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Tombe de Théodoric de Mirabel (†1452) La tombe de Théodoric de Mirabel est retrouvée en 1914 lors des fouilles de la cathédrale. Une croix d'identité se trouve alors dans la tombe, l'année de mort est manquante mais on peut supposer qu'il est mort au mois de mai comme l'écrit René-Stéphane Bour. La croix est de forme latine, faisant 26,5 cm de hauteur et 21,5 cm de large. Elle est bien conservée, même s'il manque le bras droit. Elle est composée de 5 rosaces à 5 pétales chacune, gravées à chaque extrémité du mât. On peut y lire une inscription suivante en gothique (traduit en français moderne) : « En l'an de grâce 1452 le deuxième jour du mois est décédé Théodoric de Mirebel, chanoine et membre de l'église de Metz, priez pour lui ».
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Théodoric de Mirabel (1...-1452)
Théodoric de Mirabel est un chanoine du chapitre de la cathédrale. Selon les registres capitulaires, il devient prébendier le 12 Juin 1451, mais meurt peu de temps après en 1452. Il est de la même famille que Gérard de Mirabel mais la nature de leurs liens familiaux est inconnue. Le 15 décembre 1451, il reçoit le droit d'avoir une sépulture devant l'autel Saint-Michel, près de l'entrée de la chapelle Saint-Nicolas au sein de la cathédrale de Metz. Il meurt en 1452. Sa croix d'identité est retrouvée dans sa tombe lors des fouilles de 1911.
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Tombe de Gérard de Mirabel (†1344) La tombe de Gérard de Mirabel a été trouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914. Dans cette tombe, il n'y a été trouvé qu'une croix d'identité. Cette croix de plomb mesure 23 cm de large pour 23 cm de haut. Elle n'est pas entière et présente plusieurs fissures à différents endroits. Elle a une inscription en lettres gothiques: « Ci gist Girais de Mirabel, chanones de Mes qui mourut l'an M CCC et XLIIII le jour de feste Saint Siste ou mois d'awast » (Ci-gît Gérard de Mirabel, chanoine de Metz, qui mourut l'an 1344 le jour de la fête de saint Sixte au mois d'août).
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Gérard de Mirabel (1...-1344)
Gérard de Mirabel est issu d'une famille liée aux paraiges. Elle fournit d'autres membres de la famille au chapitre de la cathédrale de Metz que ce soit Alberich en 1289 ou Guy en 1328, sans qu'on puisse établir quel lien familial ils entretiennent avec Gérard de Mirabel. Nous retrouvons aussi Hugo et Théodoric de Mirabel sans plus d'informations.
Gérard de Mirabel est intronisé chanoine le 13 Janvier 1344, rendu possible par la démission de Guy de Mirabel la même année. De par sa croix d'identité, on sait qu'il est mort le 6 août 1344, mais on ne connaît pas la possible dignité qu'il pouvait détenir.
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Nicolle II de Heu dit l'aumônier (13..-1462) Nicolle de Heu dit l'aumônier est le seul fils connu de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. Il se marie avec Isabelle de Mirabel (aussi écrit Milsberg) en 1397. Leurs deux enfants meurents jeunes. Veuf et sans descendance, Nicolle se remarie avec Collette Barroy vers 1418. Il envoie trois de ses fils étudier à l'université : Jean à l'université d'Heidelberg en 1434, Nicolle et Didier à l'université de Cologne en 1438, qui meurent tous deux jeunes, respectivement à 20 ans et 18 ans. Il hérite de son père le château d'Ennery dont il est le seigneur. Il meurt veuf le 17 juin 1462. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.
La continuation de la chronique de Pierre Didier fait son éloge funèbre : « Généreux dans ses aumônes, aimant Dieu et menant une sainte vie, il faisait de bonnes oeuvres par pitié, rempli de compassion et de miséricorde envers les pauvres gens, ceux d’Eglise comme les mendiants, et il dépensait ses biens abondamment pour l’amour de Dieu : il donnait a manger aux pauvres mourant de faim, habillait les pauvres mal vêtus et réchauffait ceux qui mouraient de froid. Il recommanda à son fils Jean de Heu de toujours se souvenir et prendre soin des pauvres gens. Il est enseveli à Saint-Martin de Metz devant l’autel de Notre-Dame ».