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Simon de Chastel (14..-14..)
Simon de Châtel est un homme de paraige dont l'ascendance est inconnu. Il apparait lié aux paraiges dans un document de 1444 listant les sommes empruntées par la ville aux Messins. Il meurt à une date inconnue. On retrouve également sa marque de possesseur dans le manuscrit copiant un texte de Barthélémy de Pise, « De casibus conscientiae ».
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Simon de Chambre (12..-13..)
Simon de Chambre est le fils de Jacques de Chambre et d'une certaine Ailey. Nous ne connaissons pas le nom de son épouse, mais il a trois fils qui nous sont connus : Bertrand, Philippin et Mahaut. Simon est le premier à occuper l'office de maître-échevin suivant l'atour de 1300 qui impose l'élection du maître-échevin en rotation chaque an parmi les paraiges. Il meurt à une date inconnue après 1305 et son corps est inhumé dans l'église Saint-Victor-en-Chambre.
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Sifflet en forme de cavalier Ce sifflet en terre cuite a pu servir de jouet. Le buste, troué par l'orifice du sifflet, représente un noble vêtu d'un habit de luxe et tenant une aumônière dans sa main gauche.
Plusieurs sifflets en forme de cavaliers, souvent réduits au buste du personnage, ont été retrouvés à Metz, datés de la fin du Moyen Âge.
Il a été collecté sur le site de la commanderie des Templiers, englobé après 1556 dans la citadelle des troupes d'occupation françaises.
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Serpentine de Mardigny Cette serpentine est une pièce d'artillerie de moyen calibre. Elle se charge par la gueule et pouvait tirer des boulets en métal de 8 cm de diamètre à une distance comprise entre 1 et 2 km. Cette pièce est renforcée par de nombreux anneaux. Deux tourillons permettaient de la fixer. Près de la culasse a été gravé l'écusson de la cité de Metz. Le canon provient donc de l'arsenal de la ville. Au XVe siècle, le château de Mardigny appartenait au chapitre de la cathédrale, mais la cité y entretenait une garnison dotée d'artillerie.
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Sénéchal
Mentionné dans le « Cérémonial de la cathédrale de Metz », le sénéchal fait partie des quatre officiers de cloître en charge de la gestion temporelle de la vie de la communauté des chanoines de Metz, avec l'intendant (cellérier), le camérier et le percepteur.
Le sénéchal (senescaldus en latin) est un clerc qui vivait à l’origine dans la proximité immédiate de l’évêque. Il était chargé d’inspecter les biens de l’Église et de subvenir à la nourriture de la communauté canoniale. Lorsque les intérêts épiscopaux et canoniaux se séparent, le sénéchal demeure membre à part entière du chapitre, mais sa charge est rattachée à la maison épiscopale. La fonction est supprimée par l’évêque Bertram en 1198. Dans la liturgie du XIIe siècle, le sénéchal doit servir le Vendredi saint au chapitre pour le lavement des pieds des chanoines et au réfectoire, pendant que les chanoines se restaurent.
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Seliziette Renguillon (13..-13..)
Seliziette Renguillon est la fille de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Elle épouse Maheu Le Gronnais dit Volgenel. Elle meurt à une date inconnue dans la deuxième moitié du XIVe siècle.
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Seliziette Le Gronnais (12..-1320)
Seliziette Le Gronnais est la fille d'Arnould Le Gronnais et d'une certaine Contesse. Elle épouse Nicolle Baudoche dit l'Ancien. Elle meurt en 1320 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs auprès de ses parents.
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Schwarzfuchs, Simon et Fray, Jean-Luc, Présence juive en Alsace et en Lorraine médiévale
Schwarzfuchs, Simon et Fray, Jean-Luc, Présence juive en Alsace et en Lorraine médiévale, Dictionnaire de géographie historique, Paris, Cerf, 2015.
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Schneider, Jean, La ville de Metz aux XIIIe et XIVe siècles
Schneider, Jean, La ville de Metz aux XIIIe et XIVe siècles, Nancy, Librairie Thomas, 1950.
