-
Thiebaut Minet (14..-1538) Thiebaut Minet (ou en latin Minetti) est un dignitaire ecclésiastique du début du XVIe siècle. Il est curé de la paroisse Sainte-Ségolène, à partir de 1507. Il cumule cette charge avec les bénéfices de chanoine de la cathédrale à partir de 1511 et de doyen de la collégiale Saint-Sauveur à partir de 1522.
De 1512 à sa mort, il habite dans la maison canoniale n°22.
Il construit le porche de Sainte-Ségolène et dote la cathédrale de plusieurs œuvres lors de sa reconstruction : le maître-autel, le tabernacle ainsi qu'un vitrail à son effigie dans l'abside. En 1535, il est élu trésorier du chapitre cathédral. Il meurt le 19 août 1538.
Son neveu homonyme lui succède de son vivant comme curé de Sainte-Ségolène et, après sa mort, comme chanoine de la cathédrale.
En 1914 lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée, livrant notamment son calice et sa croix d'identité, qui sont conservés respectivement à la cathédrale et au musée diocésain.
-
Thierry Bayer de Boppard, évêque de Metz (13..-1384)
Issu d'un lignage aristocratique originaire de la ville de Boppard, dans la vallée du Rhin, Thierry Bayer est d'abord chanoine puis évêque de Worms en 1359. Il s'agit d'un fidèle de l'empereur Charles IV de Luxembourg. Il est élu évêque de Metz en 1365. Il est plusieurs fois en conflit avec la cité, à propos de la capture du duc Robert de Bar en 1368, puis entre 1373 et 1375 à propos de la taxation du clergé messin par les autorités urbaines. Endetté, il vend le droit de monnayage épiscopal à la ville en 1383.
En 1376, il offre à la cathédrale un buste-reliquaire de saint Étienne offert par l'empereur Charles IV. Thierry meurt en 1384 et est enterré dans la cathédrale. Son gisant, issu initialement de son monument funéraire, se trouve encore aujourd'hui dans la cathédrale.
-
Thierry de la Tour (13..-1411)
Thierry de la Tour est le fils de Joffroy de la Tour et de Hawy. Son frère Morisat mène une carrière municipale, tandis que lui devient chanoine de la cathédrale dès 1386 avant d'en devenir le cerchier. En 1404, il est mentionné comme seigneur du village de Mardigny, qui appartient alors au chapitre de la cathédrale. En 1408, il habite une maison canoniale rue des Clercs. A sa mort, en août 1411, il légua 22 de ses livres pour faire des statues de Sainte-Barbe.
-
Thierry de Vaucouleurs (1...-12..)
Dans la remière moitié du XIIIe siècle, ce moine de l'abbaye de Saint-Arnoul a composé une Vie de Saint-Jean l'évangéliste en vers, connue par deux manuscrits. Il compose cette version en français pour que « ceux qui ne peuvent entendre le latin y puissent apprendre, et les dames mêmement », s'adressant ainsi à un public laïc lecteur des œuvres littéraires françaises qui circulaient à Metz comme « Hervis de Metz » et le « Roman de saint Livier ».
-
Thierry de Vaucouleurs, Vie de Saint Jean (Berne, BB, ms. Bongarsiana 388) Metz (Moselle)
-
Thierry de Vaucouleurs, Vie de saint Jean (Carpentras, Bibliothèque Inguimbertine, ms. 467) 1300/1325
-
Thiriat de Landremont (14..-1482)
Thiriat de Landremont est le fils de Baudat de Landremont et d'une mère inconnue. Son grand-père paternel, Thiriat Howesson dit de Landremont, notaire et clerc d'officialité, est le premier de cette famille à s'installer à Metz. L'épouse de Thiriat de Landremont est inconnue, mais sa descendance est tristement connue : il est le père de Jean de Landremont, supplicié à mort en 1492 pour trahison. Thiriat mène une carrière très active au paraige du Commun au sein du conseil des Treize jurés. Il meurt le 30 novembre 1482.
-
Thiriat Howesson, dit de Landremont (13..-1418) Thiriat Howesson dit de Landremont était un clerc, notaire apostolique et impérial de la cour de Metz, mentionné dès 1393. Il possède et acquiert plusieurs seigneuries : seigneur en partie de Larry et de Silly-en-Saulnois, li achète en 1404 un franc-alleu situé à Achâtel à l'héritier de l'écuyer Mathieu de Lucey. Il est fortement possible qu'il ait épousé une femme liée aux paraiges puisque son fils, Baudat, est inscrit au paraige du Commun. Il meurt peu de jours après sa fille Lucette le 2 juin 1418. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Victor.
-
Thiriot, Gonzalve, Les Églises de Metz : recueil des épitaphes des collégiales et couvents de la ville de Metz
Thiriot, Gonzalve, Les Églises de Metz : recueil des épitaphes des collégiales et couvents (abbayes et prieurés) de la ville de Metz, Langres, 1933
-
Thiriot, Gonzalve, « De quelques documents concernant le couvent des Prêcheresses »
Thiriot, Gonzalve, « De quelques documents concernant le couvent des Prêcheresses », Mémoires de l’académie nationale de Metz, 1911-1912, p. 221–229
-
Thiriot, Gonzalve, « La trahison de Jehan de Landremont 1491 »
Thiriot, Gonzalve, « La trahison de Jehan de Landremont 1491 », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, 1912, vol. 23, p. 13-35.
