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Palais épiscopal
Le palais de l'évêque de Metz était situé près de la cathédrale, au coeur de la cité : il a donné son nom à la rue du Palais. Après le début du XIVe siècle, les évêques résident dans leur résidence de Vic-sur-Seille, mais le palais leur sert lors de leurs séjours en ville. Il est aussi utilisé lors de grandes cérémonies et pour accueillir les princes de passage..
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Maison du chanoine Thierry de la Tour.
Cette maison canoniale appartenant au chapitre de Metz coûta 60 livres en 1408. Elle est située rue des Clercs à main senestre vers la porte Serpenoise, avec issue en Vieille-Boucherie. La structure de l'hôtel incorporant une cour auxiliaire se retrouve dans d'autres maisons restées dans un état à peu près médiéval comme la Princerie ou l'Aumonerie.
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Maison du chanoine Simon Noiron.
Cette maison fait partie de l'ensemble des maisons appartenant au chapitre de Metz. Elle est située en Nexirue, avec une issue en la rue des Prêcheurs. On pense qu'elle apparaît en 1281 dans les sources. En 1408, sa taxe lors de l'achat est de 50 l. Elle est composée comme : L'hôtel donnant sur la rue tandis que les côtés de la parcelle sont occupés par le jardin mais aussi par la cour.
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Maison du Chanoine Jean de Velone.
Cette maison fait partie des maisons du chapitre de Metz. Elle est située dans la rue de la Pierre-Hardie. Elle apparaît pour la première fois dans les sources en 1293. Lors de son achat, elle était taxée de 30l.
Elle est composée de cette façon: L'hôtel se situe entre la cour et le jardin.
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Maison du chanoine Jean Waltier.
Cette maison fait partie de l'ensemble des maisons du chapitre de Metz. Elle est située juste à côté de Bertrand de Tournai, en la rue du prêcheur.
Elle est composée comme ceci: un hôtel sur le côté rue tandis que sur les côtés se trouvent les parcelles qui font le jardin et la cour.
La maison est en forme de U. En raison d'un réalignement de la rue au début du XVIIIe, celle-ci perd son passage couvert au profit d'un simple mur écran.
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Maison du chanoine de Metz, Gérard de Mouzon.
Cette maison canoniale a coût d'achat de 30 livres en 1408. Elle se situe dans la rue des Clercs vers la porte Serpenoise à côté de la maison canoniale de Simon de Wazille. Sa structure est équivalent à celle de Simon de Wazille : non maitrise de l'hôtel entre la cour et le jardin. La maison est totalement détruite aujourd'hui, on a découvert des tessons du XIIIème et du XIVème siècle sous la cour pavée.
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Maison du chanoine de Metz, Simon de Waville.
Maison canoniale située dans la rue des Clercs à côte de la cour des Archidiacres donc le coût s'élève à hauteur de 25 livres en 1408. Comme la plupart des maisons canoniales, la structure non maîtrisé entre la cour et le jardin. La cour sert à l'hôpital des pauvres qui dépend de la chapelle Sainte-Reinette. De manière générale, ces cours secondaires sont rejetées sur un côté de la propriété, souvent de manière à ne pas être vie de la cour principale.
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Maison du chanoine Bertrand de Tournai.
On ne sait pas à quand remonte la première fois que cette maison canoniale, située en la rue des Prêcheurs, à côté du Jardin, est apparue dans les sources. Cependant, cette appartenait en 1408 à Bertrand de Tournai, qui à l'achat a du payer une taxe de 50 l. Elle est composée d'un hôtel sur le côté rue et les côtés de la parcelle autour d'une cour jardin.
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Maison du chanoine de Metz Jean Grofnelz.
Cette maison canoniale coûte 20 livres en 1408. Elle se situe dans la rue des Clercs à côté de celle du chanoine Étienne Richart. Tout comme celle-ci, elle possède une parcelle étroite et une petite arrière-cour.
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La Princerie
La Princerie est une maison appartenant au chanoine Henri de Lenoncourt en 1408. C'est une maison qui se situe dans le cloître de la cathédrale, occupant tout l'angle Nord-est de ce dernier. L'utilisation du jardin du cloître lui est alors dévolue, ceci jusqu'en 1671. Elle est située aujourd'hui dans la rue de la Princerie. On suppose son existence à avant 1225, année où elle est pour la première fois nommée. La maison suit un modèle qui la compose: de l'hôtel entre la cour et le jardin. Elle possède un escalier à angle qui est le seul organe de liaison entre tous les niveaux . Du jardin aux combles du bâtiment principal.
