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Épitaphe de Werry Roucel (†1491) et de sa famille Cette épitaphe collective est grande et épaisse. Autrefois dans l'église des Célestins, elle était placée à côté de la tombe de Nicole Roucel, fils de Werry mort prématurément, et rappelait le souvenir de Werry (mort en 1491) et de trois membres de sa famille morts avant lui : sa femme Catherine Baudoche et leur fille Catherine, ainsi que sa seconde épouse Anne de Barbay.
La stèle est aujourd'hui brisée en trois morceaux mais le texte reste parfaitement lisible. Un dragon sert de bout-de-ligne à la fin du texte.
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Tombeau de Garin le Lorrain (datation inconnue) En visitant la cathédrale de Metz au Moyen Âge, on pouvait voir le tombeau de Garin le Lorrain, le grand héros, fils du duc Hervis de Metz, traitreusement tué par ses ennemis, le clan des Bordelais. Garin est un personnage de fiction, qui apparaît dans une chanson de geste de la fin du XIIe siècle, mais, comme Roland et d'autres grands héros, il était si célèbre qu'on a voulu voir dans un tombeau déjà existant un souvenir de lui, en le prenant pour un personnage réel.
La plus ancienne attestation du tombeau date de 1342 : le duc de Lorraine ordonne aux chanoines de Nancy de prier pour Garin son ancêtre, en célébrant son anniversaire à la même date qu'à la cathédrale de Metz, le 10 février. Chaque 10 février, les chanoines célébraient donc un « obiit » pour l'âme de Garin! Jean Aubrion est le premier à nous parler du tombeau : en 1470, le prince Philippe de Savoie visite la ville, on lui montre la Mutte et Garin. Le tombeau d'un héros fait partie des « merveilles » qu'aiment les « touristes » médiévaux. Philippe de Vigneulles nous en dit un peu plus : le corps de Garin est à la cathédrale, « tout entier, en hauteur dans un cercueil de pierre » (Geste des Lorrains en prose). Dans la Chronique, il précise : le corps de Garin « est intact, en chair et en os, dans la cathédrale ». On pouvait donc voir non seulement le tombeau, mais aussi le corps (embaumé) du héros. En 1634, le père Meurisse évoque encore le tombeau, mais il sombre ensuite dans l'oubli. Au XVIIIe siècle, dom Jean François grimpe au-dessus de la porte de la sacristie, dans le collatéral gauche, pour regarder dans un cercueil de pierre suspendu à 6 mètres de haut. Il n'y trouve que des os, sans savoir qu'il s'agit sans doute du cercueil du héros légendaire.
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Tombe de Philippin Desch (†1439) Le chanoine Philippe Desch meurt en 1439 et est enterré dans la nef de la cathédrale, dans la première travée du collatéral gauche. En 1914, lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée. Selon la tradition, il a été enterré avec une croix d'identité, gravée à son nom, mais pas de calice, apanage du prêtre. Philippin était sous-diacre en 1412.
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Épitaphe de Thierry Drouin (†148.) Thierry Drouin était sans doute un prêtre attaché au service du monastère féminin de Saint-Pierre-aux-Nonnains. La phrase fragmentaire « qui fit co[...] cest esglise », est comprise par Thiriot comme « qui fit construire cette église ». Thierry aurait alors été responsable des travaux de la fin du XVe siècle, lors desquels le plafond en bois est remplacée par des voûtes gothiques en pierre.
Au XXe siècle, cette épitaphe était déjà fragmentaire : elle était alors encastrée dans le mur extérieur de l'église Saint-Pierre-aux-Nonnains. Elle est aujourd'hui conservée au musée de la Cour d'Or, mais le nom de Thierry n'est plus lisible.
Traduction : « Ci git le sire Thierry Drouin de [...] chanoine et prévôt de céans [Saint-Pierre-aux-Nonnains], qui fit co[...] cette église et mourut le 23 mars de l'an mille quatre cent quatre-vingt-et [...] Priez pour lui ».
