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Chapelle Saint-Privat La chapelle Saint-Privat est le dernier vestige d'une église plus ancienne, située au 4 rue des Volontaires à Montigny-lès-Metz, à près de 3 km des murs de la ville médiévale. Une église primitive y était installée dès le IXe siècle, dédiée au martyr du IIIe siècle saint Privat.
En 1522 lors d'une phase de reconstruction des voûtes de l'église « Saint-Privat-aux-Champs » située hors des murs, Philippe de Vigneulles raconte la découverte d'une stèle romaine dans les fondations de l'édifice. L'église était en fait située en pleine nécropole antique, au carrefour de deux axes romains : de la route nord-sud qui reliait Aix-la-Chapelle à Dieulouard et de la route est-ouest qui menait à Reims.
Pendant le siège de Metz par Charles Quint en 1552, l'église est détruite. Elle est reconstruite autour de 1560. En 1810, l'église est de nouveau détruite dans le cadre du percement de la rue Franiatte. Il n'en subsiste que la chapelle qui a été entièrement restaurée en 2008.
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Chapelle Saint-Rémy de Woippy
Cette modeste chapelle située sur le ban de Woippy avait pour particularité d'être une "chapelle épiscopale" : elle appartenait à la cathédrale Saint-Etienne et un chanoine en était le chapelain.
La chapelle a disparu à la Révolution. En mars 1952, lors de travaux à proximité, on met à jour de nombreux ossements, une statuette et un fragment d'épitaphe : il s'agissait probablement de l'ancien cimetière de la chapelle.
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Église de Fèves L'église de Fèves, consacrée à la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, est construite dans le premier tiers du XVIe siècle par les moines du prieuré de Fèves, qui dépendait de l'abbaye de Saint-Pierremont. La date de 1523 est inscrite sur la clef de voûte de l'abside et celle de 1529 sur le contrefort. Le bâtiment se compose d'une abside à trois pans, d'une nef et de trois travées et d'un clocher-porche. Elle abrite des vitraux classés, dont ceux de Thomas de Clinchamp, maître-verrier de la cathédrale de Metz. Le clocher de style gothique flamboyant a été remplacé par un clocher néo-gothique au cours du XIXe siècle.
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Église de Génicourt-sur-Meuse
Génicourt-sur-Meuse est à 70 km de Metz, mais au XVIe siècle, la seigneurie est partagée entre les Apremont et les Le Gronnais, depuis que François Le Gronnais y a acquis une engagère. L'église du village, dédiée à sainte Marie-Madeleine, est reconstruite en 1524 et dotée de nombreuses oeuvres d'art. On remarque notamment des vitraux commandés par les seigneurs du lieu à Valentin Bousch, ainsi qu'une crucifixion sculptée par Ligier Richier.
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Église de Lessy L'église du village de Lessy est dédiée à saint Gorgon. Cet édifice reconstruit en style gothique flamboyant est composé d'une nef de trois travée, de deux chapelles et d'une tour fortifiée.
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Église Saint-Pierre de Norroy-le-Veneur
Cette église fortifiée du pays de Metz est consacrée à saint Pierre. Son architecture est hétérogène. La tour occidentale de l'église et la crypte sont romanes (XIe siècle) ; la tour orientale date du XIVe siècle ; la nef et les bas-côtés de l'abside sont reconstruits au tournant des XVe et XVIe siècles. Une clé de voûte de l'abside porte la date de 1504. L'église conserveun vitrail réalisé par Thomas de Clinchamp, maître-verrier de la cathédrale, daté du début du XVIe siècle.
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Église Sainte-Barbe L’église de Sainte-Barbe accueille un pèlerinage important au XVe siècle : sainte Barbe fait alors figure de sainte patronne du pays de Metz. En 1516, l'église est reconstruite par Claude Baudoche qui y fonde un couvent de clarisses : le XVIe siècle marque l'apogée du pèlerinage. Le clocher est achevé en 1604.
Après l'extinction de la famille Baudoche, des moines bénédictins installèrent un prieuré en 1634. Les seules parties de l’édifice restant de l’époque de construction (début du XVIè siècle) sont la tour sud où se trouve le clocher, et le portail. Le reste a été détruit en 1826 : la commune refuse d'entretenir un bâtiment aussi grand et reconstruit une église plus petite. Le clocher échappe à la destruction pour des raisons militaires : surplombant le plateau lorrain, il constituait un point d’observation utile pour défendre l’accès à Metz, qui pouvait se faire par la porte Sainte-Barbe.
Certains vitraux furent achetés par le chapitre de la cathédrale de Metz entre 1827 et 1829, puis placés dans les chapelles Saint-Livier et Saint Joseph, dans le déambulatoire de la cathédrale.
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Notre-Dame de Rabas
Cette chapelle, isolée dans les bois de Villers-Bettnach, dépendait de l'abbaye Saint-Arnoul. Elle est attestée dès le XIe siècle et est un lieu de pèlerinage fréquenté par les Messins à la fin du Moyen Âge : comme à Sainte-Barbe, on peut faire l'aller-et-retour dans la journée. Comme d'autres sanctuaires de la région, la légende la rattache à Charlemagne, qui l'aurait fondé, tandis que son cheval aurait fait jaillir une source à proximité. La chapelle conserve une Vierge à l'Enfant polychrome de la fin du XIVe siècle.