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Maison du chanoine Saint-Amour de Neuve-Église.
Maison canoniale installée dans la rue des Clercs, son taux d'achat en 1408 s'élève à la hauteur de 30 livres. Elle possède un espace libre en fond de parcelle et fait partie de ces maisons régulières qui suit le schéma entre la cour et le jardin. Au sein du jardin, il semblerait voir apparaître les vestiges d'une ancienne tour, sans en connaître la fonction initiale. Elle est mentionnée dès 1330.
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Maison du chanoine de Metz, Étienne Richart.
Cette maison canoniale est détenue en 1408 par le chanoine Étienne Richart, elle à l'entrée de la rue des Clercs à l'angle de la rue derrière le Palais. Le montant de la taxe d'achat s'élève à la hauteur de 50 livres. La maison est structuré au sein d'un immeuble sur une parcelle étroite, avec une petite arrière-cour.
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Maison du chanoine Jean Aubrion Cette maison canoniale messine se situe au sein de la Cathédrale Saint-Étienne derrière le cloître, entre le cloître et la rue du Vivier. Elle avait une taxe d'achat de 15 livres tournois en 1408. Elle est relativement modeste par rapport à d'autres maisons de chanoines de Metz.
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La Longecourt.
Maison du chanoine de Metz, Jean Aubrion en 1357. La maison occupe un angle de cloître avec une petite cour d'entrée rejétée sur le côté nord. De plus, elle est contenue au rez de chaussée sur une petite parcelle à l'angle nord du cloître, mais elle déborde assez largement au premier étage sur les galeries et les bâtiments communautaires.
La taxe d'achat en 1408 s'élève à la hauteur de 15 livres.
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Maison du chanoine de Metz, Dedier.
Maison canoniale en Chèvremont en face de la rue du Vivier dont la taxe à l'achat en 1408 est de 30 livres. Celle-ci est, dans l'ensemble, peu documentée par rapport aux autres maisons de chanoines de la Cité. Matériau utilisé inconnu avant la Révolution de 1789.
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Salle aux devises (hôtel de Gargan) Dans ses carnets, Auguste Prost a conservé la description d'une salle de l'hôtel de Gargan construite par le chanoine Nicolle Desch. Cette salle d'apparat, à l'étage, était divisée par une rangée de colonnes ornées de chapiteaux sculptés, de devises latines et d'armoiries.
Le programme est à la fois familial et moralisateur. Les emblèmes (des guimbardes) et les armoiries sont ceux de la famille Desch et de ses alliances. Les devises sont des proverbes dénonçant l'oisiveté :
- « Panem otiosa non habebit » / « celle qui est oisive n'aura pas de pain » ;
- « Qui non laborat, non manducet » / « qui ne travaille pas ne mangera pas » ;
- « nihil difficile volenti » / « rien de difficile à celui qui veut ».
D'autres sont des citations de la Bible :
- « Jugum Domini Suave et onus eius [leve] » / « le joug du Seigneur est facile à porter, son fardeau est léger » (Mt, 11, 30) ;
- « Qui perseveraverit salvus erit » / « celui qui persévérera sera sauvé » (Mt 24, 13) ;
- « Non coronabitur nisi qui certaverit » / « on ne reçoit la couronne que si l'on respecte les règles » (Tim., 2, 5).
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Auberge de la Tête d'Or
Cette auberge est mentionnée du XIVe au XVIIe siècle ; ses bâtiments s'étendaient de la rue de la Tête d'Or, qui en a gardé le nom, jusqu'à la rue des Bons-Enfants. A partir de la fin du XVe siècle, les chroniques mentionnent régulièrement le séjour de riches étrangers et d'ambassadeurs dans cette auberge, qui est donc alors une des principales de la ville.
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Porte Sainte-Barbe La porte Sainte-Barbe était une des principales entrées fortifiées de Metz, construite au début du XIIIe siècle voire dans les dernières années du XIIe siècle. Elle s'ouvrait du côté du nord, au bout de la rue en Ayest, donnait sur le Pont Rengmont qui traversait la Seille et conduisait aux routes du nord vers Trêves et du nord-est, dit le Haut Chemin.
