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Épitaphe d'Aubert de la Court (†1348)
Aubert de La Court meurt le 23 juin 1348 et est enterré dans le cloître des Cordeliers, aujourd'hui les Récollets. Il avait été religieux à l'abbaye cistercienne de Villers-Bettnach puis avait renoncé à ses voeux pour rentrer dans le siècle. Son inscription est conservée dans la galerie est du cloître, à la porte de la salle capitulaire.
Traduction : « Ci git Aubert de la Court qui mourut la veille de la Saint Jean l'an 1348 ».
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Épitaphe de Colette Jaiquemat (†1483) et de sa fille Perrette Travalt (†1492) Cette épitaphe collective est incomplète : elle signale les tombes de Colette, femme de Jean Travalt, décédée le 23 août 1483, et de leur fille Perette, décédée le 28 avril 1492, mais le texte en présentait une ou plusieurs autres. Les chroniqueurs Jean Aubrion et Jacomin Husson donne plutôt comme date de décès le 23 août 1482.
Traduction : « Sous cette deuxième tombe gît Colette, fille de feu Jean Jaiquemat le marchand, qui fut femme de Jean Travalt aman de Saint-Gengoulf. Elle quitta ce monde la veille de la Saint-Barthélémy 1483. Et depuis, sous cette seconde tombe, a été ensevelie Perrette, fille de Jean Travalt et de Colette sa femme, laquelle Perette fut la femme de Poincignon de la Haie l'aman, et quitta ce monde la veille de Quasimodo en avril 1492. Et dessous [...] près et touchant la tombe de Colette [...] »
L'inscription a été trouvé dans le retranchement de Guise, construit en détruisant notamment le couvent des frères Baude. Comme Jean Travalt, époux de Collette, a été enseveli au couvent des Frères Baude, il est plausible que l'épitaphe en provienne.
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Épitaphe de Jacomette Burchon (†1351) et de sa mère Poince Le Gronnais (†1340)
L'inscription, autrefois dans le cloître des Récollets, est fragmentaire. Jacomette Burchon meurt jeune le 28 janvier 1351 et est enterrée aux côtés de sa mère, femme d'Ingrand Burchon, dont le nom est incomplet («...inse »), et qui était décédée le 15 juillet 1340. Il s'agit de Poince, fille de Collard Le Gronnais et d'une certaine Idette.
Traduction : « Ci-git [Po]ince femme du seigneur Ingrand Burchon, maître-échevin et échevin du palais, qui mourut le jour de la Division des Apôtres 1340, et Jacomette sa fille qui mourut le jeudi avant la Chandeleur 1351. Priez pour elles ».
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Épitaphe de Jean Le Hungre l'Aîné (†1390)
L'épitaphe est fragmentaire : « Ci-git Jean le Hungre, qui ... m... d'août...». Elle permet cependant d'identifier Jean Le Hungre l'Aîné, mort en 1390, son frère Jean Le Hungre le Jeune étant mort en septembre en 1400. Jean l'Aîné a été enterré à Notre-Dame-des-Champs, puis son corps a été transféré aux Célestins en 1444. L'épitaphe peut dater de 1390 ou de 1444.
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Tombe de Jean, chapelain des Templiers (†1288) Cette sculpture a été découverte en 1861 lors des prospections dans la Citadelle de Metz, autour de l'ancienne chapelle des Templiers. Un phylactère contenant l'inscription s'enroule autour de la tête du personnage, portant les cheveux longs et vêtu d'une longue robe de clerc.
Messire Jean appartenait à l'Ordre du Temple. Il aurait été d'abord un frère de métier, maître des "maçons" du bailliage de Lorraine, ou, selon l'interprétation de "maxons" par G. Thiriot, aurait plutôt été le "maître des maisons" du Temple, c'est-à-dire un responsable provincial. Devenu prêtre, il a occupé la fonction de chapelain, peut-être à la commanderie de Metz. Il meurt le 1er février 1288.
