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Pierre de Luxembourg (1369-1387)
Pierre de Luxembourg a été le 75e évêque de Metz. Il est le fils de Guy de Luxembourg et de Mahaut de Châtillon. Il appartient donc à la branche cadette des Luxembourg, comtes de Ligny-en-Barrois, tandis que le roi Wenceslas, de la branche aînée, règne sur le Saint-Empire. En 1384, il est nommé évêque de Metz à l'âge de seulement 15 ans par le pape Clément VII à Avignon. En 1386, il est également nommé cardinal d'Avignon. Il meurt moins d'un an plus tard, le 2 juillet 1387, à 18 ans, en raison, dit-on, de son mode de vie austère. Son tombeau à Villeneuve-lès-Avignon est rapidement vénéré après sa mort, si bien qu'un procès de canonisation débute en 1390. Mais après la mort du pape Clément VII en 1397, le procès est abandonné et jamais repris. Pierre de Luxembourg n'a jamais été canonisé, mais il est proclamé bienheureux à Rome en 1527. Si son tombeau se trouve à Villeneuve-lès-Avignon, on fit construire un gisant à sa mémoire dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz, dont Louis Boudan fournit le relevé à la fin du XVIIe siècle.
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Pierre de Monteruc (13..-1369)
Pierre de Monteruc est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il est le neveu du pape Innocent VI par sa mère. Il obtient plusieurs dignités dans les différentes communautés canoniales, à Amiens, Elne, Avranches, Bayeux et Lille. Il obtient la charge de trésorier de Metz entre 1375 et 1380. Il connaît le Grand Schisme à la fin de sa vie, et se rallie à Clément VII à Avignon où il y meurt le 20 mai 1385.
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Pierre de Saint-Dizier (13..-14..)
Pierre de Saint-Dizier est mentionné comme curé de la paroisse Saint-Eucaire, en Outre-Seille, de 1416 à 1445. On ignore tout de sa formation : il se dit maître, ce qui laisse envisager une formation scolaire ou universitaire. Dans les années 1430-1445, il rédige une chronique, la première de grande ampleur écrite en français à Metz. Il meurt entre 1445, quand son œuvre s'interrompt assez brutalement, et 1456, date à laquelle un autre curé est mentionné à Saint-Eucaire.
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Pierre de Sierck (13..-14..)
Pierre de Sierck est un chanoine de la cathédrale de Metz. Peu de choses sont connues de lui, mais on sait qu'en 1439, il habite la maison canoniale appelée la Haute-Pierre.
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Pierre Dieudonné (14..-1466)
Pierre Dieudonné est le fils de Pierre Dieudonné et d'Alix Renguillon. Il poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale. Mais lorsque son père et son seul frère Jean meurent de peste en 1439, il quitte le canonicat pour intégrer les paraiges. Il épouse alors une certaine Mariette. Comble de malchance, la famille est complètement décimée lors de l'épidémie de peste qui ravage la cité en 1466. Son épouse Mariette meurt le 20 avril enceinte, son corps est ouvert pour baptiser l'enfant ; ses trois filles Mariette, Alixette et Collette meurent au cours de l'été. Pierre meurt à son tour le 16 juillet 1466. Avec son décès s'éteint la lignée des Dieudonné.
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Pierre Flandrin (1301-1381)
Pierre Flandrin est un chanoine messin, membre du chapitre de la cathédrale. Il a été auditeur de la Rote, référendaire, doyen du chapitre de Bayeux, avant d'être créé cardinal-diacre de Saint-Eustache le 30 mai 1371. Par la suite, il est nommé vicaire à Rome et est exécuteur testamentaire du pape Grégoire IX. Il est nommé grand archidiacre au chapitre de Metz vers 1375, jusqu'à sa mort à Avignon le 23 Janvier 1381.
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Pierre Losey (14..-1491)
Pierre Losey est un chanoine messin membre du chapitre de la cathédrale. Il devient prêtre en 1467 et on sait qu'il était déjà chanoine avant le 2 Juin de la même année. En raison du conflit qui oppose la cité au chapitre cathédral, il fait parti des chanoines émigrant à Pont-à-Mousson en 1462. Le 3 Octobre 1472, il reçoit l'office d'écolâtre. On le retrouve 10 ans plus tard en 1483, lors d'une offrande à la ville venant du chapitre. On sait qu'il a détenu une maison canoniale, mais nous n'avons pas réussi à l'identifier hormis le fait qu'elle se situait en Chèvremont. Selon sa croix d'identité retrouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914, il est mort le 23 Juillet 1491. Il n'a pas réalisé de testament et on sait qu'une de ses maisons a été transférée à un autre chanoine. On sait aussi qu'il a été écolâtre.