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Baldaquin de la sépulture des Baudoche (XVe siècle) Ce baldaquin est le dernier vestige de la sépulture de Perrin Baudoche et de ses enfants Odeliette et Nicolle, dans le cloître des Frères prêcheurs, ou Dominicains. En 1552, la sépulture était fermée d'une grille de fer, près de la porte du réfectoire, et ornée de neuf statues.
Le baldaquin est la partie supérieure d'une sculpture funéraire : sous les arceaux de la corniche ornés de modillons et de fleurons, trois voûtes d'ogives formaient des niches ornées de trilobes. Elles pouvaient abriter les statues citées en 1552.
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Gisants de René de Beauvau (†1549) et de Claude Baudoche (†1541)
Les gisants de René II de Beauvau et de son épouse Claude Baudoche ont d'abord été localisés dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste du château de Noviant-aux-Près, devenue plus tard église paroissiale. Les gisants sont achetés par le Musée lorrain en 1867 au moment de la reconstruction de l’église. Ils sont placés dans la salle des Tombeaux du palais ducal à la fin du XIXe siècle et finalement dans l’église des Cordeliers vers 1936, où ils se trouvent toujours actuellement.
Les gisants ont été attribués au grand sculpteur lorrain Ligier Richier à partir du XIXe siècle, attribution confirmée par la critique contemporaine.
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Gisant de Thierry Bayer de Boppard (†1384), évêque de Metz
Dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz se trouve aujourd'hui trois gisants datés du XIVe siècle, dont celui de Thierry Bayer de Boppard, évêque de Metz entre 1365 et 1384. L'évêque Thierry Bayer de Boppard est mort en 1384. Le gisant, localisé aujourd'hui dans la chapelle du Saint-Sacrement avec celui d'Adhémar de Monteil, est recomposé de deux fragments qui ont été mis au jour en 1899 lors du dégagement d'une niche de la crypte où ils avaient été utilisés comme matériaux de remplissage, avec d'autres monuments funéraires et sculptures. Les mains de la sculpture manquent aujourd'hui, tout comme une partie du lion sur lequel reposent les pieds du gisant.
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Gisant de Jean de Heu, évêque de Toul (†1372)
Dans le choeur de la cathédrale Saint-Étienne de Metz se trouve un gisant, possiblement celui de Jean de Heu, 62e évêque de Toul, mort en 1372, selon l'historien Michel Marchant. Il s'agit de l'un des trois gisants du XIVe siècle encore conservés dans la cathédrale avec ceux des évêques de Metz Adhémar de Monteil et Thierry Bayer.
Le gisant est placé dans la chapelle de Notre-Dame-la-Tierce à la jonction du bras croisillon du transept avec la nef. La sculpture est découverte en trois morceaux au moment des travaux de 1899 de la crypte, taillée dans une pierre commune aujourd'hui effritée. Le gisant n'est pas à l'échelle, il mesure 2,88 m de long et représente Jean de Heu en habits épiscopaux, coiffé de la mitre. En 1911, la tombe de Jean de Heu elle-même a été trouvée lors de travaux, devant l'autel de Notre-Dame-la-Tierce.
Une épitaphe était, selon l’historien messin Émile Bégin, 13, placée dans le mur au-dessus du gisant : « dessous la marche de cet autel git révérend père en Dieu seigneur Jean de Heu par la grâce de Dieu évêque de Toul et primicier de céans qui mourut l’an 1372. Priez Dieu pour lui. »
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Tombe d'Otto de Diemeringen (†1398) Le chanoine Otto de Diemeringen meurt en 1398 et est enterré au milieu de la nef de Notre-Dame-la-Ronde, église collégiale qui venait d'être intégrée dans les murs de la cathédrale.
En 1914, lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée. Selon la tradition, il a été enterré avec une croix d'identité, gravée à son nom, mais pas de calice, apanage du prêtre. Ce chanoine devait être resté simple diacre. On a en revanche retrouvé les chaussures du défunt, bien conservées.
