtés durant toute l'année 1429. On ignore ce qu'il devient par la suite. Jean est mentionné à nouveau en 1448 : cette année-là, il est anobli par le roi de France. En janvier-février 1456, il fait partie des témoins du second procès de Jeanne, qui casse le procès de condamnation de 1431. Déclarant être âgé de 57 ans et habiter Vaucouleurs, Jean livre un témoignage important sur les débuts des aventures de Jeanne et, "enflammé par ses paroles", exprime l'admiration qu'il lui a voué.
Bourgeois messin devenu modeste homme d'armes au service du roi, Jean s'est semble-t-il fixé à Vaucouleurs ; on ignore la date de sa mort.
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Claus de Ranconval (14..-1...)
Claus de Ranconval fait partie d'un lignage de maçons et architectes au service de la cité de Metz, apparenté à Henri et à Hannès de Ranconval. Il construit notamment la chapelle Notre-Dame-de-la-Victoire, dite des Lorrains, en 1475, et participe à la reconstruction de l'église paroissiale Saint-Eucaire.
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Jean de Nouillonpont (1...-14..)
Plusieurs homonymes ont occupé des fonctions de plume à Metz au XVe siècle. Ce Jean de Nouillonpont est mentionné comme écrivain en 1438 et en 1457, 1459 et 1468, comme maire des Célestins.
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Alixette de Gorze (1...-13..)
Alixette de Gorze est une habitante de Metz qui, vers 1300, possède la moitié du cens de la maison de Saint-Pierremont.
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Richard de la Pole, « duc de Suffolk », (1480-1525)
Richard de la Pole est un noble anglais originaire de la famille des York, né vers 1480. Il s'approprie le surnom de duc de Suffolk en souvenir de son grand-père. En 1514, il est protégé par Louis XII et exilé à Metz où il s'installe dans la maison de la Haute-pierre. En 1519, il fuit la maison, mais aussi la ville après s'être battu avec Nicolas l'Orfèvre car Richard était l'amant de sa femme. Il meurt le 24 février 1525 à la bataille de Pavie, en essayant de sauver le roi de France François Ier. Son corps est inhumé dans la basilique San Pietro in Ciel d'Oro des Augustins de Pavie.
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François de Barisey (15..-1600)
François de Barisey est le fils de Michel de Barisey, un noble protestant du Barrois récemment installé à Metz, et d'Aimée Le Gronnais. Il épouse Ermengarde, fille de Claude Le Gronnais et de Catherine de Créhange, veuve de Philippe Desch mort en 1561. La fille d'Ermengarde issue de son premier mariage, Philippe, est donnée en mariage à Daniel de Barisey, frère de François. Il hérite par sa mère du gagnage de La Horgne. Il meurt vers 1600, laissant Ermengarde veuve, laquelle meurt à son tour en 1603. Décédé sans descendance, c'est sa nièce Aimée de Barisey, fille de Daniel qui hérite du patrimoine familial.
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Théobald de Lixheim (14..-15..)
Théobald de Lixheim est un verrier originaire de Lixheim en Alasce, né vers 1455. Il est connu pour être un disciple du maître alsacien Pierre d'Andlau. Entre 1477 et 1481, il fait partie d'une association de verriers à Strasbourg, aux côtés de Hans von Maursmünster, Lienhard Spitznagel et Wernher Störe. Il est actif comme maître verrier entre 1480 et 1505. Il produit des vitraux pour la cathédrale de Metz sur un style vitrail-tableau et gothique. L'oeuvre est signé par une inscription latine « HOC OPUS DE THEOBALDUM DE LYXHEIM VIT EEM CAERET PERFECTUM EST ANO DOMINI MCCCCCIV ». Cet ouvrage de Theobald de Lixheim a bien (ou certainement) été achevé en l’an du Seigneur 1504. Il œuvre dans de nombreux endroits : à l'église Saints-Pierre-et-Paul à Obernai en 1485, à la collégiale Saint-Rémy à Fénétrange en 1488, à l'église Sainte-Walburge à Walbourg vers 1490. Il est un des artistes verriers symbolisant la convergence des styles gothique et de la Renaissance.
