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Stutzmann, Dominique et Tylus, Piotr, Les manuscrits médiévaux français et occitans de la Preussische Staatsbibliothek et de la Staatsbibliothek zu Berlin–Preussischer Kulturbesitz
Stutzmann, Dominique et Tylus, Piotr, Les manuscrits médiévaux français et occitans de la Preussische Staatsbibliothek et de la Staatsbibliothek zu Berlin–Preussischer Kulturbesitz, Wiesbaden, 2007.
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Strabon, Géographie, et Tacite, Histoire Auguste (Metz, BM, Inc. 96)
Venise (Italie)
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Stones, Alison, Gothic Manuscripts: 1260-1320
Stones, Alison, Gothic Manuscripts: 1260-1320. Part One, London, Harvey Miller Publishers, 2013.
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Stones, Alison, « Le contexte artistique du tournoi de Chauvency »
Stones, Alison, « Le contexte artistique du tournoi de Chauvency », dans Mireille Chazan et Nancy Freeman Regalado (éd.), Lettres, musique et société en Lorraine médiévale : Autour du Tournoi de Chauvency (Ms. Oxford Bodleian Douce 308), Genève, Librairie Droz, 2012, p. 151-204.
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Stévenin de Heu dit le Clerc (13..-134.)
Stévenin de Heu dit le Clerc pourrait avoir été le fils aîné de Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court. Il hérite des titres de seigneur d'Ennery, de Flévy et de Rugy. Il meurt vers 1348, possiblement durant l'épidémie de peste, sans descendance. Le château d'Ennery passe alors à son frère Guillaume de Heu.
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Stèle romaine découverte en 1513 Cette stèle antique conserve le portrait et le nom d'un potier gaulois appelé Casatus ("Casato Carati / Fictiliario filii .H. P. C."). Elle provient peut-être de la nécropole qui s'étendait à l'époque romaine dans la quartier Saint-Jacques, et avait été remployée comme fondation de la muraille à la fin de l'Antiquité. En 1513, selon le témoignage des Chroniques de Philippe de Vigneulles, elle est découverte lors de travaux rue des Murs. La stèle mise à jour et 18 autres blocs sont encastrés dans le mur des maisons voisines,. En 1602, Jean-Jacques Boissard les dessine dans son recueil d'Antiquités, Antiquarum inscriptionum. On perd ensuite la trace de ces stèles, à l'exception d'une seule, celle du potier Casatus. En 1907, ultime redécouverte, sa stèle est retrouvée lors de la démolition d'une maison rue des Murs. Elle est désormais conservée au musée de la Cour d'Or, témoignage le plus ancien d'un intérêt des Messins pour la conservation des vestiges archéologiques de Divodurum.
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Stèle funéraire de Perrette Roucel (†1508) La stèle funéraire de Perrette Roucel se trouvait au couvent des Célestins, où elle a été inhumée le 18 juillet 1508. Elle se trouve aujourd'hui au Musée de la Cour d'Or.
Traduction : « Ci-devant sous la première tombe aux armes des Gronnais et des Roucel gît demoiselle Perrette Roucel, fille des feux nobles époux, sire Perrin Roucel et dame Françoise Coeur de Fer, seigneur de Talange, jadis femme de l'honoré seigneur écuyer Thiébaut Le Gronnais près de laquelle reposent aussi François et Anne leurs deux enfants. Elle décéda le 18 juillet 1508. Notre seigneur leur donne sa grâce. Amen ».
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Stèle de Martin de Laître
À gauche du portail principal de l'église de Lorry, a été encastrée une stèle de la seconde moitié du XIVe siècle. Elle évoque la mémoire de Martin de Laître, ancien seigneur du village, en échange de la célébration de messes et de la cérémonie des Valentins et des Valentines.
Traduction : « Priez pour l'âme de Martin de Laître qui était au moment de sa mort seigneur en partie de cette ville, et qui a donné à la communauté de cette ville 10 livres de cens pour toujours, pour le repos de son âme ».
Le seigneur du village a donc donné ses dépendants d'une rente, en échange de leurs prières. Le souvenir de Martin de Laître comme seigneur bon et généreux était encore vivant sur place au XIXe siècle, alors même que l'inscription n'était plus comprise, avant que le professeur Roch-Stéphane Bour la déchiffre en 1915. Martin serait devenu lépreux et aurait écrit un testament donnant au village la jouissance de 150 ha de bois.