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Épitaphe de Béatrice Laiey (†1473)
Traduction : « Ci-gît Béatrice fille de Mangin Laiey de Saint-Julien, échevin de cette église, et femme de Jennat d'Hannonville l'aman, qui mourut le 19 octobre 1473. C'est le dit Mangin qui l'a fait faire. Priez Dieu pour elle. »
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Épitaphe d'Alixette Renguillon (†1514) Après sa mort en 1514, Alixette Renguillon est enterrée dans la chapelle des Le Gronnais, dans le collatéral nord de l'église Saint-Martin-en-Curtis, auprès de ses parents. Son mari Jean Papperel, mort en 1502, est lui enterré à Saint-Livier.
Traduction : « Devant cet autel où gisent seigneur Pierre Renguillon et dame Agnès de Ludres sa femme, gît honorable dame madame Alixette Renguillon leur fille, veuve de feu seigneur Jean Papperel, qui trépassa le 2 septembre 1514. »
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Épitaphe de Drouin Louis (†1485) Drouin Louis était curé de la paroisse Saint-Bénigne, située hors les murs de Metz, près de Saint-Arnoul. Il desservait également un autel de la riche paroisse de Saint-Martin comme chapelain, et c'est là qu'il a choisi d'être enterré après son décès le 23 octobre 1483. Son épitaphe rappelle ses mérites, dont un pèlerinage à Jérusalem. Elle est fixée au mur du transept nord.
Traduction : "Ci devant git le seigneur Drouin Louis le prêtre, curé de Saint-Bénigne et chapelain de la messe de Notre-Dame dans cette église. Après le saint voyage de Jérusalem et avoir fait et donné plusieurs biens à cette église, il trépassa en 1485 le 23 octobre. Priez Dieu pour lui".
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Épitaphe de Louis Chameure (†13..)
Louis Chameure, dit Crowelet, a été maître-échevin en 1366, et a succédé à Nicolle Drouin comme échevin cette année-là. Son épitaphe, très fragmentaire, ne permet de savoir la date sa mort. Elle est conservée au-dessus de la porte de l'église Saint-Martin-en-Curtis donnant sur l'ancien cimetière.
Traduction : « Ci-git le seigneur Louis Cham[eure] ... qui fut maître-échevin et éche[vin ... ».
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Épitaphe de Jacquemin le Roussel (†1366) Jacomin le Roussel était un tanneur ; il fonde un autel dans la paroisse Saint-Etienne en 1354 et meurt en mai 1366. Son épitaphe est fragmentaire et dispersée en plusieurs fragments dont certains ont disparu. Elle mentionne sa fille Alison, femme du marchand Matthieu ou Maheu Gourdat. Comme Alison et sa fille Jacomette Gourdat fondent elles aussi chacune un autel en 1393 et 1394 dans la même église, cette stèle est peut-être autant une mémoire des fondations de la famille qu'une épitaphe de leur père et grand-père. En 1872, Auguste Prost a fait un relevé et un estampage de l'inscription au moment de la démolition de l'église. Il lit le nom de la fille de Jacomin "Parons".
Traduction : « ... Jacquemin le Roussel... [Ali]son sa fille femme de de Matthieu Gourdat... jour du mois de mai 1366. Priez pour lui ».
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Tombeau d'Antoine et Perceval de Lignan (†1437) et d'Henri de Saint-Nazaire (1408) Ce tombeau est le plus monumental conservé aux Récollets mais il est fragmentaire. Sous un enfeu gothique orné d'un quadrilobe, est sculpté un gisant de chevalier en armure, les mains jointes et deux chiens à ses pieds. Trois hommes de la même famille étaient enterrés : Antoine de Lignan, Perceval de Lignan mort le 6 mai 1437 et leur neveu Henri de Saint-Nazaire, mort le 3 novembre 1408. Le tombeau est conservé dans la galerie ouest du cloître.
