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Vitraux de Thomas de Clinchamp à l'église de Norroy-le-Veneur Des vitraux médiévaux de l'église fortifiée Saint-Pierre de Norroy-le-Veneur, il ne reste qu'un vitrail placé dans la baie axiale. Daté vers 1500-1510, ce vitrail offert à l'église par un seigneur de Larue (qui est en fait une partie du village de Norroy) est l'œuvre de Thomas de Clinchamp, maître verrier de la cathédrale de Metz.
La baie se compose de deux lancettes et d'un tympan. La première lancette représente saint Pierre, le patron de l'église, sous une niche d'architecture gothique. Sur le socle, on aperçoit le donateur en armes avec l'inscription gothique « Sanctus Petrus apostolus » (saint Pierre l'apôtre). C'est sur la tenture de damas rouge dans l'espace derrière le saint qu'on remarque la signature du verrier « Thomas de Clinchamp fecit hoc opus » (Thomas de Clinchamp a fait cette œuvre). On y remarque également deux armoiries de peintre-verriers sur les clefs pendantes du dais, dont les bordures portent les lettres M.A., M. R., M. H., I.H.S, dont l'attribution est encore inconnue. La deuxième lancette représente quant à elle l'évêque de Metz saint Clément aussi disposé sous une niche d'architecture gothique et son socle porte l'inscription en lettres gothiques « Sanctus episcopus », mais la tête semble icirestaurée. Sur le galon du damas on observe les marques des restaurations du vitrail : « REST. M 1859 » (Laurent-Charles Maréchal) et « TH 1934 » (Michel Thiria). Sur le tympan du vitrail sont représentés la Vierge et saint Jean sur fond de damas bleu.
Le vitrail de l'église Saint-Pierre a bénéficié de plusieurs phases de restauration, par Laurent-Charles Maréchal en 1859 et par Michel Thiria en 1934. Déposé pendant en raison de la guerre en 1939, il est remis en place par Georges Janin dès 1945, à l'endroit où il est exposé actuellement.
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Vitraux de Thomas de Clinchamp à la cathédrale Saint-Étienne
Au tournant du XVIe siècle, le bras nord du transept de la cathédrale Saint-Étienne est reconstruit. La mise en place de vitraux dans cette partie de l'église s'inscrit dans cette phase de travaux de la cathédrale, dont les vitraux produits par Thomas de Clinchamp. Il est question de quatre verrières anciennes du bras nord du transept, commanditées par le chanoine Jacques d'Insming (†1510) :
1) la baie 107 (transept nord) à quatre lancettes représente la scène du martyr de saint Sébastien sur trois lancettes et le donateur et ses armoiries avec la date de 1501 sur la dernière ;
2) la baie 109 (bras nord du transept face est), réalisé vers 1500, à quatre lancettes avec un tympan, met en scène de quatre personnages (saint Clément, évêque de Metz, saint Nicolas de Myre, saint Auteur et saint Chrodegang, évêques de Metz).
3) la baie 111 (transept nord, face ouest) met aussi en scène quatre personnages (saint Martin de Tours, saint Augustin, saint Côme et saint Damien)
4) la baie 113, comme les deux précédentes, met en scène quatre personnages (fondateurs d’ordre religieux saint François d’Assise, saint Dominique, saint Benoît de Nursie et saint Pacôme).
Thomas de Clinchamp aurait répondu à un programme iconographique très strict. Une iconographie répétitive avec des évêques et de saints faisant référence à Metz. Ses vitraux matérialisent l'autorité de l’Église et le prestige de la ville. Ses vitraux de la cathédrale ne sont pas signés comme ceux de Norroy-le-Veneur et de Fèves.
D'autres baies sont supposément attribuées à Thomas de Clinchamp selon Michel Hérold :
- la baie 15, un don de l’évêque de Metz Henri de Lorraine et du chapitre, qui est une verrerie à grands personnages (principalement des apôtres) ;
- la baie 16, don du chanoine Evrard Marlier sur l’héritage de son nom Otto Savin alors doyen du chapitre de Metz (nom inscrit sur le vitrail).