Traduction : « Ci git messire Jean, frère chapelain, qui fut pendant 23 ans maître des "maxons" (maçons ou maisons) du Temple de Lorraine, et qui est mort la veille de la Chandeleur 1288. »
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Épitaphe de Nemmery Baudoche (†1359)
A sa mort en 1359, une épitaphe en pierre de Jaumont est placée au-dessus de la tombe du chanoine Nemmery Baudoche, dans la nef. Lors de la construction du jubé, elle est déplacée dans l'ancienne salle capitulaire. En 1527, une nouvelle inscription en marbre noir est alors posée par son lointain parent, le chanoine Nicolle Baudoche. L'inscription moderne est relevée au XVIIIe siècle par Nicolas Tabouillot, avant sa destruction lors de la Révolution française. En 1859, Ernest de Bouteiller retrouve les fragments de l'inscription médiévale.
Traduction de la 2e inscription : « Ci git le sire Nemmery Baudoche, chanoine de Metz qui ait fondé deux chapelles à l'un des autels, pour son oncle seigneur Nemmery qui fut aumônier de céans (la cathédrale) et pour lui qui mourut la vigile de l'ascension 1359. Nicolle Baudoche la fait refaire en 1527 ».
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Épitaphe de Pierre Baudoche (†1370)
L'épitaphe et tombeau de Pierre Baudoche, moine et abbé de l'abbaye de Saint-Vincent, se trouvait située dans le collatéral gauche de la nef, dont la petite tombe était fait de marbre noir. L'épitaphe nous est connue par le relevé de Sébastien Dieudonné au XVIIIe siècle.
Traduction : « Ci git le sire Pierre Baudoche qui fut moine et abbé de ceans [Saint-Vincent] qui morut le jour de l'apparition l'an de grace de notre seigneur 1370 ».
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Épitaphe de Collette Lohier (†14..) L'épitaphe est fragmentaire, mais permet d'identifier Collette Lohier, veuve depuis 1380 de Guillaume de Heu. Traduction : « Ci-git dame Co[llette, jadis fem]me du seigneur Guillaume de Heu, décédé. Elle mourut en l'an 14.. ».
La stèle a été trouvée au coin de la place Saint-Jacques et de la rue Ladoucette. Peut-être provient-elle d'une des deux églises toutes proches, Saint-Jacques ou Saint-Sauveur. Mais on ignore le lieu de sépulture de Collette.
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Épitaphe de Nicolle Louve (†1462) Nicolle Louve est un des principaux patriciens messins au milieu du XVe siècle. Son épitaphe était placée dans le collatéral nord de l'église du couvent des Célestins. Elle est aujourd'hui conservée au musée de la Cour d'Or
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Épitaphes de la famille de Chambre (XIVe siècle) Cette épitaphe associe trois générations de la famille des De Chambre : le grand-père, Jacques, échevin du Palais, mort le 28 avril 1268, son fils Henriet mort le 19 novembre 1296, et enfin Bertrand, échevin du Palais, qui est le fils de Simon de Chambre et donc petit-fils de Jacques, mort le 29 janvier 1318. Le texte est disposé d'une façon originale : l'inscription de Jacques est gravée sur les quatre bords de la pierre ; celle d'Henriet, elle aussi gravée sur quatre côtés, forme un bandeau intermédiaire ; l'inscription de Bertrand, au centre, est disposée en lignes, mais la fin du texte est gravée sur le bandeau du milieu. Sur la même ligne, on lit donc la fin de l'inscription d'Henriet ("l'an 1296") et, tête-bêche, la fin de celle de Bertrand ("17. Priez pour lui").
Les lettres gravées sont peintes en rouge. L'inscription était autrefois au portail de l'église paroissiale de Saint-Victor. La disposition tête-bêche du texte permet de supposer qu'à l'origine elle était conçue comme le couvercle d'un tombeau.
