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Théobald de Lixheim (14..-15..)
Ce verrier est un disciple du maître lasacien Pierre d'Andlau. Il est actif comme maître verrier dans les années 1455-1505. Il produit des vitraux pour la cathédrale de Metz sur un style vitrail-tableau et gothique.
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Henri Bustrof de Ranconval, maître d'œuvre et bâtisseur (14..-14..)
Henri Bustrof de Ranconval est un maître-maçon de Metz. Maître d’œuvre durant le XVe siècle, il a contribué à l’édification du boulevard de la porte des Allemands de la ville de Metz. En août 1444, il construit une neuve tour sur les murs de la cité entre le pont des morts et Saint Vincent, puis il renforça les murs entre la porte Paitair et le chastel du pont des morts, en août 1445 il est chargé de reconstruire la croix du Pont-aux-Loups renversée par une tempête. Ensuite, en juin 1472, il construit la tour d'un moulin à vent au Saulcy, enfin, le 10 mai 1481, il débute les travaux de la nouvelle église de l'abbaye Saint-Symphorien.
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Ligier Richier (1500-1567)
Ligier Richier est un sculpteur lorrain né en 1500 à Saint-Mihiel en Meuse actuelle, qui a travaillé le bois, mais particulièrement la pierre calcaire. On en sait très peu sur sa formation et les premières années de sa carrières. Dès 1530, il œuvre sur plusieurs chantiers dans le duché de Lorraine et le pays de Metz. À partir de 1535 il réside à Saint-Mihiel et y reçoit la charge de syndic de la cité.
La majeure partie de ses œuvres se concentre en Lorraine. On lui attribut notamment les gisants de René de Beauvau (†1549) et de Claude Baudoche (†1541), qui étaient originellement placés dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste au château de Noviant-aux-Prés, devenu par la suite église paroissiale. À Metz, il est possiblement le sculpteurs des 5 bustes de la façade de la « Maison des têtes », mais cette attribution reste incertaine. Converti au protestantisme, il décède en 1567 à Genève.
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Thomas de Clinchamp (14..-15..)
L'ascendance et la descendance de Thomas de Clinchamp ne nous sont pas connues. Comme son nom l’indique, il est originaire de Clinchamp, « une paroisse à l’extrémité sud-ouest du diocèse de Toul, entre Chaumont et Neufchâteau. Ce maître verrier a pu subir l’influence messine et on peut penser qu’il a travaillé dans l’atelier du Maître des apôtres de la grande verrière de la cathédrale de Metz dès 1504. Il est signalé en 1513 comme verrier messin.
Cependant, son héritage artistique ne doit pas être limité à sa participation des vitraux de la cathédrale Saint-Étienne de Metz. Il a aussi œuvré dans plusieurs églises du pays de Metz, donc Norroy-le-Veneur (vitrail du chœur) et Fèves (vitrail dans l’abside).
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Hermann de Münster (13..-1392)
Hermann de Münster est un maître verrier originaire de Münster, en Westphalie en Allemagne. Il est actif à Metz entre 1381 et 1392 : son atelier travaille notamment sur le chantier de la cathédrale : on lui attribue la grande rose de la façade, appelée le « Grand O ». Il meurt en 1392 et est enterré dans la cathédrale.
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Valentin Bousch (14..-1541)
Valentin Bousch est un des plus célèbres maîtres verriers du XVIe siècle. Sans doute origine de Strasbourg, il travaille sur le chantier lorrain de Saint-Nicolas de Port avant de se recevoir le titre de verrier attitré de la cathédrale de Metz en 1518. Il se fixe alors à Metz, vers 1520-1522. Il travaille pendant vingt ans pour le chapitre de la cathédrale, alors que la grande église est en plein chantier. Il travaille aussi pour certaines familles de paraiges, notamment les Baudoche, mais ses œuvres pour les églises de Metz (comme les Carmes) ont presque entièrement disparu. Demeurent des vitraux réalisés pour les gens de paraiges dans le pays messin (à Sainte-Barbe pour les Baudoche) ou ailleurs (à Génicourt-sur-Meuse pour les Le Gronnais). Valentin habitait une maison près du grenier de Chèvremont. Il dirige un atelier considérable et accumule une fortune certaine. Il meurt en 1541.
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Henri d'Orquevaulz (14..-14..) Ce peintre et enlumineur est actif à Metz dans les années 1440-1460. On lui attribue six manuscrits enluminés et une peinture murale de la cathédrale.
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Maître de l'Apocalypse de Liège (12..-13..)
Ce peintre est actif à Metz dans les années 1290-1310 et dirige un atelier important : son style est reconnaissable mais les oeuvres présentent souvent plusieurs mains. Le maître a été identifié par Alison Stones mais son identité reste inconnue. Il est donc appelé d'après une des œuvres qu'il a enluminée. A. Stones l'appelle le chef du "groupe du manuscrit Douce 308", d'après un des derniers manuscrits, Aurore Gasseau celui du "groupe de la charte de Sainte-Glossinde", d'après l'un des documents les plus anciens pouvant être rattaché à l'atelier.
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Jost Haller (14..-14..)
Jost Haller était un peintre et enlumineur du XVe siècle, installé successivement à Strasbourg, Metz et Sarrebruck.