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Simon Henneman (13..-1429)
Simon Henneman est un prêtre et chanoine actif au début du XVe siècle. Les archives du chapitre mentionnent qu’il détient déjà une prébende au 21 mai 1417, preuve de son intégration dans la hiérarchie ecclésiastique. Il occupe la charge d’aumônier mineur, une fonction attestée dès le XIIe siècle, relevant de l’assistance spirituelle et matérielle au sein du chapitre. La présence d’un calice dans sa tombe confirme son statut sacerdotal, tandis que la croix de plomb témoigne de sa dignité canoniale. Bien que les sources sur sa vie soient limitées, les documents permettent de situer sa mort avant le 8 février 1429, probablement entre le 21 et le 29 janvier, selon l’interprétation de l’inscription funéraire.
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Simon de Waville (13..-14..)
Simon de Waville est un chanoine rattaché au chapitre de la Cathédrale de Metz. On sait qu'en 1408, il habite la maison canoniale n°25, située rue des Clercs.
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Simon de Sarrebruck (13..-1451)
Simon de Sarrebruck est le fils illégitime du comte Jean IV de Sarrebruck. En 1379, il devient chanoine des cathédrales de Metz et de Verdun. Il est également chanoine de la collégiale Notre-Dame-la-Ronde en 1387, et occupe la dignité de chantre. Il habite la maison canoniale n°30 de 1393 à 1414, puis achète la maison canoniale n°28, rue des Clercs, où il réside entre 1414 et 1451, date probable de sa mort. On ignore sa date de naissance, mais il a dû devenir chanoine très jeune, puisqu'il décède 62 ans plus tard.
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Simon de Myon (14..-1537)
Simon de Myon est un chanoine de la cathédrale. Il habite la maison canoniale n°3, appelée la Haute-Pierre. Il est apparenté à Simon de Myon époux d'Annel Roucel, fille de Livier Roucel et de Gertrude de Bemelbourg, possiblement son oncle, frère de Charles de Myon, mais l'attribution est incertaine.
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Simon de Hombourg (13..-13..)
Simon de Hombourg est un chanoine de la cathédrale qui habite l'Aumônerie à partir de 1360.
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Simon de Chastel (14..-14..)
Simon de Châtel est un homme de paraige dont l'ascendance est inconnu. Il apparait lié aux paraiges dans un document de 1444 listant les sommes empruntées par la ville aux Messins. Il meurt à une date inconnue. On retrouve également sa marque de possesseur dans le manuscrit copiant un texte de Barthélémy de Pise, « De casibus conscientiae ».
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Simon de Chambre (12..-13..)
Simon de Chambre est le fils de Jacques de Chambre et d'une certaine Ailey. Nous ne connaissons pas le nom de son épouse, mais il a trois fils qui nous sont connus : Bertrand, Philippin et Mahaut. Simon est le premier à occuper l'office de maître-échevin suivant l'atour de 1300 qui impose l'élection du maître-échevin en rotation chaque an parmi les paraiges. Il meurt à une date inconnue après 1305 et son corps est inhumé dans l'église Saint-Victor-en-Chambre.
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Sifflet en forme de cavalier Ce sifflet en terre cuite a pu servir de jouet. Le buste, troué par l'orifice du sifflet, représente un noble vêtu d'un habit de luxe et tenant une aumônière dans sa main gauche.
Plusieurs sifflets en forme de cavaliers, souvent réduits au buste du personnage, ont été retrouvés à Metz, datés de la fin du Moyen Âge.
Il a été collecté sur le site de la commanderie des Templiers, englobé après 1556 dans la citadelle des troupes d'occupation françaises.
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Serpentine de Mardigny Cette serpentine est une pièce d'artillerie de moyen calibre. Elle se charge par la gueule et pouvait tirer des boulets en métal de 8 cm de diamètre à une distance comprise entre 1 et 2 km. Cette pièce est renforcée par de nombreux anneaux. Deux tourillons permettaient de la fixer. Près de la culasse a été gravé l'écusson de la cité de Metz. Le canon provient donc de l'arsenal de la ville. Au XVe siècle, le château de Mardigny appartenait au chapitre de la cathédrale, mais la cité y entretenait une garnison dotée d'artillerie.
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Sénéchal
Mentionné dans le « Cérémonial de la cathédrale de Metz », le sénéchal fait partie des quatre officiers de cloître en charge de la gestion temporelle de la vie de la communauté des chanoines de Metz, avec l'intendant (cellérier), le camérier et le percepteur.
Le sénéchal (senescaldus en latin) est un clerc qui vivait à l’origine dans la proximité immédiate de l’évêque. Il était chargé d’inspecter les biens de l’Église et de subvenir à la nourriture de la communauté canoniale. Lorsque les intérêts épiscopaux et canoniaux se séparent, le sénéchal demeure membre à part entière du chapitre, mais sa charge est rattachée à la maison épiscopale. La fonction est supprimée par l’évêque Bertram en 1198. Dans la liturgie du XIIe siècle, le sénéchal doit servir le Vendredi saint au chapitre pour le lavement des pieds des chanoines et au réfectoire, pendant que les chanoines se restaurent.
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Seliziette Renguillon (13..-13..)
