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Maison du chanoine Thierry de la Tour.
Cette maison canoniale appartenant au chapitre de Metz coûta 60 livres en 1408. Elle est située rue des Clercs à main senestre vers la porte Serpenoise, avec issue en Vieille-Boucherie. La structure de l'hôtel incorporant une cour auxiliaire se retrouve dans d'autres maisons restées dans un état à peu près médiéval comme la Princerie ou l'Aumonerie.
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Maison du chanoine de Metz, Gérard de Mouzon.
Cette maison canoniale a coût d'achat de 30 livres en 1408. Elle se situe dans la rue des Clercs vers la porte Serpenoise à côté de la maison canoniale de Simon de Wazille. Sa structure est équivalent à celle de Simon de Wazille : non maitrise de l'hôtel entre la cour et le jardin. La maison est totalement détruite aujourd'hui, on a découvert des tessons du XIIIème et du XIVème siècle sous la cour pavée.
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Maison du chanoine de Metz, Simon de Waville.
Maison canoniale située dans la rue des Clercs à côte de la cour des Archidiacres donc le coût s'élève à hauteur de 25 livres en 1408. Comme la plupart des maisons canoniales, la structure non maîtrisé entre la cour et le jardin. La cour sert à l'hôpital des pauvres qui dépend de la chapelle Sainte-Reinette. De manière générale, ces cours secondaires sont rejetées sur un côté de la propriété, souvent de manière à ne pas être vie de la cour principale.
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L'Aumônerie
L'Aumônerie fait partie de l'ensemble des maisons canoniales de Metz. Elle suit le schéma d'une maison composée d'un Hôtel donnant sur la rue tandis que les côtés de sa parcelle sont faits à la fois de sa cour mais aussi de son jardin. Elle est mentionnée pour la première fois dans nos sources en 1330. Elle ne fut pas soumise à une taxe lors de son achat. Lors du listage de 1408, Didier Bachegrain, un simple chanoine mort en 1409, d'une origine inconnue.
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Maison du chanoine de Metz Jean Grofnelz.
Cette maison canoniale coûte 20 livres en 1408. Elle se situe dans la rue des Clercs à côté de celle du chanoine Étienne Richart. Tout comme celle-ci, elle possède une parcelle étroite et une petite arrière-cour.
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Maison du chanoine Saint-Amour de Neuve-Église.
Maison canoniale installée dans la rue des Clercs, son taux d'achat en 1408 s'élève à la hauteur de 30 livres. Elle possède un espace libre en fond de parcelle et fait partie de ces maisons régulières qui suit le schéma entre la cour et le jardin. Au sein du jardin, il semblerait voir apparaître les vestiges d'une ancienne tour, sans en connaître la fonction initiale. Elle est mentionnée dès 1330.
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Maison du chanoine de Metz, Étienne Richart.
Cette maison canoniale est détenue en 1408 par le chanoine Étienne Richart, elle à l'entrée de la rue des Clercs à l'angle de la rue derrière le Palais. Le montant de la taxe d'achat s'élève à la hauteur de 50 livres. La maison est structuré au sein d'un immeuble sur une parcelle étroite, avec une petite arrière-cour.
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Maison du chanoine Jean Aubrion Cette maison canoniale messine se situe au sein de la Cathédrale Saint-Étienne derrière le cloître, entre le cloître et la rue du Vivier. Elle avait une taxe d'achat de 15 livres tournois en 1408. Elle est relativement modeste par rapport à d'autres maisons de chanoines de Metz.
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La Longecourt.
Maison du chanoine de Metz, Jean Aubrion en 1357. La maison occupe un angle de cloître avec une petite cour d'entrée rejétée sur le côté nord. De plus, elle est contenue au rez de chaussée sur une petite parcelle à l'angle nord du cloître, mais elle déborde assez largement au premier étage sur les galeries et les bâtiments communautaires.
La taxe d'achat en 1408 s'élève à la hauteur de 15 livres.
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Maison du chanoine de Metz, Dedier.
Maison canoniale en Chèvremont en face de la rue du Vivier dont la taxe à l'achat en 1408 est de 30 livres. Celle-ci est, dans l'ensemble, peu documentée par rapport aux autres maisons de chanoines de la Cité. Matériau utilisé inconnu avant la Révolution de 1789.
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Nomeny, la Cour des Serrières
Le puissant château de Nomeny était une possession de l'évêque de Metz sur la route menant au Saulnois. Mais la seigneurie a été partagée : sous le château, deux maisons-fortes sont présentes au milieu du bourg. La maison-forte appelée la Cour des Serrières, qui a complètement disparu, était située tout près de l'église ; elle appartenait au cours du XVe siècle à la famille de Serrières : à Pierre de Serrières dit l'Aîné, puis à son fils Jean dit Huttin de Serrières, puis à Claude de Serrières, sa fille qui devient dame du lieu. En raison de son mariage avec Antoine de Serrières, la cour des Serrières passent aux Norroy, aux mains de son fils Claude.