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Pierre Nicolay, de Sierck (13..-1450)
Pierre Nicolay, dans sa forme latine Nicolas Petri, est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il habite entre 1424 et 1450 dans la maison canoniale n°25 où il est mort. Selon Pelt, il est maître de la fabrique dès 1420.
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Pierre Parepat (14..-15..)
L'ascendance de Pierre Pairepat est inconnue. Il devient curé de Saint-Martin en 1482, et occupe encore cette charge en 1498. En 1500, il devient le parrain d'André, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt à une date inconnue.
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Pierre Poulet (13..-1403)
Pierre Poulet (Petrus Pouleti ou Poleti en latin), chanoine de la cathédrale de Metz, est élu aumônier avant 1371 et réside à l'Aumônerie. Entre 1381 et 1387, il est maître de la fabrique avec Herpe de Rode et s'occupe des travaux du chœur de la cathédrale. Il décède en octobre 1403.
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Pierre Roucel (14..-1466)
Pierre Roucel est le fils de Nicolle Roucel dit de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il occupe plusieurs charges ecclésiastiques : chanoine de la Cathédrale de Metz et de Notre-Dame-la-Ronde, prévôt de St-Sauveur et curé de Saint-Ladre. Il meurt de la peste le 27 août 1466, lors de la terrible épidémie qui ravage la cité. Il choisit d'être enterré anonymement au cimetière Saint-Louis, avec les pauvres, plutôt que d'être inhumé dans un grand sanctuaire comme les notables laïcs ou ecclésiastiques.
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Raymond Perrault (1435-1505)
Le cardinal Raymond Perrault est né en 1435 à Saint-Germain-de-Marencennes (Charente-Maritime actuelle). Chanoine de Saint-Augustin, puis chanoine à Saintes en 1482, il fait ensuite une importante carrière auprès de la papauté. Il devient évêque de Gurk en Autriche en 1491 puis cardinal en 1493. Par la suite, il est légat du pape auprès de Charles VIII mais aussi à Pérouse, à Todi en 1499, en Allemagne en 1500 où il va négocier la paix entre le Saint-Empire et le royaume de Hongrie. Administrateur apostolique des diocèses de Toul en 1501, il postule sans succès à l'évêché de Metz. En 1505, il est en procès avec Nicolas de Toussaint pour la dignité de primicier à Metz, qu'il remporta juste avant de mourir.
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Reginald de Pugiolo (14..-1502)
Reginald de Pugiolo est un chanoine de la cathédrale de Metz. Peu de choses sont connues de lui. Il habite la maison canoniale n°11, rue du Palais, jusqu'en 1502, année où il meurt.
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Richier de Saint-Michel (13..-1390)
Richier de Saint-Michel est un chanoine messin originaire du diocèse de Verdun, membre du chapitre de la cathédrale de Metz. On sait de lui qu'il habite la maison canoniale n°3 surnommée la Haute-Pierre.
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Roger de Périgueux (1...-1336)
Roger de Périgueux est un chanoine de la cathédrale de Metz. On sait peu de choses sur lui, hormis qu'il habite la maison canoniale n°1, dite la Princerie. Il obtient alors le titre de primicier du chapitre cathédrale.
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Saint-Amour de Neuve-Église (13..-1408)
Ce chanoine de la cathédrale de Metz, au nom programmatique, a habité la maison canoniale n°24, située rue des Clercs, de 1384 à 1408.
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Simon de Hombourg (13..-13..)
Simon de Hombourg est un chanoine de la cathédrale qui habite l'Aumônerie à partir de 1360.
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Simon de Myon (14..-1537)
Simon de Myon est un chanoine de la cathédrale. Il habite la maison canoniale n°3, appelée la Haute-Pierre. Il est apparenté à Simon de Myon époux d'Annel Roucel, fille de Livier Roucel et de Gertrude de Bemelbourg, possiblement son oncle, frère de Charles de Myon, mais l'attribution est incertaine.