-
Thiriot, Gonzalve, « Obituaire du couvent des dames du Petit-Clairvaux de Metz »
Thiriot, Gonzalve, « Obituaire du couvent des dames du Petit-Clairvaux de Metz », Annuaire de la Société d’Histoire et d’Archéologie Lorraine, 1927, p. 227-308.
-
Thiriot, Gonzalve, La cathédrale de Metz, les épitaphes
Thiriot, Gonzalve, La cathédrale de Metz, les épitaphes, s. l., 1928.
-
Thiriot, Jean, Portes, tours et murailles de la cité de Metz : une évocation de l'enceinte urbaine au XVIème et XVIIème siècles
Thiriot, Jean, Portes, tours et murailles de la cité de Metz : une évocation de l'enceinte urbaine au XVIe et XVIIe siècles, Metz, Coopérative d'édition, 1970.
-
Thomas de Cantimpré, Bonum universale de apibus (Metz, BM, ms. 276)
-
Thomas de Clinchamp (14..-15..)
L'ascendance et la descendance de Thomas de Clinchamp ne nous sont pas connues. Comme son nom l’indique, il est originaire de Clinchamp, « une paroisse à l’extrémité sud-ouest du diocèse de Toul, entre Chaumont et Neufchâteau. Ce maître verrier a pu subir l’influence messine et on peut penser qu’il a travaillé dans l’atelier du Maître des apôtres de la grande verrière de la cathédrale de Metz dès 1504. Il est signalé en 1513 comme verrier messin. Thomas a aussi œuvré dans plusieurs églises du pays de Metz, dont Norroy-le-Veneur (vitrail du chœur), Fèves (vitrail dans l’abside) et Magny.
-
Thomas Phillipps (1792-1872)
Sir Thomas Phillipps est un collectionneur de manuscrits britannique qui aurait composé la plus importante collection de manuscrits privée au XIXe siècle, comptant près de 40 000 titres. Ses descendants démembrent sa bibliothèque personnelle et vendent les manuscrits, notamment à plusieurs grandes bibliothèques européennes.
-
Thomas Richart (1...-1472) Thomas Richart est un clerc savant, docteur en droit canonique. Il est attesté comme chanoine de Metz en 1458. Il meurt à Rome le 29 avril 1472, laissant à son neveu homonyme le soin de réaliser ses dernières volontés, comme l'indique sa stèle funéraire dans l'ancienne église Saint-Étienne-le-Dépenné.
-
Thomas Richart (14..-1514)
Thomas Richart porte le même nom que son oncle et comme lui il est chanoine rattaché au chapitre de la Cathédrale de Metz en 1472, date à laquelle il exécute ses dernières volontés. En 1500, il reçoit la charge d'archidiacre de Sarrebourg. Il habite alors rue Chèvremont. Il est également prévôt de Saint-Pierre-aux-Images, église du groupe cathédral qu'il reconstruit en 1493.
Il meurt le 25 octobre 1514.
-
Thorelle, Alphonse, « Inventaire des Baudoche »
Thorelle, Alphonse, « Inventaire des Baudoche », Annuaire de la société d’histoire et d’archéologie lorraine, 1888, p. 180-186.
-
Tite Live, Les décades (Collection privée) Metz (Moselle)
-
Tombe d'Étienne Jovin (†1473)
La tombe du chanoine Étienne Jovin, mort en août 1473, a été découverte dans la cathédrale de Metz en 1911. Le chanoine a été identifié grâce à sa croix d'identité. Celle-ci est en plomb, de forme grecque, initialement de 32,5 cm sur 31,5 cm. Elle est aujourd’hui fragmentée et partiellement détruite, avec cinq morceaux plus grands conservés. L’inscription gothique majuscule gravée sur la croix, abîmée, comporte quatre lignes décorées par des rosaces en forme de croix aux extrémités et séparant les mots.
-
Tombe d'Henri de Hombourg (†1352) Henri de Hombourg est un chanoine messin mort en 1352. Sa tombe a été retrouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914, au niveau de la tour du chapitre. On a retrouvé à l'intérieur une croix en plomb qui a permis son identification. La croix, de 18 cm de hauteur et 18 de large, était en bon état malgré quelques dommages sur le côté gauche.
-
Tombe d'Hugo Nicolay (†1552)
La tombe d'Hugo Nicolay, chanoine messin, a été retrouvée dans la cathédrale Sainte-Étienne, à hauteur de la tour du chapitre. Un calice et une croix d'identité y sont trouvés lors des fouilles en 1911. La croix mesurait 22,5 cm de haut et 13 à 16,5 cm de large, la partie droite de cette dernière est endommagée et fortement corrodée.
-
Tombe d'Otto de Diemeringen (†1398) Le chanoine Otto de Diemeringen meurt en 1398 et est enterré au milieu de la nef de Notre-Dame-la-Ronde, église collégiale qui venait d'être intégrée dans les murs de la cathédrale.
En 1914, lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée. Selon la tradition, il a été enterré avec une croix d'identité, gravée à son nom, mais pas de calice, apanage du prêtre. Ce chanoine devait être resté simple diacre. On a en revanche retrouvé les chaussures du défunt, bien conservées.