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Mémoire de la famille Renguillon (XVIe siècle)
Cette inscription a été placée dans la chapelle des Le Gronnais, dans le collatéral nord de l'église Saint-Martin, par Jean Papperel et sa femme Alixette Renguillon. Jean a placé une inscription en mémoire de ses ancêtres à Saint-Livier, et le couple fait de même en mémoire des ancêtres d'Alixette à Saint-Martin.
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Mémoire de la famille Papperel (XVIe siècle) L'inscription faisant mémoire des défunts de la famille Papperel était placée à droite dans le choeur de l'église Saint-Livier. Jean Papperel fait placer ce texte pour faire mémoire de son père, de son grand-père et de son frère, puis il est complété à sa mort en 1502. Lors de la démolition de l'église, quelques fragments de l'inscription ont été récupérés par le musée, que l'on peut identifier grâce au relevé de l'inscription, fait au XVIIIe siècle.
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Épitaphe d'Alixette Remiat (†1548)
Après sa mort, Alixette Remiat fait placer cette stèle à côté de celle de son époux Renaud Le Gronnais, décédé accidentellement en 1531. La stèle rappelle qu'un service funéraire doit être célébré quatre fois par an en faveur des deux conjoints, et renvoie à la stèle de Renaud pour les détails.
La stèle d'Alixette est décorée de quatre écus correspondant à ses quatre quartiers de noblesse : en haut, les écus de ses grands-parents paternels : Remiat à gauche et Renguillon à droite, et ceux de ses grands-parents maternels : à gauche, Apremont aux merlettes, et à droite, Choiseul. Les écus ont été repeints, le dernier au moins fautivement : les armes de la famille champenoise de Choiseul portent D'azur, à la croix d'or, cantonnée de vingt billettes du même (croix et rectangles jaune sur fond bleu).
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Épitaphe de Renaud Le Gronnais le Jeune (†1531)
Renaud meurt dans l'effondrement de sa maison le 15 février 1531. Il est enterré dans l'église Saint-Martin, où sa veuve Alixette Remiat fait placer cette stèle funéraire. Le texte rappelle la fondation d'un service funéraire en sa faveur : une vigile et une messe solennelle, quatre fois par an. L'acte juridique de fondation est déposé dans le coffre (« arche ») de l'aman Henri de Gorze.
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Épitaphe de Françoise Le Gronnais (†1504)
Dans la chapelle Saint-Éloi et Saint-Georges en l'église paroissiale Saint-Maximin se trouve l'épitaphe de Françoise Le Gronnais, morte le 4 octobre 1504, deuxième épouse de François Le Gronnais. L'épitaphe moulurée est encadrée à gauche par celle de Perrette Louve, la première épouse de François, et à droite par celle de Jean Le Gronnais, fils du premier lit de son père. Françoise est décédé des suites de son accouchement (gésine d'enfant), le 1er octobre 1504 ; son enfant meurt aussi 3 jours plus tard. Il est inhumé avec le corps de sa mère. L'inscription est marquée B sur le relevé des Monuments Historiques. À l'origine, les lettres saillantes et sculptées étaient dorées sur fond bleu dans le mur qui faisait face à l'autel.
Traduction de l'épitaphe : « Ci-bas, sous la prochaine tombe armoriée, est inhumé le corps de dame Françoise Le Gronnais, femme de messire François Le Gronnais chevalier et fille de feu messire Michel Le Gronnais chevalier et de dame Jacomette Bataille, et trépassa étant en gésine d'enfant le premier jour d'octobre M Vc IIII. Priez pour elle. Et sous cette tombe est inhumé l'enfant dont elle accoucha le XXVIIIe jour de septembre l'an dessus dit et trépassa le IIIIe jour d'octobre et fut appelé Jenet.
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Épitaphe de Jean Le Gronnais (†1502)
Dans la chapelle Saint-Éloi et Saint-Georges en l'église paroissiale Saint-Maximin se trouve l'épitaphe de Jean Le Gronnais, mort le 15 novembre 1502, fils de François Le Gronnais avec sa première femme, Perrette Louve. L'épitaphe moulurée est à droite de celles de Perrette Louve, sa mère, et de Françoise Le Gronnais, deuxième épouse de son père. Elle est marquée C sur le relevé des Monuments historiques. À l'origine, les lettres saillantes et sculptées étaient dorées sur fond bleu dans le mur qui faisait face à l'autel.