Au XIIIe siècle, la porte est appelée porte de Parnemaille du nom du faubourg situé de l'autre côté de la Seille. Elle prend le nom de porte du pont Rengmont au XVe siècle, puis de porte Sainte-Barbe au XVIe siècle, à cause de la popularité du pèlerinage à Sainte-Barbe, sanctuaire situé sur le Haut Chemin.
Comme la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe est régulièrement modernisée aux XIVe-XVIe siècles. Elle était initialement composée de deux tours protégeant une ouverture. Dès 1385, elle est doublée d'un ouvrage avancé sur la rive droite de la Seille, transformant le pont Rengmont en un pont fortifié (baile). Au XVe siècle, les deux tours sont découvertes pour aménager des plate-formes de tir, puis des canonnières sont percées.
En 1552, la construction du Retranchement de Guise en arrière de la porte la condamne à servir de carrière de pierres. Les derniers vestiges sont détruits en 1904.
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Retranchement de Guise
Entre la Seille et l'actuel boulevard Paixhans, l'ancien quartier du Grand Meix était un quartier de faible densité, traversé par la rue en Ayest, qui débouche sur la porte Sainte-Barbe. En 1552, le duc de Guise, gouverneur pour le roi de France, met la ville en défense et rase le quartier pour construire une zone bastionnée, appelée le retranchement de Guise. Les travaux entraînent la destruction de la paroisse Saint-Hilaire-le-Grand et des églises des soeurs Colette et des frères Baude. En 1902, la démolition du retranchement permet d'exhumer un certain nombre de vestiges de ces églises, souvent sans qu'on puisse les rattacher à l'une ou l'autre.
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Maison de Bibra
Au milieu du XVe siècle, le noble allemand Philippe de Bibra épouse une Messine, Isabelle Desch, et construit une maison de plaisance juste à la sortie de la ville, sur la route d'Allemagne, à côté de la porte des Allemands. La maison est démolie lors du siège de 1552.
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Hôtel Le Gronnais, 63 rue Mazelle Cet ancien hôtel, dont on ignore les propriétaires précis, a été détruit vers 1971, selon le témoignage de l'association Renaissance du Vieux Metz (Bulletin Renaissance du Vieux Metz n°6). La grande pièce comprenait une cheminée monumentale de 2m de marge et de 3,30 m de haut, décorée d'une frise gothique flamboyant et d'un écu supporté par des griffons : elle avait été dessinée par Wilhelm Schmitz à la fin du XIXe siècle. La cheminée pouvait dater de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, comme plusieurs autres connues à Metz.
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Hôtel de Jacques Grognat
Selon la chronique de Jacques Desch, Jacques Grognat avait son hôtel devant l'église Saint-Ferroy. Lors de la commune de 1326, les hôtels patriciens sont pillés. La Commune décide de démolir celui de Jacques Grognat, qui échappe à la mort en quittant Metz en secret.
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Hôtel des Baudoche
Au XVIe siècle, la famille Baudoche possède entre autres maisons un hôtel en face de l'église Saint-Martin. En 1506, l'hôtel Baudoche est relié la chapelle Saint-Nicolas, de l'autre côté de la rue, par une galerie aérienne.
En 1552, les religieux de Saint-Symphorien achètent la maison pour y reloger leur couvent. Au XIXe siècle, le couvent devient une prison et la rue Lasalle est élargie : l'hôtel disparaît avec la chapelle et les maisons du quartier.
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Cimetière Saint-Louis
Les humbles ne bénéficient pas d'une sépulture personnelle dans un sanctuaire : ils sont être inhumés de façon anonyme dans un cimetière paroissial, ou au cimetière Saint-Louis, grand espace situé en dehors de l'enceinte urbaine.
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Pont des Grilles de la Moselle
Le pont des Grilles, construit en 1360, complète les fortifications de Metz en protégeant le cours de la Moselle du côté aval. Il s'agit d'un pont couvert, constitué de quatre arches défendues par trois tours. Les arches contiennent des herses que l'on peut monter et descendre, fermant ainsi le cours de la rivière. le pont était aussi appelé « Rhinpont » (c'est-à-dire Pont du Rhin), car il se dressait au « Rhinport » (le port du Rhin) : l'aval de la Moselle permet de rejoindre la vallée du Rhin. Il était encore appelé « pont des Basses Grilles ».
Comme il ne permettait pas le passage des véhicules, le pont est démoli en 1745 et reconstruit. A cette occasion, on découvre une inscription commémorative de sa construction en 1360, que plusieurs érudits messins ont copiée.