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Collignon Cassamus (13..-1396)
Colignon Cassamus est né à Metz et devient « ménétrier », c'est-à-dire un musicien laïque qui exerçait dans les cours princières. Son épitaphe rappelle fièrement qu'il a joué au service de l'empereur Charles IV de Luxembourg et du roi Alphonse XI de Castille, vainqueur des Maures à la bataille de Tarifa en 1340. Dans le cartulaire de la cathédrale, il est mentionné qu'en 1371, il loue une maison Cour de Ranzières. En 1392, le chapitre autorise "le vieux Cassamus" à être enterré dans la cathédrale, dans la chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Il meurt le 8 septembre 1396.
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Hannès de Ranconval (14..-14..)
Hannès de Ranconval, aussi appelé par son prénom français Jean, est le fils du maître-maçon Henri Bustrof de Ranconval. Il travaille comme son père au service de la citée de Metz. Il est d'abord mentionné sur le chantier de la cathédrale, d'en 1468 à la « claire-voie », puis de la mi-juillet 1478 jusqu'à 1481, il travaille au grand clocher de la cité, la tour de Mutte, qu'il dote d'une flèche de style gothique. Le chanoine Jacques d'Insming lui aurait succédé à la direction des travaux de la cathédrale en 1486. En 1494, Hannès est toujours au service de la ville, oeuvrant sur les terrasses de la porte du Pont-Rengmont.
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Pierre Perrat (13..-1400)
Pierre Perrat est surtout connu pour sa fonction de maître-maçon de la cathédrale Saint-Étienne de Metz à partir de 1383 au moins. Mais il travailla aussi au convent des Carmes de Metz et aux cathédrales de Toul et de Verdun. C'est peut-être par ce que son épitaphe est la seule des architectures à avoir été conservée dans la cathédrale que la légende s’est emparé de son nom : on lui a attribué l'ensemble de la cathédrale, qu'il n'aurait pu construire qu'au prix d'un pacte avec le diable. Architecte sans doute talentueux, il n'est qu'un des nombreux hommes de l'art qui se sont succédé sur le chantier de la cathédrale du XIIIe au XVIe siècle. Il obtient dès 1386 le droit de placer sa sépulture dans la cathédrale tant que « pour le temps de son décès, il soit bon fils de sainte église ». En 1387, il loue une maison au chapitre située en Porsaillis pour le prix de 9 livres et 100 sous. Après sa mort, c'est un certain maître André qui est élu par le chapitre pour lui succéder au titre de maître-maçon de la cathédrale, puis par Bernard Lathomi en 1439.
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Henri Bustrof de Ranconval (14..-14..)
Henri Bustrof de Ranconval est un maître-maçon actif à Metz au XVe siècle. Il a contribué à l’édification du boulevard de la porte des Allemands. En août 1444, il construit une nouvelle tour sur les murs de la cité entre le pont des Morts et Saint-Vincent, puis il renforce les murs entre la porte "Paitair" et le "chastel" du pont des Morts. En août 1445, il est chargé de reconstruire la croix du Pont-aux-Loups renversée par une tempête. En juin 1472, il construit la tour d'un moulin à vent au Saulcy. Le 10 mai 1481, il débute les travaux de la nouvelle église de l'abbaye Saint-Symphorien.