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Stèle de Jean le Sarte (†1510)
Dans l'église de Lessy, une stèle funéraire est fixée à un pilier du chœur : elle garde la mémoire de Jean le Sarte, maire et échevin du village, bien connu par ailleurs pour être le beau-père de Philippe de Vigneulles. La date du 16 août 1510 est confirmée par les Mémoires de Philippe de Vigneulles, L'inscription a été éditée par Charles Abel en 1859 de façon assez approximative.
Traduction : « Devant, sous cette pierre, est enterré l'honorable Jean le Sarte, autrefois maire et échevin de Lessy, qui a donné plusieurs aumônes à cette église. Il mourut le 16 août 1510. Priez pour lui. »
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Stèle de Bertrand le Lombard (†1375) et Jean Maingol (†1375) Cette stèle funéraire a été retrouvé en mai 1866 lors de travaux à l'hôpital Saint-Nicolas, en démolissant une ancienne adduction d'eau. L'historien Charles Abel en a fait un relevé, que complète Pierre-Édouard Wagner.
Cette stèle évoque deux défunts : Bertrand le Lombard, riche orphelin, est peut-être le fils d'un changeur italien. À la mort de son père, il a été placé sous la tutelle d'un convers de l'hôpital, Jean Maingol. Ce laïc s'était consacré au service des pauvres de l'hôpital. Bertrand a donné des biens en aumône pour l'hôpital pour la somme considérable de 1000 livres messines. L'un et l'autre décèdent en 1375, Bertrand le 18 avril, Jean le 10 juin.
Traduction : « Ci-gît Bertrand le Lombard, fils de Colignon Lienart de Chambre, décédé. Frère Jean Maingol, convers de l'hôpital, fut le tuteur de Bertrand. En aumône à l'hôpital, Bertrand donna plusieurs biens à la hauteur d'environ 1000 livres de Metz, pour entretenir les pauvres malades. + Bertrand mourut le mercredi saint avant Pâques en 1375. Frère Jean Maingol mourut peu après, le jour de la Pentecôte. Priez Dieu qu'il ait pitié d'eux, amen. »
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Stèle commémorative de Thomas Richart (†1472) Cette stèle commémore la fondation d'une chapelle par Thomas Richart. Ce clerc savant, docteur en droit canonique, avait fait carrière à Rome à la chancellerie apostolique. C'est là qu'il meurt en 1472, chargeant son neveu, lui aussi appelé Thomas Richart, de fonder cette chapelle dans le collatéral gauche de l'église Saint-Étienne. Thomas a été représenté à l'extrémité de la stèle. Tête nue, il porte un surplis de chanoine et il est à genoux sur un coussin, mains jointes en prière. À sa droite en bas, un écu devait porter ses armes peintes ; à droite en haut un phylactère devait été inscrit, peut-être d'une prière.
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Statuette de cerf en argent doré
Le chanoine Jean Chardalle offre cette statuette à l'église de Marville à sa mort en 1502. Ce cerf possède une branche de corail sur la tête. La statuette peut être comparée à une autre, plus récente de 70 ans, surnommée Daphné, conservée au Musée national de la Renaissance, à Ecouen.
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Statue de sainte Ségolène
Cette statue de bois était placée au tympan du porche construit par le curé de Sainte-Ségolène, Thiébaut Minet. Sainte Ségolène est représentée en abbesse : elle tient dans sa main droite une crosse symbolisant le gouvernement de sa communauté, et dans sa main gauche un livre, symbolisant son enseignement. Sur le livre est posé un cœur, qui témoigne de l'intensité de sa foi.
Déposée lors de la démolition du porche en 1896-1898, la statue a été restaurée et la crosse, qui avait disparue, a été restituée. Elle a été classée Monument historique en 1969.
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Statue de saint Roch Saint Roch est figuré en habit de pèlerin : à son chapeau pendent des insignes de pèlerinage, dont les doubles clés de Rome. Il porte un grand bâton et un sac en bandoulière, auquel un chapelet est accroché. Roch (Montpellier v. 1350-1379) est très populaire dès sa mort : fils de patricien ayant tout quitté pour devenir pèlerin itinérant en France et en Italie, il se dévoue à soigner les malades en chemin et contracte la peste. La statue le montre relevant son habit pour montrer ses plaies, qu'un ange vient soigner. À sa droite, un chien porte un pain dans sa gueule : Roch s'était réfugié dans les bois après avoir attrapé la peste et il y aurait été nourri par un chien.
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Statue de saint Jacques Selon la tradition médiévale, l'apôtre saint Jacques est figuré comme un pèlerin. Il se tient debout, il porte dans sa main droite un livre ouvert et dans l'autre main un bourdon (bâton pour la marche) et un chapelet. Au-dessus de son manteau il porte une pèlerine fermée par un mors représentant une fleur. Sur cette pèlerine et sur le rebord de son chapeau sont cousues des enseignes en forme de coquilles, qui évoquent le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Il porte également une gourde à son ceinturon et un sac en bandoulière. C'est le costume traditionnel des pèlerins.
