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Germain, Léon, « Ouvrages lorrains à la bibliothèque de Besançon »
Germain, Léon, « Ouvrages lorrains à la bibliothèque de Besançon », Journal de la Société d'archéologie et du Comité du musée lorrain, 1894, p. 133-137.
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Léon Germain de Maidy (1853-1927)
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Maison de Bibra
Au milieu du XVe siècle, le noble allemand Philippe de Bibra épouse une Messine, Isabelle Desch, et construit une maison de plaisance juste à la sortie de la ville, sur la route d'Allemagne, à côté de la porte des Allemands. La maison est démolie lors du siège de 1552.
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Bour, Roch-Stéphane, « Metz. Notes sur la topographie de la partie orientale de la ville »
Bour, Roch-Stéphane, « Metz. Notes sur la topographie de la partie orientale de la ville », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine vol. 41 (1932), p. 1-180.
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Rose, Gilbert, « L'hôtel Saint-Livier »
Rose, Gilbert, « L'hôtel Saint-Livier », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 1998, p. 7-16.
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Jacques Le Gronnais (1523-15..)
Jacques Le Gronnais est le fils de Michel Le Gronnais de et Philippe de Florainville. Il épouse Anne, fille de Louis de Lenoncourt et de Catherine de Haraucourt en 1547. Il est maître-échevin en 1552, au moment de l'entrée du roi de France Henri II à Metz, qui sonne le glas de l'autonomie de la ville. Il meurt à une date inconnue après cette date.
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Le Grant Ordinaire des chrestiens (Metz, BM, inc. 466)
Paris (Île-de-France)
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Tombe de Philippin Desch (†1439) Le chanoine Philippe Desch meurt en 1439 et est enterré dans la nef de la cathédrale, dans la première travée du collatéral gauche. En 1914, lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée. Selon la tradition, il a été enterré avec une croix d'identité, gravée à son nom, mais pas de calice, apanage du prêtre. Philippin était sous-diacre en 1412.
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Philippin Desch (13..-1439)
Philippin Desch est le fils de Joffroy Desch l'aman et d'une certaine Jacomette. Il naît dans la paroisse Saint-Gorgon. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1412 et est alors sous-diacre. Il meurt le 20 août 1439 et est enterré dans la cathédrale. Son testament a été conservé et sa tombe a été fouillée en 1914.
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Simon Noiron (13..-1435)
Simon Noiron est le fils de Nicolle Noiron dit Guedange, maître-échevin en 1368, et d'Isabelle le Hungre. Il est chanoine de la cathédrale de Metz et occupe la charge de trésorier du chapitre à partir de 1394. Il est également chanoine de la cathédrale de Verdun, mentionné en 1394. En 1435, il est chanoine de Saint-Sauveur de Metz et prévôt de la collégiale Saint-Pierre-aux-Images de Metz. En 1408, il habite une maison canoniale en Nexirue.
Lorsqu'il meurt le 10 décembre 1435, on dit qu'il était riche de 60 000 francs.
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La Haute-Pierre
La Haute-Pierre était une maison canoniale, appartenant au chapitre de la cathédrale de Metz. Elle était située dans le quartier dit de la Montagne Saint-Hilaire, sur la place à côté de l'église Saint-Hilaire-le-Petit. En 1408, elle appartient au chanoine Jean de Tournay. En 1518, elle était sans doute en mauvais état : le chapitre la cède au duc de Suffolk réfugié à Metz, à charge pour lui de la reconstruire. Le duc la fait reconstruire selon un plan carré autour d'une vaste cour.
La propriété passe au roi après 1552 ; au XVIIIe siècle, le bâtiment a été agrandi au détriment de Saint-Hilaire : on l'appelle la Maison du roi, qui fait office de palais du gouverneur. C'est aujourd'hui le Palais de justice.
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Jean de Tournay (13..-1410)
Issu d'une famille du quartier de Saint-Simplice, Jean de Tournay est le fils de Hennequin de Tournay et de Catherine Gourdat. Destiné à une carrière ecclésiastique, il devient chanoine de la cathédrale avant 1398. Il est grand chantre de la cathédrale en 1400, et également doyen de la collégiale Saint-Thiébaut. En 1408, il habite la maison de Haute-Pierre. Il meurt le 11 avril 1410 et est enterré dans la cathédrale.