Traduction de l'épitaphe : « Ici devant, dessous la tombe qui est plombée dessus, git Jean Le Gronnais, échevin du palais de Metz, fils de François Le Gronnais chevalier et de dame Perrette Louve, femme dudit seigneur François, lequel dit Jean trépassa de ce siècle le mardi 15e jour du mois de novembre l'an mil Vc et deux pour lequel vous prierez Dieu pour son âme. »
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Monument funéraire de François Le Gronnais (†1525)
Selon les notes de Henri-Marie Dupré de Geneste, l'imposant mausolée de François Le Gronnais se trouvait dans la chappelle Saint-Éloi et Saint-Georges en l'église paroissiale Saint-Maximin. Il se présentait comme un coffre carré couvent d'une grosse lame de cuivre au bout des deux extrémités s'élevaient deux colonnes doriques. Il était surmonté d'un entablement, d'une frise, d'une grosse corniche et d'un couronnement, avec une arcade cintrée de 6 pieds de haut et de 7 à 8 pieds de large. Il s'y trouvait également une statue grandeur réelle en pierre blanche de François avec tous ses atouts de chevalier (épée dans son fourreau, cote de maille, brassards, cuissards, cuirasse et manteau de chevalier aux armes des Gronnais), couché sur son dos sur une table de marbre noir avec un coussin sous la tête. Sur le centre de l'arcade étaient représentées 8 écus armoriés qui surpomblaient son épitaphe : Ogéviller, Chevilly, Dieu-Ami, Drouin, Gronnais, Abocourt, Daniel et Mortel. Sur des corniches près du mausolée, 28 statuettes représentaient ses 28 enfants, chaque prénom étant écrit en lettre d'or sur leur base. En tout, c'étaient 51 statuettes qui étaient posées sur les corniches sans que l'on sache, selon les observation de Dupré de Geneste, lesquelles auraient été attribuées aux enfants et aux épouses de François Le Gronnais.
Traduction de l'épitaphe : « Ici devant git messire François Le Gronnais, chevalier et échevin du palais, fils de feu messire Renaud Le Gronnais chevalier et de dame Perrette Dieu-Ami, en son vivant conseiller et chambellan de l'empereur Charles Quint, lequel, entre autres vertus dont il a été richement doué, est décédé père de vingt-huit enfants procréés des feues dames Perrette Louve, Françoise Le Gronnais et Barbe Desch, ses feues femmes et épouses, ainsi que clairement est donné à voir par les mémorables sculptures posées en cette chapelle. Ledit seigneur François Le Gronnais, délaissant par mort naturelle sa quatrième femme et épouse dame Barteline de Boulan, rendit l'âme à Dieu le premier jour de janvier en l'an 1525 entre les humains. Il vécut très humainement l'espace de 74 ans. Priez Dieu pour lui afin qu'il vive éternellement. »
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Épitaphe de Catherine de Créhange (†1544)
Dans la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi située dans l'église Saint-Maximin se trouvait l'épitaphe de Catherine de Créhange, épouse de Claude Le Gronnais, morte le 6 novembre 1544. Aujourd'hui détruite, cette épitaphe nous est connue par le relevé des bénédictins de la collection Barbé de juin 1778. Il s'agirait probablement d'une plaque de marbre ou de cuivre qui était encadré par quatre armoiries. Dans le coin supérieur gauche, se trouvait l'écu d'alliance Gronnais-Créhange; dans le coin supérieur droit, celui de Raville-Septfontaines ; dans le coin inférieur gauche celui de Puttelange; dans le coin inférieur droit celui d'Autel.
