-
Evrard Haze (13..-1418)
Evrard Haze est peut-être issu de la famille lorraine des Haze von Dieblich, au service des ducs de Lorraine. Il est chanoine de la cathédrale de Metz et aumônier du chapitre entre 1412 et 1415. Il est ensuite primicier et meurt en 1418.
-
Didier Bachegrain (13..-1409)
Didier Bachegrain est chanoine de la cathédrale de Metz. Il est élu aumônier de Metz à une date inconnue et décède le 5 septembre 1409. Il réside dans l'Aumônerie.
-
Guillaume Huyn (13..-1455)
Guillaume Huyn est le fils de Beuvin de Huyn, seigneur de Bloucq, demeurant à Etain (Meuse actuelle). Guillaume est maître des arts en 1424, puis docteur dans les deux droits (canonique et romain). Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1427 avant de devenir un membre influent du concile de Bâle entre 1431 et 1443 où il est le porte-parole des conciliaristes contre la papauté romaine, contribuant à l'élection de l'antipape Félix V. Ce dernier le nomme cardinal en 1444. Quand Félix V renonce à son titre en 1449, le pape Nicolas V re-confirme Guillaume comme cardinal au titre de Sainte-Sabine. Il part alors vivre à Rome et reçoit la dignité de chambrier du Sacré Collège en 1452. Il meurt à Rome le 27 octobre 1455 et est enterré dans la chapelle du Rosaire de l'église Sainte-Sabine où sa pierre tombale est toujours visible. Malgré sa migration à Rome, il reste tout de même présent à Metz puisqu'il reçoit le titre d'archidiacre en 1452 puis l'abbatiat de Saint-Vincent de Metz en 1453.
Dans les années 1430, Guillaume cumule les prébendes, étant chanoine de Verdun, de Toul, d’Arras et de Reims. Il cumule évêchés et abbayes dans les années 1450. Il devient évêque commendataire de Sion en 1451 puis évêque de Fréjus et abbé commendataire de l’abbaye Saint-Vanne de Verdun en 1453. En 1454, il est aussi nommé prévôt de la collégiale Saint-Séverin de Cologne. À Metz, Guillaume est élu primicier en 1445, et abbé de Saint-Vincent en 1453. On le qualifie régulièrement de « cardinal de Metz ». Il n'oublie pas non plus sa ville natale, Étain, où il fait reconstruire le chœur de l’église Saint-Martin.
-
Pierre Poulet (13..-1403)
Pierre Poulet (Petrus Pouleti ou Poleti en latin), chanoine de la cathédrale de Metz, est élu aumônier avant 1371 et réside à l'Aumônerie. Entre 1381 et 1387, il est maître de la fabrique avec Herpe de Rode et s'occupe des travaux du chœur de la cathédrale. Il décède en octobre 1403.
-
Gilles de Thorey (1...-13..)
Gilles de Thorey (Egidius de Toreno en latin) est selon son surnom originaire de Thorey (Meurthe-et-Moselle). Quand Bohémond de Sarrebruck devient archevêque de Trêves, il lui succède comme aumônier du chapitre de Metz par lettre du pape Innocent IV du 15 mai 1358 ; il habite dès lors l'Aumônerie.
-
Bohémond de Sarrebruck (129.-1367)
Bohémond de Sarrebruck est un clerc issu d'un lignage noble d'Alsace, les Ettendorf. Après des études à Paris, il cumule les prébendes de chanoine à Trêves, Metz, Verdun et Coblence. Il est élu aumônier de Metz à la mort de Nemmery Baudoche survenue le 25 août 1328. Conseiller du prince-évêque de Trêves Baudouin de Luxembourg, il lui succède à l'archevêché de Trêves en 1356. En 1358, le pape lui donne un successeur à l'aumônerie de Metz en la personne de Gilles de Thorey.