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Schneider, Jean, « Un gentilhomme de ville : sire Nicole Louve, citain de Metz (1387-1462) »
Schneider, Jean, « Un gentilhomme de ville : sire Nicole Louve, citain de Metz (1387-1462) », dans La Noblesse au Moyen Âge XIe - XVe siècles, Essais à la mémoire de Robert Boutruche, dir. P. Contamine, Paris, PUF, 1976, p. 175-199.
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Schneider, Jean, « Témoin d'une société en mutation. François Le Gronnais »
Schneider, Jean, « Témoin d'une société en mutation. François Le Gronnais, citain de Metz (1450-1525) », Mémoires de l'Académie nationale de Metz (1999), p. 185-205.
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Schneider, Jean, « Du Commerce à l'Aristocratie terrienne, Thiébaut de Heu, citain de Metz (vers 1265-1330) »
Schneider, Jean, « Du Commerce à l'Aristocratie terrienne, Thiébaut de Heu, citain de Metz (vers 1265-1330) », Mémoires de l’Académie nationale de Metz, 135/136 (1954/55), p. 13-80.
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Schneider, Jean, « Dans la société messine au XVe siècle : Dame Colette Baudoche (vers 1380/5-1441) »
Schneider, Jean, « Dans la société messine au XVe siècle : Dame Colette Baudoche (vers 1380/5-1441) », Lotharingia, n°7, 1997, p. 67-77.
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Schneider, Jean, « André de Rineck, citain de Metz (1444-1527) »
Schneider, Jean, « André de Rineck, citain de Metz (1444-1527). Notes à propos de recherches récentes », Cahiers lorrains, 1991, n°1, p. 3-14.
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Schneider, Hélène, « Les ecclésiastiques et les offices de la principauté lorraine sous le duc René II »
Schneider, Hélène, « Les ecclésiastiques et les offices de la principauté lorraine sous le duc René II », dans Thierry Pécout (dir.), Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (XIIe-XVe siècle) : vers une culture politique ?, Rome, Publications de l'École française de Rome, 2020, p. 205-224.
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Schmitz, Wilhelm, Der mittelalterliche Profanbau in Lothringen
Schmitz, Wilhelm, Der mittelalterliche Profanbau in Lothringen : Zusammenstellung der noch vorhandenen Bauwerke aus der Zeit vom XII. bis zum XVI. Jahrhundert, Düsseldorf, 1899.
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Schmitz, Wilhelm, « Aufdeckungen von Bruchstücken alter Epitaphien und Grabplatten bei Arbeiten im Innern des Doms »
Schmitz, Wilhelm, « Aufdeckungen von Bruchstücken alter Epitaphien und Grabplatten bei Arbeiten im Innern des Doms. Mit 5 Abbildungen. Von Dombaumeister W. Schmitz, Regierungs- und Baurat, Metz », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, 1915-1916, p. 488-511.
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Schäfer, Hanna, Jean Aubrion l'escripvain
Schäfer, Hanna, Jean Aubrion l'escripvain. Lebensweg, historiografisches Schaffen und posthume Rezeption eines Metzer Bürgers im Spätmittelalter, Trèves, Verlag für Geschichte und Kultur, 2023.
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Schäfer, Hanna, « Le manuscrit autographe de Jean Aubrion, une source essentielle de la Chronique »
Schäfer, Hanna, « Le manuscris autographe de Jean Aubrion, une source essentielle de la Chronique », dans Léonard Dauphant, Metz 1500. Pouvoir et culture urbaine au temps de Philippe de Vigneulles, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2023, p. 185-198.
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Sceau du paraige de Saint-Martin Le paraige de Saint-Martin se dote d'un sceau au XIIIe siècle. Ce sceau rond est simple et fragmentaire : la légende n'est plus lisible. Elle est connue par d'autres empreintes : "+ Sigillum illorum de Sancto Martino", soit "Sceau de ceux de Saint-Martin". Aucun filet ne sépare la légende du champ, qui porte un écu aux armes du paraige : les trois besants d'or sur fond rouge. Les besants sont des représentations de pièces d'or et tirent leur nom de Byzance. Ici, ces pièces sont frappées d'une croix.
Plusieurs familles reprennent l'emblème du besant sur leurs propres armes, par exemple les Roucel et les Louve.
