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Nicolas de Sarrebruck (13..-1382)
Nicolas de Sarrebruck est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il devient archidiacre de Sarrebourg et réside dans la maison canoniale, dite de Longecourt, de 1371 à sa mort en mai 1382.
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Nicolas Richard de Loupmont (1...-1573)
Nicolas Richard de Loupmont est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il occupe la dignité de primicier dès 1528 et jusqu'à sa mort en 1573. Il habite dès lors la Princerie (maison canoniale n°1).
En 1534, il offre un vitrail à la cathédrale (baie 204), réalisé par Valentin Bousch.
Il peut être apparenté au chanoine Thomas Richart, mort en 1514.
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Nicolas Toussaint (14..-1520)
Nicolas Toussaint est originaire du diocèse de Verdun. Il est dignitaire du chapitre de la cathédrale de Metz. De 1501 à 1505, il loge à l'Aumônerie. En 1505, il est en litige avec le légat pontifical Raymond Perrault, au sujet de la dignité de primicier. Toussaint perd son procès mais la mort de Perrault lui permet d'acquérir le titre de primicier et la maison de la Princerie. Il meurt en 1520 ; son inventaire après décès a été conservé.
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Nicolle Baudoche (14..-1547)
Nicolle Baudoche est un des trois fils de Pierre Baudoche et de Bonne de la Marck. Il est chanoine de la cathédrale de Metz et accède à la dignité de grand aumônier. Avec ses frères, il fonde la chapelle Saint-Nicolas dans l'église Saint-Martin, selon les dernières volontés de leur père. Il meurt le 2 février 1547.
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Nicolle de Châlons (1...-1393)
Nicole de Châlons est un chanoine de la cathédrale de Metz dès 1337 et jusqu'à sa mort en 1393. Il est l'oncle de Jacomin de Châlons, clerc des Treize. Les Châlons deviennent une « dynastie » de secrétaires municipaux à Metz, jusqu'à la mort de Jacomin, petit-fils du premier, alors que la charge de clerc des Treize est vendue à son gendre Gillet Le Bel, qui a épousé sa fille Alixon de Châlons.
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Nicolle Desch (1414-1477) Nicolle Desch est le fils de Jacques I Desch et de Poince de Vy. Il naît vers 1414. Il part de Metz vers l'âge de 15 ans faire ses études dans les universités d'Allemagne et d'italie : il est à Heidelberg en 1429, à Cologne à partir de 1431, à Pavie en 1438, enfin à Bologne en 1440-1442. En 1442, après avoir été recteur de l'université de Bologne, il devient docteur en droit romain (« décret »). Chanoine de Metz dès 1428, il est élu trésorier du chapitre cathédral de Metz pendant ses études, en 1435. Il obtient une prébende de chanoine en 1455 et la charge de chantre en 1460. Il est le dernier à obtenir l'office de trésorier, qui est supprimé après sa mort survenue le 27 juin 1477.
Il était également chanoine de la cathédrale de Verdun, bénéfice qu'il résigne en 1464 en faveur d'un ancien camarade de l'université de Cologne.
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Nicolle Jean de Neufchâteau (1...-14..)
Nicole Jean est un prêtre originaire de la ville de Neufchâteau, dans le duché de Lorraine. À Metz, il est curé de la paroisse Saint-Victor de 1431 à 1437. Sans doute ensuite, mais avant 1452, il est curé de Nomeny, dans le temporel de l'évêché de Metz. De 1439 à 1449, il est mentionné comme curé de la grande paroisse de Saint-Simplice. En 1452, il est mentionné comme doyen de la collégiale Saint-Thiébaut ; en 1453, il est à nouveau mentionné comme curé de Saint-Simplice, cumulant donc une charge honorifique avec un bénéfice de curé. Il possède encore ces deux bénéfices en 1461. En 1466, apogée de sa carrière, il est official, juge du tribunal de l'évêque.
Amateur de théâtre, Nicolle Jean joue le rôle de Jésus dans un grand mystère joué sur la place du Change en juillet 1437. Lors de la crucifixion, il fait un malaise, si bien qu'on doit le remplacer. Le lendemain, il joue à nouveau pour la résurrection, à la satisfaction de tous. En septembre de la même année, il joue dans un autre mystère le personnage de l'empereur Titus.
Le 18 janvier 1461, il compose un bref texte en l'honneur de Jeanne d'Arc, intitulé « Abrégé des chroniques de Charles VII ». Comme le texte circule en Lorraine sous son nom de doyen de Saint-Thiébaut tout en étant associé à la chronique de son confrère Pierre de Saint-Dizier, curé de Saint-Eucaire, on a longtemps cru que le doyen de Saint-Thiébaut était l'auteur de la chronique.