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Auguste Prost, Notes archéologiques sur la cathédrale et les églises de Metz (Paris, BNF NAF 4853)
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Hôtel Le Gronnais, 63 rue Mazelle Cet ancien hôtel, dont on ignore les propriétaires précis, a été détruit vers 1971, selon le témoignage de l'association Renaissance du Vieux Metz (Bulletin Renaissance du Vieux Metz n°6). La grande pièce comprenait une cheminée monumentale de 2m de marge et de 3,30 m de haut, décorée d'une frise gothique flamboyant et d'un écu supporté par des griffons : elle avait été dessinée par Wilhelm Schmitz à la fin du XIXe siècle. La cheminée pouvait dater de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, comme plusieurs autres connues à Metz.
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Album de croquis archéologiques d'Auguste Prost (Paris, BNF NAF 4908)
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Adrian, Dominique, « Une réforme politique ancrée dans la longue durée : le Grand atour de Metz (1405) »
Adrian, Dominique, « Une réforme politique ancrée dans la longue durée : le Grand atour de Metz (1405) », Le Moyen Âge, vol. 126, 2020, p. 9-26.
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Dominique Adrian (1976-)
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1320 - Le grand incendie
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Journal d'André de Rineck (Metz, BM, ms. 834)
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L'Ordinaire des chrétiens (Paris, BNF, Réserve des livres rares, B-187) Rouen
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Armorial de Jean Monet (Paris, BNF NAF 4830) Metz (Moselle)
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Hercot, Matthias, « Le retable de la Passion de Bruxelles : Mise au point sur son histoire et son attribution à Jehan Monet »
Hercot, Matthias, « Le retable de la Passion de Bruxelles : Mise au point sur son histoire et son attribution à Jehan Monet », Cahiers Bruxellois, t. LIV, n°1, 2023, p. 47-66.
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Jean Monet (1482-1549) Jean Monet, ou Moné, ou de Monet, est un sculpteur né vers 1482 dans une famille messine. Après avoir été actif en Italie, en Provence et en Espagne, il s'installe dans les Pays-Bas vers 1521. Couronnement de sa carrière, il entre au service de l'empereur Charles Quint, comme « artiste et valet de chambre de sa Majesté Impériale ».
Dans les années 1530, Charles Quint confisque le château de Luttange à Jean Le Gronnais, partisan du François Ier. L'empereur le donne à Jean Monet, qui rend hommage le 20 janvier 1536. La vie privée de Jean Monet est connue grâce à un armorial qu'il a composé pour prouver la noblesse de sa famille après être devenu un seigneur. L'armorial est connu par une copie d'Auguste Prost au XIXe siècle.
Jean Monet a épousé Marie du Pont le 25 août 1529. Le couple a eu neuf enfants, dont les sept premiers sont nés à Malines, les deux autres à Metz. Selon l'Armorial de Munich, Jean Monet appartenait au paraige du Commun, mais aucune autre trace documentaire ne permet de le confirmer. L'armorial montre en effet des ancêtres inscrits en paraiges, mais ni son père ni son grand-père maternel n'apparait avoir été homme de paraiges, condition selon l'atour de 1367. Jean Monet meurt le 5 novembre 1549 à 67 ans.
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Hôtel de Jacques Grognat
Selon la chronique de Jacques Desch, Jacques Grognat avait son hôtel devant l'église Saint-Ferroy. Lors de la commune de 1326, les hôtels patriciens sont pillés. La Commune décide de démolir celui de Jacques Grognat, qui échappe à la mort en quittant Metz en secret.
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Anel de Verey (12..-13..)
Anel de Verey dont l'ascendance est inconnue épouse en premières noces Jacques Grognat avec qui elle a quatre enfants. Après la mort de Jacques entre 1326 et 1334, elle se remarie avec Aubertin Lohier. Anel meurt veuve après 1382, sans doute octogénaire.