-
Nicolas Toussaint (14..-1520)
Nicolas Toussaint est originaire du diocèse de Verdun. Il est dignitaire du chapitre de la cathédrale de Metz. De 1501 à 1505, il loge à l'Aumônerie. En 1505, il est en litige avec le légat pontifical Raymond Perrault, au sujet de la dignité de primicier. Toussaint perd son procès mais la mort de Perrault lui permet d'acquérir le titre de primicier et la maison de la Princerie. Il meurt en 1520 ; son inventaire après décès a été conservé.
-
Henri de Lorraine, évêque de Metz (142.-1505)
Henri de Lorraine est le fils d'Antoine de Lorraine, comte de Vaudémont et de sa femme Marie d'Harcourt. Il devient évêque de Thérouanne, en Picardie, en 1457, puis obtient le siège de Metz en 1484. Henri réside très peu à Metz pendant son épiscopat, durant lequel le chapitre reconstruit la cathédrale.
C'est la première fois depuis le XIIIe siècle qu'un membre de la famille ducale de Lorraine monte sur le trône épiscopal, suscitant la crainte des Messins. Mais à sa mort en 1505, son petit-neveu Jean, fils de son neveu le duc René II, lui succède, alors qu'il n'est encore qu'un enfant, permettant la main-mise durable de la maison ducale sur le pouvoir épiscopal.
-
Jean Faquelo de Vy (13..-1452)
La mère de Jean Faquelo dit de Vy (Vic-sur-Seille) est inhumé à Avioth en Meuse : lui-même est peut-être originaire de la région, possiblement de Marville. Jean Faquelo, ou Jean de Vy, devient frère franciscain au couvent des Cordeliers de Metz à la fin du XIVe siècle. Il est ensuite nommé évêque suffragant de Metz, l'évêque chargé des tâches pastorales pendant que l'évêque en titre, choisi dans une famille aristocratique, gouverne la principauté épiscopale. Il joue ce rôle pendant les épiscopats de Raoul de Coucy (1387-1415) et de Conrad Bayer de Boppard (1415-1459). En 1400, il est nommé évêque de Coria en Espagne par le pape de Rome Boniface IX : il s'agit d'un diocèse « in partibus infidelium », c'est-à-dire dans les « régions des infidèles ». En 1400, la papauté est déchirée par le Grand Schisme et le pape de Rome n'est pas reconnu en Espagne, fidèle au pape d'Avignon.
En 1406, il lui est accordé le droit de célébrer pontificalement dans les diocèses de Metz, Toul et Verdun. Il a été également appelé à suppléer l'évêque de Trêves en 1413. Il meurt en mars 1452 et est enterré dans l'église des Cordeliers, comme c'était la pratique d'enterrer les évêques suffragants non pas dans la cathédrale, mais dans leur institution religieuse d'origine.
-
Charles de Lorraine, évêque de Metz (1524-1574)
Charles est le fils de Claude de Lorraine, duc de Guise, et le cousin du duc de Lorraine. Il devient archevêque de Reims dès 1538 puis cardinal. En 1547, il est associé au gouvernement de l'évêché de Metz par son oncle l'évêque Jean de Lorraine. Il lui succède en 1550 mais renonce à l'évêché de Metz dès l'année suivante.
-
Hugo Mathié (14..-1536)
Ce chanoine de la cathédrale de Metz occupait la fonction de chantre et meurt en 1536. Il était sans doute le parent de son homonyme Hugo Mathié, qui meurt en 1485, et de Jean Mathié, qui lui succède comme chantre en 1536. Il fait un legs pour un vitrail réalisé dans la cathédrale par Valentin Bousch en 1539. Au moins seize livres sont légués au chapitre sous le nom d'Hugo Mathié, sans qu'on puisse toujours savoir quel Hugo les a légués.
-
Jean Nicolas de Hombourg (13..-1461)
Jean Nicolas, originaire de Hombourg, une prévôté de l'évêque de Metz, est chanoine de la cathédrale durant 50 ans selon Jean Praillon. Il fait des études de droit et devient docteur en décret, c'est-à-dire en droit canonique, le droit ecclésiastique. Il est d'abord chanoine de Toul à partir de 1413, puis également de Metz en 1417, de Besançon en 1423. Doyen du chapitre de Metz en 1428, il est également, au cours de sa longue vie, prévôt de Notre-Dame-la-Ronde, curé de Marville puis d’Épinal.