Seliziette Renguillon est la fille de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Elle épouse Maheu Le Gronnais dit Volgenel. Elle meurt à une date inconnue dans la deuxième moitié du XIVe siècle.
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Seliziette Le Gronnais (12..-1320)
Seliziette Le Gronnais est la fille d'Arnould Le Gronnais et d'une certaine Contesse. Elle épouse Nicolle Baudoche dit l'Ancien. Elle meurt en 1320 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs auprès de ses parents.
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Schwarzfuchs, Simon et Fray, Jean-Luc, Présence juive en Alsace et en Lorraine médiévale
Schwarzfuchs, Simon et Fray, Jean-Luc, Présence juive en Alsace et en Lorraine médiévale, Dictionnaire de géographie historique, Paris, Cerf, 2015.
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Schneider, Jean, La ville de Metz aux XIIIe et XIVe siècles
Schneider, Jean, La ville de Metz aux XIIIe et XIVe siècles, Nancy, Librairie Thomas, 1950.
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Schneider, Jean, « Un gentilhomme de ville : sire Nicole Louve, citain de Metz (1387-1462) »
Schneider, Jean, « Un gentilhomme de ville : sire Nicole Louve, citain de Metz (1387-1462) », dans La Noblesse au Moyen Âge XIe - XVe siècles, Essais à la mémoire de Robert Boutruche, dir. P. Contamine, Paris, PUF, 1976, p. 175-199.
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Schneider, Jean, « Témoin d'une société en mutation. François Le Gronnais »
Schneider, Jean, « Témoin d'une société en mutation. François Le Gronnais, citain de Metz (1450-1525) », Mémoires de l'Académie nationale de Metz (1999), p. 185-205.
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Schneider, Jean, « Du Commerce à l'Aristocratie terrienne, Thiébaut de Heu, citain de Metz (vers 1265-1330) »
Schneider, Jean, « Du Commerce à l'Aristocratie terrienne, Thiébaut de Heu, citain de Metz (vers 1265-1330) », Mémoires de l’Académie nationale de Metz, 135/136 (1954/55), p. 13-80.
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Schneider, Jean, « Dans la société messine au XVe siècle : Dame Colette Baudoche (vers 1380/5-1441) »
Schneider, Jean, « Dans la société messine au XVe siècle : Dame Colette Baudoche (vers 1380/5-1441) », Lotharingia, n°7, 1997, p. 67-77.
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Schneider, Jean, « André de Rineck, citain de Metz (1444-1527) »
Schneider, Jean, « André de Rineck, citain de Metz (1444-1527). Notes à propos de recherches récentes », Cahiers lorrains, 1991, n°1, p. 3-14.
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Schneider, Hélène, « Les ecclésiastiques et les offices de la principauté lorraine sous le duc René II »
Schneider, Hélène, « Les ecclésiastiques et les offices de la principauté lorraine sous le duc René II », dans Thierry Pécout (dir.), Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (XIIe-XVe siècle) : vers une culture politique ?, Rome, Publications de l'École française de Rome, 2020, p. 205-224.
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Schmitz, Wilhelm, Der mittelalterliche Profanbau in Lothringen
Schmitz, Wilhelm, Der mittelalterliche Profanbau in Lothringen : Zusammenstellung der noch vorhandenen Bauwerke aus der Zeit vom XII. bis zum XVI. Jahrhundert, Düsseldorf, 1899.
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Schmitz, Wilhelm, « Aufdeckungen von Bruchstücken alter Epitaphien und Grabplatten bei Arbeiten im Innern des Doms »
Schmitz, Wilhelm, « Aufdeckungen von Bruchstücken alter Epitaphien und Grabplatten bei Arbeiten im Innern des Doms. Mit 5 Abbildungen. Von Dombaumeister W. Schmitz, Regierungs- und Baurat, Metz », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, 1915-1916, p. 488-511.
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Schäfer, Hanna, Jean Aubrion l'escripvain
Schäfer, Hanna, Jean Aubrion l'escripvain. Lebensweg, historiografisches Schaffen und posthume Rezeption eines Metzer Bürgers im Spätmittelalter, Trèves, Verlag für Geschichte und Kultur, 2023.
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Schäfer, Hanna, « Le manuscrit autographe de Jean Aubrion, une source essentielle de la Chronique »
Schäfer, Hanna, « Le manuscris autographe de Jean Aubrion, une source essentielle de la Chronique », dans Léonard Dauphant, Metz 1500. Pouvoir et culture urbaine au temps de Philippe de Vigneulles, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2023, p. 185-198.
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Sceau du paraige de Saint-Martin Le paraige de Saint-Martin se dote d'un sceau au XIIIe siècle. Ce sceau rond est simple et fragmentaire : la légende n'est plus lisible. Elle est connue par d'autres empreintes : "+ Sigillum illorum de Sancto Martino", soit "Sceau de ceux de Saint-Martin". Aucun filet ne sépare la légende du champ, qui porte un écu aux armes du paraige : les trois besants d'or sur fond rouge. Les besants sont des représentations de pièces d'or et tirent leur nom de Byzance. Ici, ces pièces sont frappées d'une croix.
Plusieurs familles reprennent l'emblème du besant sur leurs propres armes, par exemple les Roucel et les Louve.