Traduction de l'épitaphe : « Ci-git noble et généreuse dame, dame Catherine de Créhange, en son vivant femme et conjointe de noble seigneur Claude Le Gronnais, seigneur de Talange, laquelle décéda le 6e jour de novembre l'an après la nativité de notre seigneur 1544. Priez Dieu pour elle. »
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Stèle de Jean le Sarte (†1510)
Dans l'église de Lessy, une stèle funéraire est fixée à un pilier du chœur : elle garde la mémoire de Jean le Sarte, maire et échevin du village, bien connu par ailleurs pour être le beau-père de Philippe de Vigneulles. La date du 16 août 1510 est confirmée par les Mémoires de Philippe de Vigneulles, L'inscription a été éditée par Charles Abel en 1859 de façon assez approximative.
Traduction : « Devant, sous cette pierre, est enterré l'honorable Jean le Sarte, autrefois maire et échevin de Lessy, qui a donné plusieurs aumônes à cette église. Il mourut le 16 août 1510. Priez pour lui. »
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Tombe de Thiébaut Minet (†1538) Le chanoine Thiébaut Minet meurt le 18 août 1538 ; il est enterré dans la cathédrale et un mausolée est construit sur sa tombe, où le défunt est représenté en prière à genoux. En 1914 lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée. Le chanoine était grand et gros, et le sarcophage de pierre dans lequel son corps a été déposé était trop petit pour lui : il a fallu replier les épaules pour qu'il y entre. Selon la tradition, ce prêtre a été enterré avec son calice et une croix d'identité, gravée à son nom.
Le calice, de 14,5 cm de haut, est conservé au trésor de la cathédrale ; la croix d'identité, de 20 cm de large et de haut, est conservée au musée diocésain. Les deux objets sont inscrits monuments historiques
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Monument de Jennette de Heu (XIVe et XVe siècles) Dans l'église Saint-Martin-en-Curtis, ce monument semble composé de plusieurs parties, d'au moins deux époques différentes. En haut, trois peintures de la vie de la Vierge ont été très restaurées.
En bas, le mur est sculptée d'une série de dix arcatures aveugles, sous lesquelles court une inscription incomplète, qui cite le nom de Jennette de Heu, femme de Jean Baudoche ; les armes des Heu et des Baudoche sont placées dans les écoinçons entre les arcatures. Ce monument de Jennette de Heu, morte avant 1373, date de la seconde moitié du XIVe siècle.
À gauche et à droite des arcatures, deux belles sculptures datent du XVe siècle. A gauche, un trompe-l'œil évoque un rideau fermé. A droite, un même rideau s'ouvre sur une niche qui représente la crèche : un groupe en haut relief polychromé est composé de Marie tenant l'enfant sur la mangeoire, entourés par des brebis. Sous la tenture fermée, une inscription gravée et rehaussée de noir sur fond rouge cite la mémoire de X, femme de Poince Le Gronnais, qui serait morte le jour de l'Ascension, 2 mai 1435, ainsi que ses enfants. Ce couple n'a pas été identifié et l'Ascension ne tombe pas un 2 mai cette année-là. Il est possible que le tombeau de Jennette de Heu ait été réaménagé pour une autre patricienne au siècle suivant.
Le monument, muré en 1726, a été redécouvert et dégagé en 1850 puis repeint abusivement. Il a été classé monument historique en 1973.
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Tombeau de Colignon et Jean Brady (†1373)
En 1373, Jean Brady est enterré aux Récollets : le monument funéraire est installé dans une niche peinte d'une belle Annonciation, qui est agrandie et dotée d'une inscription. Le monument et la peinture sont redécouverts en 1974.
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Épitaphe de Perrette Louve (†1489)
L'épitaphe de Perrette Louve, première femme de François Le Gronnais, morte le 3 août 1489, se trouve dans la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi, où se fait inhumer une branche des Gronnais. Elle est encastrée dans le mur ouest de la chapelle. Elle est marquée A sur le relevé des Monuments historiques. À sa droite figure l'épitaphe de Françoise Le Gronnais, deuxième épouse de François, et celle de Jean Le Gronnais, fils de Perrette Louve et de François Le Gronnais.