Traduction : « Ci-git honorable écuyer Perceval de Lignan, frère du dessus dit Antoine, qui quitta ce monde le 6 mai l'an 1437. Priez pour lui. Et dans la tombe à droite, git Henri de Saint-Nazaire, neveu des dessus dits, qui mourut le 3 novembre 1408. »
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Épitaphe d'Agnel, veuve de Jacquemin de Saint-Mihiel (†1403) Agnel veuve du heaumier Jacomin de Saint-Mihiel meurt le 1er septembre 1403. Elle est enterrée dans le cloître des Cordeliers, aujourd'hui les Récollets. Son inscription, fragmentaire, est conservée dans la galerie ouest du cloître, tout comme celle de son mari.
Traduction : « Ci-git Agnel, jadis [jadis] femme de Jacquemin de Saint-Mihiel, qui mourut le 1er septembre 1403. Priez Dieu pour [...]. »
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Épitaphe de Jacomin de Saint-Mihiel (†1401?) Jacomin de Saint-Mihiel meurt le 20 mai, sans doute en 1401 (l'inscription est peu lisible). Il était heaumier, c'est-à-dire fabricant de casques, et avait notamment fourni le duc Robert de Bar. La stèle présente fièrement deux échantillons de son art : à gauche un bassinet à bec de passereau (avec une protection de visage en forme de bec) et à droite un heaume dit crapaud, casque utilisé pour les joutes dont la fente empêche la lance d'atteindre les yeux.
Jacquemin est enterré à Metz, dans le cloître des Cordeliers, aujourd'hui les Récollets. Son inscription est conservée dans la galerie ouest du cloître, tout comme celle de sa veuve, Agnel.
Traduction : « Ici a élu sépulture Jacquemin de Saint-Mihiel, heaumier, qui mourut le 20 mai [1401. Priez pour lui]. »
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Épitaphe de Jeanne Dominique (†1363) Jeanne Dominique meurt le 22 septembre 1363. Elle était fille de Gillet Dominique et avait épousé Perrin Latuaire, maître-échevin de Verdun, qui lui survit et est enterré en 1378 dans la cathédrale de Verdun. Jeanne est enterrée à Metz, dans le cloître des Cordeliers, aujourd'hui les Récollets. Son inscription est conservée dans la galerie ouest du cloître.
Traduction : « Ci git Jeanne fille de Gilet Dominique, femme de Perrin Latuaire citain de Verdun, qui mourut l'an de grâce Notre-Seigneur 1363 le lendemain de la Saint-Matthieu. Priez pour son âme. »
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Épitaphe de Poincette du Pont (†1310)
Poincette du Pont, meurt le 8 décembre 1310. Elle était fille de Fourquignon (ou Forkenon), ancien maire de Porsaillis et était veuve de Philippin Thomas. Elle est enterrée dans le cloître des Cordeliers, aujourd'hui les Récollets. Son inscription est conservée dans la galerie nord du cloître.
Traduction : « Ci git Ponsette, la fille de Forkenon dou Pont, femme de feu Felepin Thomas, qui mourut le jour de la fête de Saint-Eucaire en 1310. Priez Dieu pour elle. »
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Épitaphe d'Aubert de la Court (†1348)
Aubert de La Court meurt le 23 juin 1348 et est enterré dans le cloître des Cordeliers, aujourd'hui les Récollets. Il avait été religieux à l'abbaye cistercienne de Villers-Bettnach puis avait renoncé à ses voeux pour rentrer dans le siècle. Son inscription est conservée dans la galerie est du cloître, à la porte de la salle capitulaire.
Traduction : « Ci git Aubert de la Court qui mourut la veille de la Saint Jean l'an 1348 ».
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Épitaphe de Colette Jaiquemat (†1483) et de sa fille Perrette Travalt (†1492) Cette épitaphe collective est incomplète : elle signale les tombes de Colette, femme de Jean Travalt, décédée le 23 août 1483, et de leur fille Perette, décédée le 28 avril 1492, mais le texte en présentait une ou plusieurs autres. Les chroniqueurs Jean Aubrion et Jacomin Husson donne plutôt comme date de décès le 23 août 1482.