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Nomeny, la Cour du Voué
Le puissant château de Nomeny était possession de l'évêque de Metz sur la route menant au Saulnois. Mais la seigneurie a été partagée : sous le château, deux maisons-fortes sont présentes au milieu du bourg. La maison-forte appelée la Cour du Voué était située dans une rue menant de la Seille au château ; elle appartenait au début du XVe siècle aux familles messines des Corbé puis aux Serrières. Marguerite Corbé, riche héritière du patrimoine familial à la mort de son père Jean Corbé, se marie avec Pierre de Serrières dit l'aîné qui prend le titre de voué de Nomeny. Son fils Jean dit le Huttin en hérite, puis son fils Conrad de Serrières.
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Maison-forte de Bratte
Au début du XVe siècle, la maison-forte de Bratte est tenu par Pierre Renguillon, qui l'a tient par son mariage avec Halwis de Vatimont. Elle est attestée à partir du début du XIVe siècle comme un fief du comté de Bar. Ses vestiges sont intégrés dans une exploitation agricole. Le pigeonnier et l'étable sont modernes, mais le donjon rectangulaire de 20 m. sur 16 de côté et de 7 m. a conservé sa disposition de maison-tour : salle avec grande cheminée au rez-de-chaussée, étage noble habité et greniers au 2e étage.
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Ancienne maison-forte de Louvigny (ban Morlain)
Il y avait au XVe siècle trois maisons-fortes à Louvigny, car le village était divisé en trois bans seigneuriaux. Un tiers du village dépendait du ban Morlain, dont la maison-forte, aujourd'hui disparue, était voisine de l'église paroissiale. Elle appartenait à la famille Drouin au début du XVe siècle, à Jean Drouin en 1404, et à Nicolle Drouin en 1441 et 1426.
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Château Fabert Le château de Moulins-lès-Metz tient son nom actuel de son propriétaire du temps de l'occupation française, le maréchal Fabert. Mais le château date en grande partie du temps où les Baudoche étaient seigneurs de Moulins. Ils tenaient le fief comme vassaux de l'abbesse de Sainte-Glossinde de Metz. Selon un acte d'hommage de 1368, les Baudoche ne possédaient qu'une tour à Moulins. En 1379, ils y possèdent un château. Au début du XVIe siècle, le château formait un rectangle avec quatre tours rondes aux angles ; il était situé au débouché du Vieux pont, sur l'ancien cours de la Moselle. Dans la cour, on observait les armes de Claude Baudoche et d'Isabelle de Croÿ, qu'il épouse en 1504.
Aujourd'hui, la rivière passe au sud du hameau de Préville, et les fossés du château sont comblés, lui faisant perdre sa dimension stratégique de forteresse. Le château a été en grande partie reconstruit au XVIIe siècle et l'une des quatre ailes a disparu.
Le château a été classé Monument historique en 1990.
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La Grange-aux-Ormes
La Grange-aux-Ormes est un gagnage situé dans le pays de Metz, au sud de la ville près de Marly. Si le château actuel date du XVIIIe siècle, il existait un bâtiment plus ancien construit par les religieux de Notre-Dame-des-Champs avant 1187. En 1321, le gagnage est sous la suzeraineté du comte de Bar qui l'engage pour 300 deniers à un certain Collignon, citain de Metz. Quelques décennies plus tard, en 1404, il est passé aux mains des de Vy. A partir de 1409, il devient une propriété de la cathédrale de Metz et intègre le temporel de l'évêché de Metz. Le fief est cédé à la famille d'Apremont, qui l'engage à plusieurs familles des paraiges messins. En 1500, il est engagé aux Chauvain ; puis le domaine est définitivement vendu par Claude d'Apremont aux Le Gronnais.
Rien ne subsiste du château médiéval. Le parc et jardin à l'arrière du château a été reconverti en golf en 1991, appartenant à Pierre Bogenez.
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La Belle-Croix En 1497, un aubergiste nommé Zayer construit un calvaire monumental sur la colline qui surplombe Metz au nord-est, le Désirémont : trois croix de pierre portent les statues de Jésus et des larrons, accompagnées des statues de Marie et Jean.
Quelques années plus tard, un ermite s'installe près du calvaire, dans une maison construite aux frais de François Le Gronnais.