Les obsèques de Perrette Louve, riche et ultime représentante de son lignage, furent célébrés en grande pompe. Jean Aubrion rapporte dans son Journal que c'était « le plus hautement que nul autre service n'avait été fait en Metz de mémoire d'homme, tant en luminaire comme en autres manières ».
La traduction de l'épitaphe se lit ainsi : « Ci-bas sous la prochaine tombe est inhumé le corps de demoiselle Perrette Louve, fille de feu Thiébaut Louve qui fut, fils de feu messire Nicolle Louve chevalier, et fille de demoiselle Marguerite de Heu, fille de Collignon de Heu, premier fondateur des belles aumônes, qui depuis se sont continuées et continuent par ses successeurs. Icelle demoiselle Perrette en son vivant, femme de messire François Le Gronnais écuyer, fils de feu messire Renaud Le Gronnais chevalier et de dame Perrette Dieu-Ami, sa femme, et trépassa ladite demoiselle Perrette Louve étant en couche et gésine d'enfants le troisième jours du mois d'août l'an M CCCC IIII XXix. Priez Dieu pour l'âme d'elle ».
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Épitaphe de Jennette (†14..) et de Claude Le Gronnais (†14..)
Sur la corniche inférieure de la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi dans l'église Saint-Maximin, dans le prolongement de l'épitaphe de Perrette Dieu-Ami, se trouve l'épitaphe de deux enfants morts jeunes de l'union entre Lorette de Herbévillers et de Renaud Le Gronnais. Leur mort se situe entre la mort du premier mari de Lorette, Joffroy Desch, en 1455 et la mort de Renaud Le Gronnais en 1466.
L'épitaphe est une inscription sculptée en lettres gothiques saillantes qui étaient à l'origine dorées sur un fond rouge sur trois lignes. Sur la hauteur gauche de l'inscription était représenté l'écu des Herbévillers : d'azur à la croix d'argent cantonnées de 20 fleurs de lys d'or.
L'épitaphe, abîmée, n'est pas complètement lisible : « Ci gisent Jennette et Claude, enfants de seigneur Renaud Le Gronnais chevalier et de dame Lorette de Herbéviller sa femme, première femme de seigneur Joffroy Desch chevalier... ».
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Épitaphe de Perrette Dieu-Ami (†1452)
L'épitaphe de Perrette Dieu-Ami, morte en 1452, se trouve sur la face de la corniche inférieure de la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi dans l'église Saint-Maximin.
Perrette est la dernière représentante du lignage Dieu-Ami. Son mariage avec Renaud Le Gronnais explique pourquoi la chapelle devient un haut lieu de sépulture pour les Gronnais jusqu'au XVIIIe siècle.
L'épitaphe se lit ainsi : « Ci-devant gît dame Perrette, fille du seigneur Jean Dieu-Ami chevalier, qu'il eut de dame Marie sa femme, fille du seigneur Nicolle Drouin l'échevin que furent ; femme du seigneur Renaud Le Gronnais, chevalier, laquelle dame Perrette trépassa de ce siècle en l'an mil quatre cent cinquante deux, le vingt-quatrième jour du mois de juin. Priez pour elle ».
D'après les observation de Dupré de Geneste, sur la corniche se trouvaient également 18 statues qui auraient représenté Perrette et ses 17 enfants. Une liste de noms étaient ainsi peints en lettres blanches : Dame Perrette, Jean, Poincignon, Odowain?, Didier, Renaud, Ferry, Jean, Perrin, Philippe, Collignon, Claude, Christophe, Perrette, Henriette, François. Les trois autres s'avéraient illisibles.
Les six enfants connus de Perrette Dieu-Ami et de Renaud, permet de confirmer l'hypothèse de Dupré de Geneste, puisqu'ils concordent avec cette liste de noms : Jean, Renaud, Henriette, Poincignon, Pierre et François.