Il participe au concile de Constance en 1415 puis entre à la curie et devient familier de plusieurs cardinaux.
Déjà très âgé en 1452, il obtient de ne pas être pénialisé en cas d'absence au choeur ou au chapitre. Il accumule une fortune considérable : après avoir contribué à l'acquisition des orgues de la cathédrale, il donne par son testament daté du 29 mars 1461 la somme colossale de 20 000 livres pour construire un jubé Le schisme au sein du chapitre en 1462 empêche la réalisation de ce don. Son exécuteur testamentaire est Arnoul de Clerey.
Auguste Prost l'appelle Jacobus (Jacques), au lieu de Johannes (Jean).
Au moins deux de ses manuscrits sont légués à la bibliothèque de la cathédrale (deux sont détruits en 1944).
-
Hennequin Arnoult de Hettange (13..-1462) Hennequin Arnoult est un chanoine de la cathédrale de Metz, origine du village de Hettange-Grande (Moselle), dans le duché de Luxembourg. Il est mentionné pendant plus de cinquante ans à la cathédrale de Metz : sous-diacre en 1408, sans doute encore assez jeune, il accède à la dignité de chantre en 1448. En 1452, il offre deux vitraux à la cathédrale, puis en 1458, un précieux missel. Il meurt en 1462. Une peinture murale, le Christ aux outrages, encore conservée aujourd'hui au 6e pilier gauche de la nef de la cathédrale, commémore son décès. Il y est représenté en donateur, à genoux, présenté au Christ par saint Étienne, le patron de la cathédrale.
-
Pierre de Saint-Dizier (13..-14..)
Pierre de Saint-Dizier est mentionné comme curé de la paroisse Saint-Eucaire, en Outre-Seille, de 1416 à 1445. On ignore tout de sa formation : il se dit maître, ce qui laisse envisager une formation scolaire ou universitaire. Dans les années 1430-1445, il rédige une chronique, la première de grande ampleur écrite en français à Metz. Il meurt entre 1445, quand son œuvre s'interrompt assez brutalement, et 1456, date à laquelle un autre curé est mentionné à Saint-Eucaire.
-
Jean Boulay (14..-1477)
Jean Boulay est le fils de Guerciriat Boulay et d'Anel Faulquenel, sa première femme. Jean Boulay poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale de Metz. Cependant, après la mort de ses deux frères, Aubert en 1438 et Jacomin entre 1438 et 1444, devenu le seul descendant mâle de la famille, il abandonne le canonicat pour s'inscrire en paraige. Il poursuit ensuite une carrière active, particulièrement au sein du conseil des Treize jurés. Il épouse en premières noces Mahaut, fille de Perrin de Raigecourt et de Jennette Le Gronnais, qui meurt sans doute de peste en 1466. Toujours sans descendance, Jean se remarie avec Clémence, fille du noble homme Werry de Damvillers, le 26 septembre 1467. Il meurt le 4 février 1477, laissant Clémence veuve : elle se remarie avec Jean de Molise, un chevalier au pays de Lombardie.
-
Collignon Fessal (13..-14..)
Collignon Fessal est le fils de Jean Fessal et d'une mère inconnue. De la paroisse Saint-Jacques, il poursuit une carrière ecclésiastique et devient chanoine de la collégiale Saint-Thiébaut dont nous avons les mentions en 1375, 1379 et 1408. Il meurt à une date inconnue au début du XVe siècle.
-
Bertrand de Tournay (13..-1425).