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Jean-Jacques Boissard (1528-1602)
Jean-Jacques Boissard est né en 1528 à Besançon. Il est issu d'une famille protestante cultivée. Il est très tôt confié à son oncle, professeur de grec. Il fait le tour de l'Europe, de Nuremberg à Venise devenant antiquaire. En 1559, il arrive une première fois à Metz où il devient précepteur de François, fils du baron de Clervant et de Copet. Pendant une quinzaine d'années, il refait un tour de l'Europe en tant que précepteur. Vers 1576, il revient à Metz et s'y installe. Sa maison, située en Fournirue, est démolie en 1843. Boissard s'occupe de l'éducation du deuxième fils du baron de Clervant. En 1583, il devient aussi précepteur du fils de Guillaume de Hesse grâce à sa bonne réputation. En 1587, il épouse Marie, fille de l'orfèvre Jean Aubry, qui obtient un privilège du roi Henri III en 1591 pour imprimer un recueil d'Emblèmes composés par Boissard. Leur fils, Jules Boissard décède très tôt dans sa jeunesse.
En 1602 Jean-Jacques Boissard décède à son tour à Metz.
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Jean Aubry (15..-159.)
Probablement originaire de Troyes, Jean Aubry est orfèvre et marchand messin dans le dernier tiers du XVIe siècle. Il aurait alors été propriétaire de la maison des têtes, en Fournirue. Aubry était connu pour sa passion des antiquités ; sa collection d'antiques contenait notamment des pierres gravées. Aubry était probablement protestant, comme ses descendants au début du XVIIe siècle.
En 1587, sa fille Marie épouse l'humaniste protestant Jean-Jacques Boissard ; de cette union naît un fils, Jules, mort jeune. Son fils, inconnu, a lui aussi un enfant, Julie, d'une femme inconnue.
En 1591, Jean Aubry obtient un privilège royal d'impression pour une durée de 10 ans, pour imprimer l'ouvrage de son gendre J.-J. Boissard, « Icones diversorum hominum fama & rebus gestis illustrium », un recueil de portraits d'hommes illustres. Il publie la suite de cette oeuvre, un recueil d'« Emblèmes » en 1593.
La date du décès de Jean Aubry est inconnue, probablement entre 1593 et 1599, date à laquelle il est déjà décédé.
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Thomas de Clinchamp (14..-15..)
L'ascendance et la descendance de Thomas de Clinchamp ne nous sont pas connues. Comme son nom l’indique, il est originaire de Clinchamp, « une paroisse à l’extrémité sud-ouest du diocèse de Toul, entre Chaumont et Neufchâteau. Ce maître verrier a pu subir l’influence messine et on peut penser qu’il a travaillé dans l’atelier du Maître des apôtres de la grande verrière de la cathédrale de Metz dès 1504. Il est signalé en 1513 comme verrier messin. Thomas a aussi œuvré dans plusieurs églises du pays de Metz, dont Norroy-le-Veneur (vitrail du chœur), Fèves (vitrail dans l’abside) et Magny.
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Wairenat de Noviant (12...-12...)
Wairenat de Noviant, ou Novéant est le fils de Jean de Noviant. Il est le maire de Novéant-sur-Moselle. Il est enseveli au couvent des Frères prêcheurs, avec sa femme, dite mairesse de Noviant. Mais l'épitaphe n'est pas datée. Les bans de tréfonds du XIIIe siècle signalent qu'il était vivant en 1288 et 1290.
Il est possiblement le père ou le frère de Jacques de Noviant, aman de la paroisse Saint-Gengoulf, dont la fille Collette se maria avec Uguignon Thomas, lié au paraige de Porte-Moselle.
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Jacomin Daiton (14..-151.)
L'ascendance de Jacomin est inconnue. Ce pelletier bourgeois de Metz épouse une certaine Mariette qui est mentionnée comme marraine de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1501. Jacomin participe à la fête des voisins de la Pierre Borderesse organisée par Philippe de Vigneulles en 1513. Le chroniqueur messin le décrit alors dans ses mémoires comme un homme « assez âgé ». Il meurt à une date inconnue.
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Perrette Bay (15..-15..)
L'ascendance de Perrette Bay n'est pas connue. Peut-être est-elle la soeur de Mathieu Bay le marchand. Elle est la seconde épouse de Martin Jean d'Ingenheim le Jeune. Devenue veuve vers 1538, elle meurt sans doute âgée après 1558.