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Vitraux des Grands Carmes Trois têtes de lancettes sont les seuls vitraux survivant du couvent des Grands Carmes. Sous une décoration Renaissance, un écu permet d'identifier la donatrice : il porte à gauche les armes de Jean Papperel et à droite celles des Renguillon. Il s'agit donc d'Alixette Renguillon, mariée à Jean Papperel en 1475 et décédée en 1514. Le style Renaissance oriente plutôt vers une datation du début du XVIe siècle, au temps de son veuvage.
Neuf panneaux existaient encore au XVIIIe siècle aux Carmes. Une partie avait été acquise par Morlanne. Ces trois fragments ont ensuite été vendus en Angleterre.
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Voltz, Eugène (1909-2006)
Eugène Voltz est un ancien architecte en chef des Monuments historiques de la Moselle.
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Voltz, Eugène, « L’Église et le couvent des Grands Carmes à Metz »
Voltz, Eugène, « L’Église et le couvent des Grands Carmes à Metz », Mémoires de l’Académie nationale de Metz, 1971-1972, p. 29-51.
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Voltz, Eugène, « La dernière abbaye Saint-Arnould à Metz »
Voltz, Eugène, « La dernière abbaye Saint-Arnould à Metz », Mémoires de l’Académie de Metz, 1998, p. 191-221.
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Vue de Metz en 1575, par Belleforest
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Wagner, Pierre-Édouard, « La collégiale Saint-Sauveur de Metz (Évolution d'un îlot urbain, 1565-1965) »
Wagner, Pierre-Édouard, La collégiale Saint-Sauveur de Metz (Évolution d'un îlot urbain, 1565-1965), Cahiers Lorrains, n°2, 1981, p. 83–103.
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Wagner, Pierre-Édouard, « L'Histoire de Metz véritable (1231-1445). Une chronique messine du XVe siècle par le curé de Saint-Eucaire »
Wagner, Pierre-Édouard, « L'Histoire de Metz véritable (1231-1445). Une chronique messine du XVe siècle par le curé de Saint-Eucaire », dans Mireille Chazan et Gérard Nauroy (dir.), Écrire l'histoire à Metz au Moyen Âge: actes du colloque organisé par l'Université Paul-Verlaine de Metz, 23-25 avril 2009, Berne, 2011, p. 153-172
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Wagner, Pierre-Édouard, « L'îlot de la Maternité du Haut-de-Sainte-Croix à Metz. Essai de topographie historique »
Wagner, Pierre-Édouard, « L'îlot de la Maternité du Haut-de-Sainte-Croix à Metz. Essai de topographie historique », Mémoires de l’Académie nationale de Metz, vol. 26 (2013), p. 231-256.
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Wagner, Pierre-Édouard, « L’abbaye Sainte-Marie-aux-Nonnains de Metz au milieu du quatorzième siècle »
Wagner, Pierre-Édouard, « L’abbaye Sainte-Marie-aux-Nonnains de Metz au milieu du quatorzième siècle », Mémoires de Metz, 2009, p. 213-247.
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Wagner, Pierre-Édouard, « La chapelle des Gournais en l'église paroissiale Saint-Maximin de Metz »
Wagner, Pierre-Édouard, « La chapelle des Gournais en l'église paroissiale Saint-Maximin de Metz », Mémoires de l’Académie nationale de Metz (2004), p. 95-130.
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Wagner, Pierre-Édouard, « Les croix de sire Nicole Louve »
Wagner, Pierre-Édouard, « Les croix de sire Nicole Louve », Mémoires de l’académie nationale de Metz, 2000, p. 133-155.
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Wagner, Pierre-Édouard, « Philippe de Vigneulles en son quartier »
Wagner, Pierre-Édouard, « Philippe de Vigneulles en son quartier », dans Philippe de Vigneulles en son temps, éd. Sébastien Wagner, Metz, Éditions des Paraiges, 2022, p. 57-76.
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Wagner, Pierre-Édouard, Épitaphes et inscriptions de la ville de Metz jusqu'en 1600
Wagner, Pierre-Édouard, Épitaphes et inscriptions de la ville de Metz jusqu'en 1600, mémoire de maîtrise, Université de Nancy, 1975.