La tradition messine assure ensuite que la distance entre la porte Sainte-Barbe et le calvaire est celle de la Via Dolorosa de Jérusalem, entre le tribunal de Pilate et le Golgotha. La Belle-Croix joue donc le rôle de substitut au pèlerinage en Terre Sainte. Au XVIIe siècle, un tableau de François de Nomé conservé au musée de la Cour d'Or représente la Crucifixion en la situant à la Belle-Croix, avec Metz à l'arrière-plan.
Le fort de Bellecroix a été construit sur l'emplacement du calvaire, seule la toponymie rappelle son existence : à l'époque moderne, le nom de la « Belle Croix » a fini par remplacer celui de Désirémont pour désigner la colline.
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Maison-forte de Port-sur-Seille
Cette maison-forte est reconstruite dans la première moitié du XVe siècle par Philippe de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille. Capturé à la bataille de Bulgnéville au service du duc de Lorraine René d'Anjou, il est rançonné par les Bourguignons et n'a pas les moyens de terminer les travaux. En 1431, il engage à la cité de Metz un tiers du château et un quart du village, à tenir en indivision avec lui. En 1444, la cité y entretient un châtelain à la tête d'une garnison : tout en appartenant encore à ses seigneurs, la maison-forte est intégrée à la défense du pays de Metz, dont elle protège la frontière sud, à 10 km à peine de la ville ducale de Pont-à-Mousson.
Les combats de 1914-1918 dévastent le site, dont il ne reste plus que les bases des courtines, et une grande tour carrée, qui comprend deux caves, une grande pièce d'apparat de 100 m² au rez-de-chaussée et les ruines de deux étages.
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Châtel-Saint-Blaise Le château Saint-Blaise, ou Neufchâtel-devant-Metz, était une des principales places fortes de l'évêché de Metz, inféodé à des familles de paraige. Il appartient au début du XIVe siècle à Perrin de Neufchâtel dit Warise. La seigneurie de Neufchâtel passent aux mains des fils aînés sur plusieurs générations. À la mort de Françoise de Warise en 1485, qui meurt sans enfants, le château Saint-Blaise passe à la famille Desch, aux descendants de l'union entre Contesse de Warise et Philippe Desch. Il appartient notamment à Jacques Desch vers la moitié du XVIe siècle. En 1543, le château est pris par une petite troupe luxembourgeoise ; Nicolle Le Gronnais lève un millier d'hommes pour les en déloger, selon la Chronique rimée. À la mort de Jacques en 1560, sa fille Agnès en hérite. Par son mariage avec Renaud Le Gronnais, le château Saint-Blaise entre dans le patrimoine de la famille Le Gronnais.
Le château a été partiellement ruiné lors du siège de Metz par Charles Quint en 1552. Situé sur une colline de 358 m. d'altitude dans l'actuelle commune d'Augny, il a été rasé au XIXe siècle lors de la construction du fort ou ouvrage Saint-Blaise.
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Maison-forte de Villers-Laquenexy
La maison-forte de Villers-Laquenexy, située à quelques kilomètres au sud-est de Metz, est possédée au début du XVe siècle par des Messins. En 1404, alors qu'elle appartient à Thiébaut Le Gronnais et à Collin Paillat, elle est attaqué par les troupes de Philippe Ier comte de Nassau, alors en guerre contre les Messins.
On retrouve sa trace près de 40 ans plus tard. En 1444, alors qu'elle appartient désormais à Nicolle Louve, la maison-forte est prise d'assaut par les écorcheurs. C'est Thiébaut, fils de Nicole Louve, qui en hérite. Puis sa fille, Perrette, l'amène en dot à son époux, François Le Gronnais. Le bâtiment passe dès lors aux Gronnais : à leur fils Renaud, puis leur petit-fils Nicolas et leur arrière-petit-fils Renaud. La demeure reste ainsi aux mains des Gronnais jusqu'au XVIIe siècle, moment où elle finalement acquise par la famille Goussaud. Le bâtiment est fortement endommagé pendant un raid aérien en novembre 1944, avant d'être complètement rasé en 1953.
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Château de Mardigny Au début du XVe siècle, le village de Mardigny (dans la commune de Lorry-Mardigny) appartient au chapitre cathédral de Metz. En 1404, le chanoine Thierry de la Tour est seigneur du village, qui compte alors 23 feux (foyers fiscaux). Il la lègue au chapitre de la cathédrale à sa mort. Au XVe siècle, la cité de Metz place régulièrement un capitaine et une garnison dans le château.