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Sonrier, Marie Agnès et Cazin, Noëlle, Ligier Richier : un sculpteur lorrain de la Renaissance
Sonrier, Marie Agnès et Cazin, Noëlle, Ligier Richier : un sculpteur lorrain de la Renaissance, Nancy, Éditions Place Stanislas, 2008.
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Simonin Bertrand (14..-1483)
Simonin Bertrand est le fils de Jean Bertrand de Jurue et d'une mère inconnue. Son épouse nous est inconnue et sa famille est largement décimée durant la terrible épidémie de peste de 1466 qui emporte son fils aîné Didier et 4 jeunes enfants, deux fils et deux filles . Le lignage des Bertrand s'éteint avec la mort de Simonin le 5 septembre 1483.
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Simonat Sollatte (13..-138.)
L'ascendance de Simonat Sollatte est inconnue. Ce marchand de Metz épouse une certaine Perrette avec qui il a quatre fils qui nous soient connus : Joffroy, Bertrand, Étienne et Jean. Il meurt à une date inconnue entre 1380 et 1383.
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Simonat de Chambre (13..-13..)
Simonat de Chambre est le fils de Bertrand de Chambre et d'une mère inconnue. Il épouse Marion Xullefert, d'une famille liée aux paraiges mais dont les liens de parenté sont incertains. Le couple a deux fils qui nous soient connus : Bertrand et Jean. Simonat meurt à une date inconnue entre 1355 et 1367, possiblement veuf.
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Simon Noiron (13..-1435)
Simon Noiron est le fils de Nicolle Noiron dit Guedange, maître-échevin en 1368, et d'Isabelle le Hungre. Il est chanoine de la cathédrale de Metz et occupe la charge de trésorier du chapitre à partir de 1394. Il est également chanoine de la cathédrale de Verdun, mentionné en 1394. En 1435, il est chanoine de Saint-Sauveur de Metz et prévôt de la collégiale Saint-Pierre-aux-Images de Metz. En 1408, il habite une maison canoniale en Nexirue, la maison canoniale n°7. Plus tard, il habite rue des Clercs dans une autre maison canoniale, la n°27.
A sa mort le 10 décembre 1435, il aurait été riche de 60 000 francs, selon Pierre de Saint-Dizier.
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Simon Henneman (13..-1429)
Simon Henneman est un prêtre et chanoine actif au début du XVe siècle. Les archives du chapitre mentionnent qu’il détient déjà une prébende au 21 mai 1417, preuve de son intégration dans la hiérarchie ecclésiastique. Il occupe la charge d’aumônier mineur, une fonction attestée dès le XIIe siècle, relevant de l’assistance spirituelle et matérielle au sein du chapitre. La présence d’un calice dans sa tombe confirme son statut sacerdotal, tandis que la croix de plomb témoigne de sa dignité canoniale. Bien que les sources sur sa vie soient limitées, les documents permettent de situer sa mort avant le 8 février 1429, probablement entre le 21 et le 29 janvier, selon l’interprétation de l’inscription funéraire.
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Simon de Waville (13..-14..)
Simon de Waville est un chanoine rattaché au chapitre de la Cathédrale de Metz. On sait qu'en 1408, il habite la maison canoniale n°25, située rue des Clercs.
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Simon de Sarrebruck (13..-1451)
Simon de Sarrebruck est le fils illégitime du comte Jean IV de Sarrebruck. En 1379, il devient chanoine des cathédrales de Metz et de Verdun. Il est également chanoine de la collégiale Notre-Dame-la-Ronde en 1387, et occupe la dignité de chantre. Il habite la maison canoniale n°30 de 1393 à 1414, puis achète la maison canoniale n°28, rue des Clercs, où il réside entre 1414 et 1451, date probable de sa mort. On ignore sa date de naissance, mais il a dû devenir chanoine très jeune, puisqu'il décède 62 ans plus tard.
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Simon de Myon (14..-1537)
Simon de Myon est un chanoine de la cathédrale. Il habite la maison canoniale n°3, appelée la Haute-Pierre. Il est apparenté à Simon de Myon époux d'Annel Roucel, fille de Livier Roucel et de Gertrude de Bemelbourg, possiblement son oncle, frère de Charles de Myon, mais l'attribution est incertaine.
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Simon de Hombourg (13..-13..)
Simon de Hombourg est un chanoine de la cathédrale qui habite l'Aumônerie à partir de 1360.