Traduction : « Sous cette deuxième tombe gît Colette, fille de feu Jean Jaiquemat le marchand, qui fut femme de Jean Travalt aman de Saint-Gengoulf. Elle quitta ce monde la veille de la Saint-Barthélémy 1483. Et depuis, sous cette seconde tombe, a été ensevelie Perrette, fille de Jean Travalt et de Colette sa femme, laquelle Perette fut la femme de Poincignon de la Haie l'aman, et quitta ce monde la veille de Quasimodo en avril 1492. Et dessous [...] près et touchant la tombe de Colette [...] »
L'inscription a été trouvé dans le retranchement de Guise, construit en détruisant notamment le couvent des frères Baude. Comme Jean Travalt, époux de Collette, a été enseveli au couvent des Frères Baude, il est plausible que l'épitaphe en provienne.
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Épitaphe de Jacomette Burchon (†1351) et de sa mère Poince Le Gronnais (†1340)
L'inscription, autrefois dans le cloître des Récollets, est fragmentaire. Jacomette Burchon meurt jeune le 28 janvier 1351 et est enterrée aux côtés de sa mère, femme d'Ingrand Burchon, dont le nom est incomplet («...inse »), et qui était décédée le 15 juillet 1340. Il s'agit de Poince, fille de Collard Le Gronnais et d'une certaine Idette.
Traduction : « Ci-git [Po]ince femme du seigneur Ingrand Burchon, maître-échevin et échevin du palais, qui mourut le jour de la Division des Apôtres 1340, et Jacomette sa fille qui mourut le jeudi avant la Chandeleur 1351. Priez pour elles ».
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Épitaphe de Jean Le Hungre l'Aîné (†1390)
L'épitaphe est fragmentaire : « Ci-git Jean le Hungre, qui ... m... d'août...». Elle permet cependant d'identifier Jean Le Hungre l'Aîné, mort en 1390, son frère Jean Le Hungre le Jeune étant mort en septembre en 1400. Jean l'Aîné a été enterré à Notre-Dame-des-Champs, puis son corps a été transféré aux Célestins en 1444. L'épitaphe peut dater de 1390 ou de 1444.
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Tombe de Jean, chapelain des Templiers (†1288) Cette sculpture a été découverte en 1861 lors des prospections dans la Citadelle de Metz, autour de l'ancienne chapelle des Templiers. Un phylactère contenant l'inscription s'enroule autour de la tête du personnage, portant les cheveux longs et vêtu d'une longue robe de clerc. Messire Jean appartenait à l'Ordre du Temple. Il aurait été d'abord un frère de métier, maître des « maçons » du bailliage de Lorraine, ou, selon l'interprétation de « maxons » par Gonzalve Thiriot, aurait plutôt été le « maître des maisons » du Temple, c'est-à-dire un responsable provincial. Devenu prêtre, il a occupé la fonction de chapelain, peut-être à la commanderie de Metz. Il meurt le 1er février 1288.
Traduction : « Ci git messire Jean, frère chapelain, qui fut pendant 23 ans maître des "maxons" (maçons ou maisons) du Temple de Lorraine, et qui est mort la veille de la Chandeleur 1288. »
n° d'inventaire: 12246
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Épitaphe de Nemmery Baudoche (†1359)
A sa mort en 1359, une épitaphe en pierre de Jaumont est placée au-dessus de la tombe du chanoine Nemmery Baudoche, dans la nef. Lors de la construction du jubé, elle est déplacée dans l'ancienne salle capitulaire. En 1527, une nouvelle inscription en marbre noir est alors posée par son lointain parent, le chanoine Nicolle Baudoche. L'inscription moderne est relevée au XVIIIe siècle par Nicolas Tabouillot, avant sa destruction lors de la Révolution française. En 1859, Ernest de Bouteiller retrouve les fragments de l'inscription médiévale.
Traduction de la 2e inscription : « Ci git le sire Nemmery Baudoche, chanoine de Metz qui ait fondé deux chapelles à l'un des autels, pour son oncle seigneur Nemmery qui fut aumônier de céans (la cathédrale) et pour lui qui mourut la vigile de l'ascension 1359. Nicolle Baudoche la fait refaire en 1527 ».