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Nicolle Le Gronnais dit le bon Abbé (13..-1452)
Nicolle le Gronnais est abbé de Saint-Vincent de 1435 à 1452. Il meurt le 22 mai 1452. Une inscription placée sur un pilier du chœur rappelle ses mérites : il a reconstruit l'église abbatiale et le cloître, remboursé les dettes de l'abbaye et est parti en pèlerinage à Rome puis à Jérusalem en 1450-1451.
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Olric des Hazards (14..-15..)
Olric de Hazards est un chanoine de la cathédrale de Metz, sans doute apparenté à l'évêque de Toul Hugues des Hazards, à qui il succède comme doyen du chapitre de Metz. Selon Mgr Pelt dans les registres capitulaires, Olric des Hazards réclame en vain la restitution de 24 livres qu'il a payé pour son repas et doit verser les 20 livres qu'il doit comme droit d'entrée pour son statut de doyen le 22 novembre 1521. Un autre doyen est attesté dès 1527.
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Othin de Bioncourt (12..-1...)
Ce clerc messin est connu pour son activité de copiste au service de l'abbaye de Sainte-Glossinde : il réalise le cartulaire de l'abbaye en 1292, décoré d'armoiries et de sceaux, et l'année suivante la charte peinte de confirmation des privilèges.
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Otto de Diemeringen (13..-1398)
Le chanoine Otto est sans doute originaire de Diemeringen, un village proche du comté de Sarrewerden vassal de l'évêché de Metz (Sarre-Union, Bas-Rhin). « Maître Otto » obtient le grade de maître ès arts, peut-être à l'université de Paris. Il ne semble pas avoir été prêtre, mais être resté diacre. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz dans les années 1360. Il est accusé en 1371 d'entretenir une relation avec une femme. L'accusation ne peut pas être prouvée, mais Otto est réprimandé pour son allure non cléricale : cheveux longs, barbe, vêtements courts et chaussures pointues (à poulaines). Il est donc envoyé 14 jours dans la prison du chapitre.
Otto de Diemeringen cumule son bénéfice de chanoine avec la charge de prévôt de la collégiale de Sarrebourg.
Il est connu pour avoir traduit le "Livre des Merveilles" de Jean de Mandeville en allemand. Ce texte décrit la Terre en se présentant comme un voyage universel. Rédigé à Liège au milieu du XIVe siècle, il connait un énorme succès dans toute l'Europe. La version d'Otto est une des deux qui circulent en Allemagne à partir de la fin du XIVe siècle.
Otto meurt le 24 août 1398 et est enterré dans la cathédrale. Sa tombe est fouillée en 1914.
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Otton Blanchard (14..-14..)
Otton Blanchard est le fils de Jean Blanchard et de Béatrice Gérardin. Ce prêtre séduit et enlève une veuve messine, Péronne, à l'automne 1497, ce qui l'entraîne dans un bras de fer entre les autorités municipales et les autorités épiscopales. Il meurt à une date inconnue.
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Pauline N. (14..-15..)
L'ascendance de Pauline est inconnue. En 1513 elle est mentionnée comme religieuse du couvent bénédictin de Saint-Pierre-aux-Nonnains lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Perrin Le Gronnais (14..-1474)
Perrin Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Avant sa carrière municipale, il était chanoine de la cathédrale. Puis, il se marie avec Catherine Chaverson le 3 août 1467. En 1468, il est cité par le chapitre de la cathédrale à comparaître devant la justice de l'évêque à Vic-sur-Seille, mais les autorités urbaines s'interposent et refusent. Perrin meurt jeune adulte le 26 juillet 1474, laissant Catherine veuve. Elle se marie en secondes noces avec Nicolle Desch, puis en troisièmes noces avec Louis de Lenoncourt. Le corps de Perrin Le Gronnais est inhumé au couvent des Frères prêcheurs (dominicains).
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Philippe de Bavière (1480-1541)
Philippe de Bavière est un des 14 enfants du prince palatin du Rhin Philippe dit l'Ingénu et de son épouse Margarete. Destiné à l'Église, il reçoit des bénéfices ecclésiastiques dès son enfance, et notamment la dignité de primicier de la cathédrale de Metz le 27 Avril 1491 à l'âge de onze ans. Il entre alors en concurrence avec Jean La Balue, cardinal d'Angers. Le prince l'obtient à la mort de son rival la même année. On suppose qu'il occupait dès lors dans la maison canoniale n°1 surnommée la « Princerie ». Un autre primicier est mentionné en 1496. Quand à Philippe, dès 1498, à 18 ans, il est élu évêque de Freising en Bavière, évêché qu'il occupe durant toute sa vie.