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Simon de Sarrebruck (13..-1451)
Simon de Sarrebruck est le fils illégitime du comte Jean IV de Sarrebruck. En 1379, il devient chanoine des cathédrales de Metz et de Verdun. Il est également chanoine de la collégiale Notre-Dame-la-Ronde en 1387, et occupe la dignité de chantre. Il habite la maison canoniale n°30 de 1393 à 1414, puis achète la maison canoniale n°28, rue des Clercs, où il réside entre 1414 et 1451, date probable de sa mort. On ignore sa date de naissance, mais il a dû devenir chanoine très jeune, puisqu'il décède 62 ans plus tard.
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Simon de Waville (13..-14..)
Simon de Waville est un chanoine rattaché au chapitre de la Cathédrale de Metz. On sait qu'en 1408, il habite la maison canoniale n°25, située rue des Clercs.
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Simon Henneman (13..-1429)
Simon Henneman est un prêtre et chanoine actif au début du XVe siècle. Les archives du chapitre mentionnent qu’il détient déjà une prébende au 21 mai 1417, preuve de son intégration dans la hiérarchie ecclésiastique. Il occupe la charge d’aumônier mineur, une fonction attestée dès le XIIe siècle, relevant de l’assistance spirituelle et matérielle au sein du chapitre. La présence d’un calice dans sa tombe confirme son statut sacerdotal, tandis que la croix de plomb témoigne de sa dignité canoniale. Bien que les sources sur sa vie soient limitées, les documents permettent de situer sa mort avant le 8 février 1429, probablement entre le 21 et le 29 janvier, selon l’interprétation de l’inscription funéraire.
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Simon Noiron (13..-1435)
Simon Noiron est le fils de Nicolle Noiron dit Guedange, maître-échevin en 1368, et d'Isabelle le Hungre. Il est chanoine de la cathédrale de Metz et occupe la charge de trésorier du chapitre à partir de 1394. Il est également chanoine de la cathédrale de Verdun, mentionné en 1394. En 1435, il est chanoine de Saint-Sauveur de Metz et prévôt de la collégiale Saint-Pierre-aux-Images de Metz. En 1408, il habite une maison canoniale en Nexirue, la maison canoniale n°7. Plus tard, il habite rue des Clercs dans une autre maison canoniale, la n°27.
A sa mort le 10 décembre 1435, il aurait été riche de 60 000 francs, selon Pierre de Saint-Dizier.
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Théodoric de Mirabel (1...-1452)
Théodoric de Mirabel est un chanoine du chapitre de la cathédrale. Selon les registres capitulaires, il devient prébendier le 12 Juin 1451. En mars 1452, il achète la maison canoniale de la rue au Blé à Jean Ernest. Mais il meurt peu après, avant le 3 août.
Théodoric est de la même famille que Gérard de Mirabel mais la nature de leurs liens familiaux est inconnue. Le 15 décembre 1451, il reçoit le droit d'avoir une sépulture devant l'autel Saint-Michel, près de l'entrée de la chapelle Saint-Nicolas au sein de la cathédrale de Metz.
Il est enterré dans la cathédrale ; sa croix d'identité est retrouvée dans sa tombe lors des fouilles de 1911.
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Thibaut de Porcelets (12..-1263)
Thibaut de Porcelets, issu d'une noble famille du sud de la France, est un important dignitaire ecclésiastique du XIIIᵉ siècle, chantre de la cathédrale de Metz et détenteur d’au moins six prébendes. Proche du prévôt de Saint-Sauveur, où il est aussi chanoine et fondateur pieux, il joue un rôle central dans la crise épiscopale de 1260, se portant candidat à l’évêché face à Philippe de Florange après la mort de l’évêque Jacques de Lorraine. Soutenu par le parti de Bar, il renonce sous la pression en 1261, avant que le pape Urbain IV n’annule l’élection en 1263. Décédé avant le 28 mai 1263, il est inhumé dans un tombeau riche mais sobre, portant les signes distinctifs d’un diacre. Ce statut est confirmé par l’absence de calice et de patène. De plus il est décrit par ses contemporains, notamment le moine Richer, comme un homme extrêmement riche et corpulent, dont la sépulture reflète l’importance et le prestige.
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Thiébaut Louve (13..-1422) Fils de Jean Louve et d'une certaine Marguerite, Thiébaut Louve est l'oncle de Nicole Louve. Élu abbé de Saint-Clément en 1390, il est le second abbé à se désigner non plus seulement par son prénom (ou nom de baptême), mais par son nom de famille, de même qu'il affiche les armes de la famille sur son sceau d'abbé. Il meurt le 10 mars 1422.