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Martin Jean d'Ingenheim le Jeune (14..-153..)
L'ascendance de Martin d'Ingenheim le jeune n'est pas connue. Mais il est le neveu de son homonyme, Martin d'Ingenheim le vieux, tous deux occupent l'office de clerc des Sept de la guerre. entre 1522 et 1536, il agit aussi à titre de notaire public. Il épouse en premières noces une certaine Isabelle. Devenu veuf entre 1509 et 1514, il épouse Perrette Bay, sans doute déjà à un âge avancé. Il meurt vers 1538. Son fils François, après des études universitaires à Heidelberg en droit, devient comme son père clerc des Sept de la guerre.
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Jean Blanchard (14..-14..)
L'ascendance de Jean Blanchard est inconnue. Il occupe la charge d'écrivain du palais. Il épouse Béatrice Gérardin, possiblement fille de Nicolle Gérardin du paraige de Jurue. Le couple a deux enfants qui nous soient connus : Baudat et Otton. Le premier poursuit une carrière municipale alors que le second poursuit une carrière ecclésiastique. Veuf en 1497, Jean meurt à une date inconnue.
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Perrette N. (14..-1512)
Perrette, dont l'ascendance est inconnue, épouse en premières noces Jean Aubrion l'écrivain. Après la mort de son époux en 1501, elle épouse Baudat Blanchard, veuf de sa première épouse. Perrette meurt laissant veuf Baudat pour une deuxième fois entre la fin avril et le début mai 1512.
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Poincignon Le Braconnier (14..-15..)
L'ascendance de Poincignon Le Braconnier est inconnue. Il épouse une certaine Jacomette qui devient marraine d'une fille de Philippe de Vigneulles. Poincignon, marchand de Metz, occupe aussi la charge de clerc des « adjournés » entre 1483 et 1509, faisant de lui un membre clé du personnel officiel de la ville chargé de l'écrit, avec des gages annuels s'élevant à 60 sous. À Metz, les « adjournés » sont des procédures judiciaires expéditives réalisées devant un nombre restreint du conseil des Treize, parfois qu'un seul, et faisant intervenir qu'un petit nombre de plaideurs (six au maximum). Les « adjournés », qui concernaient les causes civiles de petite importance, se déroulaient au Palais des Treize en la « chambre des adjournés ». Poincignon meurt à une date inconnue entre 1509 et 1518.
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Jacomin Le Braconnier (1490-1550)
Jacomin Le Braconnier est le fils de Poincignon Le Braconnier, de Lessy et d'une certaine Jacomette. Bourgeois marchand de Metz, Jacomin épouse en août 1516 Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles. Le couple a trois enfants, Philippe et Claude, qui meurent en bas-âge, et Catherine. Jacomin meurt en 1550. Il est possiblement le frère de Mathieu Le Braconnier, clerc des Treize qui vit à la même époque.
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François Colligny (14..-15..)
Maître François Colligny est notaire épiscopal et procureur de la cour. Il épouse une certaine Isabelle mentionnée en 1505. En 1513, ce notable habite dans le quartier de Saint-Jacques et finance la fête paroissiale. En 1512 et 1515, il est le procureur de Perrette Baudoche dans l'affaire de l'annulation de son mariage avec Androuin Roucel, et passe vingt-et-un mois à Rome pour plaider devant le tribunal. Il meurt à une date inconnue.
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Isabelle N. (14..-15..)
Veuve de Gérardin Coppat, Isabelle est la première épouse de Martin d'Ingenheim le Jeune, neveu de Martin d'Ingenheim dit le vieux qui a occupé cette fonction avant lui. En 1509, elle devient la marraine d'Hector, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Elle meurt entre 1509 et 1514, laissant Martin veuf, lequel se remarie avec Perrette Bay.
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Audeliette N. (14..-15..)
Le patronyme et les origines de Audeliette sont inconnues. En 1513, elle est mentionnée comme la femme de Philippe l'Orfèvre, lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.