À partir de 1525, Mardigny appartient à une branche de la famille de Raigecourt, après que Philippe de Raigecourt l'ait acquis par échange avec les chanoines. Sa fille aînée, Anne, épouse de Jacques Desch, et en hérite entre 1533 et 1535. Le château passe ensuite à leur fille unique Anne Desch, épouse de Flory Marteau, qui prend aussi le titre de seigneur de Mardigny.
Le château actuel est partiellement classé Monument historique. Il a été transformé aux XVIIe et XVIIIe siècles mais en conservant son plan de la fin du Moyen Âge. Il forme un rectangle autour d'une cour, entouré de douves. Trois des quatre tours d'angle sont conservées : les deux du côté ouest, côté village, sont petites et rondes, celle du sud-ouest est en ruines. La grande tour rectangulaire du nord-est, disposée en épi, sert aujourd'hui de porte d'entrée et est percée d'un portail baroque.
À la fin du XIXe siècle, Schmitz dessine des détails du château : deux tympans trilobés et une cheminée ornée de trois écus dont la peinture avait disparu, et dont le manteau était décorée par une grecque monumentale. Le château avait conservé son artillerie : cinq canons légers sont déposés au musée de la Cour d'Or.
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Château de Colombey
Le château de Colombey s'élevait à l'ouest du village du même nom. Il possédait quatre tours et appartenait au XVe siècle à la famille Renguillon. Il a été remplacé au XVIIIe siècle par un autre château, détruit pendant la guerre de 1870.
Le château et le village de Colombey ont complètement disparu. Seules subsistent les ruines d'un prieuré roman, dédié à Saint-Nabor, sur le site du village. Le château moderne a également disparu. Une ferme conserve le nom de Colombey, en bordure de route, un peu plus à l'ouest.
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Maison-forte d'Aubigny
En 1404, Jean de Vy possède la terre d'Aubigny, près du village de Colombey aujourd'hui disparu. Son métayer y élève un troupeau de vaches. Au XVIe siècle, la maison-forte est une possession des Roucel, après un jeu d'alliance entre les familles de Vy et Baudoche.
En 1564, à la mort d'Androuin Roucel, un conflit de succession éclate entre les petites-nièces et le petit-neuveu d'Androuin, mort sans descendance. Philippe Roucel, avait hérité de son père Warin Roucel d'une moitié de la maison-forte d'Aubigny, alors que les deux filles de Livier Roucel, Anne et Marguerite, cherchaient à recevoir l'autre moitié que possédait Androuin Roucel.
L'actuel château, inscrit aux Monuments historiques, date des XVIe-XVIIIe siècles ; c'est une demeure privée.
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Château de Grimont
Le château est situé sur l'actuelle commune de Saint-Julien-lès-Metz, près des Archives départementales, à l'extrémité nord de l'actuelle agglomération messine. En 1404, il s'agit d'un gagnage appartenant à Nicolle de Métry : on y élève des chevaux, des vaches et surtout un troupeau de près de 300 brebis.
À la fin du XVe siècle et au XVIe siècle, la terre appartient à la famille Chaverson dont les chefs de famille se disent sires de Grimont. Jean Chaverson lègue le château à son fils Michel à sa mort en 1514. C'est Philippe Chaverson, sa fille et unique héritière qui le reçoit en dot. Par son mariage avec Robert de Heu, le château de Grimont passe aux mains de leur fille unique, Catherine de Heu. Mariée à Claude-Antoine de Vienne, Catherine lègue le château à leur fille unique Nicolle de Vienne en 1608.
Reconstruit au XVIIIe siècle, il fait partie au XIXe siècle de la zone du fort de Grimont. Le bâtiment est aujourd'hui occupé par des logements sociaux.
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Maison-forte de Louvigny (ban Bazin) Il y avait au XVe siècle trois maisons-fortes à Louvigny, car le village était divisé en trois bans seigneuriaux. Il semble que le ban Bazin appartenait en 1387 à Nicole Mortel, qui la cède ensuite à Jean de Jametz. En 1396, Jean Dieu-Ami acquiert le ban en gagière et le possède en 1404. Par sa fille Perrette, la maison-forte passe ensuite dans la famille Le Gronnais. Claudine ou Claude Le Gronnais, épouse de Christophe d'Orjeault, en hérite de son père Michel. Le couple fait reconstruire le bâtiment qui avait été endommagé par la guerre de 1490. Un cartouche daté de 1536 permet de dater l'achèvement des travaux. La maison-forte est alors une place de défense dotée de canonnières et une demeure de plaisance dont il reste quelques décors peints. Le site sert de poste de commandement allemand pendant la Première guerre mondiale et subit de graves dommages, à cause notamment de la construction de blockhaus. La maison-forte est restaurée par une association dans les années 1990 et inscrite aux Monuments historiques, puis à nouveau abandonnée.