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Sceau du paraige de Porte-Moselle Le paraige de Porte-Moselle se dote d'un sceau au XIIIe siècle. Il s'agit d'un sceau rond de 78 mm, figurant un écu burelé de huit pièces (une succession de bandes horizontales). La légende de cet exemplaire n'est que partiellement lisible, mais Auguste Prost rapporte qu'elle se lisait ainsi : + S . DE . PORTE . MVZELLE.
Un délicat filet perlé la sépare du champ, qui porte un écu aux armes du paraige : un burelé d'or et d'azur, c'est-à-dire des bandes horizontales jaunes et bleues, au nombre de huit. Plusieurs hommes de paraiges, pour signaler leur appartenance à leur paraige, reprennent le burelé sur leurs propres armes, par exemple les Desch, les Chaverson, les Dieu-Ami, les Grognat.
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Sceau du paraige de Porsaillis Le paraige de Porsaillis se dote d'un sceau au XIIIe siècle. Il s'agit d'un sceau rond de 59 mm. Dans le champ, il porte l'emblème de la tour noire sur fond d'or. La tour comprend une porte cintrée et deux fenêtres en forme de quadrilobes. La légende en latin se lit « S[igillum] parentele de Porta Salie », c'est-à-dire « sceau du paraige de Porte salée ».
De l'emblème de la tour découlent les armes de plusieurs familles de paraiges, seule (les Raigecourt, les Faulquenel, les Hungre) ou associée à d'autres éléments des armes des paraiges (les Gronnais, les de Vy, les Baudoche).
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Sceau du paraige de Jurue Le paraige de Jurue se dote d'un sceau au XIIIe siècle. Il s'agit d'un sceau scutiforme (triangulaire) de 58 mm de haut par 47 mm de large. Il porte l'emblème de l'aigle, dite "écourtée" car ses pattes ne sont pas représentées. Au revers est présente une second empreinte, appelée contre-sceau. Ce contre-sceau porte l'effigie d'un homme barbu avec un chapeau pointu. Il s'agit de l'effigie d'un Juif, suivant l'étymologie de la Jurue, rue des Juifs. Le « chapeau juif » a été imposé aux Juifs par le concile de Latran en 1214 comme signe de discrimination. Dans le Saint-Empire, ce chapeau, ou « Judenhut », devient au cours du XIIIe siècle un signe identitaire pour les communautés juives ashkénazes. À Metz, les sources se font muettes sur la présence de Juifs au début de ce siècle. Auguste Prost rappelle que la légende du sceau se lisait ainsi : + SIG . DOV . PARAIE . DE . GEVRVE
Certains familles des paraiges reprennent l'emblème de l'aigle de Jurue sur leurs propres armes, c'est le cas des Chaverson ou des Brady.
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Sceau du paraige d'Outre-Seille Le paraige se dote d'un sceau au XIIIe siècle. Il s'agit d'un sceau scutiforme (en forme d'écu, triangulaire) de 67 mm de haut par 54 mm de large. Cette empreinte est simple et fragmentaire. Aucun filet ne la sépare la légende du champ, qui porte un écu aux armes du paraige : les chevrons, bleus sur fond d'or, ici au nombre de quatre. De la légende, on ne lit plus que les lettres "SI..M ... BO.." Auguste Prost rapporte la légende du sceau : + SIGILLVM . DE . MALEBOCHES (sceau des Malebouche). Les Malebouche étaient l'une des familles associées au paraige d'Outre-Seille au XIIIe siècle, mais qui disparaît vers le tournant du XIVe siècle.
Plusieurs familles reprennent l'emblème des chevrons sur leurs propres armes pour signaler leur appartenance sociale aux paraiges, tels quels comme les Noiron, ou bien en les associant à d'autres meubles héraldiques, comme les Baudoche ou les Dieu-Ami.
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Sceau de Robert de Heu (1535) Le sceau armorié de Robert de Heu, seigneur de Montoy, porte l'écu des Heu (à la bande chargée de trois coquilles). L'écu empiète sur la légende ; il est timbré d'un heaume de face à cimier (anneau) et à lambrequins.