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Wagner, Pierre-Édouard, Parisse, Michel et Palazzo, Éric, Le chemin des reliques : témoignages précieux et ordinaires de la vie religieuse à Metz au Moyen Âge
Wagner, Pierre-Édouard, Parisse, Michel et Palazzo, Éric, Le chemin des reliques : témoignages précieux et ordinaires de la vie religieuse à Metz au Moyen Age, publié à l'occasion de l'exposition, Metz, Musée de la Cour d'or, 16 décembre 2000-18 mars 2001, Metz, Éditions Serpenoise, 2000.
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Wairenat de Noviant (12...-12...)
Wairenat de Noviant, ou Novéant est le fils de Jean de Noviant. Il est le maire de Novéant-sur-Moselle. Il est enseveli au couvent des Frères prêcheurs, avec sa femme, la "mairesse" de Noviant. L'épitaphe n'est pas datée. Les bans de tréfonds du XIIIe siècle signalent qu'il était vivant en 1288 et 1290.
Il est possiblement le père ou le frère de Jacques de Noviant, aman de la paroisse Saint-Gengoulf, dont la fille Collette se maria avec Uguignon Thomas, lié au paraige de Porte-Moselle.
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Warin Roucel (15..-1538)
Warin Roucel est le fils aîné de Jean Roucel et de Jeanne Chaverson. Il épouse Anne Le Gronnais possiblement vers 1530-1531, mais le mariage est de courte durée. Warin meurt jeune adulte en 1538, expliquant qu'il n'a laissé aucune trace au sein du gouvernement de la cité. À sa mort, ses droits sur la seigneurie de Vernéville passent à son frère Livier. Il habite un hôtel aristocratique situé au Champ-à-Seille, du côté de l'hôpital Saint-Nicolas.
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Wathier Colin de Tintegny (13..-1448)
Wathier Colin est originaire d'une localité des Ardennes appelée dans les sources Montigny ou Tintigny, village près de Virton (Luxembourg belge). Il est chanoine de la cathédrale de Metz entre 1420 et 1448. Il a également été chanoine de la collégiale Saint-Sauveur. Il habite la maison canoniale n°14 et meurt en 1448. Son corps est enterré dans la cathédrale de la cité.
Wathier vient du même village que Hugo Mathié, chanoine dans la seconde moitié du siècle.
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Wautrin Didier (14..-1542) Wautrin Didier est originaire du diocèse de Toul. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1502 et habite alors dans la maison n°11. Il devient petit aumônier du chapitre cathédral en 1512. On suit sa vie à travers une série d'actes financiers qu'il réalise entre 1509 et 1534. Il achète une maison rue du Voué, des pièces de vigne à Saint-Vincent, derrière Saint-André et sur la route devant l'orme de Saint-Clément.
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Werry de Toul (13..-14..)
Werry de Toul est le fils de Laurent de Toul et de Jacomette Dieu-Ami. Il épouse la riche héritière Idette Bouchatte avec qui il a trois enfants qui nous soient connus : Wiriat, Marguerite et Laurent. Veuf depuis 1424, il meurt entre 1439 et 1444.
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Werry Le Gronnais (13..-14..)
Werry Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon. Il épouse Alix de Tournay vers la fin du XIVe siècle. Une seule enfant, Jennette, est connue de leur mariage. Werry est fait chevalier en 1383 et meurt à une date inconnue après 1423.
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Werry Roucel (14..-1491)
Werry Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il épouse en premières noces Catherine, fille de Poince Baudoche et Marguerite de Vy, avant 1459. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. Devenu veuf en 1474, il convole en secondes noces avec Anne de Berbey, issue de la noblesse lorraine. Au moment de son second mariage, il habite un hôtel aristocratique au Champ-à-Seille. Il meurt le 15 décembre 1491, son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Wiberotte Desch (1457-1466)
Wiberotte est la fille de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Elle meurt le 21 juillet 1466, âgée seulement de 9 ans, de la peste durant l'épidémie qui ravage la ville. Ses deux soeurs Jeanne et Jennette y succombent également.
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Wilhelm Schmitz (1864-1944)