Bertrand de Tournay est le fils d'Hennequin de Tournay et de Catherine Gourdat, l'un des enfants d'une nombreuse fratrie. Comme son frère Jean (13..-1410), il poursuit une carrière ecclésiastique et devient prêtre de la paroisse Saint-Victor, puis chanoine de la cathédrale de Metz vers 1398. Il est nommé écôlatre et réside à la maison canoniale de la rue des Prêcheurs à côté du jardin (n°4) avant de résider avec son frère dans la Maison canoniale de la Haute-Pierre (n°3) en 1408. Il meurt en 1425.
-
Jean Aubrion (13..-14..)
Jean Aubrion est coûtre et chanoine de la cathédrale de Metz. Il est lié à la famille Aubrion affiliée aux paraiges, mais son lien de parenté est difficile à établir. Il posséde une maison... Il meurt entre 1404 et 1412.
-
Michel Garin (14..-1512)
Michel Garin est originaire du diocèse de Toul et maître ès arts. Il est reçu chanoine de Metz en 1477. Il réside dans la maison canoniale n°14, située rue au Blé, entre 1477 et 1512. En 1507, il est mentionné comme maître de l'ouvrage de la cathédrale en pleine reconstruction. Il meurt le 17 mars 1512 et est inhumé dans la cathédrale.
Un chanoine nommé Michel est mentionné comme parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1498 : il s'agit probablement de Michel Garin.
-
Didier Noël (14..-1483)
Didier Noël est originaire du diocèse de Châlons. En 1456, il est maître ès arts et bachelier en théologie. Il obtient la licence en théologie à l’université de Paris en 1460 puis accède au grade de docteur. Il est plusieurs fois lecteur et est élu recteur de l’université de Paris en juin 1459. Il bénéficie d'une prébende de chanoine de la cathédrale de Verdun de 1456 à 1468. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz après 1462. Il y occupe la charge de cerchier (circator). À partir de 1473, l'évêque de Metz Georges de Bade fait de lui son évêque suffragant. Il résigne sa charge de cerchier en faveur de son neveu Jean Noël en 1482. Retiré au couvent des Cordeliers de La Chapelle-aux-Bois, près d'Avril, il y meurt le 11 avril 1483 et y est inhumé. Deux livres de sa bibliothèques personnelle ont été identifiés.
-
Jean Gilmer (14..-1531)
Jean Gilmer est un moine de l'abbaye de Mouzon, devenu prieur du prieuré de Rozérieulles, qui dépend de cette abbaye avant 1509, date à laquelle il devient le parrain d'Hector, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. En 1511, il est élu abbé de Mouzon. Il meurt simple prieur de Thin-le-Moutier en septembre 1531.
-
Pauline N. (14..-15..)
L'ascendance de Pauline est inconnue. En 1513 elle est mentionnée comme religieuse du couvent bénédictin de Saint-Pierre-aux-Nonnains lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
-
Jean Noël (14..-1512)
Maître Jean Noël (appelé Johannes Natalis en latin) est chanoine de la cathédrale de Metz. Il succède à son oncle Didier Noël dans la dignité de cerchier de la cathédrale en 1482, et occupe la charge jusqu'à sa mort le 17 juillet 1512. Dès 1484, il est vicaire général du diocèse de Metz. À partir de 1495, la ville le recrute pour travailler comme procureur à son service. Il est notamment actif lors de la visite de Maximilien de Habsbourg en 1498 au cours de laquelle les magistrats prononcent leur serment à l'empereur et font reconfirmer les privilèges de la ville. En 1505, il devient le parrain de Jacques, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il est inhumé dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Tierce. Après sa mort, une partie de sa bibliothèque est léguée au chapitre : 18 livres ont été identifiés, tant manuscrits qu'imprimés.
-
Jacques N., prêtre à Lessy (14..-15..)
L'ascendance de Jacques est inconnue. En 1508, Jacques est prêtre à la paroisse de Lessy lorsqu'il devient parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
-
Dimanche, curé de Saint-Étienne (14..-15..)
Dimanche ou Domange dont nous ignorant l'ascendance est curé de Saint-Étienne-le-Dépenné, une église située en Outre-seille. En 1504, il devient le parrain de François, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.