-
Calice de Saint-Pierre-aux-Nonnains Ce calice en argent servait à célébrer la messe. Il a été trouvé, endommagé, dans le sarcophage d'un clerc. Ce dernier avait été enterré dans la chapelle sépulcrale qui se trouvait au nord-est de l'église Saint-Pierre. Au XVIe siècle, la tombe a été refaite et la pierre tombale ornée d'une croix d'abbé ou d'évêque et des initiales MT, mais on ignore l'identité du défunt, mort au XIVe ou au XVe siècle.
La tombe a été découverte lors des fouilles de l'archéologue allemand Reusch, en 1942-1944. Les vestiges de la chapelle ont été détruits pour ouvrir un passage entre Saint-Pierre-aux-Nonnains et l'auditorium de l'Arsenal.
Le calice est à coupe hémisphérique, avec une base en pavillon de trompette et un anneau à mi-hauteur du pied.
-
Collier d'or de saint Étienne offert par Nicolle Louve
En 1448, Nicolle Louve donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. Le patricien s'inscrit ainsi dans les pas des empereurs de la dynastie de Luxembourg, Charles donateur du buste et Sigismond de qui il tient le collier. Le patricien Poince Grognat avait offert un premier collier en 1417. Il est possible que Nicolle Louve ait voulu faire encore mieux que lui : son collier porte une inscription beaucoup plus longue ; il semble plus élaboré, avec une croix et une louve gravée, emblème parlant de son lignage.
-
Collier d'or de saint Étienne offert par Poince Grognat
Poince Grognat donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. La statue était un don de l'empereur Charles IV en personne : le patricien s'inscrit ainsi dans les pas de l'empereur. Le collier était fait d'anneaux d'or allongés auxquels sont attachées deux petite plaquettes gravées des textes « F. Ponce Grognat chevalier » et « L’an MCCCCXVII donait ce coliet » (« a donné ce collier en 1417 »). Le F de la première plaquette peut être l'initiale du latin « fecit » (m'a fait faire), ou être une erreur de lecture pour le S de « seigneur ».
Au XIXe siècle, Émile-Auguste Bégin mentionne l'objet et édite les inscriptions, sans préciser sa source : ses informations sont donc invérifiables.
-
Crosse de Jean Faquelo La tombe de Jean Faquelo, évêque suffragant de Metz, a été découverte au couvent des Récollets en 1973. On y a trouvé, entre autres objets, une crosse d'évêque. La volute se termine en gueule de dragon et le champ est décoré d'une crucifixion. Le cylindre est rythmé par trois anneaux torsadés. L'échine de la crosse est décorée d'un motif végétal.
-
Dizain de Michel Le Gronnais Le dizain est un objet de dévotion : le chrétien compte ses prières en égrenant les grains de ce chapelet. Michel Le Gronnais a choisi d'être enterré avec ce dizain : il est fait de dix grains de buis et porte en son extrémité une croix en buis. Entre la croix et le dizain se trouve un noyau d'abricot dont chaque face est sculptée : d'un côté on reconnaît les armes de sa famille (trois tours superposées dans un écu à entourage à chevrons), de l'autre un buste d'homme : le personnage est vêtu à la mode des élites du XVIe siècle, barbu et coiffé d'une toque.
-
Enseigne de pèlerinage : sainte Barbe Cette toute petite pièce de métal est un souvenir de pèlerinage. Sainte barbe est reconnaissable aux attributs qu'elle porte : la tour où selon la légende son père l'a enfermée, la couronne rappelant ses origines princières légendaires, et la palme, qui témoigne de son martyre. Sainte Barbe (ou Barbara) est une des saintes protectrices les plus populaires de la fin du Moyen Âge, devient la patronne du pays de Metz et le sanctuaire de Sainte-Barbe un pèlerinage populaire pour les citadins : située à 17 km de la ville, l'église pouvait faire l'objet d'un aller-et-retour dans la journée. L'enseigne a été trouvée lors des fouilles du Petit Saulcy, sous la place de la Comédie.
-
Galons de mitre de Jehan Faquelo La tombe de Jean Faquelo, évêque suffragant de Metz mort en 1452, a été découverte au couvent des Récollets en 1973. On y a trouvé de nombreux fragments de tissu, dont des galons de laines, tissés au petit métier avec des fils de soie et d'argent. Sur le drap de laine on trouve deux coutures dont une joignant les deux pièces. On a identifié ces fragments avec les restes de la mitre du défunt, la coiffe témoignant de son rang d'évêque.