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Philippe de Sirocourt (13..-13..)
Philippe de Sirocourt est un chanoine de la Cathédrale de Metz. Il est membre d'une commission de trois chanoines avec l'archidiacre de Sarrebourg et le chanoine Burthe Faixin pour la réfection de Saint-Pierre-le-Vieux.
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Philippe Le Gronnais dit Griffonel (13..-13..)
Philippe Le Gronnais dit Griffonel est un chanoine de la cathédrale de Metz ; il habite la maison canoniale dite de Longecourt de 1357 à 1371. Il fait partie d'une famille influente liée aux paraiges de la cité, mais son ascendance reste incertaine. Il meurt à une date inconnue.
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Philippe Praillon (1582-1645)
Philippe Praillon est le fils de Jacques Praillon et de Salomée Pierrot, né le 28 janvier 1582. Il est d'abord chanoine de la cathédrale à partir du 8 octobre 1597, mais il abandonne le canonicat en 1605. Il épouse Anne Hellotte qui décède en août 1638. Il occupe sept fois la fonction de maître-échevin de la ville et devient lieutenant général du bailliage de Metz en 1641. Il meurt le 11 octobre 1645. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis avec les corps de son père, de sa mère et de ses grands-parents. Bibliophile, c'est notamment lui qui possède les Chroniques de la ville de Metz rédigées par Jean Praillon dans la première moitié du XVIe siècle.
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Philippin Desch (13..-1439)
Philippin Desch est le fils de Joffroy Desch l'aman et d'une certaine Jacomette. Il naît dans la paroisse Saint-Gorgon. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1412 et est alors sous-diacre. Il meurt le 20 août 1439 et est enterré dans la nef latérale gauche de la cathédrale. Son testament a été conservé et sa tombe a été fouillée en 1914.
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Pierre Baudoche (13..-1370)
Pierre Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et de Seliziette Le Gronnais. Il devient coûtre et moine de l'abbaye de Saint-Vincent, dont il est élu abbé en 1355. Il meurt le 23 mai 1370.
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Pierre Bertrand (1...-1546)
Originaire de Toul, Pierre Bertrand est un chanoine messin. Il rejoint le chapitre cathédral selon les registres capitulaires le 16 mai 1526, par faveur du pape Clément VII. Il possède une dignité qui nous est inconnue en raison de la présence, dans sa tombe, du mobilier funéraire, d'un calice et d'une patène. Il meurt le 25 décembre 1546 et non pas en 1553 comme certains chercheurs ont pu le penser. Il est le frère de Jean Bertrand qui était l'accompagnateur de l'évêque de Metz.
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Pierre Bleusnon (14..-15..)
Pierre Bleusnon est un chanoine de la Cathédrale de Metz. Selon les registres capitulaires, il a été ordonné chanoine le 18 octobre 1519.
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Pierre Carreti (14..-1552)
Pierre Carreti est un chanoine du chapitre de la cathédrale de Metz de 1524 à sa mort en 1552. Il entre au chapitre de Saint-Sauveur en 1524 et en devint prévôt en 1526. En 1532, il obtient une prébende à Millery. En 1537, son chapitre le condamne à verser une amende et fait appel de la décision avec les autres membres du chapitre. En 1543 ou 1544, il est nommé cerchier, puis désigné exécuteur testamentaire par un autre chanoine. Il a surtout été vicaire général du diocèse, au moins à partir de 1545. Il meurt le 23 août 1552 et est enterré dans dans la cathédrale Saint-Étienne. Sa tombe est découverte en 1911.
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Pierre Chavillair (13..-13..)
Pierre Chavillair est un chanoine du chapitre de la cathédrale de Metz. En 1360, il est chargé, en compagnie du chanoine Philippe Le Gronnais dit Griffonel, de louer des boutiques sur les degrés de la place de Chambre pour financer les travaux de la cathédrale.
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Pierre d'Accolas (1455-1532)
Pierre d'Accolas (1455-1532) est un chanoine de la cathédrale, né à Metz, mais dont l'ascendance est inconnue. Il est enseigne à Pise et à Bologne, puis devient auditeur de la Rote, trésorier de Cambrai et finalement évêque d'Ancône en 1505. Proche du pape, il se fait connaître en 1520 en concevant la bulle « Exsurge Domine », condamnant Martin Luther. Concernant Metz, il devient membre du chapitre en tant que trésorier le 3 Octobre 1509, puis en 1522 il est nommé primicier, dignité qu'il abdique au profit de son neveu, Balduinettus de Baldinetis. Il meurt à Rome en 1532.